Mon compte
    Le Grand jeu
    Note moyenne
    2,4
    747 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Grand jeu ?

    124 critiques spectateurs

    5
    8 critiques
    4
    24 critiques
    3
    29 critiques
    2
    32 critiques
    1
    22 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hastur64
    Hastur64

    186 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Pour son premier long-métrage Nicolas Pariser réalise un thriller au sein de la politique et de l'activisme politique. D'un côté les magouilleurs et magouilles des arcanes du pouvoir de l'autre des idéalistes qui vivent en microcosme leur idée de la société, entre les deux un écrivain cynique et désœuvré qui va être entraîné dans une cabale qui le dépasse. Si j'ai plutôt apprécié la partie thriller, les discours sur les thèses de l'ultra-gauche m'ont fait un peu décrocher. En fait, le film est intéressant, mais il y a une distance, une froideur dans ce film qui empêche de s'attacher à ce qui se passe et à cet antihéros d'écrivain. Sur la fin, on a même un peu de mal réellement à comprendre ce qu'il se passe... Un thriller politique assez intéressant au début, surtout qu'il évite d'accabler les “méchants”, mais qui dans sa dernière partie devient un peu trop flou pour soutenir l'attention du spectateur. À voir par curiosité.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    138 abonnés 2 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2021
    Cela commençait bien (le prologue et la rencontre des deux personnages masculins principaux donnant le ton d’un film complotiste au sommet de l’état) avec, comme source d’inspiration, l’affaire de Tarnac qui a occupé l’actualité pendant 10 ans, puis, malheureusement, le film se perd en marivaudages et vie de gauchistes à la ferme. On n’a qu’une envie, c’est revoir « Une affaire d’état » d’Eric Valette (2009) ou « Président » de Lionel Delplanque (2006) qui faisaient davantage honneur au genre du thriller politique français. Nicolas Pariser, dont c’était le premier long métrage m’a davantage séduit avec son film suivant, « Alice et le Maire », sorti en 2019.
    Agnes L.
    Agnes L.

    115 abonnés 1 445 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Plutôt originale cette approche politique. Si la fin n'est pas spécialement originale , on suit ce personnage d'écrivain avec sympathie. Le rôle que joue Dussolier reste assez ambigu tout au long du film.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    161 abonnés 1 848 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Ca commence vraiment bien par une rencontre savoureuse entre Dussolier et Melvil Poupaud. Le mystère et l'intrigue s'installent progressivement, le ton est juste. Les dialogues sont parfois un peu longs, mais ils sont intelligents et bien écrits. Malheureusement, c'est le scénario qui cloche et s'enlise dans diverses invraisemblances et incohérences. Nous voulons bien admettre qu'il s'agit d'une sorte de thriller, mais on ne s'assassine tout de même pas aussi facilement dans les hautes sphères de l'appareil d'Etat, même si ça arrive de temps à autre. Le comportement des écolo-gauchistes n'est pas très clair non plus, même s'ils ne sont pas grossièrement caricaturés. Enfin la poursuite finale est franchement absurde et laisse le spectateur sur une mauvaise impression. Dommage, le talent et le style étaient là.
    Patricemarie
    Patricemarie

