Avis : Braqueurs - Page 5

Bien au dessus des productions françaises du même genre, BRAQUEURS se distingue par un casting excellent, une mise en scène nerveuse, et des scènes d'action réussies. Un réalisateur a suivre donc de prêt.

Une purge, que dire de plus, mal joué ou surjoué, on a envie de tout le monde y passe au final afin que le film se termine vite.

Un film plein de suspens qui ne dure pas trop longtemps comme tous ces films américains l'histoire nous fait connaître la banlieue parisienne une fin morale qui surprend un peu .

Un groupe de braqueurs de fourgons est obligé de coopérer avec des dealers à la suite d'une bourde d'un de ceux-ci. La première scène du film nous fait penser à celle de "Heat" avec ces quatre braqueurs et leur mécanique d'attaque chirurgicale. Sami Bouajila est excellent en chef de gang et de famille et certaines scènes sont vraiment réussies (on y voit l'instinct de protection qu'il a sur sa fille et notamment son petit frère). Le rappeur Kaaris apporte lui son authenticité en nous ouvrant les portes de son quartier de Sevran. Un bon thriller nerveux"à la française" même si le scénario manque parfois de complexité. L'ensemble forme une histoire très crédible même si le film aurait gagné à être un poil plus long. Mention spéciale à Guillaume Gouix en artificier camé.

Enfin un bon film de braquage avec des bon acteur, une fin sans happy end !

4/5 a voir spoiler: kariss meur

C'est manifestement très supérieur au désolant « L'Assaut », m'ayant fait quasiment renoncer à tout espoir concernant Julien Leclercq. « Braqueurs » lui permet de retrouver un peu de crédibilité. Rien de bien original ou de nouveau dans le regard, si ce n'est une volonté de rendre la police quasiment absente des débats (pourquoi pas) et de faire affronter deux types de truands : les « corrects » et les « sans foi ni loi » (pourquoi pas aussi). D'ailleurs, dans la forme c'est d'assez bonne tenue : sec, sans fioritures... On n'est pas chez Michael Mann mais il y a une volonté d'éviter le pathos pour du frontal qui ne me déplaît pas. Après, c'est un peu le problème avec les films de gangsters aujourd'hui : ils sont sans doute plus réalistes qu'à la grande époque, ne cherchent pas à idéaliser qui que ce soit et c'est sans doute tant mieux. Mais du coup, cela manque vraiment d'incarnation. Non pas que cela soit mal joué (hormis l'énorme blague concernant la présence de Kaaris), mais tous ces protagonistes manquent vraiment de hauteur, de charisme, Sami Bouajila étant celui qui ressort (en positif). C'est du cinéma bien fait, maîtrisé, respectueux du public qui viendra le voir, sans pour autant avoir un quelconque impact une fois sorti de la salle, la faute peut-être également à un scénario solide mais sans étincelles, évitant un minimum la facilité sans jamais se transcender. Reste quelques belles fusillades et un réalisateur s'étant bien repris après son désastreux essai précédent : tout n'est pas perdu.

En dehors des braquages et règlement de compte, le film s'attarde surtout sur les vies personnelles des braqueurs : Blanchiment d'argent, couverture, gestion familiale... Et un peu d'organisation et de procédé. L'action sonne très réaliste et nous plonge dans des visions de gangsters presque à la première personne. Une réussite.

Julien Leclercq, grand habitué des films d'action à la française (L'assaut, Chrysalis, Gibraltar), signe ici de l'action en boite efficace et plutôt bien ficelé. Certes, ça reste français donc le début ressemble à toutes les séries policières frenchies qui se la jouent à l'américaine, avec des cascades gentilles et des personnages plats qui parlent tous de façon monotone, à la mode racaille "ziva" ! L'histoire est banale : une bande de braqueurs qui réussit à passer entre les mailles du filet jusqu'à présent se retrouvent, suite à une faute de l'un d'entre eux, menacé par des dealers qui leur imposent un braquage pour être quitte. C'est là que les ennuis commencent ! Mais l'air de rien, même si j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans avec toute cette fausse testostérone et à laisser une chance à ses acteurs qui s'en sortent bien au final, le scénario vient nous surprendre par son suspense et ses scènes d'actions remuantes. Jouant dans un cadre très réaliste, et refusant le "too much" que le réalisateur aurait pu s'autoriser, "Braqueurs" dessine des portraits d'hommes qui nous en font oublier ses acteurs. Ainsi, Sami Bouajila est plus que convaincant dans ce rôle de braqueur expert ! Tout comme Guillaume Gouix, qui, plus réservé, n'en est pas moins étonnant ! On en oublie les autres acteurs bien que les personnages féminins ne sont pas desservies, et heureusement ! J'ai comme l'impression que plus on y croit et on rentre dedans, plus les acteurs y sont convaincants... Donc ouais, ça reste un film d'action qui vaut la peine qu'on y jette un œil, juste histoire de voir ce qu'on est capable de faire en France !

