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    La Femme bourreau
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Il est des expériences qui transcendent la simple expériences cinématographiques. Des séances devenant de véritable exploration d'un lointain indistinct.
    C'était un plaisir égoïste de le voir, égoïste car juteux de l'ombre qui planait dessus. Voir un film datant d'une époque cinématographique et humaine particulière, d'une force démonstrative et narrative certaine, sans que les germes d'inspirations de celui ci ne soit visible dans le nouveau monde. Un films fort qui ne put donner naissance. Comme une virginité cinématographique.
    Imaginez voir Jaws jamais diffusé, sans ses enfants un peu bête et ridicule, ou même A Bout de Souffle sans cette Nouvelle Vague. Imaginez cette terre vierge qu'on explore et qu'on décortique. Cela fait peur, surtout au début. "Que vais-je voir? Est-ce un monstre ou un ange?" Peut être un Léviathan affamé.
    C'est un film qui n'a jamais été diffusé, faute de diffuseur, et qui peut dorénavant se montrer. Et malgré ce cas d'hybernatus cinématographique, ce film est si jeune et contemporain. Dans sa mise en scène, dans sa narration, il sécrète sa substance profonde, sa volonté de dépasser les genres et les briser. Un travestis, peut être transgenre, un méli mélo docu-thriller-match sportif, une réalisation presque expérimentale mais presque sociale. On ne cadre pas ce film. On le vit.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    123 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2016
    La Femme Bourreau, premier long-métrage de Jean-Denis Bonan est tourné en mai 1968, sans argent. Les comédiens sont bénévoles, la pellicule est issue du recyclage. Cela donne un film surprenant, inquiétant et drôle.
    Redzing
    Redzing

    931 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2024
    « La Femme bourreau » est un film qui aurait pu/du ne jamais sortir. Produit en 1968, il faudra attendre 2015 (!) pour que Luna Parks Films l’achève et le diffuse.
    Dans ce contexte, difficile de dire ce qui relève de l’intention du réalisateur de 1968, et celle de la post-production de 2015. Néanmoins, en partant du principe que le gros morceau date de 1968, je peux comprendre pourquoi le film n’était alors pas sorti. Non pas qu’il soit particulièrement violent ni choquant (si ce n’est quelques poitrines féminines totalement gratuites), c’est surtout un OFNI façon Nouvelle Vague.
    L’intrigue se déroule à Paris, où une jeune femme a été condamnée à mort après avoir commis d’horribles assassinats sur des prostituées. Problème : les meurtres continuent après son exécution ! On suivra un bourreau, qui tombe amoureux d’une femme policière impliquée dans l’enquête.
    Ne vous attendez surtout pas à un polar classique. Les personnages paraissent toujours hallucinés… et il faut dire que le jeu d’acteur est parfois franchement limite. La narration évolue via une voix off clinique, des fausses interviews, des dialogues limite absurdes… En l’ensemble dure moins de 1h10.
    Bref, ça se veut hypnotisant et surréaliste, mais ce n’est pas toujours palpitant, loin de là.
    Néanmoins, je salue l’exercice de style visuel. Avec un très joli noir & blanc, de belles compositions, et un montage audacieux, voire expérimental, pour présenter les personnages et les situations. Je salue également les thématiques abordées, relativement osées. Parmi elles, la peine de mort, et la Guerre d’Algérie, furtivement évoquée. Par contre, bien que le film ait été tourné en plein mai 68, aucune référence ne sera faite à ces événements.
    A l’arrivée, « La Femme bourreau » fait partie de ces bizarreries aujourd’hui exclusivement destinées aux cinéphiles, qui y trouveront (ou pas) leur compte selon leur goût pour l’expérimental.
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