Avis : Realive - Page 3

Ce film comporte quelques bonnes séquences, mais il est beaucoup trop long. Le réalisateur aurait pu facilement couper une demi heure de flash back répétitifs qui n'apportent rien. Son second défaut, c'est qu'il est bavard et prétentieux. Les meilleurs scènes sont celles où le réalisateur oublie ses discours philosophiques fumeux pour nous montrer le cynisme du médecin quand il s'adresse aux investisseurs de son institution. On s'ennuie parfois un peu.

Les films d'anticipation sont et seront toujours soumis à controverse. Celui-ci ne peut donc échapper à la règle.

Le parti-pris scenaristique peut être ainsi appréciable pour les uns que critiquable pour les autres. En mon sens, Realive a le mérite d'assumer une vision imaginée d'un futur pas aussi éloigné que cela. L'ensemble reste homogène, plaisant donc au visionnage, sans pour autant et c'est ici sa principale faiblesse, d'inviter à la réflexion profonde.

Film bien fait mais trop gnangnan.. Un constat qui fait réfléchir sur l'évolution de la science à propos de la médecine et du "prolongement" (ou plutôt retardement) artificiel de la durée de la vie. Mais avec un scénario basé sur des questionnements tels que le sens des priorités, les sentiments, les regrets et souvenirs.. on est plus du tout dans du divertissement SF. Cobaye de sa nouvelle vie, Marc nous emporte loin de l'idée de base qui méritait d'être traitée autrement. Dommage

ça rame ça rame ça rame pour tenter de nous faire réfléchir sur une vie ultérieur
c 'est tellement cousu de fil blanc et simpliste que l 'on pourrait parler à la place des acteurs
bref un beau loupé pour nous faire comprendre ce thème

Un film intéressant dans son message et maîtrisé, même si l'ensemble est parfois un peu trop timide. Il manque clairement a Realive un grain de folie et un rythme plus soutenu pour en faire une oeuvre majeure.

Brillant scénariste chez Amenábar, la carrière de Mateo Gil en tant que réalisateur; aussi éclectique soit-elle, n’a jamais décollé. Son dernier projet, le premier d’essence science fictionnelle, ne fera guère évoluer ce constat puisque, nonobstant certaines qualités, ‘Realive’ n’a vraiment rien pour s’imposer comme une production de premier choix. Au-delà de son originalité de surface, le thème de la cryogénisation qui ouvrirait la possibilité d’une hypothétique résurrection des décennies plus tard, lorsque la science en aurait les capacités, n’est peut-être pas aussi porteur que prévu, le traitement dramatique et “philosophique� d’un sujet foncièrement Hard SF risquant de ne convaincre qu’à moitié les profanes comme les geeks : Gil choisit de mettre en balance la capacité de la science à corriger les insuffisances corporelles et son incapacité à réfléchir au-delà des contingences pratiques, nouvelle variation sur l’éternel dilemme entre technique et éthique. Il ne s’agit donc pas de l’adaptation du cobaye à un nouveau monde - on n’est pas dans ‘Demolition man’! - mais de son adaptation à lui-même, de son adhésion à un choix qu’il a fait sans en mesurer pleinement les conséquences. D’ailleurs, la totalité de l’action se déroule dans le laboratoire où a lieu l’expérience, ce qui fait qu’il n’y a pas grand chose de visuellement stimulant à découvrir : c’est la SF “papier glacé� des films d’Alex Garland...mais si ça se trouve, eut-il mis le pied à l’extérieur qu’on aurait écopé de la SF “Blade runner� de tous les autres ! . Comme pour prendre le contrepied de ce futur dont on comprend bien qu’il est froid et aseptisé, l’évocation des souvenirs de l’ancienne vie lorgne du côté de chez Terrence Malick, chaleur, sensualité, lever de soleil sur les herbes hautes et effluves panthéistes appuyées. Ce chantage à l’émotion fonctionnerait à merveille si l’acteur principal n’était pas aussi insipide, au point de neutraliser la charge mélancolique de cette nouvelle existence dépourvue d’enjeux qui vaillent. ‘Realive’ est plus convaincant lorsqu’il expose les pour et les contre du droit à entraver le processus naturel de la vie, mais il le fait mieux par les images et les actes que lorsque le cobaye développe son point de vue en voix off, auquel cas le résultat se transforme alors en un pensum trop bavard pour convaincre. A condition d’apprécier les films statiques et réflexifs, il y a du bon dans ‘Realive’, c’est indéniable, mais ce n’est pas encore suffisant : avec un casting mieux choisi, des partis-pris de mise en scène moins conformistes et moins de bavardage, Mateo Gil aurait peut-être pu enfin s’imposer comme un auteur à part entière, et pas seulement comme un scénariste monté en grade.

