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    Ixcanul
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    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2015
    Film guatémaltèque de Jayro Bustamante, primé à la dernière Berlinale du prix Alfred Bauer, prix récompensant une vision novatrice et singulière…Le personnage principal est une jeune fille, promise par ses parents, de pauvres paysans à un mariage arrangé avec le contremaître de l’exploitation de caféiers où ils travaillent…cet arrangement fortement arrosé de verres de rhum ( on utilise même le rhum pour inciter les cochons à copuler !!!) , vise à assurer à la famille le droit de rester sur des terres qui appartiennent au patron du dit contremaître…Maria en pince pour un autre, qui ne cherche qu’à fuir aux Etats Unis. Séduite, engrossée et abandonnée Maria devient le centre d’un mélodrame familial…J’avoue ne pas avoir été très touché par le sort de cette jeune fille, rebelle mais aussi terriblement apathique…restent des images splendides autour d’un volcan à qui les paysans font des offrandes comme à un dieu…ces pauvres paysans parlent un langue maya qui les coupe des autorités hispanisantes et de la modernité…ils vivent dans des croyances ancestrales héritées du monde maya et communiquent avec les forces secrètes de la nature…il y a un coté très Connaissance du Monde, ou de film ethnologique dans cette mise en scène, accès plus sur l’esthétique de la photographie que dans l’intensité de l’histoire…beaucoup de scènes trop longues au silence étouffant…en conclusion un film esthétiquement beau et dépaysant mais intimement peu ressenti.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Ixcanul est un film guatemaltèque. Son titre et son pedigree semblent le condamner à un genre quasi-documentaire. Sa première partie le confirme : on y découvre Maria qui vit auprès de ses parents, au pied du volcan Ixcanul. Elle aimerait suivre Pepe, son amoureux, qui rêve de s'exiler aux États Unis ; mais ses parents souhaitent la marier au fils de leur métayer.
    Ce conte gentiment exotique peinerait à convaincre s'il ne se lestait progressivement d'un contenu dramatique. Jusqu'à un dénouement parfaitement maîtrisé qui, comme les épilogues doivent l'être, est à la fois surprenant et cohérent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Ixcanul est le mot maya qui signifie « volcan ». C’est d’ailleurs ce volcan que l’on voit en arrière plan sur l’affiche du film : deux femmes nous font face, l’une plus âgée en retrait porte des vêtements dont la couleur se détache à peine de celle du sol, tandis que l’autre en avant (et par conséquent plus grande), plus jeune, est vêtue d’une couleur rouge qui tranche sur le fond de l’image. Ainsi le volcan assume la double valeur de l'écran : il valorise la femme la plus jeune et fait obstacle au regard puisqu’il masque l’au-delà de l’image.
    A la semblance de cette affiche, le film inscrit un hors champ évoqué dans le discours du jeune « séducteur » autant peut être que dans les images de la fin du film qui se déroule dans un milieu urbain en complète rupture avec le paysage des champs de café situés au pied du volcan. Car l’enjeu du film est bien dans cet affrontement entre deux mondes : celui des paysans mayas et celui d’un Guatémala « mondialisé ». Tous les oppose: la langue en premier lieu, l’environnement aussi, mais surtout les coutumes et les croyances. Si Jayro Bustamante prend le temps de filmer le monde rural (nous offrant par exemple en ouverture une scène d’anthologie où un cochon est incité à la reproduction en étant forcé d’ingurgiter de l’alcool) c’est parce qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même. Ce qui pourrait être une survivance du chamanisme prend des allures dérisoires (scène de la tentative d’avortement, discours contradictoire de la mère sur les pouvoirs supposés de la femme enceinte) : le désir de quitter la terre devenue inhospitalière est le plus fort.
    Aussi le point de vue adopté est-il celui des perdants de l’Histoire, ceux qui faute de maîtriser les codes (y compris langagiers) seront toujours les victimes d’un pouvoir situé en dehors de l’image.
    Si l’histoire de la fille « engrossée » pouvait nous faire craindre le pire, le film parvient à déjouer nos attentes et à ménager des surprises dont celle de la fin n’est pas la moindre. Là où l’on pourrait ne voir qu’un film « ethnologique » de plus, le récit nous donne à penser un monde beaucoup plus universel qu’il n’y parait.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Centré sur 2 femmes ( la mère et la fille) ce film dépeint avec une grande justesse la pauvreté , la pesanteur des traditions, et surtout l'analphabétisme qui fait le malheur des indiens du Guatemala. On voit comment ce peuple asservi continue d'être exploité par les "colons". Journaliers dans les plantations ils peuvent être chassés du jour au lendemain et ne peuvent même pas se défendre faute de pouvoir se faire comprendre. On peut impudemment tout leur voler, même ce qui leur est le plus cher. Un beau film qui montre bien le sentiment d'impuissance des indiens qui subissent leur sort sans grand espoir de pouvoir se libérer un jour.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Un film sur les conditions vécues par une femme au Guatemala. Une fiction abrupte, presque jamais grossière et qui sonne étonnamment juste grâce à de bons acteurs qui complètent une histoire qui sait transmettre un peu de rire pour très peu d’émotions. On observe la poursuite d’un rêve : cette envie, voire ce besoin de jeune fille de quitter un village natal où rien ne se passe, où rien ne se décide de son propre gré. Bustamante impose directement des objectifs de réalisation dans sa narration, use de gros plans sans tremper dans le serré, fait fondre autant de travellings arrière que de plans-séquences dans ses paysages, et fonctionne avec ce désir de donner un rythme propre à une aventure charmante mais qui manque grandement de force artistique. Tant pis, au moins les plans se trouvent être agréables et surtout jamais empreints d’une langueur souveraine. Comme l’était « Difret » si on part du même sujet, « Ixcanul » se trouve être trop classique et trop sage pour convaincre complètement, ne surprenant le spectateur juste lorsque le réalisateur se hasarde en la production d’images plus convaincantes car plus puissantes et singulières. Si on parle de réalisation on peut aussi nommer le manque d’inspiration qui réside dans une bonne partie du film, et aussi de cette sous-influence constante, de cette pauvreté ambiante qui se dessine impérieusement sous les traits des personnages. Le tout manque décidément d’un grand et pur caractère, qui décimerait les quelques défauts présents dans un scénario peu convaincant et parfois trop à la ramasse. Peu importe en fait, car ce manque est rattrapé avec l’interprétation savoureuse de Maria Telon, qui joue la mère de l’héroïne. C’est une magnifique actrice, qui sait jouer avec entrain sans pourtant exagérer et en rajouter avec des expressions ridicules et médiocres. Il y’a cette scène, durant laquelle on la retrouve à l’arrière d’un pick-up, à pleurer et à se lamenter sur le triste sort de sa fille, qui représente l’un des plus belles de l’oeuvre, et qui donne en même temps un magnifique coup d’émotion combiné à la vision de l’amour d’une mère, rien de plus. Mais ce film peut montrer ça à l’écran, devant les yeux ébahis de ses spectateurs. Et c’est déjà beaucoup.
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2016
    Intéressant mais pas évident à appréhender malgré la superbe photo (magnifiques paysages du Guatemala) et la très bonne interprétation de cette jeune actrice. Peu de dialogues, beaucoup de longueurs ont eu raison de moi! J'ai quand même apprécié d'en apprendre sur les conditions de vie, la façon de vivre, des coutumes et traditions de ces Guatémaltèques mais le manque de rebondissements fait souffrir le film d un manque de rythme évident. Les yeux fatigués ne tiendront pas!
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Les films guatémaltèques et notamment ceux ayant pour sujet la communauté maya sont assez rares pour constituer une curiosité. En exposant le quotidien et les rites mayas actuels, "Ixcanul" dégage une dimension exotique qui est finalement le principal intérêt de ce long métrage. Effectivement, outre les particularités liées à au peuple maya, l'histoire est plutôt banale et manque de mordant. De plus, si le cinéaste met en valeur de magnifiques paysages grâce à une photographie soignée, force est d'admettre qu'il peine à insuffler l'émotion nécessaire à ce type de drame. Une légère déception donc mais un bon espoir pour ce réalisateur et le cinéma peu développé de son pays.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2016
    Ixcanul, à travers l’histoire pathétique d’une jeune fille exploitant une plantation de café, nous parle de la condition Maya, de la place de la femme dans cette société, et du servage toujours actuel dans certains pays.
    Ce premier long métrage est bien maitrisé avec une utilisation de longs plans séquences. La première partie, quasi documentaire, s’inscrit dans la mouvance très actuelle du naturalisme world. Donc on enchaine les vignettes. Celles-ci posent aussi les jalons de la dramaturgie à venir dans la seconde partie par le prisme du sort réservé aux animaux (vaches mordue par un serpent, accouplement des cochons,…). Prévisible car on comprend bien que le sort de la jeune Maya est très proche de celui des animaux. Néanmoins la seconde partie, plus intéressante, affirme des enjeux. Le scénario dévoile des problématiques politiques et humanistes inattendues.
    Le contenu est donc riche d’enseignements sur notre monde et sur le sort réservé aux faibles (femmes et peuples primaires). Par contre, le côté quasi ethnologique du film tient bien trop à distance le spectateur.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2019
    Très beau film guatémaltèque, tourné en terre maya, avec des Indiens pour qui la ville et la langue espagnole représentent l'inconnu absolu. Portrait d'une jeune fille soucieuse de profiter un peu de la vie, mais aussi de ses parents, rudes travailleurs sur les pans d'un volcan, dans une plantation de café. Ici, nulle carte postale, pas d'images touristiques mais la scrutation de visages luttant au quotidien pour une vie simple et incertaine.
    Christophe L
    Christophe L

