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    Nosferatu le vampire
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    241 critiques spectateurs

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    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    42 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2007
    La modernité de ce classique muet ne peut que surprendre à chaque visionnage. Et la légende persiste, qui était réellement l'acteur principal?...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2014
    Un film éblouissant de maîtrise qui parvient encore à susciter le suspense et ravit par son inventivité. Murnau avait déjà tout compris au cinéma et réalise ici en 1922 un modèle qui pose les bases du septième art. Le scénario est déroulé avec finesse et fluidité, grâce à une narration toujours bien sentie et utilisant à merveille la contrainte du plan fixe et des panneaux qui racontent l'histoire. On croirait presque parfois lire une bande dessinée, sauf que le cinéaste allemand va plus loin : il invente le hors-champ et joue avec ce qui se passe en dehors du cadre. Il fait également preuve d'une immense science du montage, ce qui participe vraiment de la fluidité du film. Vu en 24 images secondes, j'en ai raté les colorisations et la lenteur de l'époque, mais le film en devient peut-être plus dynamique et haletant. Il est toujours émouvant de contempler un morceau d'histoire, alors quand celui est juste somptueux, c'est un ravissement.
    this is my movies
    this is my movies

    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2016
    Véritable pièce maîtresse du genre qui influencera bon nombre de classiques et lui assurant ainsi la postérité. D'abord, passons sur le jeu hyper-expressif des acteurs, obligés de surlignés chaque émotion car le film est muet. Les cartons, peu nombreux, se révèlent suffisamment explicites pour suivre le tout facilement. Si quelques faux raccords et une tendance à répéter certaines transitions (fondu au noir) viennent titiller mon sens critique, il faut reconnaître à l'entreprise (qui a beaucoup vieilli, là n'est pas le débat) une certaine virtuosité, avec des effets spéciaux en stop-motion et des scènes proprement bluffants et inventifs. M. Schreck confère à son personnage (qui apparaît assez peu) une vraie présence inquiétante. Un vrai bijou du genre, qui pose certaines bases du genre et qui continuera d'épater tous les cinéphiles. D'autres critiques sur
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2011
    En 1897, Bram Stoker inaugure l'un des points de départ de toute la littérature d'épouvante en éditant "Dracula", roman épistolaire mettant en scène un vampire. En 1922, Friedrich Wilhelm Murnau en réalise la première adaptation connue, "Nosferatu", sans doute l'un des premiers films d'horreur jamais réalisés. Classique incontournable, chef de file du courant expressionniste, l'oeuvre demeure visuellement superbe, riche de jeux d'ombres et de profondeurs de champ éblouissants. Certes, la lutte entre le bien et le mal y est omniprésente mais celle-ci ne verse jamais dans le manichéisme moralisateur. En réalité, "Nosferatu", véritable poème funèbre sur grand écran, est obnubilé par l'allégorie de la mort. En effet, cette dernière domine l'oeuvre intégralement et imperméablement. Et le légendaire Max Schreck, dans la peau du vampire se retrouve donc à l'épicentre de ce giron morbide. Du début à la fin, il est et reste l'élément pivot de cet univers résolument mortifère. Chacune de ses apparitions est précise, rare, extrêmement minutieuse et par conséquent absolument inoubliable. Essentiel.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2020
