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    Les Délices de Tokyo
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    4,0
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    162 critiques spectateurs

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    Marcel D
    Marcel D

    99 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2016
    Japon, nourriture, transmission inter-générations, poésie... le contrat de départ était déjà bien beau, mais quand un ingrédient mystère spoiler: - "l'apartheid" anti-lépreux -
    vient s'ajouter au menu, le film prend une toute autre dimension. C'est fin, poignant... Un haïku d'une heure cinquante-trois !
    Ciné2909
    Ciné2909

    63 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2016
    Pendant les 30 premières minutes, on a l'impression d'avoir devant nous un feel-good movie assez banal. Une dame âgée - interprétée par une formidable Kirin Kiki - apportant son expérience à un pâtissier désabusé redonnant vie à une boutique de dorayakis morose. Les délices de Tokyo se montre par la suite bien plus profond d'abord à travers le portrait de ses 3 âmes solitaires (même si le film se concentre surtout sur Tokue & Sentaro) avant de nous faire découvrir la situation d'un pan de la population japonaise qui se retrouve totalement marginalisé. Ce long-métrage de Naomi Kawase s'impose comme une petite merveille, un Coup de cœur Ciné2909 mais pose quand même un problème ;ça donne envie de déguster un dorayaki après le générique de fin !
    Steven Merlier
    Steven Merlier

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2016
    An : ou les délices de Tokyo pour les amoureux de notre langue française ! Bon surtout que le tire japonais est largement plus représentatif en terme de symbolique !!

    Trois personnes , trois génération, trois individu perdu cherchant un sens a la vie tout ça va être possible grâce a une vieille dame tout bonnement trop chou !!! A chaque fois qu elle apparait a l écran mon coeur faisait boum ! Une délicatesse se ressort de ce personnage qui ne fait apporter que du bonheur grace a la pâtisserie !

    Le film ne s engorge pas de sous intrigues et se concentre sur ce trio leur relation leur évolution et leur histoire personnel ! Un film touchant qui au passage donne envie de manger !

    Étant mon deuxième film de NAomi kawase je dois dire que c est sublime après le très beau still thé water on a la une petite perle émotionnelle sensationnelle !

    Préparer les mouchoir et les rires le film joue sur notre humanité trop bien !

    Une petite douceur a déguster sans modération !
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2016
    Je ne sais pas si cela tient à l’exigüité de la boutique aux dorayakis, mais l’émotion dans « Les délices de Tokyo » peine à trouver sa place. La succession de plans métaphoriques (pas toujours justifiés), cumulée à un découpage bancal provoque une perte de repères narratifs et temporels, ce qui diminue considérablement l’essor dramatisant. Ce n’est pas que l’on s’ennuie car l’ensemble est plutôt plaisant, notamment grâce l’imposante stature de Tokue, plein de fantaisie et débordant d’amour. Kirin Kiki y est mémorable en provoque une généreuse empathie dès son apparition.

    Mais Noami Kawase habille son film d’une préciosité superflue, au détriment d’un scénario plus abouti notamment en matière de psychologie des personnages, qu’on aurait aimé plus fouillés. Il en est de même pour le mode en leitmotiv du message de tolérance, si beau qu’il soit, il finit par s’altérer à force de l’étirer.

    Reste une jolie histoire et quelques bons moments, un peu comme une pâtisserie délicieusement douce et amère, mais au nappage un peu trop consistant.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    37 abonnés 498 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2016
    Sensible et délicat.
    Voici un film à part, de par son histoire, son interprétation et sa délicatesse.
    Un voyage initiatique au sein de l'Empire du Soleil Levant. Malgré des rites et usages fort éloignés des nôtres, le spectateur est touché et l'émotion gagne. Un moment de douceur et de fragilité dans une production de films brutaux.
    Acidus
    Acidus

