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    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    En l'instant d'une vie, elle perd tout : sa mère, son éditeur, son mari, sa maison de bord de mer, ses certitudes, et certainement la joie débonnaire qui la caractérise. Tel est le destin tragique de Nathalie, une enseignante de philosophie parisienne que nous dépeint Mia Hansen-Love. La réalisatrice a failli prendre le risque, sinon la maladresse, de son avant-derniers film "Un amour de Jeunesse" qui ne manquait pas de talent, mais se complaisait dans un regard très parisien, bourgeois et donc décalé par rapport aux communs du mortel. Ici, la réalisatrice emprunte le chemin de la désinvolture, de l'ironie et de l'humour pour décrire cette situation tout à fait remarquable d'une femme, et d'un homme, qui perdent tout alors qu'ils s'étaient promis un amour éternel. "Le père de mes enfants," sans doute la plus grande œuvre de la réalisatrice, retraçait avec torpeur sa propre séparation avec son conjoint producteur, cette fois, elle donne un ton léger, sensible à une histoire qui aurait pu verser dans le mélodrame total. Isabelle Huppert porte magnifiquement ce rôle de femme lettrée. Elle n'en rajoute jamais des émotions, ce qui donne au film un ton proprement mélancolique et tendre. D'ailleurs tous les acteurs sont à leur place, dignes d'un rôle qui exige de la rigueur, de la minutie dans la gestualité et de la beauté dans les yeux. On regrettera peut-être la représentation pour le coup stéréotypée et figée des lycéens d'Henri IV, qui sont des gamins studieux, intellectuels jusqu'à l'écœurement, bobos avant l'heure et en total contradiction avec la réalité d'un grand nombre de jeunes-gens de notre époque. Cela ne fait que raffermir un sentiment de fracture entre un monde que manifestement Mia Hanse-Love ne connaît, celui des classes moyennes qui composent notre pays, et son propre univers. Mais ce léger défaut ne faillit en rien dans ce film qui brille de sobriété, de douceur, de légèreté et de profondeur à la fois. C'est une histoire de vie et de douleur, comme cela peut arriver à chacun de nous, mais aussi d'espoir, s'agissant notamment de l'appréhension du passage des années et de la solitude amoureuse. Voilà donc un joli film à savourer pour longtemps.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2016
    Une femme, la quarantaine, professeur de philosophie se trouve confrontée à des questions auxquelles ses livres ne l’avaient peut-être pas préparée. Il va lui falloir se réinventer une raison d’exister, maintenant que son mari la quitte et que sa maman, une dame très exigeante, et possessive, vient de mourir. C’est tout le cheminement de Nathalie qu’Isabelle Huppert incarne une fois encore avec soin, doublée d’une sensibilité perceptible jusque dans ses silences, son regard… Il y a beaucoup de malice dans la réalisation, comme si l’impromptu s’imposait au scénario. La comédienne et la réalisatrice s’accordent ainsi sur le ton mezza-voce et la couleur diaphane de ce film qui n’en finit pas de faire entendre une petite musique bien singulière. Ca n’a l’air de rien, un courant d’air qui vous fait du bien, et qui revient… Vous passez alors le nez par l’entrebâillement et ça vous fait du bien…
    Pour en savoir plus
    Léa A
    Léa A

    41 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Plongée dans le cinéma d’auteur français, où il fait bon vivre dans des appartements parisiens remplis de livres de philo, dans lesquels les personnages se torturent l’esprit sur leur condition misérable d’humains. Le genre de film qui agace la plupart, pour son esprit communautariste, centré sur l’intellect français qui fleurit au cinéma depuis la Nouvelle Vague. Mais il faut aller plus loin, car Mia Hansen-Love questionne cet univers élitiste, avec sagesse et esprit, faisant de ce film un manifeste très intéressant sur notre rapport contemporain à la révolution et aux classes sociales. Elle propose un face à face entre deux générations – celle de Nathalie (Isabelle Huppert), prof de philosophie et vaguement ancienne soixante huitarde, et celle de Fabien (Romain Kolinka *.*), son élève dévoué et engagé dans une lutte contre le système. L’esprit de 68 règne sur l’ensemble du film, ponctué par des réflexions philosophiques pertinentes. Mais plus que ça, le film met bien en avant la recherche d’un combat propre à la jeune génération, mettant en scène ses convictions et tentatives pour créer un monde meilleur. Et cela, toujours en questionnant un rapport générationnel, qui passe par l’intellectuel, mais également la vie familiale et amoureuse.

