Avis : Maryland - Page 5

Original sur le papier, plutôt convaincant sur le début mais l'ensemble s’essouffle rapidement dans ce presque huis-clos sans trop de rythme.
Bonnes interprétations, décors minimalistes, histoire quelque peu classique avec ses incohérences comportementales. Se laisse regarder, sans plus ! 2.5/5 !!!

Un sujet plus ou moins actuel qui se traite avec délicatesse et finesse pour ne pas tomber dans le mélo. Ici, Un militaire avec des problèmes médicaux trouve un poste de bodyguard en attendant de retourner au front. C'est un film qui fait les présentations durant plus de 50 minutes (Ah oui, quand même), interminables par ailleurs, si bien que l'on se plait à imaginer des comparaisons improbables telles que "c'est comme voir un film avec Steven Seagal, mais sans les scènes d'action", tant l'intrigue est aussi anémique que futile, où imaginer un film d'action américain dont les 3 ou 4 premières minutes auraient été étirées sur une heure. C'est pas sympa pour le scénariste, mais j'avoue n'avoir ni compris ni adhérer au propos, et avoir trouver le temps vraiment très long... Heureusement j'aime énormément M. Schoenaerts et apprécie D. Kruger. Mais voir un thriller politique contemplatif et bavard : not my cup of tea. PErso, j'en ait eu une petite pensée à PA ou pendant 1h20 , il ne se passe rien mise à part quelques dialogues et les 5 dernières minutes donnant le ton. Mais malheureusement il est trop tard.

"Maryland" est une énorme surprise. Le réalisateur nous plonge dans la tête d'un homme fragile psychologiquement à travers un scénario réaliste et une atmosphère froide. La réussite de film est dans cette focalisation sur l'acteur principal (M.S) où les événements qui se déroulent ne sont que secondaires. "Maryland" fait partie de ces rares films qui à l'arrivée déclenche quelque chose en nous!

Un huis clos paranoïaque offrant un suspense crescendo et une intensité rare mais efficace (la scène de l'enlèvement est mémorable) dans une intrigue peu originale mais maîtrisée portée par un excellent Matthias Schoenaerts. Un bon film.

Tout repose sur l'interprétation au cordeau de Matthias Schoenaerts, il survole ce film de son talent.

Coup de projecteur sur un garde du corps - entre deux missions de guerre éprouvantes physiquement et surtout moralement. Quel contraste entre la beauté de Diane Kruger et l'atmosphère sombre et brutale dans laquelle le film nous conduit... pesante et lourde au fur et à mesure sans que l'on comprenne pourquoi... pas grand intérêt.. pour ma part un huis clos étouffant !! **

D'abord très lent, bien que rythmé par une bande son psychédélique et dynamique, on finit par penser que Maryland essaie de mettre le spectateur dans une ambiance anxiogène et stressante. Un peu comme ce qu'il doit se passer dans la tête du personnage principal. Puis le film continue et la lenteur devient lourde, coupée par-ci et par-là par quelques shots d'adrénaline. Et c'est la fin. Peu de prouesses de la part des acteurs, peu de richesse dans le scénario. Alice Winocour rate son film qui était pourtant prometteur.

Pour ma part d'un mortel ennui...
scénario en papier de cigarette, fin bâclée.
Heureusement matthias schonnaerts sauve l'honneur de ce film sans suspens et très pauvre.

Dès le début on est sur le pouls de ce militaire qui revient d'Afghanistan et on ne le quitte pas durant tout le film. L'intensité est là, incarnée par un comédien extraordinaire !

Ce film est angoissant à souhait ! On entre dans la tête du personnage joué par Matthias pour ressentir ses problèmes et ses craintes. Le duo d'acteur sublime ce film quasi à huit clos ! Je le recommande !

Le film de d’Alice Winoucour n’est intéressant que parce qu’il représente l’accumulation quasi complète des erreurs à ne pas faire quand on veut réaliser un bon film. Les apprentis cinéastes sont priés de prendre des notes : 1/ Ne pas partir d’un scénario qui puisse tenir en seulement quatre phrases. 2/ Ne pas croire que des dialogues complètement creux, mêmes prononcés par d’excellents acteurs, pourront faire illusion. 3/ Ne pas accumuler les ambiguïtés sur les situations et sur les actions des personnages en pensant que les spectateurs prendront cela pour du mystère ou de la profondeur psychologique. 4/ Ne pas céder à la paresse consistant à faire quelques recherches brouillonnes sur un thème en pensant qu’elles suffiront à l’élaboration d’un scénario abouti. Pour le point 3, un exemple parmi d’autres : l’intérêt que porte le garde du corps pour sa protégée vient-il de son manque en matière de femme, ou du caractère spécial de la jeune femme ? Plusieurs scènes le montrant mater tout azimut empêchent une réponse tranchée. Pour le point 4, autre exemple parmi d’autres : les circonstances dans lesquelles est né le syndrome post traumatique dont souffre le garde, ne sont pas clairement montrées. Or, ce syndrome pouvant prendre des formes très différentes selon les circonstances, un peu de précision aurait permis au spectateur de mieux comprendre les qualités de l’individu, qui, tout en souffrant, n’oublie pas son conditionnement professionnel. Tous ces silences, et ce manque de clarté ne donnent au spectateur qu’une seule impression : celle de pédaler interminablement dans la semoule.

