Il ce dégage de ce film une atmosphère particulière un petit je ne sais quoi qui fait que je l'aime beaucoup et que ces acteurs sont tous formidables , Roman Kolinka est un talent prometteur Et les paysages du Vercors donnent une grande envie de rendre le large
J'avais détesté le premier film de Marion Hansen-Løve Tout est pardonné. Du coup, je ne suis pas allé voir les suivants. Je ne devais pas voir celui-là non plus. J'ai donc vu la bande-annonce, et elle m'a beaucoup plu. On le sait, ce n'est pas la promesse d'un film réussi mais j'ai quand même pris le risque. J'ai bien fait, j'ai adoré. J'ai trouvé ce portrait de femme, dont la vie bascule à la cinquantaine, simple, touchant et réaliste. Bizarrement, je me suis retrouvé dans pas mal de choses. La mise en scène, récompensée à Berlin cette année, est fluide et agréable. Elle met magnifiquement en image une Isabelle Huppert pour qui la réalisatrice a écrit le film. Même si d'aucuns trouvent que l'actrice ne se renouvèle pas et joue toujours de la même façon maintenant, elle est ici formidable. Un vrai grand et beau rôle comme toux ceux qu'elle nous offre régulièrement depuis longtemps maintenant. Elle n'est d'ailleurs pas la seule à briller. André Marcon et Edith Scob sont très biens, Roman Kolinka (fils de Marie Trintignant et Richard Kolinka, il ressemble aux deux) est une belle révélation. Si on ajoute à cela un scénario intelligemment écrit et une belle photo, on a l'un des films français les plus réussis, les plus subtiles et les plus intéressants de cette année. Un très beau portrait de femme. Mais contrairement à ce que nous laisse entrevoir le titre, pour moi son avenir est plutôt derrière elle. Un beau moment de vie, plus rempli d'une belle mélancolie que d'espoir pour le coup. Mais le film m'a touché et ému. Et c'est donc une très bonne, belle et grande surprise.
Qu'est ce que je me suis ennuyée tout au long de ce film. De l'attente, qu'il se passe quelque chose à un moment donné, qu'elle réagisse à ce qu'elle vit, et non, les drames s'accumulent, elle s'en contente, aucune émotion, tout est refoulé, intellectualisé. La relation avec son élève est vide, ne mène à rien, leurs idées sont superficielles, on finit par ne même pas sentir ce qui pourraient les lier. Et ça se termine comme ça commence. Pffffff
Portrait de femme intellectuelle un peu froide (cela colle à Isabelle Huppert) et lucide, bourgeoise et établie, 68tarde et classique, n'a besoin de rien....tombe à pic dans le mouvement d'émancipation des femmes, quand tout d'un coup, les choses changent, son environnement (son mari, sa mère, le milieu philo-intellectuel de son premier cercle... un regard décalé....bref une cassure mais aussi une réelle nouvelle liberté !!! L'épisode de l'héritage du chat (Pandora) est à lui seul révélateur...et excellent ! Isabelle Huppert est parfaite et semble tellement à l'aise dans ce rôle !! L'ensemble est assez sympa, les images sont très belles, avec un bel effet de caméra !! **
L avenir : film poetiqye dramatique sur la vie et les problemes des personnes de cinquantes ans ! Des soucis courant de la vie qui interviennent etbqui bouscule notre quotidient !
Une reflexion inteligente . Un rapport a la nature interessante . La musique et divine et permet d un film assez lent par son rythme et son manque de scenario ! Lui confere a l ensemble un aspect onirique apaisant ! Bienvenue on se sent bien
Les acteurs sont bons ! Les images belles a part le rythme qui peut refroidir on la une petite perle de poesie !
Ce film de Mia Hansen-Løve est un magnifique et émouvant portrait de femme, un rôle sur mesure pour Isabelle Huppert. Isabelle y incarne Nathalie, une femme intelligente et attachante, professeure de philosophie, la cinquantaine, mariée, deux grands enfants, dotée d'une mère difficile à gérer et exerçant un métier qui la passionne. Nathalie a comme religion la philosophie pour affronter avec courage et dignité les aléas, les chagrins, les deuils de sa vie et se reconstruire après les épreuves. Nathalie n'est pas sans me rappeler la complainte du petit cheval blanc, poème de Paul Fort mis en musique par Georges Brassens "le petit cheval dans le mauvais temps qu'il avait donc du courage ..." Merveilleux film, porté par Isabelle Huppert, très bon casting (Edith Scob, impressionnante !), Roman Kolinka, le très beau et talentueux fils de la regrettée Marie Trintignant et tous les autres, confondants de naturel. La bande-son nous offre également d'inoubliables moments musicaux. Ce film est une réussite, un régal !
