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    Le Teckel
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    47 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    Connaissant Solondz, on sait, même avant que le film commence, que Le teckel se déguise de film innocent pour faire passer la pilule. On s'attend que derrière ses chaudes couleurs, derrière sa scène du début, copiée de Boyhood et que derrière l'innocence du gamin protagoniste et le chiot, le réalisateur garde un as pour nous choquer. Tout à fait, Le teckel n'est qu'un film d'épisodes comme conséquence du rejet au chien, une maison après l'autre. Quatre maisons, quatre histoires. Les deux premières sont excellentes, mais, après le délirant entracte, le film perd son intérêt frôlant l'échec.

    Le premier épisode vise d'une façon si directe aux préjugés de la bourgeoisie que, malgré une certaine scène scatologique, on croit pour un instant que Solondz a raffiné son goût d'une façon telle qu'il pourrait remplacer le maître, aujourd'hui inactif, John Waters. Cette merveilleuse partie est jouée par Julie Delpy faisant la mère qu'endoctrine son fils dans la xénophobie et l'eugénisme, faisant nous souvenirs de la période la plus critique du déjà nommé Waters: Pecker et Serial mom.

    Plus tard, Greta Gerwig reprend le rôle de Heather Matarazzo dans Bienvenue dans l'age ingrate pour le deuxième épisode, très agréable et surprenant. Quand on pense que le récit nous mène vers une fin cruelle, le réalisateur nous offre une des histoires les plus tendres de sa filmographie, sans doute sa facette la plus cachée. Ensuite, un entracte hilarant qui fait beaucoup rire en regardant le chien protagoniste se promener par différents décors.

    Puis, la chute. Un hommage à la souffrance des collègues scénaristes assez ennuyant, sans âme, ou au moins sans la touche Solondz, mais avec un formidable Danny Devitto malgré tout. Finalement, la catastrophe: le dernier épisode, non seulement est-il ennuyant, malgré la présence d'une actrice de la taille de Ellen Barkin, mais aussi trop longue et raté. Mention spéciale à l'inutile fin du film. Quand un artiste s'excède faisant le ridicule, c'est grave, mais quand il fait le ridicule par manque de force, c'est encore pire.

    Je suis bien au courant que comme conséquence de la fin, les spectateurs du festival de Sundance ont proféré des huées, des insultes et même des menaces contre Solondz. On dirait que le cinéaste a voulu se mettre au niveau d'un public irascible montrant la provocation la plus banale qu'il n'aie jamais conçue. Fait très frustrant si on tient en compte qu'on parle de même réalisateur qui nous avait scandalisé avec la scène de Happiness où un enfant était jaloux des victimes sexuelles de son père pédophile. Le niveau de cruauté auquel on était habitués nous laisse étonnés quand on voit défiler les génériques, espérant que Solondz soit en train de se moquer de nous. Mais non, c'est pas une blague: une scène de violence gratuite qui nous fait bâiller. Oui, c'est possible.

    ///Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    Aldech
    Aldech

    24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2016
    Je ne sais pas trop si je peux commenter, ayant dormi pendant le film... J'y allais pour le chien et accessoirement pour le Todd Solondz, dont je n'avais encore jamais vu de film.
    C'est intéressant, mais la façon de filmer rend le film soporifique. On sent que le réalisateur n'avait pas grand chose à dire et qu'il a voulu meubler.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Atmosphere glauque. Scènes crues.
    Propagande idéologique et politique.
    Suite de courts metrages sans transition dans lesquels apparait le chien, un teckel.
    Je me suis littéralement ennuyée.
    Quiouchon
    Quiouchon

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 novembre 2016
    A éviter absolument ! Il n' y a a rien à rajouter aux critiques précédentes des spectateurs qui sont tout à fait explicites et pertinentes.…. en revanche les réactions de la Presse sont pour le moins confondantes !
    Rappelons juste qu' il s' agit de sketeches montrant: un enfant gravement malade doté d' une mère névrosée, un drogué annonçant à son frère trisomique le décès de leur père mort d' alcoolisme, un scénariste pauvre, moche, et sans succès que notre élégant Solondz s' applique à ridiculiser, une très vieille dame aigrie, seule au monde qui appelle son chien "cancer". Nous avons même droit à un très long travelling sur les déjections du Teckel.

    Et voici quelques "perles" de nos chers critiques: "C' est le parcours d' une vie.. finir le voyage de la plus sublime façon". Explication: Le Teckel, après s' être fait écrasé par une dizaine de voitures, se retrouve empaillé et robotisé… C' est de l' humour qui faisait déjà rire les Dadaistes en 1916, mais est ce vraiment sublime?
    "Nous sommes plongés dans les élices d' une cinéma écrit"
    "Le film séduit"
    "Il est drolatique, à pleurer de rire. Narquois". Ouest France à "Rigolé" sic.
    Le Monde : La Mise en scène accentue cette volonté rédemptrice.
    Les décors, costumes .. ensèrent les caractères dans de petites boites précieuses.
    Paris Match remporte peut être la palme en indiquant: On s' est pissé dessus ( le reste de la critique, est un festival.