Le Maryland d'Alice Winocour n'est pas un ètat du Nord-Est des Etats-Unis mais une propriètè luxueuse situèe sur la Côte d'Azur! Dans un rôle très intèrieur et assez èprouvant, Matthias Schoenaerts exprime la pleine mesure de son talent! On arrive à ressentir le mal-être de ce soldat qui peine à se rèintègrer dans la vie civile! Un dèfi pour l'acteur de "Bullhead qui traduit parfaitement la condition psychologique de son personnage dans lequel le spectateur rèussit à s'identifier! Un acteur immense au service d'un film haletant en sèlection au Festival de Cannes 2015 dans « Un certain regard » . Face à la bête Schoenaerts, Diane Kruger, en èpouse dans sa prison dorèe! La relation très pudique entre les deux nous vaut quelques jolies scènes! Prenant, sensoriel et physique, "Maryland" c'est un peu tout ça en même temps! Un dèfi, peut être, pour Alice Winocour qui change complètement de registre après son premier long-mètrage, "Augustine". Une histoire qui vous captive jusqu'à la dernière image, sans aucun doute! Avec un soin particulier apportè au son et à l'image qui fascine! On ne peut en dire plus si ce n'est que ce "Maryland" est à voir jusqu'au bout...

Maryland, film à thriller paranoïaque dans lequel on retrouve Matthias Schoenaerts (De rouille et d'os) dans un personnage torturé, subissant des hallucinations et des angoisses. De retour d'Afghanistan, Vincent (Mathias Schoenaerts) est chargé d'assurer la sécurité de Jessie (Diane Kruger), la femme d'un riche homme d'affaires libanais, dans sa propriété nommée Maryland. Malgré le calme sur la propriété, Vincent perçoit un danger à l'extérieur de Maryland. Un scénario complexe, le spectateur se retrouve perdu spoiler: entre réalités et fantasmes.
Tout repose sur l'acteur en donnant une prestation imposante, il est charismatique. Diane Kruger reste convaincante et dégage une certaine pudeur mais qui pourtant, n'arrive pas à se démarquer, malgré son jeu... L'atmosphère de et dans Maryland est malsaine, les décors rendent l'oeuvre d'Alice Winocour pesants et assez troublants. Alors, la réalisation a certes du style, et la bande son est assez surprenante. Mais, quelques longueurs sont là... On reste, également sur sa faim... ! Elle est déconcertante. Donc, Maryland est un thriller sensoriel qui manque de rebondissements, qui manque de ténacité, qui manque de passion... Tout cela est trop flou et s’essouffle bien trop vite, pour ressortir quelque chose d'unique en son genre.

Deuxième long métrage d'Alice Winocour après "Augustine" et je n'accroche toujours pas à son style, toujours ambitieux mais qui parait peu maitrisé pour le moment. Son "Maryland" au synopsis accrocheur et au casting plus qu'intéressant ne déroge pas à mon premier ressenti la concernant. Si l'idée est bonne, la réalisation l'est beaucoup moins, je m'imaginais quelque chose d'intimiste et angoissant mais il n'en est rien, ou presque rien. En effet, on ne ressent pas cette tension qui devrait être constante chez son personnage principal, la faute à des ressorts grossiers pour tenter d'amplifier ce léger climat de trouble, il faut également patienter près d'une heure pour que ça bouge enfin et ressentir quelque chose, certes la scène est courte mais intense et c'est bien cela que l'on recherche. S'en suit un enchevêtrement de scènes étranges, dont on se demande jusqu'au bout si elles sont réelles ou non, mais l'un dans l'autre on s'en moque un peu car les enjeux ne sont pas très clairs et il est difficile de s'attacher à qui que ce soit. Il reste au final un seul véritable intérêt au film pour moi en la personne de Matthias Schoenaerts que j'apprécie toujours autant, à noter que même Diane Kruger semble en dessous. Une bonne idée qui fait pschitt et un second métrage déconcertant pour Winocour qui ennui plus qu'il ne surprend. Dommage.

Pour son deuxième film Alice Winocour signe un chef d’œuvre. Je ne comprend pas toutes les mauvaises critiques sur ce film qui me semblent totalement injustifiées. Le film réussit a être inquiétant, palpitant, angoissant, prenant. Le film réussit parfaitement à mélanger les genres, classé comme un film de "drame", le film réussit à être un film de genre, avec les codes du film d'horreur mais aussi celui du documentaire tout en étant un thriller. Les deux acteurs principaux Mathias Shoenearts et Diane Kruger sont juste excellents. La mise en scène est excellente. Le scénario est excellent. Le procédé pour nous emmener dans le mental et les dérives est particulièrement efficace. Il est aussi à nôter une très bonne BO. Un travail excellent est fait sur le son.