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    La Mort de Louis XIV
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    62 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 novembre 2016
    Il y a d'abord et avant tout la prestation "royale" de Jean-Pierre Léaud, saisissante et troublante.
    Ce film traite non seulement de la mort du roi mais aussi de la mort de l'homme derrière le roi.
    La mort du roi et tout ce qu'elle véhicule : le règne de Louis XIV s'achève dans un ballet incessant de médecins et de religieux, symbole de mutations importantes dont le roi aura été l'artisan.
    La mort de l'homme, en contraste total avec la figure royale : le film aborde avec force la lente agonie, le silence et la solitude face à la mort et l'acharnement de l'entourage.
    Toutefois, comme je m'y attendais et malgré d'indéniables qualités, on n'évite pas l'ennui dans ce film. Mais c'était peut-être inévitable...
    domit64
    domit64

    23 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2016
    Impression d'avoir visité un musée et d'être entré dans les différents tableaux relatant les derniers jours de Louis XIV. Les tableaux sont beaux, le roi est superbe, mais on s'ennuie...
    Quelques nominations aux Césars et un probable prix pour la photo et meilleur acteur pour Léaud.
    Un beau beau et long film....
    norman06
    norman06

    300 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2019
    Le scénario est minimaliste mais la mise en scène, dépouillée et picturale, arrive à fasciner. Jean-Pierre Léaud trouve son meilleur rôle de maturité.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2016
    Le programme de mon cinéma précisait "drame historique expérimental". Qu'à celle ne tienne, l'accueil critique quasi unanime au moment de sa présentation à Cannes restait en écho dans ma tête, augmenté par l'envie de voir Jean-Pierre Léaud dans un vrai rôle de composition. Donc, confiant, je me suis embarqué pour presque deux heures au chevet du roi soleil mourant.
    Au début, Louis XIV n'est plus au top de sa forme. Alité, il perçoit encore les échos de quelques fêtes données dans la pièce d'à côté où courtisans et politiques devisent presque gaiement, passant de temps en temps la porte restée ouverte pour venir auprès de lui avec une empathie assez fabriquée. Mais bientôt, la chambre sera réservée aux seuls médecins, membres du clergé ou très proches. La gangrène semble prendre le pied du souverain qui perd l'appétit et s'enfonce dans l'apathie. Puis viennent quelques râles, gémissements de douleurs. La gangrène est bien là, gagnant rapidement toute la jambe malgré les traitements de la dernière chance ( un élixir donné par un charlatan, composé de jus de grenouille, de liqueur de cerveau de nouveau né et de couille de taureaux...ou quelque chose d'approchant ). On s'achemine vers le terme de la vie du roi. L'appétit a déjà disparu, ses biscottins accompagnés de vin d'Alicante ne le contentent plus. Louis XIV ne parle plus, ne gémit plus. L'extrême onction est demandée...
    Je ne vous raconte pas la suite pour ménager le suspens...
    C'est certain, ce film est une expérience ! Nous sommes vraiment au chevet du roi pour suivre son agonie. A part une scène introductive, nous ne quitterons jamais la chambre, unique décor ( très soigné) du film. Seule la caméra, imperceptiblement, de plans en plans, se rapprochera du mourant. Autour de lui, tout est silencieux, compassé. Les quelques paroles prononcées par ceux qui l'accompagnent dans ses dernières heures, sont accompagnées de gestes lents et cérémonieux. La politique n'existe plus, seul un vague achat pierres égyptiennes sera évoqué. Le film, assumant une certaine lenteur, laisse alors le spectateur face au spectacle de la mort. On peut s'ennuyer, trouver cela un peu trop radical ou laisser son esprit vagabonder. Ce long calvaire remet en perspective le statut de tout être humain. Roi ou paysan, face au trépas, nous sommes tous à égalité. On ne sait plus qui du monarque ou de Jean-Pierre Léaud, perruqué avec magnificence, dans une sublime lumière, s'éteint peu à peu. On le regarde, ses joues tremblantes, sa bouche rentrée, son immobilisme d'où surgit parfois la seule intensité de son regard noir. Quelle composition !
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    vincent c
    vincent c

