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    La Colère d’un homme patient
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    84 critiques spectateurs

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    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2019
    Raul Arevalo a signé là un très bon film noir à l’Espagnole, dans la lignée de « La isla minima », dans lequel il tenait l’un des premiers rôles.
    Avec plusieurs qualités du film noir : la création d’une ambiance, la dimension tragique et un scénario intelligent.
    S’il ne se passe rien d’apparemment important pendant la première partie du film, la mise en place progressive, avec le parti pris d’intituler chaque partie, du décor et des protagonistes, génère déjà fortes tension et attente. Attente non déçue par ce qui va suivre, où l’on découvre ce qui relie les personnages et où la colère évoquée dans le titre éclate.
    A noter que chaque signe envoyé par le réalisateur trouve son explication et que les pièces du puzzle s’ajustent parfaitement, ce qui nous change des fausses pistes faciles abusivement utilisées.
    ketzaldev
    ketzaldev

    7 abonnés 267 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 juin 2017
    Ce film est excessivement mal filmé, et si c'est un style que veut se donner Raul Alévaro, c'est vraiment raté... Aucune gestion de la photographie, du cadrage, et cela casse tout le rythme du film, qui apparemment, n'est pas très structuré (je ne suis pas allé au bout, ne supportant pas cette manière de prise de vue...)
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Raul Arévalo est d'abord un acteur. Il s'essaye à un premier long-métrage dont le speech est des plus simples : la vengeance froide et sensible à la fois d'un homme dont la petite amie a été massacrée quelques 8 années plus tôt par des braqueurs invétérés. La mise en scène s'approche de la simplicité du récit. D'abord énigmatique, parce qu'entrecoupée de chapitres fulgurants, elle déroule le portrait de personnages brisés, notamment le héros principal, dont on découvre très vite en lui la mécanique du crime. Pour autant, la simplicité, voire la binarité des personnages, constituent le défaut majeur de cette œuvre. Le braqueur par exemple qui sort de prison, montre dans les premiers temps, la violence normale de ce type de personnage, puis se perd dans une sorte de soumission quasi suspecte. Mais le tout est honorable. Le spectateur croit en cette histoire où il est question d'amour, de sang, de douleur, de séparation, bref toute une série de sentiments malheureux et sans espoir. "Le colère d'un homme patient" n'est peut-être pas le film de l'année mais il se laisse regarder sans ennui, avec la hantise d'un monde moderne en totale décadence.
    Incertitudes
    Incertitudes

    170 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2019
    La vitalité du cinéma espagnol est vraiment à souligner : Que Dios nos perdone, La isla minima, Malveillance, El Bar. Dans La Colère d'un homme patient, on retrouve Antonio de la Torre déjà vu dans Que Dios nos perdone et je dois dire que j'adore cet acteur. Il est assez austère. Parle peu. Ne manifeste pas énormément d'émotions. Mais il est capable de de se réveiller et et d'exprimer de ces bouffées de violence. Le titre peut paraître contradictoire. La colère, selon la définition du Larousse, obéit à une émotion passagère. Rien à voir avec de la patience à priori. Cette colère est en réalité une vengeance. Un plan savamment mis au point par un homme pendant des années pour punir les meurtriers de sa petite amie. Le plan-séquence du casse en introduction laisserait entendre qu'on aurait droit à un film d'action mais il n'en est rien. C'est un road-movie filmé caméra à l'épaule, fiévreux, désespéré, perdu, où tout le monde s'interroge sur son avenir. Où le poids du passé agit comme une chape de plomb sur leurs épaules. Ces anciens braqueurs ont beau avoir essayé de se ranger, de changer de vie en fondant une famille, en travaillant honnêtement, ils n'auront droit ni au pardon ni à l'oubli. On dit que la colère est mauvaise conseillère. En effet, je ne suis pas sûr que la rassasier le contentera. Au spectateur d'imaginer comment il va se reconstruire. Si même il y arrivera. S'il fait preuve de la même patience alors qui sait.
    Shinny
    Shinny

