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mem94mem
95 abonnés
557 critiques
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4,0
Publiée le 22 février 2015
Court métrage très réussi. Dans une banlieue algérienne baignée de violence, deux jeunes se rencontrent et essaient de s'aimer. Ce scénario a double lecture est précis, il est habile et nous éclaire par touche successive, il dénonce la violence extérieure et la violence familiale, avec la difficulté de vivre et la nécessité de migrer. Le film est passionnant. Belle maîtrise et acteurs parfaitement dirigés.
un scénario bien ficelé et une interprétation magistrale de la part des comédiens , éventuellement , un œil aiguisé pour le réalisateur , chapeau bas pour le travail , bravo !
Sublime, tout simplement. On pourrait suivre Djaber dans ses rêveries pendant des heures, et regarder l actrice marcher entre les flaques d eau sans se lasser. C est un de ces films où "quelque chose se passe", une osmose entre le film et l ame du spectateur. Dommage qu il soit si court... Mais mieux vaut 47 minutes de grand Cinéma qu un film ennuyeux. Là, c'est une merveille. Je sur-recommande !
Captivant dès les premiers plans, la courte durée du film joue probablement dans le désir que qu on a de profiter de chaque instant. La lumière qui baigne ces paysages et les immeubles est elle même intense et fait pressentir l orage. On ressent profondément la frustration des personnages adolescents et chaque instant prend une importance capitale car le danger rôde partout. La construction très subtile du film renforce une forte identification et les mouvements de caméra alliés à l aria de Haendel nous immerge dans une atmosphère incandescente.
Film plus proche d'une télé réalité sur la vie dans les banlieues d'Alger que d'une oeuvre cinématographique digne de ce nom. Scénario inexistant, acteurs mauvais à l'exception de la jeune actrice qui joue le rôle de Yamina.
En 3/4 d’heure, "Les jours d’avant" nous en dit beaucoup sur les frustrations d’une jeunesse dans un pays où il est particulièrement difficile de se rencontrer entre garçons et filles : qu’un garçon porte les courses d’une fille, pourquoi pas, mais à condition qu’il reste 10 mètres derrière et qu’ils n’échangent aucun regard. Le réalisateur avait 18 ans en 1994 et il y a sans doute beaucoup de lui-même dans le personnage de Djaber. Nul besoin d’un étalage de discours pour montrer cette frustration et ses conséquences : il suffit pour Karim Moussaoui de montrer avec tact et intelligence un certain nombre de situations et de nous faire écouter les dialogues qui s’y rapportent. Avec, en plus, la bonne idée consistant à partager le film en 2 chapitres : ce que vit Djaber ; ce que vit Yamina.
Moyen-métrage qui retrace la vie quotidienne des jeunes provinciaux de l'Algérie des années 90, en plain essor du CIS. Les "non dits" et les "non vus, non entendus" se mélangent comme les petits histoires des amourettes initiatiques de adolescentes entrant à l'âge adulte, avec les histoires dures des temps des assassinats politiques. Intéressant et d'une certaine actualité, sans plus.
Excellent le film retranscrit parfaitement une période assez difficile pour la jeunesse le rythme du film nous plonge petit à petit dans une tension et une lourdeur qui faisait leur quotidien bref j'ai aimé
Cette histoire d'amour assez banale prend pour contexte le carcan de la religion islamique et a pour fond les violences politiques de l'Algérie des années 90. Mais le film manque toutefois de force et reste trop confiné à l'histoire d'amour de Djaber.