    6 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Assez beau comme une serie de tableaux filmes et des repliques de cour tres posees a voix basse mais Louis 14 s arrete de parler / gromeler 30 minutes avant la fin . Un peu maigre pour la prestation d acteur :-(
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Le pouvoir est en berne : Louis XIV va mourir. Le récit pourrait se dérouler aujourd'hui, dans les hautes sphères politiques, avec son lot de pantins, de séducteurs, d'ambitieux, qui s'esclaffent de joie quand le Monarque parvient à avaler un morceau de biscottes alors qu'à l'extérieur de Versailles, les protestants sont persécutés et les famines dévorent le peuple. C'est là la qualité de ce huis clos sordide, celle de montrer un roi mourant, au sens médical du terme, et d'oublier le pays sur lequel il règne. Le pouvoir est faible. Les médecins se disputent la connaissance, sans doute plus importante que la santé du roi elle-même. L'époque annonce la crise de la science, la fin d'un monde et promet des révolutions futures. "La mort de Louis XIV" est totalement porté par un Jean-Pierre Léaud incandescent et profond. C'est une œuvre qui rend un hommage sans équivoque au grand acteur, récemment récompensé à Cannes pour sa carrière. Et c'est là sans doute le plus grand intérêt de ce film. La mise en scène est minimaliste, précise, même si le montage aurait mérité quelques coupes, permettant ainsi d'échapper à son aspect sinon quasi complaisant. Le film est composé d'une série de tableaux lumineux, dont certains, célèbres, où l'homme est entouré de ses courtisans. Léaud mime la mort avec une perfection troublante, jusque dans le tremblement de la joue. Incontestablement, "La mort de Louis XIV" est un grand film mais dont nous serons passés à côté.
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    21 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2017
    Grandeur politique et décadence physique. Pour la grandeur, elle est absente ici. Pour la décadence c'est le sujet du film. Une nuée de médecins tous plus ou moins charlatans comme aimait à le dire Molière, s'affaire sous la tutelle du docteur Fagon. Tout au long du film l'impuissance des médecins est omniprésente. Louis XIV souffrant d'une sciatique comme l'a diagnostiquée Fagon semble très vite une erreur grave, même pour l'époque. Quand des taches apparaissent sur la jambe du monarque il eût fallu faire vite. Mareschal, le chirurgien, un des rares qui fût compétents, n'est pas écouté. Le roi s'en remet totalement à Fagon, ce qui lui coûtera la vie. Aurait-il supporté par ailleurs une amputation ? On ne sait. Pas très gai ce spectacle, mais absolument réaliste. La Cour est éclipsée, on ne voit que les proches du roi. L'impression générale est lugubre. On remarquera la performance de Jean-Pierre Léaud, tout comme la réalisation et la photographie. Ce huis-clos aurait pu tomber dans le mélodrame, mais l'écueil a été évité..Ce n'est évidemment pas un film à conseiller aux dépressifs ni aux malades sans espoir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    L'appréciation que l'on porte sur ce film à l'esthétique très réussie tient au point de vue que l'on adopte. Le corps souffrant et mortel du roi est montré avec beaucoup d'empathie et d'humanité. Le raffinement de la mise en scène met en valeur le pathétique de la situation mais aussi la grandeur d'un homme qui observe avec courage sa propre mort. La succession de tableaux qui ne pastichent aucun peintre en particulière (ce n'est ni du Caravage, ni du Le Nain, ni du Velazquez, et pourtant l'atmosphère est troublante et crédible) fait de cette oeuvre crépusculaire une magnifique expérience visuelle, avec des plans audacieux. La manière dont les visages, les attitudes et les décors sont filmés est particulièrement remarquable.
    En revanche, on peut regretter que la contrepartie de ces choix esthétiques soit la faible prise en compte de la dimension politique de l'événement. Il y avait pourtant place pour enrichir le film en développant les rares allusions au corps politique incarné par le souverain : la Cour qui entoure le roi au moment de sa mort est présentée de manière beaucoup trop réduite alors qu'un moment important de cette longue agonie, rapportée par les témoins, fut justement l'adieu du roi à ses courtisans (ce qui ne peut être ramené à une révérence un peu ridicule telle que montrée dans le film) ; les enjeux de la succession sont au cœur de batailles politiques majeures dont Versailles reçut forcément l'écho ; le discours de Louis à son arrière-petit-fils et successeur méritait d'être davantage mis en valeur et développé car le roi y montra beaucoup de lucidité.
    On aurait aimé aussi que la vérité historique soit mieux respectée : Fagon avait le même âge que Louis XIV alors qu'il en paraît vingt ou trente de moins dans le film, ce qui modifie tout de même le rapport que les deux hommes pouvaient entretenir, ainsi que leur regard sur la mort. Or cette relation est au centre du film : elle peut même être considérée comme son sujet principal...
    A l'aune de l'histoire du cinéma européen, cette oeuvre est majeure en ce qu'elle donne à voir l'évolution d'un acteur emblématique et opère une mise en abyme fascinante, depuis la jeunesse turbulente d'Antoine dans les 400 coups jusqu'à la mise en scène de la mort majestueuse du plus grand roi de France. La psychologie des personnages est particulièrement bien montrée, même si elle relève autant de l'invention du réalisateur et de la composition des acteurs que de la vérité historique. Le jeu de Marc Susini qui incarne la valet Louis Blouin est particulièrement remarquable.
    Reste pourtant un goût d'inachevé : avec un peu plus d'ambition, ce film aurait pu être un chef d'oeuvre réunissant force esthétique, expérience cinématographique... et réflexion sur les relations entre l'histoire et sa représentation.
    Nicolas F.
    Nicolas F.

