Avis : This is not a love story - Page 4

Un film très touchant, porté avec pas mal d'humour et de détachement. Des acteurs bon. Un teen movie avec de bonnes qualités. Avec les défauts d'un teen-movie. Pour faire une comparaison il est un peu en dessous de "nos étoiles contraires" mais traité de façon un peu plus légère.

Une très bonne comédie américaine avec Thomas Mann et Olivia Cooke sur un adolescent introverti perdu et intimidé.

Me and Earl and The Dying Girl avait déboulé à Sundance et reçu les deux principaux prix de la compétition le plaçant instantanément parmi les films les plus attendus de l'année 2015. Il ne va pas sans dire que l'attente était donc grande, et après visionnage on ne peut que comprendre pourquoi. Alfonso Gomez-Rejon réalise un film sur le cancer en toute subtilité et sait traiter de sujets aussi dévastateurs que la mort et la solitude avec une simplicité assez surprenante. Malgré tout, on doit regretter quelques longueurs dans le long-métrage. Pour autant, on réussit à adhérer grâce au jeu splendide des trois acteurs principaux, en effet Thomas Mann, R.J. Cyler et Olivia Cooke sont impressionnants de justesse et savent nous transporter dans leur histoire avec une facilité déconcertante. De même, il faut souligner les belles prestations rendues par Connie Britton mais aussi Molly Shannon qui interprètent avec une certaine tristesse leurs rôles respectifs sans jamais virer dans le pathos. Néanmoins, en ce qui concerne les autres seconds rôles on est nécessairement déçu, et on ne peut s'empêcher de s'interroger sur les différents choix faits en matière de casting. La musique du film est magnifique, l'univers est particulier, on voyage assez facilement à travers les différentes époques musicales mais il n'empêche qu'on est à chaque fois transportés encore plus loin dans cette histoire. On se laisse guider par la voix de Thomas Mann assez facilement malgré certains passages à vides qui auraient pu être mieux exploités. La réalisation est vraiment très belle que ce soit pour le long-métrage en lui-même ou les mini-films parcourant l'histoire, on ne peut qu'apprécier les images. Les décors sont également une force du long-métrage, on traverse une période assez courte mais toujours en mouvement avec une fluidité impressionnante sans jamais se sentir perdu quant aux différents lieux visités. Me and Earl and The Dying Girl aura eu le mérite de s'attaquer à un sujet très sensible tout en l'adaptant avec originalité mais en ne sachant éviter certains écueils. Il en reste cependant qu'il s'agit d'un film très vrai dont quelques scènes nous poursuivent longtemps après le visionnage.

Les difficultés de la jeunesse grandissant vite, trop vite. Cool et sensible. Drôle et beau. Ça vise plutôt juste.

« This is not a love story » est le vilain petit canard de : « Nos étoiles contraires ». Difficile de ne pas rapprocher ces deux films. Mais celui-ci a quelque chose de bien plus rafraîchissant : le ton. Un ton un tantinet décalé, insolent, délicieusement maladroit mais ô combien d’une sincérité touchante. spoiler: Ce n’est pas une love story car les deux protagonistes ne s’aiment pas d’amour. Mais ça reste « une love story », dans le sens originel du terme, car la maladie demeure incurable !
Un film qui ne se lamente pas, au contraire, on y sourit souvent. Ici pas de profondes réflexions métaphysiques, pas de surenchères de raisonnements sur le sens de la vie. Ce n’est pas une histoire à l’eau de rose comme le dit si bien Greg. Le film est servi par deux jeunes acteurs talentueux : Thomas Man (II), un brin lunaire et Olivia Cooke, lumineuse. Et une mention spéciale à la musique qui s’exprime par nappe progressive. A voir en V.O, évidemment.

Me and Earl and The Dying Girl (Habilement traduit en “This is not a love story”); nouvelle revelation de Sundance? C’est à croire, tant le film, doublement primé, dispose de tous les clichés de l’indépendant américain : petites têtes d’affiches, histoire de découverte de soit sur fond d’adolescence, fin traumatisante, réalisation à la Wes Anderson, pleine de petits détails et de cadrages atypique. Tout y est, de la rentrée scolaire au bal de promo… Malheureusement, à force d’établir des jalons de repère, l’on fini par faire la comparaison. Et oui, bien que plus que correct, il y a déjà eu bien mieux que Me and Earl and the Dying Girl. Dommage

Comédie dramatique adolescente, originale et ambitieuse, "This is not a love story" est une love story! Mais pas que... Doté d'une réalisation très dynamique et d'un scénario foisonnant de bonnes idées, le film séduit aussi par son refus du mélodrame et sa sensibilité maladroite comme l'adolescence. Drôle, sensible, loufoque, cette chronique de la fin de l'innocence a tous les atouts pour séduire sans putasserie!

Le début ne laissais pas de présage optimiste quand à la suite du film ... Finalement sa gaucherie devient une qualité, qui plus est, son réalisateur s'en sort à merveille tant le sujet est casse gueule. Ici pas de guimauves, des bons sentiments oui mais pas de sérénades ou de surcharge lacrymale exagéré. L'émotion est présente, certaines scènes m'on couper le souffle, je n'aime pas cette expression mais pour le coup elle s'y prête bien ... Ce long métrage ne m'a pas totalement conquis, mais celui-ci comporte des pépites, ces acteurs notamment.

ce film qui fut primé lors du festival de sundace 2015 est un film qui raconte l'histoire d'amitié entre un jeune garçon solitaire et une fille atteinte d'un cancer il est vrai que de prime à bord le film n a rien exceptionnelle puis je me suis laissé envoûté par cette belle histoire qui m'a ému aux larmes et par la composition épatante des jeunes acteurs.