    Suite sur mon blog ! :)
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2016
    « De toute façon, nous les femmes après quarante ans, on est bonnes à jeter à la poubelle...» Cinquième long-mètrage de Mia Hansen-Løve, "L'avenir", qui derrière son apparente simplicitè, est un beau film sur le passage du temps où les mots sont aussi importants que le silence! Un sujet douloureux et un rôle ècrit sur mesure pour la grande Isabelle Huppert! C'est elle et seulement elle qui pouvait interprèter le rôle de cette professeur de philo en apportant son ènergie et son humour, son ironie et sa dèrision, sa mallèabilitè et sa grâce! Le fait que Hansen-Løve puisse se projeter sur Huppert l'a ènormèment aidè pour ècrire ce film! Une première car Mia n'a jamais ècrit un long-mètrage en pensant à des acteurs en particulier (le rôle s'est imposè à Mia - presque - contre sa volontè). Difficile pour cette dernière de revendiquer la prèsence de l'invisible et du spirituel dans "L'avenir", titre qui s'est imposè comme une idèe très prèsente dans la vie du personnage principal! Double sens ègalement pour cette oeuvre intellectuelle dont le questionnement de l'avenir revient tout le temps, car c'est l'avenir de Nathalie mais aussi notre avenir à tous! La possibilitè de pouvoir assumer de manière assez frontale grâce au sujet un certain rapport à la pensèe, aux idèes et à la politique, y compris avec les contradictions et les nuances de ça, et du monde dans lequel on vit! On notera que ce film d'auteur, vraisemblablement peu fait pour satisfaire le grand public, a obtenu l'Ours d'argent du meilleur rèalisateur à la Berlinale 2016! Ce qui n'est pas rien pour une cinèaste dont le rapport à la philosophie a ètè très marquè par l'enfance...
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Je ne suis pas très fana de ce genre de film psycho sur les états d'âme des femmes larguées, mais j'ai beaucoup aimé celui là. Mia Hansen-Love a réalisé une belle oeuvre, tout en finesse, qui naturellement doit beaucoup à Isabelle Huppert, mais surtout qui évite tous les poncifs du genre (la larguée se retrouve un super mec de dix ans de moins qu'elle, et une vie dingue en reprenant une boite de nuit, ou une épicerie coopérative, suivant qu'on est dans la comédie ou le sociétal, etc...) et qui fait vivre une vraie héroïne, qui nous ressemble et à laquelle on peut s'assimiler.

    Nathalie est prof de philo et adore son métier. Qui le lui rend bien, car ses élèves l'adorent aussi, bien qu'elle ne soit pas particulièrement prof /copain. Elle aime encore son appartement à Paris, sa jolie maison pieds dans l'eau en Bretagne, qui vient de la famille de son mari Heinz -et celui ci, également prof de philo (André Marcon), avec qui elle vit depuis vingt cinq ans une vie harmonieuse, autour de leurs livres, de leurs études, et de leurs enfants. Enfin, elle aime sa mère, même si celle ci est totalement insupportable. Yvette (Edith Scob) est un ancien mannequin, (et sûrement elle a été une très jolie femme), dépressive et suicidaire, cloîtrée chez elle avec Pandora, vieux chat noir et obèse, sauf quand elle se lance dans des achats de fringues hors de prix; elle harcèle sa fille de coups de téléphone. La vie de Nathalie est bouffée par sa mère: mais elle ne se plaint pas. C'est un merveille d'équilibre, cette femme!

    Et puis un jour, tout se dérègle, tout lui tombe dessus à la fois. Elle était auteur de livres scolaires, et dirigeait une petite collection? Deux petits gestionnaires éditoriaux (on a immédiatement envie de les baffer!) viennent lui expliquer qu'il leur faut un objet plus vendeur! Un produit plus porteur! Remplacer sur la couverture, la tête de Descartes à la grisaille par des signes violemment colorés.... Bref, on n'a plus besoin d'elle et de ses notions esthétiques surannées. Et puis, à la Nieme intervention des pompiers, il faut se décider à mettre Yvette dans une maison, alors même qu'on sait que ce type de personnalité n'y survit pas. Et enfin, Heinz lui annonce qu'il y a une autre femme -et qu'il va vivre avec elle. Oh! il ne le fait que parce que sa fille l'a découvert, sinon, il se serait bien accommodé de cette double vie. Bref, tout à la fois.

    Il lui reste tout juste son meilleur ami, Fabien (le séduisant Roman Kolinka), un de ses anciens élèves à qui elle a donné la passion de la philo, même s'ils sont très différents: Fabien s'est installé avec sa compagne dans une ferme en Vercors et est entouré d'alternatifs et de décroissants purs et durs, évidemment bien éloignés de la bienpensance bourgeoise de Nathalie (qui a quand même été communiste à vingt ans....