    620 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    On a déjà pu voir "Tampopo", cette comédie autour des ramens (soupe de nouilles) et voilà "Les délices de Tokyo", un drame autour des dorayakis, ces petits gâteaux constitués d'une pâte de haricots rouges coincée entre deux tranches de pancakes. Evidemment, toute l'histoire ne tourne pas autour de ce délice culinaire. Naomi Kawase s'en sert de base pour présenter ses personnages aux caractères et à la vie remplis de fêlures. La force des "Délices de Tokyo" vient indubitablement de l'intensité émotionnelle qui s'en dégage, parfaitement véhiculée par la réalisation et le jeu sublime des acteurs. Il suffit au spectateur de se laisser porter par l'intrigue, finalement assez classique, et s'ouvrir aux émotions et à l'ambiance. C'est d'autant plus touchant que Naomi Kawase n'en fait pas des tonnes et pose son propos avec finesse et subtilité. De plus, d'un point de vue visuel, le film recèle de merveilles grâce à une photographie lêchée mettant parfaitement en valeur son décor (Les cerisiers japonais par exemple). A déguster sans modération.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2016
    "Les délices de Tokyo" (An) est le dernier film de Naomi Kawase, réalisatrice de "still the water". Les délices de Tokyo est le parcours croisé de 3 personnages: Tokue, une femme agée de 70 ans vivant dans un sanatorium, Sentaro, un gérant de stand de Doryakis et Wakana, une jeune adolescente cliente de l'établissement. Tokue fait la connaissance de Sentaro grâce à sa recette de préparation des Doriakis, petits gateaux japonais à base de haricots rouges, qu'elle confectionne avec patience et amour. Les doriakis "façon Tokue" font fureur, les clients sont nombreux mais les choses vont malheureusement se gâter...

    En partant d'une recette culinaire, la réalisatrice parvient, avec ce film, à faire une étude en creux de la maladie, de l'exclusion et du poids du destin, ciblant son propos entre la petite échoppe et un sanatorium pour lépreux. Comme beaucoup et en dépit des critiques, je m'étais interrogé sur le succès de ce long métrage, compte tenu de son script. Force est de constater que Kawase, comme Korededa dans "tel père tel fils" ou "notre petite soeur" (et d'autres réalisateurs japonais) parvient à émouvoir le spectateur avec des histoires simples et pleines d'humanité faisant mouche parce que filmées avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse. Le film est également une ode à la nature comme c'est souvent avec cette réalisatrice.

    J'ai personnellement été bouleversé par le destin de cette vieille femme et de ce gérant, le script et les plans fixes chargés d'émotion pouvant laisser difficilement le spectateur insensible, en dépit d'une certaine lenteur narrative. Dans le rôle de la grand mère, Korin Kiki est pleine d'humanité.
    VILLE.G
    VILLE.G

    48 abonnés 624 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2016
    Un petit plaisir tout en finesse et en élégance.
    Joli moment, calme, tranquille et émouvant.
    Et une fenêtre ouverte sur un petit bout du Japon.
    Christophe L
    Christophe L

    22 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2016
    Naomi Kawase s’attache ici à rendre palpable la beauté de notre monde, dans sa simplicité, dans ses manifestations en apparence les plus insignifiantes, les plus fragiles, et pourtant si essentielles (un sel d’une île tropical, exposé aux rayons de la Lune, aura une saveur différente d’un autre sel). Elle joue à la fois sur notre vue, grâce à une caméra caressante, sensible aux moindres palpitations de la vie, et sur notre ouïe, fondant harmonieusement le bruissement soyeux des fleurs de cerisiers, les pépiements d’un canaris avide de liberté ou le frémissement de haricots rouges en train de confire lentement dans une bassine de cuivre. « La marque constante de la sagesse est de voir le miraculeux dans le banal » relevait Ralph Waldo Emerson dans Nature. En ce sens, ce nouvel opus de la réalisatrice japonaise est d’une profonde sagesse et illustre parfaitement la philosophie de son héroïne, Tokue : « Nous sommes nés pour regarder et écouter ce monde », dit-elle au seuil de la mort.

