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    Les Délices de Tokyo
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    Catherine C.
    Catherine C.

    6 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2020
    Magnifique. Quelle sensibilité, c’est du très grand art. Le film raconte l’histoire d’une vieille dame Tokue, 70 ans vivant au Japon et qui n’a ni retraite ni aides sociales pour vivre. Elle recherche donc un emploi et demande à Sentaro de l’embaucher pour cuisiner les dorayakis. Ce sont des pâtisseries traditionnelles japonaises composées de 2 pancakes fourrées de pâte de haricots rouges confits. Il commence par refuser et finit par céder sous son insistance et en ayant goûté ses dorayakis cuisinés à la main. Cette vieille dame abîmée par la vie se donne à fond, se lève à 5 heures du matin pour préparer la pâte et oblige son patron à faire de même. Pour elle tout est joie, les cerisiers en fleurs, les oiseaux, la nature. Les efforts payent, le résultat est là, les dorayakis sont excellents et les clients se pressent toujours plus nombreux. Mais ces mêmes clients, l’aperçoivent, voient ses mains, comprennent que c’est une ancienne lépreuse et refusent d’être servis et revenir. Le patron se voit obliger de la licencier. Il perd sa clientèle mais aussi son énergie communiquée par la vieille femme. Réalisant au bout d’un certain temps son erreur, il cherche à la retrouver. C’est un film rare comme il n’en sort pas assez souvent. Coup de cœur assuré.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    7 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Encore un film japonais dont on se régale. Les Asiatiques nous présentent depuis quelques temps des films d'une sensibilité et d'une délicatesse extraordinaires, où les sentiments sont toujours sous-jacents et suggérés. De plus, il y a des images superbes notamment celles avec cette allée de cerisiers en fleurs.
    hollowz
    hollowz

    3 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2017
    un film impressionnant qui avec 3 fois rien m'a tenu pendant 2h. Il esquive tous les attendus, toute la mievrerie, tout le pathos pour ne livrer que l'essence des personnages.
    AdriBrody
    AdriBrody

    7 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2020
    C'est une belle histoire, aucun doute là-dessus. Sentaro travaille sans réelle passion, il confectionne ses dorayakis, qui ont vraiment l'air bon par ailleurs, et rencontre Tokue qui est une passionnée. La cuisine est le thème principal du film, mais c'est l'amitié entre cette vieille femme et ce cuisinier que tout le film se concentre. Ils s'entraident, se donnent l'un à l'autre ce qui lui manque.
    La scène finale est très belle, forte de sens. La musique est bien choisie et la photographie est très travaillée également.
    Reprocher au film d'être un peu lent est une ânerie en soi, car c'est le propos du film d'être lent, de faire évoluer une amitié. Il ne se passe pas grand-chose dans ce film, ce sont juste des gens qui vivent, qui s'apprécient.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2017
    Un film magnifique, qui nous montre que la beauté peut surgir de choses simples comme la cuisine. Un vendeur de dorayakis (des pancakes fourrés d’une pâte de haricots
    rouges) mène sa petite vie d’une manière désabusée, du moins c’est ce que laisse penser la première scène, où on
    le voit marcher en traînant des pieds. Un jour, une vieille femme, jouée
    par Kirin Kiki, une actrice très populaire au Japon, le supplie de
    l’embaucher afin de parfaire sa recette des dorayakis qui la laisse un
    peu sur sa faim. Avec cette aide précieuse, le jeune vendeur retrouve sa
    raison d’être et reprend peu à peu le goût du travail bien fait. Ce duo fonctionne très bien à l'écran, et quelque chose de joyeux, de délicieux se dégage du film. Vu que
    c’est un film japonais, on n’échappe pas aux cerisiers en fleurs. Mais
    on est loin du cliché puisque tout cela a été mûrement réfléchi, que ce
    soit le rapport à la nature, ou bien à la cuisine, qui est filmée avec
    une sensualité rarement atteinte au cinéma.
    Bref, un des films qui ont marqué 2016, comme vous pouvez le voir dans mon classement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouvent également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns des films de l'année : 7emeart.wordpress
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 février 2016
    gentil et même parfois émouvant, une jolie surprise.
    on regrettera quand même et même si le sujet s'y prête le rythme vraiment laborieux du film
    Jean-Pol Cardin
    Jean-Pol Cardin

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Que dire sur ce beau film, c'est qu'il apporte une grandeur d'âme, par sa simplicité et la puissance qu'il dégage, de l'humilité, de l'humanité et une réelle grandeur. Réalisation, photographie et acteurs de premier choix de par leur authenticité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Très joli film, chaque personnage est touchant. On découvre Tokyo et les fameux doryakis, ça donne vraiment envie d'en manger ! L'actrice qui joue la vieille dame me fait un peu penser à maître Yoda parfois :)
    A voir et à revoir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    c'est film a un sagesse si forte et Tokue on aimerai tellement la rencontré. Merci pour ce film si bien tourné.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Une histoire d amour, d' amitié et de transmission a travers le parcours de 3 âmes blessées par la vie.
    Sur ce point de depart pas plus bête qu'un autre la réalisatrice Naomi Kawase (dont c est le premier film que je vois) nous entraine dans un véritable calvaire filmique. Les scènes ne suscitent aucune émotion tant elles se répètent ad nauseum. La réalisation pseudo poetique empilant les clichés naturaliste est moche et redondante , le scénario ronflant et aucune séquence ne procure un sentiment autre que le profond ennuie. Un film profondément mauvais qui échappe au fiasco intégral grace a son acteur principal Matasoshi Nagase qui arrive a s en tirer grace a son charisme naturel. Pour le reste fuyez ce kouglof empathé et sans aucun intérêt.
    Barbara B.
    Barbara B.