J'ai adoré ce film, ses acteurs, les paysages, les situations, la philosophie, Paris et le Vercors. Isabelle Huppert est merveilleuse et juste. On comprend ce qu'elle ressent et on admire son courage en tant que professeur ainsi qu'en tant que femme et mère. Elle comprend qu'il faut continuer quoiqu'il arrive et elle le fait. Quelle sensibilité, quelle justesse, Bravo à la réalisatrice dont j'avais déjà aimé UN AMOUR DE JEUNESSE
Entre espoir et mélancolie, Mia Hansen-Løve signe son film le plus passionnant et offre à Isabelle Huppert l’un de ses plus beaux rôles de ces dernières années.
Il faut quand apprécier Isabelle Huppert ! Quelle prestation !! ainsi que tout le casting d'ailleurs. C'est "très fin", sensible, complexe.......et tout cela est filmé (en apparence) facilement. Comme une surdouée du cinéma.
On est bercé par une histoire, un bout de vie d'une femme, on nous raconte ce que connaissent beaucoup de gens de manière simple, vive et légère. C'est un très bon film.
Quelle déception ! La bande-annonce a bien fonctionné : sur la phrase d'Isabelle Huppert dans la voiture "mon mari m'a quittée, mes enfants sont partis, ma mère est morte..je suis libre.." Il m'avait semblé que c'était un bon point de départ pour explorer les changements profonds qui peuvent survenir dans la vie de quelqu'un après des cassures importantes. Maus cette phrase ne survient qu'aux 3/4 du film. L'avenir n'est sue très peu investi. Avant il faut subir un rythme très plat, une Isabelle Huppert encore glaciale, qui ne transmet aucune émotion et pour laquelle je n'ai eu aucune compassion.
Un très bon film, au rythme doux malgré un climat qui pourrait vite devenir pesant. Isabelle Huppert est exceptionnelle de naturel. Les second rôles paraissent du coup un peu fades. Cela n'enlève rien à la qualité de ce film, finement écrit et réalisé, qui mérite largement la récompense reçue à Berlin.
J'ai beaucoup apprécié ce film sensible, sobre et délicat. La réalisation et l'interprétation sont parfaites. Voici l'histoire d'une femme, à la fin de la cinquantaine, mariée et deux grands enfants. Elle est prof de philo dans un lycée parisien et son mari aussi. Elle s'est liée d'amitié avec un élève qui est parti vivre dans le Vercors. Elle s'occupe également de sa vieille maman assez envahissante. Elle publie des livres également. spoiler: Tout va bien jusqu'au jour où elle apprend que son mari la trompe et souhaite la quitter, que sa mère décède (avoir avoir dû la placer en maison de retraite) et que la maison d'édition de ses livres lui cause des soucis de marketing.
Elle va faire face dignement à tout cela, ne pas montrer son chagrin.
spoiler: Elle va rester en bons termes avec son ex-mari (car ils vont se séparer), recueillir le chat de sa mère défunte et partir quelques jours rejoindre son ami élève dans le Vercors.
spoiler: Elle va également devenir grand-mère.
C'est, pour résumer, le portrait de cette femme sur deux-trois années environ et il nous est montré comment elle fait face à tout ce qui lui arrive en peu de temps. Il y a des scènes tristes, d'autres émouvantes, d'autres amusantes (notamment avec le chat). Ce beau film a reçu un prix au dernier festival de Berlin.
Dans « avenir », il y a « aveu ». Aveu de faiblesse face aux sentiments qui s’estompent et perdent de leur force. Aveu d’impuissance quant au temps qui passe et à la mort qui approche. Aveu d’autonomie enfin, où tout semble encore possible, même à soixante ans. Prof de philo’, Nathalie voit ses enfants partir du domicile, son mari la quitter pour une autre et sa mère allait de plus en plus mal. En transition totale, l’heure est à la liberté et à l’insoumission.
Sur un pitch attrayant et émancipateur, la réalisatrice du Père de mes enfants connait parfaitement son sujet puisque ses deux parents étaient enseignants en philosophie. Pourtant, beaucoup de dialogues sonnent creux dans des situations pas toujours crédibles. On ne croit pas toujours à cette vie de famille sentant le toc. Loupant ses scènes-clé (quand l’ancien élève de Nathalie la bouscule dans ses certitudes), Mia Hansen-Love semble être en grand décalage avec le réel en livrant un récit prétentieux et nombriliste.
A la fois antipathique et vulnérable, Isabelle Huppert (pour qui le rôle a été écrit sur mesure) est là pour redresser la barre d’un navire bringuebalant. Mais quelles sont vraiment ses attentes et qu’espère-t-elle de cette existence semblant lui tourner le dos ? Les lignes d’écritures et les multiples séquences de L’Avenir n’y répondront pas. Subsisteront seulement, hors contexte, des citations sorties de Pascal et des extraits des cours de Nathalie, ne faisant que brouiller les cartes d’un jeu fumeux.