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    La Ligne générale
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    Film de propagande sans recul et sans subtilité, il peut susciter l’intérêt de l’Historien, voire de l’apprenti historien du cinéma. Par contre, à le regarder comme un cinéphile, ce film est juste une purge. Plans interminables, intrigue famélique, discours manichéen… Tout y est… Mais le pompon reste encore cette musique, rajoutée après coup, composée par un Jean-Michel Jarre en couche-culotte qui a visiblement fait ici ses premiers essais sur un magnifique synthé Bontempi. Rien que pour ça, il faut le voir – et l’écouter – pour le croire. Désolé pour les adorateurs au poing levé, mais pour un simple cinéphile comme moi, ce film est juste un cauchemar.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2010
    Une paysanne ne possède pas de cheval pour labourer sa terre, elle organise donc une équipe laitière dans son village avec l'aide de quelques paysans... Avec pour thème principal qu'est l'agriculture, Serguei M. Eisenstein nous offre un long métrage particulièrement captivant car il possède une histoire vraiment intéressante et surtout une mise en scène, comme à l'habitude, d'une grande richesse visuelle. Chaque plan est remarquablement filmées, ce qui fait que pas mal de séquences - dont celle de l'écrémeuse ou encore celle de l'arrivée du tracteur - sont d'une grande maîtrise, grâce aussi à la superbe photographie en noir et blanc que concoctera Edouard Tissé, qui était un habitué du cinéaste. Précisons également que le casting s'avère bien impliqués, notamment en ce qui concerne la performance de l'actrice principal Marfa Lapkina qui interprète de manière bien émouvante le rôle de la paysanne. Il s'agit donc d'un bien grand film muet de la part du metteur en scène russe, et qui mériterait d'être redécouvert par le plus grand nombre.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    69 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Deux heures de propagande soviétique, et pourtant, un chef-d’œuvre à la clef. "La Ligne générale", c'est ce paradoxe : l'idéologie est douteuse, l'histoire simpliste, mais la mise en scène relève du génie. Sergueï Eisenstein montre la pauvreté dans toute son horreur ainsi que la détresse du peuple ; il accorde une grande importance à l'objet qui en dit souvent long sur l'état de la population. Ainsi, une maison coupée en deux dénonce l'absurdité de la propriété privée (selon lui), et sont aussi sublimés un tracteur, une faux, un cochon pendu ou encore un taureau, représenté dans toute sa force virile. Ces objets ou animaux sont en général des outils, synonymes de l'accès à la liberté et à la prospérité pour ces travailleurs. Dans la pensée du réalisateur, les hommes doivent vénérer leurs instruments de travail, car ce sont justement eux qui les élèvent au rang d'hommes. La scène de l'écrémeuse est particulièrement révélatrice : tous sont tendus, conscient que leur avenir dépend du bon fonctionnement de l'appareil ; Eisenstein filme donc ses acteurs figés dans un jeu expressionniste, dans l'attente d'un jugement divin. L'écrémeuse devient leur dieu et elle est filmée comme telle. Le souci esthétique du cinéaste prend alors une véritable valeur sémantique, faisant de "La Ligne générale" bien plus qu'un recueil de belles images.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2015
    Pour son quatrième film, Sergueï Eisenstein braque sa caméra sur un pauvre village russe où les paysans sont exploités comme des bêtes par les riches koulaks (les propriétaires de grandes fermes). Peu à peu, il met en avant la façon dont leur exploitation est inacceptable et comment ils vont créer une coopérative.

    Alors que Lénine déclarait que le cinéma était le plus important de tous les arts, Sergueï Eisenstein profitait des moyens importants mis en place par l'État pour se mettre au service du régime soviétique. Après trois longs-métrages mettant en valeur les bienfaits de la révolution d'Octobre, il est chargé avec "La ligne générale" de mettre en valeur la nouvelle politique agricole du parti, tout en dénonçant les propriétaires qui exploitaient avec misère et sans pitié les paysans. Pour ce, et contrairement à ses précédents films, il décide de mettre en avant un destin individuel, celui d'une pauvre paysanne qui travaille dur et qui ne récolte que le mépris de ses exploitants.

