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    L'Avenir
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    kubernan
    kubernan

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Une belle tranche de vie. Quelques mois de la vie d'une femme et des personnes qui gravitent autour d'elle. Dans la grande simplicité de la vie de tout les jours, de magnifiques sentiments. Huppert, toujours aussi magnifique. Froide et sensible à la fois. Un personnage que l'on ne sait si on doit l’apprécier ou la plaindre de tant de détachement.
    Shinny
    Shinny

    38 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2016
    La nonchalance d'Isabelle Huppert ne m'a pas permis de m'identifier au personnage ni de vivre et encore mois de sentir ses émotions. Je ne suis donc restée qu'à ma place de spectatrice qui regarde des séquences qui passent comme dans un train entourée de paysages qui défilent. Il s'agissait cependant de belles séquences. Mais vraiment dommage... Peut-être à revoir plus tard.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 139 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mars 2021
    Je n'avais rien sous la main pour ce soir-là et il passait ce film sur Arte.
    Le présentateur en disait que la réalisation était "impressionniste", faite de "caresses" et de touches "délicates"...

    ...Eh bah chapeau.
    Je crois qu'il va falloir que les présentateurs d'Arte revoient leurs bases en termes d'art.

    Alors d'abord, d'après la définition présente sur Wikipedia, l'impressionnisme c'est un courant de peinture qui se caractérise par "des traits de pinceau visibles, la composition ouverte, l'utilisation d'angles de vue inhabituels, une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques et lumineux, plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile."
    Du coup - juste pour la curiosité malsaine - j'aimerais qu'à Arte on me dise clairement - minutage à l'appui - où se trouvent dans ce film les "angles de vue inhabituels", les "tendance à noter les impressions fugitives", la "mobilité des phénomènes climatiques et lumineux"...

    Mais bon - je vous rassure - ce billet ne sera pas une critique d'Arte mais bien une critique de cet "Avenir" de Mia Hansen-Løve.
    Et si j'ai pris la peine de cette digression c'est juste pour mettre un petit coup de pied dans les arguments vaseux qu'on nous sort traditionnellement pour vanter les qualités de ces films qui n'en sont pas.

    Si "L'Avenir" peut plaire à un certain public (et grand bien leur fasse) c'est juste parce qu'il reproduit le petit univers bourgeois dans lequel ces gens aiment se complaire.
    Un univers de profs de droite qui vivent dans des apparts spacieux et des résidences secondaires en Bretagne.
    Un univers où on se préoccupe d'activités nobles comme l'édition de manuels ou d'auteurs classiques.
    Un univers où on se doit de subir les assauts réguliers de la médiocratie que cela vienne d'élèves méprisables, de commerciaux de l'édition cupides ou bien de ces abominables gauchistes qui veulent préserver des acquis sociaux.
    Un vrai univers de bourgeois de droite vous dis-je...

    Alors après qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : moi ça ne me dérange pas qu'on se complaise là-dedans - pas de souci, à chacun ses pornos - mais à un moment donné il faut savoir aussi reconnaître certaines réalités factuelles...
    ...Et la plus évidente me concernant c'est que le cinéma de Mia Hansen-Løve est juste d'une pauvreté artistique confondante.

    Vous pourrez les chercher autant que vous voudrez les angles de vue inhabituels et les impressions fugitives dans ce film, vous aurez bien du mal à les trouver.
    C'est du plan-plan basique sans audace. De la simple mise en image au service d'un script autant verbeux que simplement descriptif.
    Ça parle tout le temps et surtout ça parle pour simplement expliciter les situatiions de chacun.
    "Ah mon élève préféré qui est devenu normalien comment vas-tu ?
    - Oh pas top, je suis actuellement dans un moment de remise en cause existentialiste.
    - Mais pourquoi ? Tu es si brillant ! Tu es le meilleur élève que je n'ai jamais eu.
    - C'est vrai. Vous avez toujours su prendre soin de moi. Comme la fois où..."
    ...Bon je vous passe la suite car ça dure comme ça pendant des minutes, avant d'enchainer selon le même modus operandi avec les élèves, puis avec le mari, puis avec la mère, puis avec les éditeurs...

