Avis : Enragés - Page 4

Une ambiance particulière et certains passage à huit clos nous donne une sensation oppressante.
Le jeu d'acteur est impressionnant.
La photographie du film est parfaite.
La musique rythmée nous plonge dans l'action et dans l'angoisse ressentie des protagonistes de la situation.

C'est nul, brutal et sanglant mais malgrais tout garde un suspens jusqu'à la dernière mn.

Beau casting pour ce polar survitaminé, un premier film, mais assez invraisemblable. C'est rythmé, haletant, plaisant. Mais déjà vu par ailleurs. Le coup de théâtre final se voit venir à des kilomètres. Un bon moment pour autant.

« Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être. » Premier long-métrage de Eric Hannezon, Enragés est un thriller franco-canadien qui innove rien dans le genre mais qui apporte une certaine tension pendant tout le long du film. Après un braquage qui a mal tourné, quatre criminels se réfugient dans un centre commercial. Alors qu'ils sont cernés par la police, ils abattent un homme et prennent en otage une femme. Et, arrêtent ensuite une voiture pour prendre la fuite. Cette voiture est celle d'un père qui doit emmener d'urgence son enfant à l'hôpital... Il y a un bon rythme, les 1h30 s'enchaîne plutôt bien. Les scènes d'action sont, pour la plupart très bien faites spoiler: - celle de l'ouverture en est le bel exemple -,
avec un rebondissement de taille à sa finale qui s'avère excellente et bien maîtrisée. De plus, la photographie est sublime avec une ambiance très noire, sans oublier l'esthétique de Enragés... Vraiment belle ! Une bande son hypnotisante. Côté distribution des acteurs, ils font le job. Guillaume Gouix est très à l'aise dans ce genre, et possède un charisme (la preuve puisqu'il va tourner dans une prochaine production qui va être Braqueurs pour cette année). Franck Gastambide est, lui aussi honnête dans sa prestation. Cela lui va bien, on l'avait habitué dans des tâches plus comiques comme Les Kaira ou bien Toute première fois. Virginie Ledoyen reste passable, sans plus. Mais, celui qui se démarque le plus est bel et bien Lambert Wilson, absolument épatant ! spoiler: Méfions nous des apparences...
Alors, Enragés est un thriller/policier haletant auquel on ne s'ennuie pas pendant la projection. Bon divertissement !

Sincèrement, pourquoi aller aux États-Unis D'Amérique pour tourner un film avec des acteurs français et où tout le monde parle en français et où même les infos font français ???
Aucun intérêt, vraiment en plus la réalisation du film est atroce et terriblement vide. Des plans rapprochés qui ne servent à rien, des flash-back encore plus inutiles...Bref, supplice d'une heure à oublier

Film français qui s'en sort pas mal du tout, et qui se détache de ses confrères, tant dans sa réalisation, que dans son interprétation, reste quand même quelques passages un peu long, et flou dans leurs intérêts, certains auraient surement pu être cut au montage. Je rajoute une étoile pour la fin qui est très réussi, appréciant particulièrement les twists, j'ai étais servi. 3/5

« Les enragés » est un polard à la Française, nerveux et ultra-violent, signé du tout jeune cinéaste Éric Hannezo, dont il semble bien que ce soit la première réalisation. Mais la valeur n'attend pas le nombre des années et je dois tout de suite préciser que ce film est une excellente surprise, au moins dans sa première moitié. Il commence d'ailleurs sur un rythme d'enfer avec une fusillade énorme au cours de laquelle un groupe de pilleurs de banque est contraint de prendre en otage plusieurs personnes. Il s'en suit un « road movie » haletant et immersif qui perd toutefois une partie de son intérêt dans la seconde moitié qui souffre de quelques longueurs. Malgré tout, l'ensemble reste très correct d'autant qu'il est porté par une distribution plutôt alléchante. Bref, malgré quelques péchés de jeunesse, « Les enragés » se révèle très bien réalisé et plutôt agréable à suivre. Une belle première œuvre.

On a l’impression qu’Enragés cherche, pendant son heure et demi, la raison de sa rage. L’extrême sophistication de la mise en scène, si elle s’avère franchement laide, ne construit jamais la tension qu’un tel propos exigeait. Et du propos, parlons-en : ce braquage qui tourne mal assomme par l’inertie de ses enjeux et l’invraisemblance avec laquelle les retournements interviennent, le summum étant atteint quand la joyeuse troupe se perd en pleine fête de l’ours. Les protagonistes grognent, manquent de se mordre les uns les autres, se réfugient dès qu’ils le peuvent derrière leurs armes ; parmi eux, un père, une enfant et une femme se la jouent famille de substitution le temps du massacre. Et que dire de cette clausule aux lunettes noires tout bonnement ridicule ? La prétention de créer une filiation avec l’œuvre originale de Mario Bava, notamment via l’utilisation de filtres de couleur rose-violet, échoue et réduit le giallo à sa simple enveloppe formelle, preuve s’il en fallait trouver une que le cinéma de genre ne s’investit pas sans talent. Chichiteux et hasardeux, le premier film d’Éric Hannezo se complaît dans la violence montrée à l’écran, au point d’en oublier le plus important : construire son intrigue, creuser ses personnages. En résulte un produit formaté et très oubliable.