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2017
    Superbe film! Sur la pleine conscience, la vie , le temps, la différence et la solitude. L'essentiel en somme.
    Preko
    Preko

    1 abonné 80 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2021
    Il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas être bouleversé par cette fable qui sublime la culture japonaise, notamment la célébration des saisons, tout en soulignant ses impasses et paradoxes (l'intolérance, l'exclusion, etc). Les acteurs parviennent à donner corps à de véritables portraits psychologiques d'une grande finesse bien avant que la narration donne des clefs pour les comprendre. Une intelligente, belle, et authentiques réflexion sur les liens humains, la transmission et le sens que chacun peut trouver dans l'existence, qu'il "réussisse" ou non.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2016
    très beau filme et belle prestation et beaucoup d'émotion.
    un grand filme qui restera dans les annales du cinema
    Marie Luce P
    Marie Luce P

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Tendre émouvant et beau, mais un peu tout en longueur. Mais j’ai tout de même beaucoup aimé. Une histoire d’homme et de femme au destin brisée qui se battent pour vivre encore et être heureux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Comment sortir de la prison dans laquelle la société peut, parfois, nous enfermer ?

    C’est avec Les Délices de Tokyo que Naomi Kawase symbolise cela. Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ». Tokue, une femme de 75 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Elle a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable…

    C’est une poésie naturelle et culinaire que nous récite la réalisatrice. Dans ce film, rien n’est forcé, tout est naturel. Tel le vent qui souffle sur les feuilles d’automne, le film nous accompagne avec douceur et calme sur le chemin qu’emprunte ce scénario. Cette oeuvre repose sur un parallèle entre la cuisine et la nature.

    Mais peut-on seulement résumer ce film à une promotion de l’écologie ? Voici la raison pour laquelle c’est également une leçon de vie à la société. Essayons de l’expliquer à travers une analyse des couleurs.

    Nous avons tout d’abord la présence de la couleur grise à 2 moments différents du film :
    - Au début du film, Sentaro porte sur lui des vêtements gris.
    - A la fin du film c’est Tokue qui porte du gris et qui a même les cheveux qui ont grisés

    Cette couleur est utilisée pour exprimer une certaine tristesse teintée d’une forte solitude. En effet elle passe de Sentaro qui se sent triste et ne sourit jamais à Tokue à la fin du film qui ressens une triste solitude. Comme si la vieille dame était venue aspirer la tristesse du jeune homme afin de le sauver. La tristesse est donc rendue éternelle puisqu’elle ne s’éteint jamais …

    Seulement, l’espoir est là, car le gris entoure des couleurs bien plus chaudes et surtout plus vivantes.

    Continuons avec le rouge. Nous pouvons tout d’abord voir cette couleur à travers les lunettes de Tokue: ses verres sont teintés de rouges comme si elle avait décidé de ne voir que l’amour de toutes les choses qui l’entourent. Il y a également la recette qu’elle veut transmettre à Sentaro : des haricots rouges. Rouge, comme la passion mais surtout l’amour qu’elle souhaite céder à ce personnage si triste via sa cuisine. Rouge enfin, comme la couleur des cerisiers, qui tends plus vers le rose et qui à une signification orientée vers le bonheur. Bonheur, que Sentaro ne voit pas du tout au début lorsque Tokue le questionne sur ces cerisiers. C’est donc l’objectif qu’elle s’est fixée : lui ouvrir les yeux sur la joie qui l’entoure. Le rose est également symbole de la jeunesse, et ce n’est pas un hasard si le premier sourire du protagoniste est adressé à la jeunesse : un symbole de l’héritage transmis aux générations futures.

    La nature reste bien entendu très présente dans ce film. Elle accompagne le message qu’il véhicule avec le vert des arbres, de la verdure … Cette couleur signifie l’espoir : même si vous sentez que tout est perdu, la nature est toujours présente. Sans révéler trop de détails, si l’on observe bien le camp de la « population » isolée, on peut aisément observer qu’il est bordé d’une forêt. Comme si, seule la nature ne les avait pas abandonnée. Tokue l’a rapidement compris et a voulu également transmettre l’espoir qui l’a maintenue en vie. On peut également observer régulièrement des reflets de lumière vertes qui s’acheminent directement vers la caméra. Comme si la réalisatrice voulait nous rappeler que ce message nous était surtout destiné.

    Enfin, le jaune est représenté par le petit canari de l’étudiante (et seule amie de Sentaro). Au début elle le garde en cage, mais ce canari est un symbole de lumière qui nourri chaque être humain mais aussi et surtout la nature. Sans elle la vie devient morose. C’est la raison pour laquelle, à la fin du film, ce canari est libéré. L’essence même de la vie ne peut être emprisonné dans une cage de fer.

    Outre les couleurs, il est également primordial de souligner que les sons prennent une part très importante dans cette oeuvre. Si l’on ferme les yeux, nous sommes incapable de différencier les doux sons de la nature de ceux de la cuisine de Tokue. Naomi Kawase souhaite clairement nous faire passer un message écologique. L’homme et la nature ne doivent faire qu’un. Sans elle, toute forme de vie est impossible.

    Alors certes, la société peut parfois être très dure et injuste, mais elle est nécessaire pour régir l’homme. Seulement il est tout de même important de se rendre compte que c’est une addition d’individus qui la compose. Cette oeuvre nous prouve que si nous pouvons rendre la société abominable, nous pouvons tout aussi bien l’embellir avec de petits actes positifs. Et ainsi transmettre à nos futures générations, un monde qui n’en sera que meilleur.
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