    Et vous pensez que c'est le seul problème de l'écriture de Mia Hansen-Løve ?
    Eh bah dites-vous qu'à cette lourdeur des dialogues s'ajoute la grossièreté de la structure du récit.
    En gros elle ne s'est pas foulée : d'abord 35 minutes d'exposition histoire de bien faire le tour (en dissertation) du quotidien de Nathalie. Puis ensuite 25 minutes d'éléments perturbateurs qui nous refait toute la liste par le menu : à nouveau le mari, puis les élèves, puis la mère, puis les éditeurs, puis le normalien...
    Et après une telle heure fastidieuse, on est reparti pour trois quarts d'heure histoire d'installer une nouvelle situation - toujours déroulée d'une manière aussi didactique - tout ça pour conclure là où il était évident depuis le départ que le film arriverait.
    (En même temps difficile de ne pas deviner tant l'écriture de Mia Hansen-Løve est plate et balisée.)

    Et tout ça pour dire quoi en plus ?
    Tout ça pour nous dire que le changement... Eh bah ça peut être salvateur en fait.
    Alors attention hein ! On parle bien ici d'un changement bourgeoisement supportable hein ! Surtout pas de changement de société. On parle bien ici du changement d'un individu au service de lui-même... Et puis un changement qui reste malgré tout trèèèès modéré. (...Faut pas déconner non plus.)

    Alors moi, du cinéma comme ça, autant ça m'aflige en tant que spectateur et cinéphile, autant ça me facilite la vie en tant que posteur de critique.
    Pas besoin de nuance : aussi bien dans le fond que dans la forme, j'exècre tout.
    Ç'en est presque un cas d'école.

    Alors voilà. Ça y est. J'ai fait mon rappel vaccinal contre la bobolamentablopathie.
    Je pense que je vais pouvoir laisser ce cinéma-là de côté un petit moment sans remords...
    ...Car l'avenir des cinéphiles se trouve là on explore vraiment le cinéma.
    VILLE.G
    VILLE.G

    48 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2016
    Portrait d'une quinquagénaire, de gauche, fonctionnaire, qui divorce, qui a une vieille mère qui lui pose des problèmes, qui a perdu ses illusions de jeunesse, qui devient grand mère.
    Un film miroir pour ceux qui sont dans ce cas (l'intérêt de savoir qu'on peut faire un film là dessus?) ou une plongée dans un monde étonnant pour ceux qui ne sont pas concernés.
    Quand même pas très passionnant.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    16 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2016
    L'avenir est ce film franco-français qui permet à nouveau de regarder son nombril, nous bourgeois à la crise existentielle, pauvres de nous cette vie déchantée... Malgré tout, le film est une petite surprise. Petite, pour les raisons évoquées juste au dessus, car dans le paysage français la crise de la quarantaine chez les parisiens est un thème essauré. Mais surprise quand même, parce qu' Isabelle Huppert trouve une justesse dans son interprétation et parce que le scénario évite de nombreux poncifs téléphonés dans ce genre de film. Au final, un moment pas désagréable mais qui laisse perplexe face à l'avenir de ce cinéma de l'entre soi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 avril 2016
    Réalisé le film le plus réel possible, voici le défis de beaucoup de réalisateur, c’est le cas de Mia Hansen-Love. Avec L’avenir, la réalisatrice nous plonge dans la réalité de notre monde. Mais que nous apporte le film ?

    La faiblesse du film : le scénario. Mia Hansen-Love propose ici une histoire longue et inintéressante. Le film nous plonge dans une vie ordinaire et tellement réelle d’une professeure qu’elle nous perd à cause de ses scènes parfois improbable ou inutile telle que spoiler: la toute premier scène
    ou bien les spoiler: scènes dans les montagnes
    . Après le spoiler: décès de sa mère
    , le film ne sait plus quoi faire et tourne en rond. La vie du couple formé par Nathalie et Heinz est classique. Le film dépeint une réalité trop brusque du monde d’aujourd’hui qui est inutile de montrer et qui plonge le spectateur dans un doute profond qu’il ne peut résoudre.