    On suit cette femme exemplaire, introvertie, qui ne se plaint de rien, pleure beaucoup mais quand elle est seule; comment elle va garder le contrôle de son existence -oui, c'est une vraie leçon de vie. Et le message subliminal: la culture est une force. La capacité de jouir de la nature -le film, très ensoleillé, est un véritable hymne à la nature- est une force. Quelques soient les épreuves traversées par Nathalie, elle a sa richesse intellectuelle pour elle; s'asseoir au soleil sur une pelouse, serrer son petit fils dans ses bras, ou même caresser l'affreux Pandora, autant de choses, autant de moments qu'elle sait goûter. Ce film, c'est une leçon de philosophie! La vraie! Pas celle qui est distillée par des gourous aussi précieux qu'alambiqués.... A voir! (Surtout par les filles...)
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Si Isabelle Huppert - dans son rôle - semble endurcie et se persuade de surpasser les épreuves de la vie que par des nourritures cérébrales, il s'agit bien là d'un leurre; la femme touchante et fragile, qui par moment s'effrite, recherche la présence d'autrui par angoisse de l'abandon, elle est aussi en quête du bonheur simple ... magnifique !
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 avril 2016
    « L’avenir » est loin d’être le premier film de Mia Hansen-Løve mais j’avoue ne pas comprendre pourquoi elle a reçu l’Ours d’Argent à Berlin pour ce film !
    L’histoire est pourtant riche : l’évolution de Nathalie, professeur de Philosophie (comme l’était d’ailleurs la propre mère de la réalisatrice) après l’annonce par son mari, également professeur de Philosophie mais au Lycée Henri IV, d’une séparation suite à la rencontre d’une jeune espagnole. Nathalie est confrontée à 2 autres poids, sa mère ancienne top model dépressive qui sombre dans la démence et dont le chat ne s’appelle pas par hasard Pandora (Nathalie est d’ailleurs allergique au sens figuré ou non aux chats ?) d’une part, et la maison qui édite ses ouvrages philosophiques didactiques doit se renouveler dans la modernité d’autre part. Bref il y avait matière à de multiples réflexions sur le sens de la vie d’une femme de plus de 40 ans plaquée par son mari, sur son engament professionnel et son adéquation avec la « vraie vie »(Nathalie est plutôt de culture rousseauiste mais marquée par Platon, Socrate … alors que son mari est de culture germanique avec Schopenhauer, Schubert, Brahms), de ses valeurs politiques (Nathalie a été pendant quelques années inscrite au Parti communiste pour renoncer à toute action à ce niveau) voire religieuses (évocation à plusieurs reprises de Pascal) et familiales (2 enfants dont le parcours est méconnu mais avec manifestement une souffrance cf. la scène à la maternité) … Toutes ces situations sont rapidement éclipsées de l’écran et Nathalie va de scène en scène trinque ballant le panier en osier de son chat – sa boite de Pandore. Même si elle se « révolte » un peu en partant quelques jours dans le « maquis », en fait dans le Vercors où Fabien, un de ses meilleurs élèves passé par Normale Sup, habite dans une communauté post-60arde de bobos intellectuels, elle revient très vite à Paris d’abord pour sa mère puis – évidemment dans un décor enneigé - après s’être débarrassé de ce fameux chat Pandore qui lui a retrouvé l’instinct de la vie … Nathalie qui avait posé en début de film le sujet « Peut-on se mettre à la place de l'autre ? » semble répondre par la négative en s’enfermant sur son intellect !
    Le film qui se déroule dans un milieu très parisien et bourgeois, est linéaire dans sa narration avec une caméra inerte … peut régaler les intellos en mal de philo mais il est à fuir sauf par les amoureux d’Isabelle Huppert qui incarne une Nathalie dépourvue de toute vie intérieure, le seul moment où elle ouvre ses sentiments étant lors de la rencontre du prêtre pour préparer l’enterrement de sa mère … ce thème de la mort au sens propre et figuré étant « matérialisé » très vite dans le film par la visite de la tombe de Chateaubriand près de Saint-Malo.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2016
    En plus de constituer un portrait de femme occidentale admirablement bien campé par Isabelle Huppert, s'il existe en ce moment à l'affiche un film qui parle aux adultes de notre époque sous plein d'aspects de leur quotidien, c'est celui-là, quel que soit l'âge et qu'on soit homme ou femme. Des plans variés, une très habile succession d'images fugaces très parlantes, un régal dans la manière de faire avancer les situations, loin d'être toujours roses. Une place de choix est faite à la nature et aux livres, leurs citations donnant à réfléchir, comme celle de Rousseau sur le refuge de l'imagination chez la personne instruite. Beaucoup d'espoir sous l'amertume. Mention spéciale aux seconds rôles ainsi qu'au fils au fils de Marie Trintignant, Roman Kolinka craquant à souhait.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 272 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2016
    un film avec des passages intéressants et d'autres qui n'ont rien à dire........Un sentiment d'inachevé dans pas mal de directions....
    Les dix premières minutes font croire à une leçon de philosophie contemporaine....Une prof (Isabelle Huppert) éditrice de bouquins nous plonge dans son univers...
    Puis le film parle de sa maman qui va mal et de son mari qui a des aventures, on s'éloigne alors de tout point de vue intellectuel pour sombrer dans quelque chose de banal, tant cinématographiquement que émotionnellement,
    Le film a une atmosphère agréable , notamment dans un Paris cool et ensoleillé, des jardins et des rues bruissantes d'activités...
    Par contre la relation avec l'élève est très épisodique et peu approfondie, comme beaucoup de relations dans le film........ au fond la philosophie est plus un moyen pour le film qu'un but (méfiance donc quant à tout côté didactique)
    En résumé le film repose surtout sur les épaules d'isabelle huppert, et sans elle aurait un tout autre intérêt......A vous de voir....
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Mia Hansen-Love déclare sa flamme à la diva Huppert. La brindille qui en impose, un plomb. Isabelle nage à contre courant de sa vie, dans le sens de son personnage, affrontant le deuil et l'abandon. Mais pas en mère courage, ni en épave, juste en une guerrière qui à déjà anticipé tout cela. La réalisatrice, douce, accompagne les pats de celle qui lui donne tout. Surement tellement que les seconds rôles sont largués. Mais qu'importe, entre gaucho rêveur et droite arriérée, elle choisit la meilleure part du gâteau : l'avenir.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    217 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mars 2017
    Ce film est une purge !!! Intello, creux, froid, bobo et superficiel !! Une horreur...Une prof de philo et un étudiant pompeux qui débattent sur tout et n'importe quoi pour finir dans la montagne avec un troupeau de biquettes...non mais franchement...il n'y a rien à en tirer !! On attend que l'histoire décolle mais rien...j'ai failli me tirer une balle !!! Triste à pleurer !!
    overlook2
    overlook2