    38 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Vraiment sympa et accrocheur. Réalisation travaillée avec de bons plans serrés un peu gênant au début mais qui permettent une proximité d'emblée. Personnages affinés et acteurs qui les portent avec brio. Pourtant ça reste bien sans décoller peut etre en raison du déroulement prévisible de la colère de José.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    S'il veut être surpris ou tout simplement pris à la gorge, le spectateur des années 2010 a plutôt intérêt à porter son regard vers les cinémas espagnol, belge, anglais, argentin ou encore vers le cinéma indépendant américain qui quoiqu'on en dise réserve encore de bonnes surprises. Raul Arevalo, acteur très reconnu dans son pays que l'on a vu très récemment dans l'excellent "La isla minima" d'Alberto Rodriguez portait "la colère d'un homme patient" à l'état de projet depuis 2007. La crise qui a frappé durement l'Espagne depuis 2008 l'a contraint à attendre 2015 pour pouvoir commencer le tournage. Si le scénario écrit par Arevalo lui-même, aidé de son psychologue David Pulido s'inscrit clairement dans le genre du revenge movie très en vogue à Hollywood dans les années 70 et 80 suite au choc que fut "Les Chiens de Paille" de Sam Peckinpah (1971), il a le mérite d'en proposer une version très épurée, expurgée de toutes les caricatures et raccourcis pro auto-défense véhiculés par la longue saga faisant suite à "Un justicier dans la ville" de Michael Winner avec Charles Bronson (1974). spoiler: Antonio de la Torre qui incarne José, un quidam moyen réclamant justice suite à l'assassinat gratuit de sa fiancée lors d'un hold-up sanglant dans la banlieue madrilène marche plutôt dans les pas du Gérard Lanvin de l'excellent "Tir groupé" de Jean-Claude Missian (1982). Mais ici huit ans se sont écoulés avant que José puisse mettre à exécution son acte vengeur. De manière subtile, Raul Arevalo s'interroge sans vraiment apporter de réponse sur le cheminement intellectuel de celui qui a dû renoncer à toute reconstruction pour garder intacte la colère initiale. Se repasser régulièrement la vidéo de la bijouterie montrant l'acte barbare est certes un moyen efficace mais Avelaro n'a pas souhaité creuser davantage du côté des ressorts psychologiques de son personnage principal qui débarque un beau matin avec sa colère rentrée dans l'univers de ceux qui ont depuis oublié les conséquences de leur acte
    . C'est peut-être cette lacune qui ne permet pas à "La colère d'un homme patient" de s'élever au-dessus du film de genre codifié. Mais l'efficacité redoutable dont fait preuve Arevalo malgré quelques invraisemblances oubliées en chemin suffit à river notre regard sur l'écran. On notera enfin le vérisme des acteurs et le charme insondable du regard farouche de Ruth Diaz récompensée à la Mostra de Venise en 2016 d'un prix d'interprétation.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2018
    Un film de vengeance maîtrisé et réfléchi. Tout comme cette vengeance d’ailleurs qui rend le film original et intéressant. Filmé comme un western spaghetti il en reprend certains codes avec ces personnages crades qui vont pourtant occuper tout l’écran. Le film interroge sur cette vengeance justement et pose la question si le vengeur ne devient pas pire que ceux qui ont causé son malheur. Alors même s’il a par moment quelques baisses d’intensité il reste une belle découverte.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Une classique histoire de vengeance qui a cependant le mérite d'être servie, malgré quelques longueurs, par une mise en scène plutôt efficace et par des acteurs plutôt convaincants. Rien de plus à dire. 7/10
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Auréolé de trois Goya (dont celui du meilleur film), La Colère d’un homme patient, malgré un plan-séquence d’ouverture très puissant, est pourtant loin d’être passionnant à cause d’un filmage caméra à l’épaule épuisant, d’une photographie volontairement assez laide (notamment par l’utilisation du 16mm) et d’un scénario possédant une grosse faiblesse (il est étonnant de voir que le personnage principal peut continuer sa vengeance comme si de rien n’était alors que son premier meurtre possédait de nombreux témoins). Décevant.
    tupper
    tupper

    116 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Le cinéma espagnol prouve encore une fois sa qualité avec ce film captivant. Tout est tourné vers l'efficacité. La mise en scène sobre mais précise, le scénario sans esbroufe mais truffé de rebondissements inattendus. La dramaturgie est croissante et addictive. La violence présente mais jamais racoleuse.
    floflo2204
    floflo2204