    Mais Eisenstein ne se contente pas d'uniquement évoquer tout le bien de la nouvelle politique soviétique mais met vraiment en place une opposition de classe, le traitement inhumain subit par certains paysans, considéré comme de simples bêtes, et même une critique (assez satirique) envers la bureaucratie. Il montre aussi le rôle des femmes dans la nouvelle société soviétique (ainsi que l'obligation, pour le bien des paysans, d'accepter la nouvelle politique mise en place). Peu à peu il met en avant la montée de la colère paysanne, la difficulté pour eux d'arriver à leurs fins et toujours la façon de gouverner des koulaks. En plus de son propos, la force du film se trouve dans la façon dont Eisenstein décrit le monde des paysans tel qu'il était, que ce soit leur façon de travailler ou de vivres (les maisons et vêtements misérables, la non-éducation etc).

    Si le film garde, encore aujourd'hui, toute sa puissance et sa force, c'est notamment dû à la mise en scène et réalisation d'Eisenstein. Ce dernier met en place de la tension qui va prendre de plus en plus d'ampleur plus on avance dans le récit. Ce qui change vis-à-vis de ses anciens films, c'est l'intrusion d'une atmosphère presque surréaliste, mettant en avant la colère animale ou la puissance des nouvelles machines, donnant une force mais aussi un côté poétique à son oeuvre. C'est sublimé par la réalisation d'Eisenstein, capable d'offrir de magnifiques plans (notamment ceux surréalistes) mais aussi des contres-plongés (notamment sur les usines) et des gros plans mettant en avant les sentiments des personnages.

    Bien plus qu'un simple film de propagande soviétique, "La ligne générale" est une oeuvre d'art aussi belle que puissante et fascinante et qui montre tout le talent et le génie d'Eisenstein.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 février 2010
    Sur la forme, aucune ambiguïté, c'est splendide, Eisenstein étant un grand artiste ayant incontestablement le sens du beau. Sur le fond par contre, c'est plus qu'un film de propagande, a regarder en perspective historique : il annonce, sans peut-être le savoir, la collectivisation forcée des campagnes du début des années 30 et qui se terminera par 5 ou 6 millions de morts paysans clairement exterminés, et tous n'étaient pas des affreux koulaks, loin de là ! C'est donc, au-delà des belles images, un film assez glaçant à voir, peut-être même détestable, qui est au régime soviétique ce que le Juif Süss est au régime nazi. A voir avec beaucoup de recul.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2016
    Un récit-documentaire du monde rural du début du 20ème siècle. Les paysans sont présentés comme arriérés dès le générique et doivent se moderniser. Mais au-delà de cette image, les paysans sont aussi des hommes courageux et aimants. Eisenstein donne ici une image flatteuse de gens souriants et vivant en communauté pour le bien de tous. Le film présente aussi le côté animal où les veaux batifolent heureux devant les vaches et où un homme se sent réconforté par une petite vache. Les machines viennent aussi comme des vaisseaux extra-terrestres au service de l’homme qui va même jusqu’à s’harnacher tel un pilote qui va partir dans l’espace. En bref, une modernisation certes, mais pas sans l’homme toujours présent et indispensable.
    Ti Nou
    Ti Nou