    21 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    Ecrire et réaliser un film sur les derniers jours d'un roi mort dans son lit est un pari particulièrement osé. C'est pourtant le choix d'Albert Serra. Pour se faire, il propose une succession de tableau, à l'image remarquable, portés par la puissance naturelle d'un Louis XIV campé par Jean-Pierre Léaud, dont la prestation remarquable vaut à elle seule le coup.
    La lenteur des situations et le manque d'action apparente pourraient laisser craindre au spectateur un ennui qui ne vient qu'à de rares reprises, tant le tout est teinté d'une atmosphère de cours en fin de règne et de regrets un brin burlesques des médecins du "Soleil"; spoiler: Fagon, qui n'a pas su détecter la gangrène royale à temps; concluant le film sur un lapidaire "Nous essaierons de faire mieux la prochaine fois".
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2017
    La mort de Louis XIV par Albert Serra propose de replonger dans les dernières heures agonisantes de Louis XIV qui, blessé au genou, reste immobile sur son lit à attendre que la mort vienne le cueillir. Installant son cadre dans la chambre du roi, ce hui-clos à l'époque du XVIe siècle offre une vision déroutante de la mort. Chose universelle, ce personnage à part-entière, est présent à chaque plan et chaque parole. Elle est inévitable et terrifier toute chose humaine. Avec un montage et une ambiance sonore assez austère, où les longs moments de silence sont légions, cette oeuvre propose une trame brute où plusieurs personnages font la visite du roi à l'article de la mort. Jean-Pierre Léaud est impeccable dans sa prestation ; rôle qui semble être fait sur mesure pour ce comédien. Malgré la contrainte physique évidente, Léaud propose une vision de Louis XIV éloigné de ce que nous apprenons dans les livres d'histoire : ici, le personnage a perdu de sa splendeur et propose une version assez inédite de ce roi de France au crépuscule de sa vie. La mise en scène est sans éclat mais force est de constater que l'utilisation des lumières - il me semble naturelles avec un éclairage à la bougie - proposent une vision intimiste de cet évènement. Nous sommes auprès du roi, du début jusqu'à la fin. Le film fait ressentir des tonalités alors très distinctes : inquiétude vis à vis de la mort, justesse des mots, supplices du futur défunt... Bref, c'est un film aux contours très pessimistes. Une très belle idée, plutôt bien exploitée mais qui souffre néanmoins de longueurs compréhensibles dans la mise en récit mais peu divertissante pour le spectateur.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    Comment peut on passer deux heures enfermé dans une chambre où agonise un roi par ailleurs fort antipathique, qui a ruiné son royaume, poussé le régime monarchique à ses extrêmes les plus déplaisants -on peut dire qu'il a allumé le premier feu de la future révolution!!!- et de plus, possédant un goût détestable qui nous a laissé les vêtements et le mobilier les plus laids de toute l'histoire de France? Pourtant, on est accrochés -et la performance époustouflante de Jean-Pierre Léaud y est pour beaucoup! Il incarne totalement ce roi souffrant que la douleur a déchu, qui s'accroche à la vie tout en abandonnant toute espèce de pouvoir. Léaud, l'enfant-par-excellence va sans doute être le plus magnifique vieillard de toute l'histoire du cinéma....
    C'est que nous sommes en présence d'un magnifique objet culturel, d'une performance pour esthètes. Les lumières, exceptionnelles, transforment chaque scène en tableau de La Tour ou Le Nain, transforment les trognes des protagonistes en Rubens, en Rembrandt ou même, pour un jeune homme à moustache, en Velasquez! Les velours et les brocards rouge sombre enferment l'action dans un sinistre théâtre; les cristaux des verres piègent la lumière.....

