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peter W.
39 abonnés
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3,0
Publiée le 22 mai 2017
Une belle réalisation D' Alan Parker qui fait penser à du Stephen Frears. Le scénario tiré d'une autobiographie conte la misère d'une famille irlandaise dans les années 30 mais sans tomber dans le misérabilisme et avec des bons moments d'humour. Le film n'apporte cependant rien de très spécifique par ailleurs.
Formellement rien à dire, c'est propre, la reconstitution est au poil, le travail du chef op' est remarquable, les images sont sublimes avec des noirs très prononcés. Les acteurs sont bien dans le ton, les jeunes comédiens sont très bons. Mais comme de très nombreux films misérabilistes à oscar, la dramaturgie a été pensé selon une pure logique littéraire et non cinématographique. Ainsi, on pourrait supprimer n'importe quelle scènes du film sans que sa construction n'en souffre, puisqu'il n'y pas vraiment de projet narratif derrière. Le pourtant doué Alan Parker n'a pas su exploiter convenablement le matériaux de base (pourtant un prix poulitzer le bouquin, j'imagine qu'il y avait de quoi faire) ou tout du moins, il n'a pas su plier ce matériaux à son propre art, c'est à dire le cinéma. Même si ce n'est pas ma conception du septième art, je peux comprendre la démarche du réalisateur, certainement écrasé par le poids du livre qu'il adapte, préférant livrer une adaptation académique se voulant respectueuse de l'œuvre de base, quitte à dangereusement supprimer le mot "audace" de son vocabulaire.
Après une première demi-heure dramatique qui accumule les malheurs plus que de raison et qui rend presque insensible par tant d’insistance dans la détresse, Les Cendres d’Angela trouve enfin son rythme une fois que le cinéaste se concentre sur l’enfance du héros et sur son développement personnel. Dès lors, Alan Parker fait preuve de justesse et de beaucoup d’humour afin de tirer le film vers autre chose qu’un simple mélo misérabiliste. On peut également lui reprocher d’avoir fait de la belle image à partir de la pauvreté et d’exploiter donc le malheur à des fins esthétiques. Toutefois, cela reste acceptable ici, d’autant que le cinéaste respecte toujours l’intégrité de ses personnages. Au final, le film est inégal, mais il m’a paru plus juste avec quinze ans de recul qu’à l’époque de sa sortie où j’avais été déçu.
Un conte urbain qui nous ramène dans les années 30: la vie d'Angela dans le brouillard de Londres et sa lutte pour la vie, et surtout contre les méchants pourceaux et les vieux grigous égoistes qui ne veulent pas qu'elle ramasse le charbon. Malgré une longueur signifiante une grande reconstitution qui fait qu'on s'y croirait en dépit du drame poignant. Bref, peu d'originalité...mais très certainement à voir.
C'est bien sombre, jonché de cadavre d'enfants et de choppes de bière irlandaise. Le réalisme et l'absence totale de point de vue laisse pantois. Le premier propose une illustration de la misère sans concession, le deuxième achève de cristalliser la forme en vignettes évocatrices. Et tout cela au détriment de l'émotion. Reste des acteurs convaincants (les parents) qui permettent un peu à cette histoire d'exister au delà de ses intentions.
Pour ma part je dirais que ce film est tout bonnement raté. Ce ne sont que successions de courtes scenettes qui ne me laissent à peine le temps de m'émouvoir ni d'entré dans le film. Je trouve ce film inutile. Le seul point intéressant est la photographie et la ville de cette époque ci bien filmé. Dommage !
j'ai du voir ce film au moin 4 fois toujour avec la meme èmotion."les cendres d'angela" est l'un des film les plus èmouvant qui èxiste alor pour tout ceux ou celle qui lirons cette critique je vous conseil d'achetè le DVD car une foi qu'on la vus on est markè.
Magnifique, un très belle surprise ce film, beaucoup d'émotions parfaitement amenées par une histoire comme on en voit peu, et parfaitement réalisé. Je viens de découvrir ce réalisateur avec grand intérêt.