    406 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Le quatrième film de Serguei Eisenstein s’avère moins spectaculaire que les précédents. Il faut dire que le sujet s’y prête moins puisqu’il n’y a ni soulèvement ni révolution ici, si ce n’est la révolution technologique améliorant la productivité. Cependant, certains plans restent impressionnants et la maîtrise des symboles toujours présente.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2010
    Sergei Mikhailovich Eisenstein (Le Cuirassé Potemkine - 1925) réalise ici une oeuvre de propagande pour le compte de Staline, mais contre toute attente, il s'attelle aussi à une oeuvre expérimentale, empreinte de poésie et de magie.
    La Ligne générale (1928) vante les mérites de collectivisation des campagnes par le biais des créations d'exploitations agricoles, permettant aux paysans de partager les outils, les bétails et les terres et bien évidemment le total des recettes.
    Cette nouvelle économie a pour but de redonner un nouvel essor à l'agriculture soviétique (à la manière de Staline).
    Sergei Mikhailovich Eisenstein nous offre ici un film remarquable, tant au niveau des prises de vue que du montage et des incrustations. D'une richesse visuelle bluffante.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2014
    Ah les bienfaits de la collectivisation, de l’industrialisation, des kolkhozes... C'est pas l'Île aux enfants mais on n'en est pas loin. L'art de la propagande à la soviétique, mais l'art de la propagande aussi dotée d'une petite pointe critique envers la bureaucratie, cette bureaucratie qui était si chère au stalinisme, qui prouvait que Staline n'avait pas encore le pouvoir absolu à l'époque...
    Comme pour le fond, Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein n'est pas toujours à son summum de subtilité sur le plan de la réalisation. On se demande par exemple l'intérêt de filmer le sciage d'une bûche sous 130 angles de caméra différents... Mais un réalisateur de génie ne pouvant jamais s'empêcher d'être un réalisateur de génie on a des scènes très fortes. La première utilisation de l’écrémeuse, le concours improvisé de fauchage entre un aîné et un jeune sont des véritables grands moments de maîtrise cinématographique et d'intensité.
    Et puis sa manière de filmer les champs battus par les vents, seuls Alexandre Dovjenko dans "La Terre" et Terrence Malick dans "Les Moissons du ciel" ont réussi par la suite à l'égaler ou à le surpasser.
    Un Eisenstein mineur mais un Eisenstein qui ne peut pas s'empêcher de montrer des fois son génie.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    D'une beauté visuelle sans précédent, ce film mêle documentaire et poésie avec brio .Mais la bande son qui fait office de musique est tout simplement horrible, à vous faire saigner les tympans...
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Film de propagande soviétique muet dont la magie du montage donne un caractère parfois poétique, comique ou même érotique à un thème s’y prêtant peu a priori : les bienfaits de la collectivisation.
    On trouve des scènes mythiques : l’écrémeuse où la paysanne se retrouve aspergée de lait, la saillie du taureau reproducteur..
    Le montage alterné entre les animaux et les machines oppose l’ancien et nouveau monde.
    Les images poétiques des blés battus par le vent tels des vagues dans la tempête crée une tension : on a besoin d’un tracteur qui ne vient pas pour ramasser les blés à temps.
    Le rêve est présent avec le taureau reproducteur ou le tracteur entrant dans la ferme.
    Les retards dans l’attribution du tracteur causés par la bureaucratie sont montrés de manière explicite avec des fonctionnaires qui rigolent au lieu de travailler.
    Le montage est rapide et les gros plans sur les détails de machine ou les visages alternent.
    Lorsqu’Eisenstein termine le film en 1929, la ligne du Parti a changé. Staline a fait passer l’agriculture des kolkhozes aux sovkhozes, cela se ressent dans le film. On voit une ferme moderne avec vaches en stabulation. Les bâtiments géométriques sont impressionnants de modernité. Les tracteurs abattent les clôtures pour créer les immenses sovkhozes.
    L’autre thème est l’amélioration du sort de la paysanne qui trouve à se réaliser dans le communisme et à sortir de l’exploitation des Koulaks.
    Le film se moque aussi de la superstition religieuse.
    Déchristianisation, dekoulakisation, collectivisation des terres et industrialisation sont clairement annoncées dans le film pourtant sorti seulement en 1929.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 septembre 2011
    Le montage ainsi que les plans sont d'une extrême beauté, on regrettera cependant que le scénario ne s'appuit que sur des faits de propagande pour poser son intrigue.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2015
    C'est assez intéressant comme film, même si Eisenstein ne montre pas tout à propos des Kolkhozes, ses plans et ses images sont vraiment bien faits, c'est assez particulier comme film, même si c'est de la propagande.
    Noahdu77
    Noahdu77

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2013
    " La ligne générale ", est un film sur la naissance du crédit agricole. On nous montre une communauté extrêmement pauvre, qui aurait bien besoin d'un tracteur pour cultiver plus rapidement, et pouvoir manger. Ce n'est pas un film exceptionnelle, mais une preuve que la solidarité est la seul solution à un problème collectif.
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