    Je pense que les commentaires sur le niveau de ces critiques sont inutiles ? Seuls sont exemptes de ces inepties Les Cahiers du Cinéma et l' Express.
    Conclusion: comme très souvent, amis cinéphiles, fiez vous surtout aux critiques des vrais cinéphiles, et non pas aux salonards snobs qui ne savent plus que dire pour avoir l' air d' être dans le coup.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Sans rythme, scénario plat, dialogues pauvres, musique insupportable, photo laide, sans intérêt, mauvais.
    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2016
    Le nouveau film de Todd Solondz n’est pas franchement le film le plus optimiste de son réalisateur.

    En conférence de presse j’avais l’impression d’avoir la réincarnation de Truman Capote et de Droopy dans la même personne, l’air désabusé sur notre société un Woody Allen en version plus cynique.

    Le Teckel est un film à sketch avec plus ou moins de réussite car ils sont toujours très complexes à mettre en oeuvre, on tombe forcément sur un sketch qui va nous plaire davantage qu’un autre. Et pourtant dans l’ensemble le film est une réussite malgré des moments où l’intrigue manque d’ampleur.

    La grande réussite du film revient à son casting tout simplement formidable, avec un Danny DeVito en parfait looser, réalisateur au bord du suicide.

    Inégale mais très plaisant avec de formidable moment, bref pas de quoi écraser un chien
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    123 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    Le long métrage est un film à l’univers maitrisé qui permet de découvrir un réalisateur avec un fond artistique très fort avec des instants d’humour, noir, voire très noir même.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2016
    Le Teckel a une histoire fragmentée en plusieurs courts-métrages. Parfois, l’absence de véritables liens entre les segments se fait sentir sur le rythme général de l’œuvre, mais surtout le film s’enferme quelque peu dans une forme classique du cinéma indépendant américain (personnages paumés et démystification de la société américaine). Ceci étant dit, un teckel comme témoin de l’Amérique, cela vaut le coup d’œil !
    mazou31
    mazou31

    81 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2016
    Raté ! Un film lent, grinçant, cynique, ennuyeux et pas du tout « drolatique » comme certains le qualifient. Les personnages sont stéréotypés, jouent souvent mal et n’apportent aucune des émotions qu’ils sont censés transmettre. Cette histoire en quatre temps est sans intérêt, la réalisation est bâclée (ou loupée), la musique insupportable bien souvent. Seul le chien, très passif, apporte un peu de compassion. Le réalisateur guide même très mal ce bien sympathique acteur qui ne demande qu’à faire plaisir ! Je pense ici au formidable roquet de « The Artist ». Je suis surpris par le choix du jury de Deauville qui en a eu de plus judicieux !
    traversay1
    traversay1

    3 122 abonnés 4 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    A l'approche de la soixantaine, le caustique Todd Solondz ne change décidément pas. Qu'on le qualifie de cynique, misanthrope, sardonique ou sarcastique ne saurait lui déplaire. Il persiste et signe en moraliste singulier de la société américaine, en particulier, et de la condition humaine, en général. Le teckel se compose de 4 parties distinctes, d'un entracte et d'une conclusion. Qu'on ne s'y trompe pas : le chien qui donne son titre au film est un fil rouge qui ne sert pratiquement à rien et dont le regard canin, et assez souvent vide, n'exprime qu'une stupeur muette devant les vies déplorables de ses différents maîtres. Raconter l'existence de cette saucisse sur pattes n'intéresse absolument pas Solondz qui reste fidèle à ses tranches de vie, peu scénarisées et contemplatives, qui seraient prodigieusement ennuyeuses si elles n'étaient pas gorgées d'un humour très noir et irrévérencieux. Ce procédé, répétitif, a ses limites et Le teckel atteint les siennes assez vite dans cette vision tellement pessimiste et déprimante de l'humanité. A se demander si Solondz ne lui préfère pas nos amis à quatre pattes qui ne connaissent pas les affres de la triste et insoutenable pesanteur de l'être.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 178 abonnés 3 982 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2016
    Comme son titre l’indique, le personnage principal de cette comédie complètement barrée est un chien. Changeant plusieurs fois de maître, le teckel va être le fil conducteur de ces personnages qui ne se croiseront pas nécessairement. On l’appelle Saucisse, P’tite Crotte ou encore Cancer et il sera le moteur de discussions grinçantes sur le sens de la vie. Ainsi, Todd Solondz n’hésite pas à filmer dans une grâce, un vomi au ralenti. Il n’hésite pas non plus à montrer une mère pitoyable dans ses propos quand elle explique à son fils que le chien doit être stérilisé ou même à couper net son long-métrage pour une intermission hilarante. Les scénaristes ont dû clairement se fendre la poire dans l’écriture de cette histoire à l’humour noir déconcertant. On constate également que le casting quatre étoiles a pris énormément de plaisir à jouer dans cette comédie cruellement offusquante. Le réalisateur n’hésite pas à placer Danny DeVito dans le rôle d’un prof dépressif, Ellen Burstyn en grand-mère dédaignable, Greta Gerwig en jeune adulte insensée ou July Delpy en impitoyable mère. C’est également un réel plaisir de rencontrer le petit Keaton Nigel Cooke et ses nombreuses innocentes questions. N’imaginez pas la suite, il est impossible de prévoir ce qui va se passer dans Le Teckel. Jusqu’à la dernière minute, le film nous réserve des moments ahurissants qui ne plairont pas à tous, mais qui sont, il faut l’admettre, complètement wouf.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Alice025
    Alice025

