Avis sur Résistance

Voici un film russe sur une "snipeuse" reçue et décorée par l'Amérique de Roosevelt ! Même si le scénario nous perd un peu avec tous ces allers-retours entre les différentes époques, le spectacle est au rendez-vous et l'histoire nous tient en haleine jusqu'au bout.

Tiré de l'histoire vraie de Lidmilla Pavlichenko , tireur d'élite soviétique qui tua 309 allemands pendant la " Grande guerre patriotique " , un film qui ne manque pas de qualités , au premier rang desquelles je placerais l'originalité, surtout si on choisit de le regarder en VOST.
Quelques choix de mise en scène m'ont déplu , mais cette œuvre qui ne manque pas de moyens tranche agréablement avec les films qu'on nous présente régulièrement sur la Seconde guerre mondiale, même si sur le sujet plus particulier des snipers j'ai quand même préféré " Stalingrad " de Jean-Jacques Annaud.
Une mention particulière pour l'interprétation de l'actrice tenant le premier rôle , il est si rare de pouvoir visionner un film donnant un rôle fort à une femme , ça rajoute encore de l'intérêt à ce film russe qui n'a rien à envier aux productions hollywoodiennes .
À voir.

Les scènes de guerre sont criantes de réalisme ! Époustouflante prestation de Yuliya Peresild. Comme tout film de guerre, il n'en a pas fallu beaucoup à certains pour le taxer de propagande. De une, la majorité des films de guerre sont propagandistes à partir du moment où l'on s'attache à un personnage en particulier. Le but est de choisir le camp du personnage comme le bien afin de créer une empathie et diaboliser le camp adverse. La mayonnaise est connue et logique. De deux, c'est un film et non un documentaire. Un film ne se veut pas réaliste à 100%. Il y a une part de romance, de fiction, d'exagération, d'atténuation, bref ce n'est que du cinéma ! De trois, cela m'échappe peut être mais je ne pense pas que ce film a la prétention de traduire les faits à la lettre.
Le petit défaut du biopic concerne les alternances incessantes entre passé et présent.

Alors que je n'attendais rien de particulier de ce film, il fut pour moi une excellente surprise.On se passionne très vite à la saga de cette jeune sniper de l'union soviétique et les acteurs sont remarquables. En plus en cours du film, j'ai compris que cette Miss Pavlichenko avait vraiment existé lorsque l'on voit Woodie Guthrie lui chanter sa chanson avec sa machine à tuer les fascistes. Prenant.

Un film qui n'est pas sans rappeler l'excellent "Stalingrad" de Jean-Jacques Annaud. Ici, il s'agit d'une femme sniper que l'on peut voir à l'entraînement et sur le terrain. De bonnes scènes réalistes avec quelques prises de vues en combats aériens très appréciables car l'aviation russes est trop peu présente au cinéma. J'ai également aimé le final qui apporte son lot de résumé quant au devenir des personnages. Une réussite !

Belle fresque passée quasi inaperçue dans les salles de cinéma occidentales...
Une page de l'histoire méconnue et sympatthique à découvrir. La réalisation se veut réaliste et soigné. Ce film rappelle certains passages de Stalingrad

Excellent film de guerre Russe, le meilleur film de guerre depuis un moment, action, amour, on as tout les élément d'un grand film, point faible néanmoins la traduction française, il vaut mieux le voir en VO

La technique narrative est un peu éculée. On se demande à quoi sert la partie en Amérique. Ca flirte de temps en temps avec l'hagiographie. Mais sinon l'histoire est prenante, les acteurs plutôt bon, le scénario instructif, ...

Même si le scénario nous perd un peu avec tous ces allers-retours entre les différentes époques, le spectacle est au rendez-vous et l'histoire nous tient en haleine jusqu'au bout.