    22 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2016
    Ce premier film est une absolue merveille. Je l’ai vu le même soir que Knight of cups, de Malick. Il y a un monde entre le propos dérisoire du cinéaste américain - jamais je n’aurai cru écrire cela à son sujet - et la densité, la beauté de cette œuvre à la limite du documentaire, qui nous dépeint le drame d’une famille appartenant à une ethnie minoritaire du Guatemala (les Kaqchikels). La dureté de ces existences est certes montrée à l’écran, mais le regard du réalisateur n’est jamais misérabiliste. Car la formidable énergie de ses deux héroïnes, la mère et la fille, emporte tout. Elles ne s’apitoient pas sur elles-mêmes, elles cherchent des solutions, rationnelles ou non (offrandes au volcan), elles se battent, se révoltent. Elles rencontrent parfois la défaite, mais elles ne capitulent jamais, même face au pire (l’enlèvement de l’enfant de la jeune fille). Tout le contraire de nos sociétés occidentales chloroformées. Tout le contraire des ombres ennuyeuses hantant le dernier Malick. Sur les pentes cendreuses et grondantes de leur volcan, ces gens ont une âme. Ils vivent. Nous ne sommes plus que des masses organiques conditionnées pour consommer.
    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 460 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    Tellement exotique comme parcours de vie que c'est difficile pour nous de savoir si cette histoire de paysans guatémaltèques est proche ou non de la réalité. Indépendamment de cela, difficile de ne pas éprouver des sentiments de compassion pour cette famille unie qui doit faire face aux épreuves de diverses natures. Rien que pour découvrir ce que peut-être l'amour d'une mère pour sa fille unique, ce film est admirable.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    Au Guatémala, de nos jours, loin des routes goudronnées, au pied d’un volcan (« Ixcanul »), dans un village agricole d’indiens descendants des Mayas. La langue du film est paraît-il le maya.

