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    La Colère d’un homme patient
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    84 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 mai 2017
    Un film lent au possible. Le début est déconcertant et brouillon. Une fois compris, où on comprend l'intention du personnage principal on s'ennuie! Lent, mise en scène paresseuse. Fadeur extrême des personnages. On attend la fin avec impatience. On se demande comment ce film a pu être primé!
    Pascal T
    Pascal T

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2017
    Un thriller dramatique espagnol qui malgré de très bons acteurs a un peu de mal a nous entraîner du fait d'un rythme un peu trop lent à mon goût. Dommage.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Incroyable film espagnol, récompensé du Goya du meilleur film en 2016 au nez et à la barbe de projets autrement plus calibré. Lorgnant autant du côté du revenge movie que du drame social, le film explore la psychologie d'un homme qui a tout perdu et qui doit quand même vivre. Sa raison ? Se venger. Autant dire que ça sera sale avec tout d'abord une intrigue qui prend du temps à prendre forme et qui sème ses petits cailloux. Dans sa description d'une Espagne provinciale en perdition, le réal/scénariste (acteur aussi dans beaucoup de grands films espagnols mais pas ici) met beaucoup de soin et de réalisme, tout en restant dans les canons du genre qu'il investit, avec respect. Il en résulte un film étrange, entre un fond loachien et une mise en images peckinpahesque, décrivant des rapports conflictuels entre certains personnages qui se débattent pour survivre. Superbe photo, magnifique scénario, acteurs intenses, faux rythme tranquille, explosions de violence tétanisantes, du très beau travail, précis, efficace et sobre. Grand film. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Chris58640
    Chris58640

    183 abonnés 726 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2017
    La vengeance, c’est un ressort de cinéma efficace et très utilisé depuis que le cinéma est cinéma. C’est plus ou moins à la base de tous les westerns et c’est le point de départ de quasiment tous les films de Tarantino. Et d’une certaine manière « La colère d’un homme patient » est une forme de western moderne, un western ibérique à base de violence, de petites frappes et d’intimidations, c’est presque davantage un western qu’un polar, à bien y réfléchir. Ce qui frappe d’entrée dans le long métrage de Raul Averalo, c’est le parti pris du réalisateur de faire un film « brut de décoffrage », avec une image à la limite de l’image VHS, caméra à l’épaule, plan ultraserré sur les personnages et musique omniprésente. A base de percutions le plus souvent, elle souligne les effets, fait monter la tension pendant les scènes de pré-violence spoiler: (qui durent longtemps, surtout celle du tournevis).
    Avarelo a voulu faire un film un peu « à l’ancienne ». Après un petit moment d’adaptation, on finit par s’y faire mais c’est vrai qu’à l’heure du numérique, on est un peu désemparé devant une image aussi « granuleuse » et une manière de filmer à la limite du documentaire parfois. C’est un parti-pris qui peut se défendre, le réalisateur ayant voulu forcer le trait d’une histoire abrupte et sans concession. Il y a quand même, dans « La colère d’un homme patient » une sorte de faux rythme, avec des scènes qui trainent en longueur un peu inexplicablement, avec quelques petits trous d’air par moment. Du coup, elle tire un tout petit peu en longueur, cette vengeance qui amène José et Curro à identifier, retrouver et liquider les braqueurs, plus ou moins repentis, plus ou moins rangés des voitures. Le casting m’est évidement presque inconnu, à la petite exception du rôle titre tenu par Antonio de la Torre, déjà vu dans l’excellent « La isla minima » en compagnie de Raul Averalo lui-même (mais en tant qu’acteur cette fois). Il n’y a rien à redire sur ce casting, même si j’accorde une mention un peu spéciale non pas à l’acteur qui incarne José mais plutôt à celui qui donne corps à Curro, Luis Callejo, que j’ai trouvé vraiment très juste et très bien. Quant au scénario, je dois avouer que pendant le tout premier quart d’heure il n’est pas très clair. On n’arrive pas bien à relier la première scène (le braquage) avec celles qui suivent. Tous cela se met en place, comme un puzzle, au bout d’une vingtaine de minutes et l’on comprend enfin où le film va nous emmener. Une fois le duo Curro-José constitué (un duo qui ressemble plus à une prise d’otage qu’autre chose), la violence s’installe dans le film, de manière assez crue d’ailleurs, au point de mettre un peu mal à l’aise. Comme je l’ai dit, ce qui met un peu mal à l’aise, c’est la longueur de la scène qui précède la scène de violence en elle-même, avec une musique qui devient de plus en plus forte, jusqu’à devenir presque assourdissante. spoiler: A l’exception de la scène du tournevis, les autres scènes de violence sont plus suggérées que montrées mais qu’importe, le malaise est quand même présent, surtout quand on tue un homme à quelques mètres de sa petite fille endormie.
    Finalement, c’est le fond du film auquel il n’est pas facile d’adhérer. Même si on peut comprendre le chagrin, le désarroi et surtout la colère de José, cette vengeance qu’il exécute ne semble lui apporter aucun réconfort. Au contraire, il semble presque la subir, comme un devoir qu’il doit accomplir presque malgré lui. Il ne devrait se venger que du seul assassin de sa fiancée spoiler: mais comme il n’arrive pas à savoir lequel est passé à l’acte, il se sent « obligé » de tous les liquider, sans chercher à savoir si l’homme qui le supplie à quelque chose à lui apprendre, ou s’il mérite un gramme de rédemption.
    José est devenu une machine, qui utilise les gens pour ce qui est devenu le seul but de sa vie. Le film se termine de façon ultra brutale, sans que l’on sache ce que José va devenir. Va-t-il se supprimer, reprendre sa vie (mais quelle vie ?), se faire arrêter ? Il se moque bien d’avoir laissé des témoins, des indices, des preuves derrière lui, il ne cherche pas à tuer avec discrétion, au contraire même, cette volonté de tuer au grand jour montre bien qu’il n’a aucune intention de se soustraire à son destin : mourir à son tour ou bien se faire arrêter. Peu lui importe puisque selon toute vraisemblance, il est mort depuis 8 ans. De ce point de vue, le scénario est efficace, il montre bien que cette épopée violente a été préparée pendant 8 ans par un homme aussi déterminé qu’il était sans espoir. Il n’y a pas beaucoup d’originalité dans cette histoire de vengeance, pas de rebondissement, pas tellement de profondeur psychologique (pas autant qu’on aurait pu l’espérer) juste une course violente vers nulle part. Je l’ai dit, « La colère d’un homme patient » relève davantage du western que du thriller ou du polar. D’ailleurs même son affiche fait penser plus à un western de Sergio Leone qu’à un thriller. C’est un peu frustrant d’ailleurs, cette volonté de faire un film un peu monolithique, là où il y aurait eu matière à construire une intrigue plus foisonnante, avec des personnages plus fouillé, et même des seconds rôles plus travaillés. « La colère d’un homme patient » est un film intéressant, avec du caractère, techniquement maitrisé mais sec comme un coup de fouet : pas sur, au bout du compte, qu’il contente les amateurs de polars.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2018
    Un film coup de poing, qui nous maintient sous pression du début à la fin. Les acteurs sont franchement bons, et l'histoire très prenante. Pour un premier film, chapeau.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Raul Arevalo avait joué dans l’excellent « la Isla minima ».

