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Jmartine
149 abonnés
651 critiques
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3,5
Publiée le 16 septembre 2015
Voici un film étrange, premier long-métrage de Chloé Zhao, cinéaste américaine, d’origine chinoise, regard doux et amer sur la vie dans une réserve indienne dans le Dakota du Sud. Un film réaliste, presque un documentaire ( la réalisatrice a vécu quatre ans dans cette réserve) , au ton poétique et mélancolique, ballade désespérée mais néanmoins d’une esthétique magnifique, paysages arides, sols ravinés, ciels d’orages, immenses prairies qui ondulent au vent…la réserve de Pine Ridge existe bel et bien dans cette Amérique qui parque les descendants des Indiens dans les seuls lieux qui leurs restent. La beauté des paysages cache la décrépitude de communautés rongées par les ravages de l’alcool pourtant interdit mais qui fait l’objet de trafics, l’exode de la jeune génération vers les villes. Les tipis d’antan on été remplacés par des mobil home alignés le long d’une rue poussiéreuse…beaucoup d’oisiveté, seules distractions le rodéo et notamment l’évocation de Karl Winters, le champion inégalé, qui meurt dans l’incendie de son mobil home et dont on apprend qu’il a eu neuf femmes et vingt cinq enfants, ce qui fait que tous ces jeunes sont plus ou moins frères et sœurs…pas très loin une prison qui abrite certains membres de la réserve…le décor est planté…la réalisatrice s’intéresse plus particulièrement à un trio de jeunes, Johnny, 18 ans et sa sœur Jashaun, 12 ans qui a un lien très fort avec son frère, le fameux père ayant toujours été absent, et la mère Lisa, tout autant…Johnny a terminé ses études et avec sa petite amie Aurélia envisage de poursuivre à Los Angeles…qui sera le plus fort, l’émancipation vers la ville ou la force des racines…doit-on se déraciner pour être libre…telle est la problématique du film…Il se passe peu de chose dans ce film, plus que d’un récit construit, il s'agit plus d’une suite d’événements , organisés comme une chronique, autour du trio et de leurs proches…peu de mots, pas de grandes péripéties, Chloé Zhao promène sa caméra d’une façon neutre, sans faire la leçon, c’est parfois un peu décousu, mais cerne bien la vie dans cette réserve. Les images sont signées Joshua James Richards, elles sont d'une beauté à couper le souffle.
Un très beau film qui nous fait connaître la triste vie des indiens parqués dans une réserve, sur fond de déchéance due à l'alcool et à la drogue, mais certains paysages sont magnifiques et les acteurs yrès convaincants.
Le sujet de ce film m'a fortement intéressée. Même si je reconnais qu'on peut légèrement s'ennuyer par moments, comment ne pas être touché par cette histoire et comment ne pas s'attacher à cette toute jeune adolescente et à son frère ? J'ai été très emballée par ce film, sans oublier les paysages très beaux et reposants.
Coincée entre montagnes rocheuses et plaines arides, Pine Ridge est l’une des sept réserves d’indiens du Dakota du sud, dans le Midwest des Etats-Unis. Minée par un chômage record, la drogue et surtout l’alcool, les Sioux d’aujourd’hui y jouissent d’une liberté relative, puisque là-bas, il s’agit surtout de survivre. Pendant quatre ans, la réalisatrice Chloé Zhao s’est immergée dans une communauté. Elle en a tiré une histoire simple, à peine teintée de fiction, avec les Nakotas pour acteurs. Après avoir perdu leur père dans l’incendie de leur maison, Johnny, 17 ans, et sa sœur, Jashaun, 12 ans, sont aussi désemparés que les adultes. Mais eux, ont encore des rêves. En attendant de pouvoir suivre sa copine à Los Angeles, l’ainé joue les « bootleggers », en se mêlant des trafics d’alcool. Il boxe et envie les rodéos avec les taureaux. Sa sœur pose un regard bienveillant sur la violence environnante. Elle a gardé le goût de la liberté, de la nature et des chevaux sauvages et le costume de ses ancêtres lui va si bien… « Comment quitte-t-on le seul endroit qu’on ait jamais connu », s’interroge la réalisatrice. Sitting Bull prédisait que les Sioux reconquéraient leur liberté à la 7° génération, celle de Johnny et Jashaun. Le compte n’est pas encore bon. En attendant, le film de Chloé Zhao est super-attachant. Pour le regard aimant posé sur les aliénations qu’elle montre. Pour son choix d’une chronique tendre et réaliste plutôt que dénonciatrice. Et si le rythme est parfois un peu paresseux et le scénario minimal, le résultat est magnifique. Il faut se souvenir des chansons de son enfance…
J'ai adoré !!! Très belle histoire d'un frère et d'une sœur, Indiens Lakotas vivant dans une réserve dans l'Amérique d'aujourd'hui, gangrénée par l'alcool, la violence et le chômage. Je comprends mieux pourquoi tous les espoirs sont placés dans cette 7ème génération.
Excellent film qui montre fort bien le dénuement dans lequel les survivants autochtones ont été placé. L'alcool devrait les achever mais certains trouvent toujours la force de résister malgré un environnement hostile mais qu'ils connaissent et se transmettent . La scène à l'école le prouve avec tous ces animaux qui effraieraient les petits blancs américains. Situation que l'on retrouve en Australie ...
Le premier mot qui me vient à l'esprit quand j'évoque ce film est... ennui. Je me suis, en effet, beaucoup ennuyée en visionnant cette oeuvre loin d'être nulle mais qui ne dégage quasiment aucune émotion et qui n'engendre guère d'empathie pour les personnages principaux...