    73 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Un thriller espagnol qui se veut original mis qui échoue de manière assez brutale à l'être, voilà comment on pourrait résumer La colère d'un homme patient. Ce film multi-récompensé aux Goya semblait pourtant assez intéressant au premier abord mais il faut avouer qu'une fois sorti du cinéma, on a presque l'impression d'avoir vu un énième film de vengeance suivant un schéma presque basique. Le scénario n'est vraiment pas novateur, on espérait une petite touche originale ou un petit grain de folie qui nous fasse sortir des sentiers battus et rien ne vient. On est presque en train de regarder une version hispanophone d'un film à gros budget américain. On garde espoir, on se dit que quelque chose va bien changer le cours de l'histoire mais non. C'est vraiment regrettable d'autant plus que cela empêche un peu le spectateur de rentrer dans le film. Sans être novateur, ce scénario a néanmoins le mérite de se laisser regarder. D'un autre côté, on a un casting souvent couvert d'éloges mais là encore il est évident qu'on ne comprend pas trop ce qui a pousser les critiques à apprécier autant le jeu des différents acteurs. On est souvent face à un jeu très froid, tout en retenue alors qu'on se rend compte rapidement qu'un jeu plus expressif aurait été nécessaire dans certaines scènes. Il faut cependant s'accorder sur le fait que Ruth Diaz reste une des meilleures actrices du long-métrage incarnant avec une grande simplicité le personnage d'Ana. En ce qui concerne les décors, on est généralement assez peu surpris et rien ne nous enthousiasme particulièrement. Sans être à côté de la plaque, les fonds utilisés pour le film n'apportent rien de spécial même s'ils s'accordent assez facilement avec l'histoire. La partition du long-métrage constitue néanmoins un certain point faible, elle sait se faire entendre et nous transmettre des émotions à divers moments mais la plupart du temps on est sceptique face aux choix faits. La réalisation est surement ce qui rend le film aussi peu attirant. On se retrouve face à une sorte de found footage ou du moins une caméra avec un filtre qui ne fait que mettre de la distance entre le spectateur et l'histoire. La colère d'un homme patient pouvait devenir une référence en la matière de thriller en jouant sensiblement ses cartes mais en tombant dans les ficelles narratives usées et avec une réalisation très faible, le film n'a fait que devenir très moyen et loin d'être original.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    62 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Premier long-métrage de l'acteur espagnol Raúl Arévalo (vu dans "La Isla mínima"). Grand vainqueur des derniers Goyas (les César ibériques), ce "revenge movie" est plutôt de bonne facture, même si son sujet n'est pas d'une très grande originalité. L'intérêt du film tient plutôt dans la capacité du scénario à nous balader, au risque parfois de nous perdre un peu : qui est l'homme patient ? Celui qui a perdu huit ans de sa vie ou celui qui attend autant d'années pour tenter un deuil impossible ? Mais finalement, ce qui marque le plus dans ce film à l'ambiance poisseuse et tendue, c'est le style, à la fois personnel et truffé de références. L'image au grain épais (typique du 16 mm), un peu sale, un peu jaune, les intérieurs obscurs, la déco sans âge, l'humour décalé, les gros plans "leoniens", le ton furieusement brutal qui rappellent Eastwood dans ses meilleurs westerns, Peckinpah, les frères Coen et bien sûr, Tarantino. Autant d'emprunts que ce jeune réalisateur a plutôt bien digérés sans atteindre non plus des sommets de virtuosité mais en en maîtrisant suffisamment bien les codes pour marquer les esprits. Les comédiens, tous passés chez Almodóvar ou Rodriguez, sont excellents, ce qui ne gâche rien (mention spéciale à Antonio de la Torre, impressionnant en homme taiseux et déterminé).
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    105 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2017
    Une implacable vengeance qui prend son temps mais sans ennuyer, l'aspect psychologique du personnage principal n'est pas assez travaillé.
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2017
    Voilà le type de film qui laisse pas mal de regrets :
    Une mise en image à faire par moments vomir car l'usage de la Steadicam semble carrément inconnu sur ce tournage, alors ça gigote toujours, comme sur le canoë de BURT REYNOLDS dans les rapides de "Délivrance".
    Le choix aussi de filmé avec un Grain - une Définition grossière, histoire de faire Dégueulasse, pour plaire à Godard ?
    Alors qu'on peut désormais faire Propre et sérieux sans casser vraiment les cordons de la bourse.
    Quelques LONGUEURS aussi, ce qui retire de la vivacité et un certain Punch au récit, et enfin, cette Fin - Queue de poisson qui me laisse à penser que soit ce type est totalement débile car il se fera de suite pincer par les flics - soit que Raúl Arévalo est lui aussi un crétin qui n'a pas réussi à finir un scénario qui rappelle "Les Ardennes" et pas mal d'autres films ayant pour thématique le Vengeance.
    Sinon oui, c'est plutôt bien joué - enlevé et assez bien ficelé, mais comme je le dis plus haut . . . .
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Film très moyen avec une intrigue simpliste, un déroulement sans surprise. Assez ennuyeux et d'une moralité très discutable !
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