    Un jeune agent immobilier du nom de Hutter se voit partir en Transylvanie pour se charger du déménagement du compte d'Orlock, vivant dans une lugubre forteresse ambitionnant de se rapprocher du milieu urbain. Au sein d'un paysage allemand dans lequel s'opposent nature et civilisation, l'attirance de cet homme d'expérience pour la compagne de Hutter amorce l'intenable propagation d'un fléau qui s'étendra dans le milieu... Première adaptation officielle (bien qu'elle n'ait pas été approuvée d'office comme telle) de Dracula, et source multiples réinvestigations du mythe fondateur, "Nosferatu le vampire" est une des premières pierres angulaires des oeuvres fortement déconcertantes mais en tout point, remarquables. Produit tout droit issu de l'an 1922, il inclera le cercle restreint des films de genre expressionniste, aux côtés des Robert Wiene et Fritz Lang sortis cette même décennie. Au-delà des célèbres jeu d'ombres (visibles à vue d'oeil grâce à l'affiche), géométriques et opaques, nous est servi une formelle grammaire filmique en nous dressant le portrait au vitriol d'un "cas actuel" de la vie commune, en l'occurrence mise à rude épreuve suite au désir du comte Orlok de se rapprocher de la ville. Par le biais d'un jeu d'acteurs très théâtral, misant beaucoup sur l'effet que provoque les maquillages et souvent quelque peu en marge de la grammaire classique du muet, nous nous frottons à de longues scènes fortes à chacune de faire progresser non seulement notre proximité avec la créature, mais en avec l'épouvante dont le film est précurseur. Le montage alterné offre différents points de vue narratifs, dont l'homogénéité des péripéties alliant met et campagne en passant par la sinistre demeure du vieux compte, admirablement illuminée par le film dans sa version restaurée. Murnau ne détrousse pas la société avec le dos de la cuillère en pointant du doigt l'horreur en tant que telle dans sa diffusion ; la nature est corrompue par les laissés-pour-compte... spoiler: L'analogie entre les rats et les vampires, est clairement distincte tout le long.
    Le cinéaste se sert de l'allégorie visuelle de la peste pour montrer en nous l'angoisse et les méfaits du désir. Ajoutons à la version restaurée, en couleurs, la présence de mélodies stridentes, notre principal vecteur d'angoisse fonctionnant à merveille et compensant certaines séquences perdant en peps et limite confuses. "Nosferatu", à l'instar du style Murnau dans son ensemble, se distingue par ses grandes images décortiquant l'Homme dans tous ses états (mieux que n'importe quel autre cinéaste expressionniste) et plus particulièrement, par ses très nombreux ressorts scénaristiques floutés par le nombre de dialogues au ras des pâquerettes. Ce n'est pas "Le Dernier des hommes" (1924) qui contredira cette conclusion.
    Jérôme H
    Jérôme H

    137 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2008
    CULTISSIME, ce film devrait servir à toutes les ecoles de comédiens et de réalisateur tant ce film est surnaturel. L'histoire, le cadrage, les images, et un Max Schreck magistrale dans son rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2008
    Cette première adaptation de Dracula qui demeure en grande partie conforme au livre de Bram Stoker est souvent considéré comme le symbole de l’expressionnisme allemand, mouvement qui apparu au début du xx siècle et qui s’illustra, dans divers domaines artistiques jusqu'à l'avènement du régime nazi. Produit de l'angoisse et du repli, le cinéma expressionniste fuyait toute représentation réaliste, sans refuser pour autant la figuration et la narration. Principalement tourné en extérieur, ce grand classique du cinéma d'épouvante qui développe une ambiance claustrophobique pour les scènes d’intérieurs utilise au maximum les jeux de lumière, ce qui était inhabituel à l’époque. Jouant sur l'utilisation des ombres et des contrastes dans ses prises de vue tout en utilisant très remarquablement une bande son angoissante, le réalisateur Murnau réussit avec plus particulièrement les apparitions de la silhouette mortifère de Nosferatu qu’incarne inoubliablement l’acteur Max Schreck, à faire susciter l'inquiétude et le malaise tout au long de ce long métrage muet chapitré. Egalement, il se dégage aussi dans ce chef d’œuvre expressionniste vraiment une esthétique morbide que reprirent des réalisateurs comme Orson Welles, Alfred Hitchcock ou Tim Burton dans leurs films noirs. A noter également que Nosferatu, une symphonie de l’horreur fit l’objet en 1978 d’un remake Nosferatu, fantôme de la nuit de Werner Herzog avec en vedettes Klaus Kinski et Isabelle Adjani.