    Les paysans indiens ne semblent que subir les choses, à la merci des patrons, peu d’entre eux parlent espagnol. Ils cultivent le café et tentent de semer des céréales malgré les serpents qui envahissent les terres. Leurs croyances sont faites de paganisme et de chrétienté, l’alcool semble ici être un fléau.

    Le film aux couleurs un peu délavées se compose de gros plans, d plans rapprochés, parfois de paysages. Bustamante film au plus près les corps, les visages, les gestes, les tissus très colorés.

    J’ai eu peur au début, que ce soit un film social sur les moeurs des sociétés traditionnelles, empreint de relativisme culturel.

    Mais l’histoire prend vraiment d’autres chemins et je retiens essentiellement cette magnifique histoire d’amour, d’une mère pour sa fille, faite d’autant de gestes que de mots.

    C’est vraiment un film à découvrir.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Ixcanul est un film intelligent et intéressant qui dénonce beaucoup de choses: le machisme, le rêve américain, les inégalités du travail, la dure intégration de ceux qui parlent dans la société etc...
    Même si le film a un scénario assez sombre et triste, la photographie est lumineuse et certains plans sont magnifiques. Le rythme est certes lent mais je ne me suis aucunement ennuyé, je le conseille vivement
    Galactus
    Galactus

    7 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2016
    C'est une très bonne surprise. Une plongée dans le quotidien d'une famille et village très pauvre vivant à part du reste du pays, avec leur rite et coutume, et même leur propre langue, qui luttent pour leur quotidien.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2019
    Le poignant destin d’une jeune Maya, déchirée entre les traditions ancestrales et son désir d’indépendance. Un film quasi-documentaire surprenant sur une culture très éloignée de la nôtre, mais qui manque de puissance narrative et émotionnelle pour en faire un grand film.
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