    Ce thriller court, où suintent la moiteur et la chaleur ambiante de la province espagnole, m’a rappelé l’époque des westerns.

    Il s’agit d’un règlement de compte, avec des hommes taiseux et impitoyables, de la violence, une réalisation au plus près des visages et de certains détails.

    Un film très bien fait et captivant.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2017
    Vu et avis le 20170516

    Film noir de vengeance classique

    Film de genre, bien réussi. Alterne efficacement les moments, les émotions. Il a sa dose d originalité, de surprise. Il lui manque juste un peu de décimer du genre, d avoir un quelque chose qui donnerait envie de le revoir.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2017
    José (Antonio de la Torre) attend des années pour tirer vengeance de sa famille victime du cambriolage de leur bijouterie, qui s'est terminé en véritable boucherie . Tellement d'années ont passé que le vol semble oublié par tous , mais seul lui, n'a rien oublié, et il va méticuleusement mettre fin à la vie de ceux qui ont été les auteurs du drame. Un beau film intense.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 juin 2017
    Après avoir vu la “Puerta abierta” de Marina Seresesky, “la colère d’un homme patient” de Raúl Arévalo fût notre deuxième film espagnol de l’année. Points communs entre les deux films ? La dureté de la vie des personnages et des scènes qui paraissent quotidiennes. Des plans très simples mais efficaces. Peu de dialogues mais beaucoup de sentiments, souvent transmis à travers la musique qui nous apporte un peu de joie dans des situations dramatiques.