Un film, classique, carré, efficace. Une première scène à l'image de ce film qui confirme le talent de du réalisateur et nous donne un aperçu de ce que l'on va voir. L'oeuvre se focalise d'ailleurs sur l'après-coup, inversant la tendance en y présentant les protagonistes ; des personnages forts et attirants, aidés par des acteurs aux petits oignons, un ton sec... De plus nous avons un scénario qui balance et qui en jette, déboulant sur un Braqueurs Vs Braqueurs des plus appétissants, n'oubliant pas le coeur de la guerre : l'émotion. Une oeuvre sans chichi, sans concession, pas fondamentalement originale (et n'innovant pas vraiment mais qui se veut bien mis en scène et nous permet de passer un bon moment et c'est déja un bon point)et pourtant intense, vous gardant le nez sur l'écran de bout en bout.

Un thriller nerveux et efficace servi par de bons acteurs. Peu de temps morts et peu de place pour les fioritures. Le film nous immerge directement dans l'action et ne nous laisse pas souffler. Un film mineur mais qui remplit bien son contrat.

Petit film sympa, qui manque d'originalité dans la photographie et d'une diversité des plans d'images.......................2 étoiles et demie !

On aimerait que le cinéma français produise plus, beaucoup plus de films comme ce "Braqueurs" : ce serait alors une belle preuve de vitalité, sans même parler du soulagement que nous ressentirions devant le dégorgement de nos salles polluées par d'infâmes comédies dites populaires ou de "films du milieu" qui n'ont rien à nous dire. Bon, "Braqueurs" n'est pas non plus un chef d'oeuvre, Leclerq se tirant une balle dans le pied avec un scénario pas très solide, qu'il peine à conclure (même si ce final en pointillés a son charme...). Il faut néanmoins admettre que son film tient la route, avec tout le charme des vraies belles séries B d'antan : belles gueules d'acteurs, personnages schématiques et sans surprises, utilisation sans vergogne des stéréotypes d'usage (la description de banlieues vérolées par la criminalité pourra bien sûr faire grincer les dents), et scènes d'action réalistes, sobres et efficaces qui sont sans aucun doute le meilleur du film, dans un refus intelligent du spectaculaire et du sensationnel. Si l'on retient quelque chose de ces 1h30 de divertissement assez basique, c'est certainement la sobriété d'un film plutôt taiseux et austère. Dans un genre mineur, une petite réussite.

Troisième long métrage que je vois du cinéaste Julien Leclercq, "Gibraltar" et "L'assaut" m'avait déçu car je trouvais qu'il y avait de la maladresse au niveau des scénarios et les mises en scènes, avec "Braqueurs", le metteur en scène s'améliore avec un coté réaliste et la justesse comme il faut dans le récit !! L'histoire autour de braqueurs de fourgons blindés de police qui réussissent leurs premiers coups remportant un jolie pactole. Ce sont des personnes venant des cités dans la vie qui calculent bien leurs attaques minutieux mais l'un d'eux tombe dans le piège de trop dépenser sans reflechir, de repérer l'équipe qui vont devoir faire un autre coup pour un gros bonnet de la drogue dans un nouveau braquage à risque. Un polar qui nous prend par les tripes du début à la fin avec des scènes d'actions spectaculaires et un scénario crédible comme il faut. Sami Bouajila est remarquable en chef de gang qui monte les coups avec autour de lui d'excellents comédiens. L'ensemble est prenante.

J'ai vu un film... qui porte un souffle de violence réaliste d'une manière incroyable, stupéfiante, et tellement flippante, tant la violence est atroce. Le casting est atrocement réaliste, et ça fait flipper... Les balles font un bruit mat et sec, qui portent la mort dès le départ. C'est vraiment un film puissant. C'est un film très bien écrit, bien casté, bien rythmé... On vit en état de tension permanente, sans savoir d'où viendra la balle qui va tuer. Sami Bouajila est exceptionnel tout comme les comédiens qui l'accompagnent. C'est un véritable drame Shakespearien avec des héros qui ne sont pas sympathiques, mais tellement humains. C'est un polar qui est un reflet social assez terrifiant... mais tellement efficace. Un très grand film...

Braquer des banques ou des fourgons de transports de fonds, c'est pas bien. Cela ne nous empêche toutefois pas d'avoir un faible pour les malfaiteurs héros de cette histoire qui flatte nos bas instincts. Toutefois, au-delà de l'aspect moral, "Braqueurs" est fort plaisant car c'est un très bon polar musclé avec d'excitants canardages. Cela fuse de tous les côtés, ce qui est le principal attrait de ce film plutôt bien fait dans le genre nerveux. Répétons-le tout de même : braquer, c'est mal.