    39 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Ce film n'est pas politiquement correct car il balance beaucoup et sans aucun scrupule sur ces lobbies et autres forces occultes qui tirent les ficelles dans l'ombre de nos dirigeants. Il raconte comment un écrivain ordinaire est amené à jouer un rôle dans des calculs politiques qui le dépasse, un pion parmi d'autres sur le grand échiquier du pouvoir. La présence et le jeu d'André Dussollier sont un atout du film et le rendent très réaliste.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 146 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2016
    Inspiré de l’affaire Tarnac, Le Grand Jeu est forcément un film politique. Avec beaucoup de réserve sur le sujet, Nicolas Pariser cherche alors à mettre en lumière l’État français, la police et les militants d’extrême-gauche pour ne froisser personne. Mais la présence de Melvil Poupaud, et André Dussollier suffit de toutes façons, à pardonner certaines erreurs au cinéaste. En effet, les deux acteurs vont au-delà de l’affaire et offre un thriller politico-dramatique posé et captivant dans sa première partie. Malheureusement, à trop vouloir faire planer le mystère, Le Grand Jeu nous perd et l’intrigue peine à décoller. Le charisme des deux hommes ne suffit alors plus à nous intéresser dans la seconde partie. Alors qu’il démarrait bien, Le Grand Jeu est finalement un long-métrage confus.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    57 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Je ne comprends pas ce nombre impressionnant de critiques positives voire même dithyrambiques...Ce film est d'un ennui manifeste à part le début qui semblait prometteur mais on se retrouve rapidement face à une histoire invraisemblable absolument pas crédible qui se donne des allures de mystère sous prétexte qu'elle aborde le thème de manipulation dans les arcanes du pouvoir politique mais la trame n'est pas crédible une seconde. spoiler: On arrête un groupuscule d'extreme gauche qui vit dans une ferme mais dont on connait aucune des actions qui justifierait la dite arrestation ( c'est quoi ? Nicolas Pariser essaye de refaire les derniers instants d'Action directe?!!! ...) En quoi la rédaction d'un essai sur les mouvements révolutionnaires est-elle censée discréditer un ministre?
    spoiler: Et pourquoi Dussolier disparaît-il puis réapparaît sans qu'on ait suivi ne serait ce qu'un peu ce qui explique son assassinat..
    . On a un vague morceau d'Action directe, un bout de l'affaire Boulin, c'est décousu, bancal, mou, j'irai même jusqu'à dire un vrai somnifère. Ce film n'a aucun crédit aujourd'hui, il ne signifie rien. Il aurait fallu que Nicolas Parier place l'action dans les années 80 ce qui aurait permis une authenticité même si ça n'aurait quand-même rien changé quant à la pauvreté du scénario. Ce réalisateur a certainement beaucoup aimé les films de Boisset mais désolée, il est loin de s'en approcher.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    65 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2017
    Premier long-métrage de Nicolas Pariser, Le grand jeu nous plonge dès les premières minutes dans une atmosphère mystérieuse qui nous met en appétit quant à l'ambition de son dispositif. Porté par des Melvil Poupaud et André Dussollier superbes, ce film à l'intrigue complexe et aux références pointues nous embarque dans un univers où se côtoient politiques, journalistes, hommes de l'ombre et militants d'extrême gauche. S'il recèle de grandes qualités dans sa mise en scène, le cinéaste n'atteint pas toujours son but, la faute à certaines séquences malvenues qui diluent son propos et à une intrigue qui finit par perdre quelque peu en crédibilité. Mais un galop d'essai néanmoins très prometteur.
    Cine vu
    Cine vu

    120 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2016
    C’est un deux en un

    C’est ce qu’est ce film ! « Le grand jeu » démarre sombre, intense, mystérieux comme un triller, mieux comme un triller politique. Et de fait c’est ce qu’il est… pendant une moitié de film.

    Puis le film – et surtout son propos- bifurque et prend la tangente : vérifiez la définition de l’expression.

    Cela donne un film particulier, rare, intelligent puisqu’il pose des questions, il soulève nos interrogations, car bien sûr il faut en avoir.

    Pierre se fait débaucher de son état végétatif « d’écrivain-ambitieux-qui-a-écrit-un-livre-y-a-10 ans- par un homme-mystère Joseph Paskin (grand et magnifique Dussollier) pour écrire un pamphlet qui sera autre chose. Nul n’est besoin d’en dire plus sur l’histoire.

    Melvil Poupaud est très très bon dans son personnage et cela fait plaisir de le retrouver dans un rôle qui a de l’épaisseur; à quand un retour plus conséquent chez Despleschin ?

    Les rôles féminins ont une belle partition.

    Le film est bien mené -dans ses deux pans- et pour un premier film ce n’est pas si courant de sentir une telle maîtrise; Nicolas Pariser est un cinéaste à suivre.
    EB
    Raphaël O
    Raphaël O

    116 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 avril 2016
    Ce thriller politique inspiré de l'affaire Tarnac est porté par une distribution convaincante - André Dussollier est toujours aussi bon - mais son intrigue trop bavarde manque cruellement de rythme et finit par ennuyer a mourir. Dommage, il y avait du potentiel.
    fabrice d.
    fabrice d.

    21 abonnés 1 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Le grand jeu est un bon film à la française servi par Dussolier et Poupaud.
    Poupaud, un écrivain prometteur et engagé il y a quelques années est devenu inexistant. Par hasard ou presque il croise la route de Dussolier, un homme étrange mais puissant qui lui propose d'écrire un livre afin d'"abattre" un homme politique influent. Dussolier lui explique comment l'opinion est manipulé à coup de livres et autres essais. Poupaud accepte, écrit le livre et se retrouve à fuir après que la situation a changé en leur défaveur. Il va retrouver ses anciens amis, tombés amoureux, etc...
    On s'attache à ce personnage, à la fois fort et en plein doute, qui essaye de se reconstruire autour de son ex-femme, des ses anciens copains et de l’énigmatique Paskin. On s'attache aussi à ce dernier qui semble en fait inoffensif mais qui en réalité manipule de nombreuses personnes et active de nombreuses ficelles.
    Le film aurait pu être mieux, l'intrigue n'est pas toujours très claire et cela aurait mérité à mon sens d'être un peux mieux soigné. De nombreuses scènes sont en fait des discussions en face à face , plutôt longue, ce qui nuit aussi à la fluidité du film sachant que c'est répété plusieurs fois. Mais cela reste un assez bon film. A recommander pour Poupaud et Dussolier.
    mat niro
    mat niro

