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    Edgar Morin, Chronique d'un regard
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    3,1
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    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2015
    Un film complexe pour une pensée complexe, « égocentré » sur la personnalité d’Edgar Morin et son rapport avec le cinéma…un Edgar Morin qui bientôt fêtera ses 94 ans, à la démarche assurée qui esquisse quelques pas de danse sur une musique de rue à Berlin, à la pensée toujours vive, au regard rieur, toujours chic et jeune, avec ses casquettes dont cette casquette de marin breton qui à Plozevet l’avait fait surnommé Capitaine Haddock par les jeunes du village, et dont on a du mal à croire qu’il a failli mourir étouffé à la naissance. Il parle de cette jeunesse à Ménilmontant, orphelin de mère à 10 ans, « cinéphage » avant de devenir cinéphile, de sa résistance, de l’Allemagne qu’il aime, des Berlin qu'il a connu pour donner ce Berlin réunifié et vivant que l’on lui voit arpenter un premier mai 2013…et il parle du cinéma, un cinéma que l’on a oublié, le choc du Chemin de la vie de Nicolas Ekk, sorti en 1931 , les Marins de Kronstad de Efim Dzigan sorti en 1936, époque où le cinéma russe était le plus important d’Europe, d’un cinéma que nous avons pu voir plus tard en ciné-club dans nos années lycéennes, le Docteur Mabuse de Fritz Lang, l’Opéra de qua’t sous de Georg Wilhlem Pabst, la Porte de l’Enfer de Teinosuke Kinugasa, film que je n’oublie pas pour avoir du animer la séance !!! Il termine son parcours avec son expérience de cinéma vérité mené avec Jean Rouch dans Chronique d’un été, objet hybride de cinéma, ni tout à fait documentaire, ni tout à fait fictionnel, mais qui en questionne les frontières tout en traçant un portrait acéré d'une époque et d'un pays. Dommage peut-être que son survol s’arrête aux années 1960 et n’évoque pas le cinéma plus récent…mais plus qu’un catalogue de films, c’est la façon dont le cinéma a nourri sa pensée qui est exposée, un cinéma jamais considéré comme un art mineur, puisque qu’il le fera entrer au CNRS comme objet de recherche, qu’il publie Les Stars en 1957 , le Cinéma et l’homme imaginaire l’année suivante et qui jettera les bases d’une sociologie des loisirs et du CECMAS, le centre d’étude des cultures de masse. Loin d’être didactique, le film épouse la complexité (bien réelle) de la pensée d’Edgar Morin dans un entrelacement d’images, images nocturnes, projections sur les murs de la ville, surimpressions, et cette stupéfiante salle toute en courbes et aux écrans multiples de la Deutsch Kinemathek …On croit comprendre, on décroche mais on se laisse bercer par l’image…comme au cinéma !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2015
    Super documentaire qui nous fait découvrir un homme intelligent, attachant et séduisant mis en valeur par une réalisatrice de talent, pleine de sensibilité. Un docu riche et bien construit. J'ai adoré ce film et je le recommande vivement avant qu'il quitte nos écrans. Bravo aux réalisateurs ! Gérard KREMER
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