    La plus belle scène, la seule émouvante sans doute, est la seconde (la première relate la dernière promenade en chaise roulante faite par le roi dans les jardins de Versailles). Il voit ses chiens, ses deux chiens -qui sautent sur son lit, qui le lèchent- et on comprend que ce sont les seuls qui aiment encore le vieil homme, et que, sans doute, ce sont les deux seules créatures que lui même aime encore! Mais voilà, Fagon a décidé que la présence des chiens était malsaine pour le malade (il n'avait sans doute pas tort...

    C'est que c'est Fagon (excellent Patrick d'Assumçao) qui gouverne maintenant toute la volonté du monarque! Fagon qui empêche que ses confrères de la faculté de médecine de Paris accèdent au malade -jusqu'à ce que, l'état empirant, il soit bien obligé de les admettre, et on ira même jusqu'à accueillir des charlatans avec leur potion magique.... C'est que, quand des taches noirâtres commencent à envahir la jambe malade du roi, personne ne veut y voir la gangrène; peut être une amputation aurait elle pu sauver Louis XIV? Ou du moins abréger son agonie.... mais j'imagine que personne ne devait oser prendre le risque de couper une patte royale......Et c'est avec Fagon qu'Albert Serra nous enferme dans une petite chambre, en compagnie des deux valets Blouin (Marc Susini excellent aussi) et Mareschal (Bernard Belin), et parfois le confesseur du roi, Tellier (Jacques Henric). On voit de temps en temps Madame de Maintenon (Irène Silvagni) et, dans une belle scène qui a été rapportée par les chroniqueurs, on l'entend dire à un tout petit bonhomme, le futur Louis XV, de ne point tant aimer la guerre que son arrière grand père..... C'est à peu près tout.

    Et c'est là que je m'insurge: tout cela est angoissant à souhait, mais complètement éloigné de la vérité historique. Un "d'accord" proféré par un des conseillers du roi venant chercher une réponse me reste encore en travers du gosier le lendemain (pourquoi pas OK, pendant qu'on y est); quand on prétend à l'oeuvre d'art, monsieur Serra, on est attentif à ces grossières impropriétés.... Et des petits détails: on ne portait plus de coiffure à la Fontanges à cette époque.... ces courtisans applaudissant en criant "bravo Sire" parce que le roi a pu absorber quelques morceaux de biscuit, quelle faute de goût! Et surtout, rien ne s'est passé dans l'intimité d'une petite chambre; le roi agonisait en public, devant Monsieur et Mesdames de France, la fleur de la noblesse et probablement quelques autres courtisans intrigants ayant réussi à se mêler au spectacle, chacun reniflant d'autant plus qu'il élaborait les plans dans sa tête pour tirer le meilleur parti de la disparition du monarque.... Etait ce plus ou moins horrible? Je ne sais. Mais ce détournement de l'histoire me semble enlever pas mal de valeur à ce film. Dommage, on aurait pu alors passer à côté du chef d'oeuvre....
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 février 2017
    La mort de Louis XIV n' a aucun intérêt historique . Il y a évidemment ce génial parallèle, mise en abyme Jean Pierre Léaud/Roi Soleil.(chacun mis en avant sur le devant de la scène dès leurs plus jeunes âges., et ici qui se confondent dans cette mise en scène des derniers jours du souverain). Qq jolis plans picturaux et une satire de la médecine de cette époque ("les médecins de la faculté de Paris pour soigner le roi, vous n' y pensez pas, Molière les a très bien décrit" la dernière phrase du film : "on fera mieux la prochaine fois")
    Christophe C.
    Christophe C.

    14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2022
    Lent, très lent....... J'ai bien cru mourir avant Louis XIV mais on finit par se laisser bercer par le côté réaliste de ce moment d'histoire...... Et qu'elle interprète... Fantastique Jean Pierre Leaud
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