Une grande finesse. Un producteur noir américain (Forest Whitaker) qui produit le premier long d'une réalisatrice chinoise (Chloé Zhao) sur une tribu Lakota dans le sud Dakota, le résultat est universel.
Vraiment pas terrible comme film indépendant... Je m'attendais à quelque chose sur la vie, la remise en question, avec de vraies émotions et je me suis ennuyée pendant une grosse partie de l'histoire. On tourne un peu en rond, il ne se passe pas grand chose et j'en suis ressortie très déçue.
En son temps, le grand chef Sitting Bull avait prophétisé que 7 générations seraient nécessaires avant que le peuple indien ne retrouve sa dignité. Et cette génération, c'est la fillette de Les chansons que mes frères m'ont apprises qui l'incarne, fidèle aux traditions mais prête, sans doute, à ne pas se contenter des misérables réserves où les sioux sont toujours "parqués". Le film de Chloé Zhao aborde le déterminisme social avec une délicatesse infinie s'éloignant assez nettement de tous les films tournés sur le sujet. On aurait aimé l'apprécier davantage mais cette distance que la réalisatrice installe avec ses personnages joue contre lui. Le scénario aurait pu appuyer davantage sur la touche émotion tellement cette belle complicité qui lie la petite soeur à ses grands frères avait de quoi nous toucher. L'excès de pudeur est rarement un défaut mais il l'est ici avec une histoire qui évacue ses tensions au profit d'un aspect documentaire certes intéressant mais trop nonchalamment mis en scène pour séduire totalement.
Il existe des films qui, en quelques images, me saisissent à la gorge et ne me lâchent plus jusqu'au dernier plan, me laissant pantois sur un petit nuage de plaisir extatique.
Le modeste premier film de Chloe Zao fait partie de ceux-ci.
Nous sommes dans une réserve d'indiens Lakotas. Un jeune garçon veut partir en Californie, mais bien des liens le rattachent à sa terre : sa petite soeur, des amoureuses, son peuple, sa mère. Partira-t-il ?
Plus que son scénario, écrit au jour le jour, c'est la façon de filmer de Chloe Zao qui illumine le film. C'est comme ci un(e) Terrence Malick naissait sous nos yeux. La nature y est sublime, les visages et les corps irradient le film.
Les chansons que mes frères m'ont apprises propose une équation renversante rarement vue au cinéma : des images superbes au service de la description précise d'une terrible réalité. Le film expose avec une rigueur toute documentaire les affres vécues par les indiens, en particulier les ravages de l'alcoolisme, montrés également récemment - chez les aborigènes d'Australie cette fois-ci - dans le très beau Charlie's country (**).
Chloe Zao n'hésite pas à piocher sa matière dans la vraie vie des acteurs (la maison qui a brûlé est ainsi la vraie maison de Jashaun), ce qui confère au film une aura extrêmement puissante.
Je m’attendais à un film sur l’Histoire du peuple indien à travers la survivance de quelques personnages parqués dans des réserves iniques. Dans l’une d’elles, la cinéaste suit le comportement d’un grand frère confronté aux aléas d’une vie précaire, et qu’il s’apprête à quitter, avec sa petite amie. D’autres circonstances viendront troubler ses projets, et l’attachement à sa petite sœur fera le reste. La mise en scène de Chloé Zhao est très belle, profitant des montages du Dakota du Sud pour éclairer des paysages aussi déserts que somptueux. Un filmage parfait (cadres et photos dans une lumière toujours adéquate) qui ne rend compte que des rapports entre le frère et la sœur, sans aborder ce qui apparait parfois en filigrane : le combat des héritiers de Wounded Knee pour la renaissance du peuple indien. Selon la légende, c’est une mission qui sera accomplie avec la 7 ème génération dont fait partie la petite sœur. Ce dont elle n’a pas l’air de se soucier. Un peu à l’image de la réalisatrice focalisée sur une toute autre histoire, plus conventionnelle. Chloé Zhao a beaucoup de talent, qu'elle exprime à la surface de la pellicule. Ca ne tient pas vraiment longtemps. Pour en savoir plus
De louables intentions, mais un film décousu, au montage très approximatif. Si la descrip-tion des réserves indiennes est réaliste, le destin des principaux protagonistes ne captive vraiment pas.
Un Drame saisissant, tourné avec des acteurs non professionnels par Chloé Zhao. Elle nous offre de très belles images des grandes plaines du Dakota, nous montrant la vraie vie des Indiens du grand Ouest Américain, descendants de Crazy Horse le grand chef Sioux. Pris sur le vif, des instants émouvants nous montrent leurs coutumes encore appliquées, leurs conditions de vie dans la Réserve de Pine Ridge, leur pauvreté et leur mélancolie, la contrebande d'alcool ... Une histoire émouvante avec des personnages attachants comme Travis le tatoueur peintre, et la jeune et attendrissante Américaine Jashaun St. John qui joue la soeur de Johnny.
Zzzzzzzzzzzz ! ZZZZzzzzzzz !! Ce film est un somnifère pas croyable !! Le thème m'intéressait pourtant plus que tout !! Voir la vie quotidienne d'une réserve nord américaine m'attirait énormément et bien j'attends toujours...le scénario est inexistant, les acteurs sont mollasses et les scènes sont répétitives et inintéressantes !! Une succession de dialogues et de situations sans intérêt !! Bref un film vaporeux qui m'a profondément ennuyé !