Cliché, grotesque, pitoyable !!
Je ne vois malheureusement pas de points positifs... Tout est vraiment mauvais.

Le genre de film qui fait mal au cinéma français... Après, le monde du cinéma va se plaindre du manque de moyen , mais qu'ils refusent de participer a ce type de parodie de road movie... Les acteurs sont moyens, voir mauvais, le scénariste a du s'endormir durant le tournage, la musique même pas digne d'une bonne série B, l'histoire pleine d'incohérences... Allez, la fin est relativement surprenante, mais c'est bien le seul point positif...

Malgré quelques points positifs(casting &final) ce thriller caricatural est très pénible à suivre alternant ennuie,déjà vu et grotesque...

J'ai adoré l'intrigue
Un film à la française qui est bien tourné pour moi. Un bon moment intriguant. ...

Environ un quart d'heure d'action violente. 1h15 de cavale. 3 minutes de dénouement autour de cette phrase finale dans les dialogues : " spoiler: les choses ne sont pas forcément comme on croit qu'elle sont
". Il faut le reconnaitre, la surprise est totale ! Mais tout ça pour ça ? Ni film policier car il n'y a pas d'enquête. Ni thriller car il n'y a pas scénario complexe, pas vraiment de suspense, pas d'analyse psychologique (vraiment à peine) ou multiples rebondissements et fausses pistes qui font le genre. En fait si, il y a... un peu ! Mais comme le spectateur ne le sait pas, il boude son plaisir. J'ai failli noter mauvais. En relisant ma critique, je vois que ce n'est pas si mauvais que ça finalement. Accordons nous pour pas terrible. C'est dommage. Un scénario travaillé autrement, d'autres acteurs (casting médiocre), il y aurait sans doute eu matière à faire quelque chose d'original amenant à la fameuse chute finale.

Remake inattendu d'un film peu connu de Mario Bava mais qui s'avère être une bonne surprise ; Enragés est un film peu long ce qui lui permet sans doute de garder un climat tendu jusqu'au final (qui bien sur ne surprendra pas si vous connaissez l'original).
Il faut bien sur fermer les yeux sur quelques invraisemblances cependant on est en présence d'une pure série B qui s'assume pleinement (ce qui est plutôt rare dans le cinéma français), ça ne perd pas de temps en digressions inutiles (ce que j'apprécie toujours dans un film) tout en sachant décrire brièvement mais efficacement ses personnages.
Si l'ensemble est toutefois moins bon que l'original (car il y avait ce côté poisseux et pervers typique d'un certain cinéma bis des années 70) c'est un film qui m'a plu malgré des passages moins réussis (je pense en particuliers la fête de l'ours).

Encore un film français qui s’essaye au cinéma de genre et qui ne tient pas toutes ses promesses, loin de là. Après les films fantastiques voici un essai tricolore de film de braquage. En dépit de la somme des ingrédients mis en place pour qu’il soit une réussite, on pense notamment à la distribution de choix et au fait de tourner le film au Canada pour internationaliser la chose, le résultat est très moyen voire franchement décevant. « Enragés » est à la base le remake d’un obscur film italien des années 80 qui n’est finalement qu’une base de départ pour le réalisateur et les scénaristes. Une base quelque peu foireuse…
La réalisation d’Eric Hannezo dont c’est le premier long-métrage jongle entre le meilleur et les bonnes idées et le pire et les incongruités. Sa mise en scène est fortement inspirée par les films américains et les séries américaines faite d’effets de style branchés qui donnent au film une certaine classe par moments. Cependant, comme un enfant qui veut s’amuser, le jeune réalisateur en met trop et donne un aspect visuel surchargé à son film enchainant parfois les fautes de goût (les flashbacks filtrés en rouge, les plans incongrus, …). En revanche, il sait créer une ambiance et on ne peut nier que son générique et certaines séquences ont vraiment de la gueule. S’il arrive à se canaliser, Hannezo pourrait avoir un potentiel de réalisateur de grosses productions, son « Enragés » ressemblant à un brouillon, à un film d’entrainement.
On note également quelques situations particulièrement grotesques dont le point culminant est celle de l’étape dans le village de bouseux en pleine fête. Incohérences, invraisemblances, situations ridicules, … Un quart d’heure totalement raté qui handicape encore plus la vision de ce long-métrage. Mais on apprécie le casting de gueules bien senties, un rythme qui ne faiblit jamais et surtout une fin que l’on n’attendait pas et qui change du tout-venant des productions de ce type. Une série B qui alterne le bon et le (beaucoup) moins bon en somme.