Primo, les films de guerre traitant du front de l’est pendant la 2nde guerre mondiale ne sont pas légions [« Stalingrad » (2001) de Jean-Jacques Annaud, traite aussi des tireurs d’élite]. Deuxio, le film aborde, notamment, le siège de Sébastopol en Crimée (octobre 1941-juillet 1942), victoire allemande, à travers le parcours d’une jeune femme ukrainienne (Lyudmila Pavlichenko), tireur d’élite âgée alors de 25 ans. Réformée à cause de nombreuses blessures, elle fait partie d’une délégation soviétique venant demander de l’aide aux Etats-Unis (avant leur entrée en guerre après Pearl Harbor, le 7 décembre 1941) : elle rencontre alors Eleanor Roosevelt (1884-1962), la femme du président en exercice (1933-1945), Franklin Delano Roosevelt (ils ont un ancêtre hollandais commun). Cette dernière viendra la retrouver en Russie en 1957 avant de rencontrer Sergueï Khrouchtchev, dirigeant alors l’U.R.S.S. (1955-1964). On y suit aussi sa vie sentimentale malheureuse pendant la guerre, rappelant l’atmosphère du beau film de Douglas Sirk, « Le temps d’aimer et le temps de mourir » (1958). Un film réalisé à l’américaine où les scènes de guerre sont filmées avec réalisme. .

La bataille de Sevastopol nous rappelle encore une tranche de l'histoire Russe méconnue sous l'invasion des Nazis. Romancée, on y découvre l'exploit extraordinaire d'une femme sniper de l'Armée Russe puisqu'à elle seule, elle affichera 309 ennemis tués. Controversée, voir moquée par la gente masculine, elle gravira les échelons et les amours avec une réalisation plutôt légère, faite d'aller-retour dans le film, des passages héroïques (obligatoire avec la Russie...) mis en avant s'initient dans une bande son parfois inadéquate (trop moderne) pour l'époque. Le spectateur restera un peu sur sa faim, à cause d'un manque de combats sur le terrain ou d'effets spéciaux peu convaincants. Reste une histoire intéressante mais un peu trop romancée à mon goût.

Film de propagande patriotique et militariste, comme les Russes savent en faire... sous tous les régimes. Gros moyens, scènes de guerre réalistes et spectaculaire. Mais celui-ci est tout de même un peu longuet et les séquences avec Mme Roosevelt assez ennuyeuses et inutiles, sinon pour rappeler l'époque de l'alliance entre l'URSS et les Etats Unis - ce qui faisait peut-être partie du cahier des charges. Résistance a en effet été clairement subventionné par le gouvernement russe. Dans le genre, les réalisateurs de ce pays ont fait mieux et surtout moins caricatural.

“INDESTRUCTIBLE” : L'histoire de Lyudmila Pavlichenko, la sniper féminine la plus titrée de l'histoire
Lyudmila Pavlichenko spoiler: étudiait l’Histoire à l'Université de Kiev avant que les Nazis – Allemagne, Italie et Roumanie – ne déclarent la guerre à l’URSS en 1941. Ses amis l'emmenèrent dans un club de tir où elle découvrit qu'elle possédait des compétences exceptionnelles pour le tir. Lorsque la guerre éclata, elle fut incorporée dans la 25eme division de fusiliers de l’Armée Rouge, où elle abattit 309 fascistes, dont 36 snipers ennemis, lors des sièges d’Odessa et de Sevastopol. Blessée à plusieurs reprises et souffrant de TSPT, elle retourna toujours sur les lignes de front et devint un symbole de résistance et un Héros de l'Union Soviétique, jusqu’à ce qu’elle fut gravement blessée par des tirs de mortier en juin 1942. Plus tard la même année, elle rendit visite au président Franklin Roosevelt – devenant la première citoyenne soviétique à être accueillie à la Maison Blanche – et se lia d'amitié avec Eleanor Roosevelt, qui lui rendit ensuite visite à Moscou en 1957.

L'actrice russe Yuliya Peresild incarne Lyudmila Pavlichenko avec justesse et passion, et le film a été largement applaudi par la critique pour sa description fidèle et poignante de la seconde guerre mondiale.

Beau film sur une bataille assez peu connue de la Seconde Guerre mondiale. Un film semble-t-il passé à la trappe alors qu'il n'a rien à envier à d'autres film du genre...

Excellent long métrage, dont la réalisation moderne n'a rien a envier aux super productions américaines
L'actrice principale est une perle d'interpretation