    Au contraire d’un scénario très mal écris, la prestation de certains acteurs est notamment celle de Isabelle Huppert est magistrale tout comme celle du mari, joué par André Marcon. Les interprétations des enfants sont parfois moyennes mais tiennent la route tout comme la réalisation parfaite de Mia Hansen-Love.
    Le film est donc une description de la vie réelle avec une réalisation parfaite pour un film sans but ni ambition et qui inintéressant à regarder au cinéma comme à la maison. Dommage !!

    « Prix de la critique » au Festival 2 Valenciennes 2016

    Mickaël WEBER.
    Claude B.
    Claude B.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Excellent moment de cinéma aux dialogues ciselés, avec en arrière-plan une symbolique très forte (allusion à la boite de Pandore, via le chat Pandora). Images fortes ; les extérieurs sont particulièrement réussis, avec une nature omniprésente et un rythme des saisons prégnant. L'immersion dans les intérieurs parisiens (bibliothèque fabuleuse) et dans le Vercors (ferme où l'on retrouve une douce anarchie) est saisissante de réalisme. Isabelle Huppert est magistrale... comme à son habitude.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 mai 2016
    Pas beaucoup d'action mais de bons acteurs. Un joli film agréable. On passe un bon moment, c'est déjà pas mal.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 284 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Professeure de philosophie dans un grand lycée parisien, directrice de publication chez un éditeur renommé, mariée et mère de famille, Nathalie donne l'image d'une vie réussie. Mais tout se délite. Son mari (André Marcon) la quitte pour une jeunesse. Sa mère (Édith Scob) qui perd la tête doit être placée en maison de retraite. Son éditeur veut donner un coup de jeune à ses livres trop austères. Un ancien élève converti à l'anarchisme lui reproche ses préjugés bourgeois.

    Mia Hansen-Løve - dont j'avais adoré "Tout est pardonné" - narre avec une douce amertume l'engloutissement d'une vie. Isabelle Huppert est, comme elle en a l'habitude, parfaite dans le rôle - même si je suis las de sa voix flûtée et de sa maladive maigreur. Malheureusement, le reste de la distribution n'est pas au diapason qui ânonne sans toujours le comprendre un charabia pseudo-philosophique.

    Plus grave encore : il manque à "L'Avenir" un fil, une tension. À force de refuser la facilité de la dramatisation (on aurait pu imaginer une idylle entre Nathalie et son ancien élève ou une altercation avec la maîtresse de son mari), Mia Hansen-Løve réduit son histoire à une banale succession d'événements sans intérêt qui aurait pu durer trente minutes de plus ou de moins.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2016
    J'ai été déçu avec cette histoire dont j'attendais beaucoup plus et pour cause sans émotions, sans sentiments dirais-je. Le personnage d'Isabelle Hupert (que j'aime beaucoup par ailleurs) est froid, plat, (presque) évidée des sentiments. Une prof de philo qui, en très peu de temps, voie sa vie, jusqu'au là bien remplie et apparement bien entourée, se vider et perdre tout ce qui l'entoure et lui donne sens. Sur le papier est intéressant, mais trop froid à mon goût.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Ennuyeux, long, glacé, répétitif, le tout rythmé sans fin par les claquements des talons de la professeur.
    Sandrine F
    Sandrine F

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2016
    tres joli film, isabelle huppert touchante et troublante comme d habitude.. un mélange de douceur de charme et d ambiguité..
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2021
    J'aime vraiment bien le cinéma de Mia Hansen-Løve, j'aime cette manière qu'elle a de suivre ses personnages dans une tranche de leur vie et de les accompagner sans les juger. C'est ce qu'elle fait encore une fois dans L'Avenir, où Isabelle Huppert va petit à petit tout perdre, ses enfants qui grandissent, sa mère, son mari... et où on va juste la voir vivre sa vie de bourgeoise de droite, seule.