    19 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 juin 2016
    Caricatural à souhait (les intellos, leurs chats et leurs livres), creux jusqu’à l’abime (son portrait famélique d’une quinquagénaire en flottement n’est jamais senti et tourne complètement à vide), assommant d’ennui, cet avenir-là est celui d’un certain cinéma français sclérosé jusqu’au trognon.
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Isabelle Huppert porte entièrement ce film. Enfin un récit sans névrosé ! Et justement tout repose sur la mise en cohérence entre ses idées et sa vie....
    Justement le personnage principal s'applique inconsciemment certainement à remplir cette mission!
    Prof de philo tout les dialogues tourne autour de ce sujet et moulte auteurs sont sités.
    Pour les aficionados de ces sujets c'est du velours et un vrai plaisir. D'ailleurs les dialogues et toutes citation à un sens dans la compréhension du récit.
    Il ne se passe rien ....uniquement une vie bien remplie de détails et de cohérence .
    Moi j'ai beaucoup aimé et suis aussi un inconditionnel de I Huppert.
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Une légère déception au regard du casting et des critiques presse qui surestiment un peu ce film et plus largement la réalisatrice qui semble bénéficier d'une certaine clémence de la presse dite parisienne. Le film manque clairement de rythme et comprend pas mal de longueurs alors qu'il ne dure qu'1h42. C'est assez déséquilibré tant dans les dialogues que dans le scénario : il y a de très bons moments et d'autres qui m'ont fait totalement sortir du film, où le temps semble suspendu sans que l'on sache où la réalisatrice veut nous amener ou cherche à nous faire comprendre. Je m'attendais à un film plus lumineux et moins désespéré dans sa seconde partie mais c'est à peine le cas, le spectateur (ou tout moins moi) entrevoit à peine les petites touches et faits qui amènent le personnage principal à voir le bout du tunnel. Toutefois, L'Avenir reste un jolie film en termes de qualité d'écriture et d'interprétation, avec une Isabelle Huppert, de tous les plans et toujours impeccable même si cela fait plusieurs films que je la vois dans ce genre de rôle.
    Domnique T
    Domnique T

    55 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2016
    La cérébralité de ce machin est exaspérante ! C’est mal joué, le scénario (famélique) est extrêmement convenu le résultat est élégiaque à en frôler la nausée ! Le deuil de la mère envahissante … on s’en fout ! Le deuil de 25 ans de couple … on s’en fout ! Les dégâts sur le psychisme des enfants... on s’en fout ! Sur la façon d'enseigner et transmettre... on s'en fout ! Le bouleversement de devenir grands-parents … on s’en fout ! La vacuité de ce récit est indicible !
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