Me and Earl and The Dying Girl se démarque très largement des autres comédies dramatiques américaines de sa génération : rempli de références cinématographiques, de gestes de réalisation et de mise en scène audacieux, et porté par ses premiers rôles phénoménaux, le film fait à la fois preuve d'une grande simplicité (loin d'être naïve) dans l'ouvrage que d'une extrême complexité dans le traitement des émotions. A cette intersection, le film présente un soin tout particulier pour les contours : notamment ses contours visuels, très visibles dans certaines scènes où ces derniers confèrent une épaisseur extraordinaire au dess(e)in des personnages en présence, peut être pour insister, rajouter une couche supplémentaire au déroulement de leur vie intérieure.

En somme, le second long-métrage de Gomez-Rejon vient s'imposer à nous (spectateurs européens exaspérés par les scénarios plongés dans la fantasmagorie visuelle et adolescente issu d'une certaine classe) comme une histoire que l'on a déjà entendu par le passé, mais qu'on ne nous avait jamais raconté de la sorte.

C'est en voyant Me and Earl and The Dying Girl, que j'ai compris, compris, que j'étais définitivement trop gentil avec mes notes, après le visionnage de ce film, Nos étoiles contraires n'est plus qu'un film moyen à mes yeux, Me and Earl and The Dying Girl est magique, c'est un ascenseur d'émotions qui ne ferait que monter et qui n'a pas de fin, c'est beau, c'est touchant, c'est magnifique, c'est à ne pas louper, vraiment Le monde de Charlie c'est moins bien que ce film, je ne rigole pas, et dieu sait que Le Monde de Charlie c'est genre un des meilleurs films sur l'adolescence, mais celui-là c'est pas un film sur l'adolescence, c'est un film sur une étape de la vie, sur le deuil, sur les épreuves, sur les moments de bonheur, et c'est fou qu'un film vous fasse ça, évidemment j'ai pleuré, le casting est fou Thomas Mann est déjà un très bon acteur même si il a joué dans Projet X il jouait bien dedans, Olivia Cooke est bluffante, j'adore cette actrice et je trouve qu'on la voit pas assez, et Jon Bernthal est dans le film aussi, et quand je l'ai vu ça m'a tellement fais plaisir, la BO est géniale, la réalisation est belle et puissante, les dialogues me restent dans la tête, les personnages sont attachants, et c'est fou, ce n'est pas une leçon de cinéma, c'est presque une leçon de vie pour moi. 19,5/20

Beaucoup des thèmes et des situations abordés (le lycée américain, la relation entre ados dont un est malade) ont été largement exploités, en particulier ces dernières années.
Cela met du temps à décoller, l'amitié naissante ainsi que le côté dramatique lié à la maladie ne sont pas aussi bien rendus que dans d'autres films du même genre mais la fin, bien que largement prévisible, est suffisamment bien jouée pour nous émouvoir et pour sauver en partie un film que l'on suit sans trop le vivre.

"This is not a love story" est un hommage au cinéma vraiment original, la cinéphilie de Earl et de Greg est un prétexte à des séquences très bien réalisées et drôles, où l'on voit comment ils essayent de reproduire des films très connus avec un budget quasi nul. Le cinéma est presque un des fils conducteurs du film puisqu'ils doivent réaliser un film pour Rachel. C'est un excellent teen-movie, même si ils n'échappent pas à quelques clichés, il est réalisé et interprété avec une grande justesse. Il y a même des gags qui sont faits alors que pourtant, le sujet n'est pas très joyeux. Je le conseille fortement!

Adaptation du best-seller de Jessie Andrews, publié en 2012, Me and Earl and the Dying Girl figure un peu comme un mouton à cinq pattes dans les productions américaines actuelles : C’est en fait un film extrêmement bavard et bourré d’inventivités à la fois dans la construction de ses personnages et du récit mais également en terme de réflexion de réalisation. Très vite, le spectateur est plongé dans un récit tantôt humoristique, tantôt émouvant et cela durera quasi l’entièreté du film.

Me and Earl and the Dying Girl s’inscrit dans la lignée des films ayant révélé Shailene Woodley

Alfonso Gomez-Rejon , par ailleurs réalisateurs de nombreux épisodes de Glee, et sans doute par peur de simplicité en fait ici beaucoup pour captiver l’œil de son spectateur…peut-être même un peu trop parfois avec sa caméra qui aime à la fois grandement les plongées et les retournements à la verticale. Le texte et les dialogues font toutefois mouche et le charme de la nouvelle venue Olivia Cook font le reste.

Grand Prix du jury ET Prix du Public au dernier festival de Sundance, Me and Earl and the Dying Girl surfe peut-être un peu trop sur une mouvance récente de la comédie dramatique jeune adulte (The Spectacular Now, The Fault in Our Stars, The Perks of being a Wallflower…etc.), mais c’est toutefois un bon moment à partager en famille. A vos mouchoirs

Michel Gondry qui rencontre Woody Allen, pour traiter d'une thématique au combien tragique : un film bouleversant, mais drôle, décalé... Magnifique !