    twingolot
    twingolot

    17 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2010
    Le Nosferatu de Murnau fait aujourd'hui bien plus office de pièce de musée que de film en tant que tel. Comment noter un film qui de toute manière appartient plus à l'histoire du cinéma qu'autre chose ? Car après tout, il n'est jamais qu'une étape supplémentaire dans le développement du 7e art. Et c'est bien d'art dont il fallait parler pour le coup, car bien que le film innove beaucoup techniquement parlant (on y trouve les prémisses de nombreux effets visuels, entre l'utilisation du stop-motion et le fondu enchaîné), force est de constater que la direction artistique commence à prendre le dessus. La mise en scène est vraiment à l'avenant (par ailleurs encore épargnée par ce côté théâtral qui allait pulluler dans les années 30), les décors gothiques sont sublimes, les maquillages et les effets spéciaux travaillés… Ce qui nous vaut encore, 90 ans après, quelques passages clés du cinéma d'épouvante. Le film aura aussi profité du meilleur de l'expressionisme allemand, jouant autant sur les ombres que sur les dimensions du cadre. Le roman de Stoker (que je n'aime pas vraiment, mais je l'avais déjà dit plusieurs fois) a par ailleurs été fort bien retravaillé pour son adaptation, celle-ci en profitant pour maudire une Allemagne qui avait du mal à se remettre à la fois de sa défaite et de sa révolution de 1918. Tout-ça appelle au chef-d'oeuvre mais le film n'est pas sans défauts non plus, soyons honnêtes. La qualité d'interprétation est en effet assez variable. Si Max Schrek est bien sûr plus que convaincant en vampire (lui insufflant une bestialité et une terreur palpable, qui devrait encore servir de référence de nos jours), d'autres en revanche sont plus que limites, parce qu'en font beaucoup trop, au risque de déclencher chez vous un certain rire méprisant (toutefois, cette manie de l'exagération était chose commune dans le cinéma muet, expressionniste particulièrement, aussi c'est loin d'être étonnant que plusieurs "stars" n'aient pas survécu au passage au film parlant). Le pire reste néanmoins cette musique énervante au possible, faite d'expérimentations mixées à la hache, désamorçant presque systématiquement toute puissance dramatique (qu'est-ce que c'est que ces trompettes intervenant dans les séquences de terreur bordel ???). Intolérable pour une oeuvre d'une telle densité artistique par ailleurs (je me répète mais le thème du vampire est fort bien traité). Un film à voir absolument c'est certain, mais on y préférera la version de Werner Herzog, épurée des défauts ci-nommés et à la qualité cinématographique bien plus aboutie. Remake pour lequel le réalisateur a su tirer le meilleur de ce classique de Murnau.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2007
    Une oeuvre mémorable. La partie sonore du film, glaciale, donne une dimension supplémentaire à un récit prenant. Les images, magiques, font le reste.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 217 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2010
    Je l'ai regardé avec ma classe, et j'ai tout simplement adoré !! Je voulais le voir depuis quelque temps, surtout que c'est la première adaptation plus ou moins fidèle du roman de Bram Stoker : Dracula, et que (je sais c'est ridicule) dans Scream 2 quand le personnage de SMG regarde la télé, on y voit une scène... Nosferatu est surement un des meilleurs films du cinéma muet que j'ai regardé. Un chef-d'œuvre !!!!