    281 abonnés 1 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2016
    Pierre Blum (Melvil Poupaud) se voit proposer par un politicien (André Dussollier) l'écriture d'un livre pour déstabiliser le pouvoir en place. Inspiré de l'affaire de Tarnac, ce film n'est pas inintéressant et Poupaud est convaincant dans son rôle d'écrivain raté trouvant refuge dans un groupuscule d'extrême gauche. Nicolas Pariser réalise un film correct... sans plus.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    67 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2017
    Très peu de réalisateur français aborde la politique dans leurs oeuvres mais c'est ce qu'a tenter de faire Nicolas Parisier pour son premier long métrage. Malgré de nobles intentions de départ, le film tombe rapidement dans la caricature de genre et ne fait qu'effleurer son joli potentiel. Déjà je n'ai pas perçu de véritable fulgurance de mise en scène et le film m'a surtout déçu par son incapacité à générer une ambiance prenante. Le film se vend comme un thriller mais s'avère plutôt mou, sans aucune scène de tension véritable. Au niveau de son écriture, le film tente des choses mais sombre rapidement dans le cliché tant dans le déroulement sans surprise de l'intrigue que dans la composition meme des personnages sans inventivité. Le film offre quelques jolies scènes tout de meme mais c'est loin d’être suffisant pour moi et "Le grand jeu" s'avère être une authentique déception.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 241 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2020
    Un auteur est à un point bas de sa vie il se languit de son ex-femme, son argent s'épuise et il a perdu le feu dans son ventre. Il est approché par un homme plus âgé avec un parcours mystérieux qui lui demande d'écrire un livre. Le livre se veut une arme dans une guerre sombre entre politiciens. C'est une histoire intéressante mais le film n'en fait pas grand-chose. Le principal problème est que le film trouve très difficile de se créer du suspense. Entre les mains disons d'un Hitchcock cela aurait pu être une course passionnante, excitante et inquiétante. D'autre part, il y a quelques beaux croquis d'un environnement intellectuel particulier. Celui des différents héritiers de l'élan de gauche des années soixante et soixante-dix. Il existe également un certain nombre d'observations valables sur la politique et la démocratie ou plutôt sur la politique et le manque de démocratie. Mais encore il ne faites pas grand-chose avec ces idées car tout se résorbe tristement. Le Grand jeu ne peut obtenir plus de deux étoiles...
    overlook2
    overlook2

    18 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Le début est intriguant : une mystérieuse exfiltration, un pacte faustien entre un conseiller politique et un écrivain fauché, une manipulation qui touche les plus hautes sphères de l'état, un homme banal qui se retrouve propulsé dans un engrenage infernal : nous voilà propulsé chez Sydney Pollack ou Otto Preminger ! Le casting lui-même est très excitant, entre un Dussolier truculent en machiavel charmeur et un Poupaud affichant une nonchalance blessée qui lui sied à merveille - son personnage d'ancien outsider qui s'est perdu en route résonne de façon troublante avec son parcours de comédien. L'ambition affichée par Nicolas Parisier d'aborder la Chose publique sur le mode du thriller d'espionnage est plus qu'appréciable dans un cinéma français si frileux sur le sujet. Malheureusement, le film bute vite sur ses limites : maladroit dans son écriture (la séquence avec l'étudiante dans la librairie qui fait retomber à plat le personnage de Poupaud), il sombre rapidement dans la caricature (le personnage de Dussollier perd vite de sa pertinence et de sa crédibilité tant Parisier joue grossièrement la ficelle du machiavélisme politique). On veut bien croire le cinéaste lorsqu'il affirme avoir fait très peu de recherches tant tout devient vite superficiel dans ces enjeux politiques où l'opacité ressemble d'avantage à un écran de fumée qu'à la complexité des jeux de pouvoirs (il suffit de comparer avec la densité et la justesse de "L'Exercice de l'Etat" ou à la "Sentinelle"). Tout cela ressemble vite à un pétard mouillé. D'ailleurs, Parisier n'y croit plus lui-même puisqu'il fait brusquement bifurquer le récit (en son milieu) vers une romance insipide. La communauté de néo-révolutionnaires qui devient le cadre de cette deuxième partie contamine finalement les enjeux narratifs par sa tendance à l'autarcie. Oubliée toute tension dramatique (à part une laborieuse scène de poursuite finale), la réflexion sur le Chose publique passe maintenant par une série de joutes oratoires. Tout devient terriblement scolaire - y comprise cette romance mollassonne - et la mise en scène, dramatiquement plate, n'aide pas à maintenir notre adhésion. Sur le papier, "Le Grand jeu" avait la belle audace de mêler réflexion politique et souffle romanesque ; sur l'écran, il n'en reste malheureusement plus grand chose.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top