    1 525 abonnés 1 306 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    C'est vraiment un film particulier, composé de quatre petites histoires avec divers personnages toujours accompagné d'un teckel. Il y a beaucoup d'humour noir dans ce film, autant ça peut être très drôle, autant ça peut parfois mettre mal à l'aise. Mais le concept est original, j'adhère.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    56 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Sur le papier, le pitch intrigue mais venant de ce réalisateur, nous ne sommes aucunement surpris qu’il puisse en faire un long métrage. Est-ce pour autant le pari réussi (pro)clamé par le Jury de Deauville ? Rien n’est moins sûr…
    Todd Solondz c’est bien sûr deux prix reçus cette année au 42e Festival du Cinéma Américain de Deauville (prix du Jury et Prix Kiehl's de la Révélation) mais c’est aussi 22 nominations dans les plus prestigieux festivals. C’est dire si le bonhomme à des histoires à nous raconter…
    Découvert avec le très singulier « Dark Horse » à Deauville en 2011, puis rétrospectivement avec le politique incorrect mais très réjouissant « Storytelling » Todd Solondz fait partie de ces réalisateurs inclassables, nous offrant une vision désenchantée et délurée de notre quotidien. Le réalisateur, lui-même, semble venir d’une autre planète : son attitude gauche, son humour pince sans rire et son phrasé si particulier est à l’image de ses films : troublant. Certains crieront au génie (c’est le cas de votre serviteur pour certains de ses films précédents), d’autres seront choqués, secoués et ne reviendront plus le voir en salle. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne laisse personne d’indifférent. Mais revenons au film.
    Film relativement court (1h28min) présentant un casting alléchant (Julie Delpy et Danny Devito en tête), « le Teckel » se voit comme une succession de sketches dont l’animal semble être le fil conducteur. En effet, le chien est bien présent dans la première partie du film pour être abandonné puis sauvé par une autre personne avant d’être également délaissée et reprise par un couple de trisomiques en quête d’affection et ainsi de suite. C’est dire si cette saucisse sur pattes voyagera (et nous avec). Seule la dernière partie verra son absence jusque dans la scène finale qui choquera assurément toute l’audience.
    Pour autant, le réalisateur confiera que ce n’est pas sa volonté et ne voit pas dans l’œuvre tournée une succession de saynètes mais bien un tout cohérent dont le fil rouge ne serait pas le chien mais bien la mort qui plane dans chacune des histoires racontées. Il serait alors un transmetteur, une sorte de fil rouge permettant au réalisateur de développer une thématique que nous n’avions pas perçue lors de la projection. Et c’est bien dommage !
    Néanmoins, cette présence canine et son influence sur les personnages va bousculer leur quotidien et leur faire aller de l’avant.
    Alors bien sûr, nous retrouvons l’univers de Solondz avec l’importance de la lumière, des couleurs et des plans fixes qui permettent de faire un instantané sur ce qui se joue à l’écran. Nous rions malgré nous de l’audace des répliques, des silences gênants, du surréalisme de certaines scènes. Nous prenons la route aussi grâce aux musiques entêtantes fredonnées. Et même si la destination ne nous a pas plu, le voyage était surprenant.
    Pour autant, le réalisateur, de par ses choix de découpages scénaristiques, ne pourra pas fédérer tout le monde à sa cause. Quant à nous, cela nous donne l’envie de nous replonger dans sa filmographie en quête de pépites, bien éloignées de celle du « Teckel ».
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    229 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    A l’image des films de Quentin Dupieux, On aura un peu de mal à savoir ce qu’a voulu nous raconter le réalisateur Todd Solondz. C’est peut être là la force du film qui laisse à chacun le libre choix de s’imaginer ce qu’il veut. Pour les amateurs d’humour décalé, Le Teckel se suit avec toujours un regard amusé même si les francs éclats de rires sont assez rare. Le film est quand même à réserver à un public familier du réalisateur et à tout ceux un peu curieux de découvrir des œuvres non formatées [lire la critique complète sur le site]
    Thomas P
    Thomas P

    25 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    L'histoire d'un pauvre petit bout de saucisse tiraillé entre tout ce que l'Amérique fait de meilleur et surtout de pire... La construction du film est volontairement décousue et les maîtres du chien sont plus ou moins intéressants, mais au final, le Teckel est une très bonne surprise à la fois drôle et peu conventionnelle !
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