    C'est la force du film, tout est on ne peut plus crédible, cette vieille prof de philo bourge qui est contre le blocage de son lycée par les élèves, après avoir elle-même été communiste dans sa jeunesse, ses manières, mais aussi ses fragilités et ses problèmes. Certes Huppert fait du Huppert (et elle est parfaite), mais clairement Mia Hansen-Løve sait ce qu'il faut faire pour créer un vrai personnage et comment le rendre attachant. Elle a l'air froide et hautaine, mais on sent qu'elle aime vraiment bien son ancien élève, elle distille comme ça des touches d'humanité dans le personnage qui permettent de voir les craquelures derrière la parure de femme sûre d'elle.

    (Et je ne parle même pas des interactions qu'elle a avec ses gamins qui la charrient au début du film qui sont terriblement justes et qui aident immédiatement à planter le décor et à rendre crédible tout cette petite famille)

    Donc c'est vraiment plaisant de la voir, toujours digne, affronter les épreuves de la vie, ce qui renforce le fait de la voir craquer à quelques rares instants. Il s'en dégage une réelle tendresse pour cette femme et à la fin du film j'en aurais bien repris, j'ai envie de voir ce qu'elle va faire ensuite, ce qu'elle va devenir...

    Parce que si au contraire elle s’apitoyait sur son sort on aurait été dans quelque chose de beaucoup plus banal et morne. Là, le fait qu'elle trouve à chaque fois la force pour continuer comme si de rien n'était et juste accepter la vie donne un aspect solaire au film. C'est l'été, une nouvelle vie s'offre à elle, elle n'a comme seule contrainte qu'un vieux chat et c'est l'aspect profondément tragique du film et franchement beau, c'est qu'une fois relevé de ses responsabilités de mère, d'épouse, de fille, de prof (c'est les vacances), elle pourrait faire n'importe quoi et pourtant, comme dans la vraie vie, elle ne va pas faire de folies... C'est une belle et triste réponse proposée au postulat de départ. Elle est consciente d'être un peu âgée, vieux-jeu et qu'il est un peu tard pour tout changer.

    J'aime cette démarche très humble qu'à Mia Hansen-Løve de proposer quelque chose d'aussi simple et beau, au lieu de partir dans tous les sens, c'est vraiment ce qui fait la force du film. Il se dégage finalement du long métrage un profond sentiment de tendresse pour cette femme, qui n'est pas sans défaut (j'aime beaucoup la manière avec laquelle elle éconduit son ex-mari le soir de Noël alors qu'il s'apprête à passer le réveillon seul), mais qui malgré les épreuves continue, sans jamais baisser les bras.

    Je dois dire que ça m'a vraiment touché.
    olala69
    olala69

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2016
    Belle tranche de vie. Comment subitement le monde semble s'écrouler....
    Simple, ce film fait ressentir avec beaucoup de finesse les émotions et les douleurs de cette femme.
    FaRem
    FaRem

    7 371 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Mia Hansen-Løve dresse le portrait d'une femme indépendante et comme elle le dit elle-même comblée intellectuellement parlant qui croyait avoir une vie bien rangée et stable jusqu'à ce que tous ceux qui l'entourent la quitte d'une façon ou d'une autre. Le réalisateur a semble-t-il voulu faire quelque chose de très réaliste donc le film est à l'image de la vie de Nathalie, c'est-à-dire monotone et un peu ennuyeux. Tout est logiquement centré sur cette dernière dont le personnage est bien développé ce qui n'est pas le cas des autres et ce qui donne à chaque fois des scènes à sens unique et donc pas toujours intéressantes. Le début est plutôt pas mal quand on la voit jongler entre plein de choses (mère, mari, enfants, amis, travail), mais après le drame, il ne se passe plus rien, il y a vraiment quelque chose qui se casse, c'est peut-être voulu d'ailleurs, mais le film tourne alors trop en rond avec une histoire qui n'avance plus. Ce n'est même pas un mauvais film, c'est juste que c'est trop classique et un peu fade pour réellement marquer. Il manque de la tension, de l'émotion et surtout des enjeux plus importants puis Isabelle Huppert bien que talentueuse ne peut pas faire des miracles et tenir seule une histoire qui finalement ne raconte pas grand-chose.
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