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 décembre 2017
    LE BAL DU VAMPIRE. Tout le bien que l'on pense de ce film muet, je ne l'ai pas retrouvé. Un ennui total.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    Second film de Murnau que je vois après "L'Aurore", formidable film relatant le pardon d'un homme envers sa femme après avoir envisagé de la tuer, et second chef d'oeuvre pour ma part, "Nosferatu le vampire" est l'un des plus beaux films d'horreur du cinéma muet. Quoi que je ne mentionnerai pas le terme "horreur" pour ce film, de un parce que je déteste ce terme, de deux parce qu'on aurait tort de réduire "Nosferatu" à ce terme. J'utiliserai plutôt le terme de "fantastique", et ce dans les deux sens du terme. Film phare de l'expressionnisme allemand au cinéma, le long-métrage de Murnau possède une atmosphère à la fois romantique, surréaliste, glauque et oppressante, que ce soit dans ses personnages ou dans son espace. "Nosferatu" est un film ou, dès les premières minutes, on se retrouve scotché devant son écran jusqu'au dénouement final. Libre adaptation du roman "Dracula" de Bram Stoker et précurseur des futurs films de vampire qui verront le jour (les films "Dracula" de la Hammer, qui pour certains trouveront leur inspiration dans le film de Murnau, par exemple, ou même l'adaptation du mythe par Coppola, dont les décors rappellent étrangement ceux vus ici), Murnau innove pour son époque notamment, de par la teinture de la pellicule (bleue, orange, rose, jaune) afin de souligner la période de la journée durant laquelle se déroule les événements. Il est donc question de temps dans ce "Nosferatu", du temps qui passe par rapport au comte Orlok, sensible aux rayons du Soleil, du temps qui reste à Hutter pour sauver sa bien aimée Ellen, et ce en attrapant le spectateur par les tripes pour le relâcher uniquement lorsque s'achève le film. Murnau a effectué une réelle recherche pour son film, tout comme pour "L'Aurore", en s'attardant peut-être un peu moins sur les sentiments et plus sur le mystère. Que dire de plus, si ce n'est mentionner encore une fois que Murnau a encore livré avec ce "Nosferatu" un chef d'oeuvre du cinéma fantastique, tout en se révélant être un pionnier du genre.
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2010
    Considérant que la musique est un facteur des plus déterminants dans la qualité d’un film je me trouve souvent devant un problème lorsque je regarde un film muet, type de film qui s’appuie encore bien plus sur un bande originale. Nosferatu n’y échappe pas… de nombreuses partitions ont été écrites et donc de nombreuses versions du film sont disponibles. La bande originale de la version que j’ai visionné n’est pas à la hauteur et c’est pourquoi je jugerai uniquement la partie visuelle du film en attendant de peut-être voir un jour une meilleure version. Nosferatu c’est le diapason du film de vampire, la première adaptation de Dracula, c’est un film pionner qui influencera bon nombre de cinéastes de genre. Ainsi on trouve le château hanté et lugubre habité par un personnage seul et effrayant, la présence forte du surnaturel, les villageois apeurés par les légendes, le couple amoureux et bien sûr les morsures mortelles de vampires. Evidemment l’expressionnisme joue un rôle important dans chaque apparition du comte ou de son ombre et les effets visuels ne manquent pas, c’est d’ailleurs le seul film me venant à l’esprit qui utilise l’image accélérée de façon dramatique et non comique. On peut reprocher au film d’être un peu confus parfois, on se heurte à de petites incompréhensions scénaristiques, pas très graves mais gênantes tout de même. Bref un film très simple au niveau de l’intrigue mais efficace par sa force visuelle toujours actuelle sinon plus qu’à l’époque de sa sortie.
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2008
    Magnifique film de Murnau réalisé en 1922, Nosferatu n’a pas pris une ride et reste indéniablement un chef d’œuvre du 7° art. Au-delà d’être le premier film de vampire et l’un des premiers d’épouvante, Nosferatu est un chef d’œuvre esthétique. La mise en scène de Murnau est sublime à chaque plan, l’ambiance de terreur est parfaitement retranscrite. La photographie expressionniste convient parfaitement à une adaptation de Dracula, puisqu’elle symbolise l’attirance que chacun éprouve pour les ténèbres… La narration muette est parfaitement maîtrisée, et les apparitions de Max Schreck font toujours froid dans le dos 85 ans plus tard.
    Claricewins
    Claricewins

    54 abonnés 1 053 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2010
    C'est un des seuls films muets que j'ai vu, et à chaque fois j'ai un peu de mal avec le style, mais avec Nosferatu, c'est bien passé, quoique le film est un peu lent. Le travail avec les ombres est ce que j'ai préféré, ça donne une certaine atmosphère au film, pas vraiment glauque, mais qui correspond bien au sujet. Le nosferatu en lui-même est bien interprété (on est pas vraiment dans le style de l'époque), l'acteur reste subtil. Jolie trouvaille, et pour les amoureux des histoires de vampires, ce film est un "must-see".
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