    Difficile de donner un résumé sans spoiler notre audience car on commence réellement à comprendre le scénario seulement à la moitié du film. Pourtant le film commence fort, dès le début on assiste à un braquage durant lequel les criminels vont, dans leur fuite, blesser les propriétaires d’une boutique qu’ils viennent de cambrioler. La voiture qui les attendaient se fait prendre en chasse par la police et le conducteur est arrêté.
    A ce moment, nous n’avons vu aucun visage, ne connaissons aucun nom …

    Nous retrouvons 8 ans plus tard un homme qui se rend tous les jours à un bar. Pourquoi ? Nous ne le savons pas. [Mini Spoil] cet homme, est le fiancé de la vendeuse de la boutique et le fils du propriétaire … Tous les deux tués dans l’attaque du début. Il attend que le chauffeur sorte de prison pour lui demander l’identité de ses trois complices et venger sa famille. [Fin de spoil]

    C’est un film très dur. Si vous arrivez à passer les 20 premières minutes qui sont un peu longues, rythmées par des longs plans ininterrompus et n’apportant pas spécialement d’information ou d’action, vous assisterez à un bon film.
    Le personnage principal est interprété par Antonio de La Torre. Comme la plupart des protagonistes il ne dégage pas énormément de charisme dans son rôle. Nous pensons que le but est de montrer que cette histoire est vécue par une personne lambda. Ruth Dias est surement le seul personnage qui vient apporter un peu de beauté au casting du film. Pourtant malheureuse, son visage rayonnant et son sourir viennent donner un peu de réconfort aux spectateurs.
    La bande son nous a beaucoup marqués car au-delà des musiques folkloriques, certains morceaux accompagnent des scènes tragiques à la perfection. Les scènes de suspens du film doivent beaucoup à la musique !
    Concernant l’histoire, malgré une dynamique affreusement lente en début de film, la fin vaut le détour. Beaucoup de tension, on se plaît à tenter de comprendre pourquoi, comment, quand … Tout ça en pleine campagne espagnole.
    Si vous avez l’occasion, allez-y ! 1h30 c’est quoi dans une vie ? :

    A bientôt,

    CinéB[rec] !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Parcours inverse: j'ai vu La Colère d'un homme patient après Que Dios nos perdone, ce dernier peu construit et chaotique, voire facilement racoleur et un peu niais, m'ayant déçue. Bingo!
    La Colère d'un homme patient est tout autre. La tension moite est bien là mais le résultat est beaucoup plus fort et cohérent. Un film construit sur le sentiment d'injustice et la vengeance, sans échappatoire, implacable, d'un homme qui met des années et tout son être dans ce projet. Le scénario révèle des surprises, pas de parcours cousu de fil blanc... ou noir, mais un vrai bon film noir!
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2020
    Film de vengeance qui possède je trouve un scénario assez classique dans son style, mais qui captive tout de même grâce à la présence d'une mise en scène efficace et d'un casting impeccable. A voir pour les amateurs de thriller même si l'ensemble est destiné à un public averti par rapport à la violence qu'il y a sur certaines séquences.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2022
    Un revenge movie efficace, tendu et violent d'un homme devenu un prédateur, porté par une interprétation convaincante.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Le cinéma espagnol va très mal depuis des décennies et les espoirs créés par l'apparition vigoureuse d'un cinéma de genre il y a déjà bien des années ont été déçus. Aujourd'hui, en Espagne, la mode est aux thrillers glauques : pourquoi pas ? Reste que la célébration unanime d'un truc aussi informe que ce "Tarde para la Ira" ne nous rassure pas. Avec son scénario bâclé dont l'indigence est un temps occultée artificiellement par des ellipses qui intriguent (les 8 ans de prison de Curro, la dissimulation de sa famille), et sa mise en scène qui choisit la rudesse pour tout procédé, et qui, du coup, lamine les personnages et leurs émotions, voici un tout petit film qui essaie d'exister en se proclamant "pas aimable". C'est un peu court, et le bluff de Raúl Arévalo est vite révélé lorsqu'il enchaîne des scènes de violence radicale et laisse ses personnages plantés au bord d'une route, tout simplement en rade de fiction comme de substance. Finalement, dans sa complaisance à montrer une certaine "médiocrité espagnole" - qui existe, là n'est pas la question - sans conférer aucune humanité à ses personnages ni aucune crédibilité au paysage social dans lequel ils évoluent, Arévalo ne fait que révéler la petitesse de ses propres ambitions et la médiocrité de son propre talent.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    93 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Un 1er film notable sur une simple histoire de vengeance. Le scénario contient quelques originalités pour ce genre d'histoire et surtout l'interprétation est excellente. Sinon la réalisation n'a rien d'exceptionnelle, assez classique tout en caméra à l'épaule...
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Méfiez-vous du loup qui dort !
    "La colère d'un homme patient" est un film de vengeance simpliste mains néanmoins entraînant. Il se laissera avant tout apprécier grâce à son personnage principal quasi-muet, rongé par la peur et les remords, mais aux ambitions pourtant bien définies. Son état d'esprit se ressent parfaitement et le film en ressortira donc très réaliste.
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