Avis sur Genghis Khan

Omar Sharif incarne un Genghis Khan beaucoup plus proche de l'Abbé Pierre que du guerrier sanguinaire, la sublime Françoise Dorléac n'a pas vraiment le type princesse mongole mais comme c'est la plus belle actrice française de tous les temps au moins on peut se rincer l'oeil, et James Mason et Robert Morley font franchement sourire mal grimés en chinois... Pas très convaincant tout cela mais ça n'empêche pas le plaisir si on arrive à s'injecter une bonne dose d'indulgence. Le début n'est pas si mal, après il y a souvent quelques grosses baisses de rythme mais on s'embête pas trop ça va, Stephen Boyd incarne un personnage odieux à souhait, quelques séquences réussies, et il y a quelques beaux paysages mongols yougoslaves.

Un film franchement pas terrible sur la vie du célèbre conquérant mongol. Des moyens visiblement importants, mais un traitement décevant.
C’est sûr il y a des moyens, et les décors, les paysages, profitent à n’en pas douter de cet argent ! La ville chinoise est particulièrement impressionnante, et le film propose par ailleurs pas mal de figurants, et les scènes de bataille ont une certaine ampleur. Niveau paysage c’est réussi aussi, même si franchement il faut être imaginatif pour se croire dans la zone géographique considérée !
D’ailleurs ce manque total de rigueur et de crédibilité est très préjudiciable au film. C’est continuellement approximatif ! Dans les paysages, dans l’histoire, qui souffre en plus d’une narration assez improbable (le film s’attache à de menus détails et passe sur des éléments plus importants), et surtout dans les acteurs ! Omar Sharif n’est vraiment pas bon dans la peau du Khan, il est beaucoup trop lisse ! Et puis sacré manie de choisir des acteurs qui ne collent en rien aux physiques des personnages ! Robert Morley est déchainé en empereur de Chine, mais il ressemble autant à un Chinois que moi à un Papous ! Valable aussi pour James Mason er Françoise Dorléac. C’est mieux avec Savalas, Boyd et Strode, mais enfin… Du coup le film fait plus rire qu’autre chose, d’autant que Morley et Mason ne font pas dans la dentelle avec leurs rôles !
Au final on se rattrapera donc sur de beaux décors, quelques batailles sympathiques, mais il faut avouer que tout cela est souvent farfelu, décousu, et qu’on est très loin d’un film d’aventure vraiment maitrisé. Le réalisateur n’est pas mauvais d’ailleurs, et donne des scènes d’action convenables, mais on sent aussi qu’il peine à introduire grandeur et majesté à un film qui narre quand même les exploits de l’un des plus grands conquérants de l’histoire ! 1.5

Seul le casting parvient à nous éblouir dans cette vision bien simpliste de la vie de Gengis Kahn, c'est avant tout un film d'aventures (la vérité historique est complètement occulté) mais même de ce point de vue là Genghis Khan n'a rien d'exaltant.

Une évocation assez vague de la vie de Genghis Khan. Historiquement sérieux malgré que pas mal de détails sonnent faux et que les relations entre les personnages sont plus "romantique" que ce qu'il s'est vraisemblablement passé. Les batailles sont minimaliste et pas impressionnantes.

Omar Sharif et James Mason (affreusement grimè) donnent corps à la lègende de Genghis Khan, sous la houlette de Henry Levin, rèalisateur hollywoodien de sèrie! il est toujours difficile de comprendre un conquèrant! il peut arriver que le monde attende plusieurs siècles avant que ne survienne l'homme qui aura la force et la volontè de rèaliser son ambition et sa destinèe! Genghis Khan est un de cela! il y a plus de 800 ans, une sorte de stratège venant de Mongolie, partit à la conquête de la moitiè du monde connu! il ètait chef d'une petite tribu nomade qui portait son nom! Cet homme, marquè par le destin, n'ètait encore que Timoujine, qui devait un jour règner sous le nom que l'on connait! Prince des conquèrants à la fois intelligent et observateur, Omar Sharif trouve un rôle sur mesure et nous fait savoir qu'un mongol ne lâche jamais son sabre à moins qu'il ne soit mort! Pourtant, son duel final face à Jamuga (Stephen Boyd), nous fait mentir! Rèsultat : un film d'aventures mineur qui se laisse voir surtout pour son ètonnante distribution (l'allure gauche de Robert Morley en empereur de Chine et les larmes de l’èmouvante Françoise Dorlèac valent le dètour). On aimerait voir le « Genghis Khan » de Lou Salvador, l'un des rares films philippins à être distribuès en Occident...