De beaux paysages et une nature forte. Un récit assez linéaire et avec un certain manque d'émotions. Une critique a mentionné Derzou Ouzala : on est est quand même très loin.
Il m'a été très difficile de retrouver la civilisation en sortant de la salle de cinéma !! Ce film est visuellement magnifique. La photo des paysages est incroyablement belle et extrêmement bien réalisée. La bande-son est somptueuse, elle prend aux tripes et touche l'âme. Les acteurs sont tous très bons, et Raphaël Personnaz est parfait dans ce rôle plus difficile qu'il n'en a l'air. L'amitié très crédible entre les deux hommes, qui se construit peu à peu, m'a beaucoup touchée. Mes regrets 1) Dommage que le héros commette une imprudence de débutant qui m'a laissée perplexe: ne pas mettre sa provision de bois à l'intérieur pendant une tempête, aller dehors pendant la tempête.... J'ai trouvé ce passage un peu mélo-dramatique. 2) je n'ai pas vu la mention "Aucun Animal n'a été maltraité", du coup je crains que le cerf n'ait été tué pour les besoins du film, si c'est le cas je serais fort triste et outrée.
Même si je n’attendais pas grand-chose de cette adaptation de « Sur les chemins noirs », je tenais à la voir. J’avais d’autant moins d’attentes cependant que l’adaptation d’un autre chef-d’œuvre de Sylvain Tesson, « Dans les forêts de Sibérie », réalisée en 2016, n’était pas très réussie, du moins si l’on cherche un semblant de ressemblance entre un livre et un film.
Il faut dire à la décharge des deux réalisateurs qu’il ne doit pas être facile de porter à l’écran deux récits qui mettent en scène un aventurier solitaire. Dans le premier cas, en effet, Tesson raconte son séjour d’un an dans une cabane, sur les rives du lac Baïkal, en Sibérie. Dans le second, l’écrivain, pour se rétablir d’un accident qui l’a laissé dans le coma pendant des semaines, part à pied, seul encore, traversant la France sur 1300 kilomètres, pour l’essentiel par des sentiers sans autos et sans touristes, vestiges des régions rurales d’antan.
« Dans les forêts de Sibérie », les scénaristes avaient imaginé un personnage de Russe en cavale, avec lequel l’ermite se liait d’amitié. Ce n’était pas sans intérêt, mais sans rapport aucun avec le livre.
« Sur les chemins noirs », je savais bien que les scénaristes ne s’en tiendraient pas à la narration hors champ, même si le texte de Tesson est sublime. Ils n’allaient pas résister à la tentation d’ajouter des événements et des personnages, que ce soit sur sa route ou dans son passé. Si au moins cela avait mis un peu de piquant dans le récit. Mais soit on tombe dans l’insignifiance (la rencontre avec le jeune Maghrébin ou avec une vieille tante), soit dans la banalité racoleuse (l’histoire d’amour avec une jeune et très belle lectrice).
Reste de beaux paysages et quelques pages tirées du merveilleux récit de Tesson, bien lus par Jean Dujardin, qui a enfin quelque chose à dire sur ces chemins noirs. Si ce récit d’une rédemption vous intéresse, oubliez le film et lisez plutôt Sylvain Tesson lui-même. Si vous ne le connaissez pas déjà, vous allez découvrir un grand écrivain.
Une belle histoire pour s'évader sur les rives du lac Baikal. BOF signée Ibrahim Maalouf, un régal. Prenez le temps de vous évader le temps d’un bon film.
Des images extraordinaires, notamment les vues du haut du lac gelé, sur lequel roule le camion. On rentre à fond dans le film et on ne s'ennuie pas un instant et quelques moments d'émotion; bref un régal.
Safy Nebbou nous propose un film d'aventure loin du scénario rocambolesque d'Hollywood. Son personnage cherche à retrouver la simplicité, paix et le silence, loin des villes, Et c'est réussit ! Pas besoin d'en faire des tonnes : Raphaël Personnaz nous livre une interprétation juste. Les images sont belles tout simplement. A voir et à revoir.
Le "Into The Wild" français. Beau, epic, émouvant, philosophe, aventurier autant de termes qui peuvent qualifier cette oeuvre tourné en condition semi réel avec un minimum d'effets spéciaux. Une belle claque visuel et auditive française, porter par Raphaël Personnaz qui fait réfléchir et dont ont se laisse facilement bercé. Un bijou.
Cette histoire intrigante et alléchante s'avère finalement très classique mais reste touchante. Raphael Personnaz porte son personnage avec sensibilité même si l'on aurait espéré que cela aille plus loin psychologiquement.
on ne sait pas si c'est une fiction ou un documentaire des passages inintéressants, mais on ne rentre pas vraiment dans sa vie de solitude dans un climat aussi rude, c'est seulement esquissé. ça fait un peu faux.
très beau film. de beaux paysages , du silence ponctué de la musique d'ibrahim maalouf !. un peu d'humour et de l'émotion qui m'a fait verser quelques larmes. belle performance de l'acteur , beaucoup de justesse.