Un film rare, surprenant. Par contre je ne le classerai pas dans la science-fiction, avis aux amateurs du genre. La science-fiction ici n'est que le prétexte , le contexte en arrière plan, pour évoquer des thèmes éternels comme la vie, l'amour, la mort... C'est un film intimiste, avec beaucoup de longueurs qui correspondent au vrai genre de cette oeuvre : la philosophie ou la psychologie. Les personnes qui aiment la science-fiction pour son effet de décalage, de surprise, le fantastique, la critique sociale ou l'aventure, seront à mon avis déçus. L'idée est excellente et traitée avec délicatesse. Il y a très peu d'action et de personnages finalement, tout se déroule dans les interrogations d'un homme sur sa vie. C'est un excellent film, pour les amateurs du genre drame philosophique.

Alors non, ce n'est pas une histoire d'amour ce film contrairement à ce que je lis. C'est une histoire de vie. Vraiment très très bon film même si la lecture en est suffisamment simple pour être comprise de tous... enfin c'est ce que je croyais.

Une bonne idée au départ, avec une réflexion philosophique intéressante à la question de l'éternelle jeunesse. Cependant, le jeu médiocre des acteurs et la longueur du film n'arrivent pas à me faire mettre une meilleure note. A voir une fois à la limite.

Note 1 pour une intrigue dans l'espoir de trouver une séquence positive.
C'est un film qui rend hommage au néant, un regard noir sur l'espoir, la vie et l'âme au delà de la mort. Le personnage principal ne donne pas envie de croire en lui tellement il incarne l’ennui en toute circonstance. En conséquence, la musique et les images ont beaux essayer de chercher notre émotion mais c'est en vain.
Ceci reste mon impression pourtant j'ai beaucoup d'empathie en général, sauf là , je ne comprend pas ce scénario si noir.
Je le conseille à ceux qui ne croient en rien, peut être trouverez vous votre compte.

"L'immortalité n'est qu'une question de temps"
Et bien d'autres interrogations se posent au fur et à mesure du film, celles d'un homme qui a été cryogenisé, et qui se réveille quelque 60 ans plus tard.
Si le synopsis du film est tout à fait ce que je recherche, je reste cela dit sur ma faim. Ce qu'on ressent en voyant ce film, c'est que chacun d'entre nous appartient à son époque, et forge ses souvenirs en conséquences. Et qu'en définitif, vivre dans le futur, c'est vivre comme un étranger parmi les humains. Beaucoup d'entre nous rêve de voir ce qu'il adviendra plus tard, mais ceux du futur ont-ils besoin de nous? Si Louis XIV revenait parmis nous, serait il toujours considéré comme un roi ou serait il une bête de foire avec les connaissances d'un enfant de 6 ans?
Ce film a le mérite de faire réfléchir, mais pour ma part, j'attends encore le chef d'oeuvre dans son genre... 2,5/5

Une nullité sans nom. Appart retenir un poulet décapité et un lézard sans queue écrasé. Il n'est même pas à voir.

Franchement mauvais film, le scénario est d'une pauvreté...
Plongés dans les souvenirs du passé, puis dans un futur....
à la fin oui le néant, tel que le film

Film vraiment moyen, j'ai trouvé la cohérence du personnage principal plus que moyenne...
Si le sujet vous intéresse, regardez plutôt "Ad Vitam" : le même sujet est bien mieux traité, les personnages ont bien plus de profondeur.

Il est rare de voir un film de science-fiction aussi réussi. Le rêve de l'immortalité ne serait-il pas aussi beau qu'on aimerait l'imaginer ? Le film répond en partie à cette interrogation, dénonçant fermement les sociétés qui s'y emploieront et leurs riches donateurs attendant que les premiers cobayes essuient les plâtres avant de s'y risquer à leur tour et cela seulement lorsque ce risque sera proche du zéro. L'alternance de flashbacks augmente la terrible vérité que peu de gens perçoivent vraiment. Le bonheur que nous cherchons tous ne serait-il pas juste là, devant nos yeux ?