    La cuisine se fait ici leçon de vie. Elle est à la fois synonyme de respect – pour les produits utilisés, dont il convient de se représenter le parcours, du champ à l’assiette, pour en obtenir le meilleur – et d’attitude face au destin. « Et même si nous n’avons pas réussi notre vie, nous pouvons trouver un sens à notre existence », relève Tokue. La réalisation de la pâte An à donner une raison d’être à cette femme reléguée au début de l’adolescence dans une léproserie, au cœur de la forêt – d’ailleurs, ce milieu où elle a grandi et vécu n’est sans doute pas pour rien dans son approche transcendantaliste du monde.

    L’auteur de Still the water propose également un éloge de la marginalité, qu’elle oppose à la fade standardisation de notre société. Les deux héros sont des proscrits. Pour autant, ils vont s’élever mutuellement et, en dépit de leurs difformités (physiques pour l’une, morales pour l’autre), parviendront à l’excellence. Une excellence cependant empreinte d’humilité, non pas d’arrogance, les deux allant souvent de pair, aujourd’hui…

    Comme dans tous les films de Kawase, l’histoire se déploie selon un rythme apaisé, même si en arrière-plan, à l’occasion de brefs inserts (des trains lancés à pleine vitesse dans un décor urbain impersonnel), la cinéaste nous rappelle l’agitation un peu vaine d’une époque semblant impatiente de se consumer. Cette mesure est à l’image de la cuisine de Tokue. Et l’on peut affirmer que Les délices de Tokyo sont au frénétisme dominant du cinéma contemporain, industriel tout autant que formaté, ce que la recette de la pâte An est au fast-food : un mets délicat et raffiné, propre à ravir le gourmet-cinéphile.
    domit64
    domit64

    20 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2016
    Film très poétique, lent à la limite de l'ennui mais après le premier 1/4 d'heure où je me suis demandée si j'allais rester ou partir, j'ai fini par, sans réellement m'attacher, avoir envie de connaitre la fin de l'histoire. J'ai été touchée par les personnages sans être émue car trop languissant. Les cerisiers sont en fleurs certes mais Tokyo est grise et blanche, manque de couleurs sauf sur la fin.
    Les acteurs sont eux tous excellents.
    Film apaisant.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    55 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2016
    Un cuisinier tient un petit commerce de dorayaki, une pâtisserie composée de pâte de haricots rouges entre deux sortes de pancakes. Il va recruter une femme âgée pour l'aider dans la préparation de ses plats après avoir goûté sa préparation de haricots rouges.
    Le scénario est très simple, mais soulève quelques thématiques assez intéressantes, comme l'insertion des personnes âgées ou la place donnée aux malades au Japon. On suit le quotidien de personnes relativement ordinaires, mais ce film parvient à les valoriser de manière juste. De plus, le Japon est joliment montré. Ainsi, même si le rythme est plutôt lent et qu'il se passe assez peu de choses, j'ai suivi cette histoire avec intérêt.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    123 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2016
    Les délices de Tokyo de Naomi Kawase est une vraie merveille de légèreté et de douceur. Il est proche de ses personnages, parfaitement structuré, interprété et visuellement splendide.
    Jean-François L.
    Jean-François L.

    16 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2016
    Très beau film plein de poésie sur la transmission, l'exclusion, l'acceptation de la différence et l'amour de la cuisine!
    Zabou2004
    Zabou2004

    5 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2016
    Un beau film dans l'air du temps: une vieille femme pleine de sagesse malgré la dure épreuve que lui a infligée la vie, va aider un jeune homme dépressif à sortir de son mal-être. Cela va se faire grâce à la sensorialité, avec la cuisine et la nature. C'est un véritable hymne à la nature et à la liberté en fait. J'ai beaucoup aimé cet aspect. Les acteurs sont parfaits, le film est poétique et profondément humaniste avec juste ce qu'il faut de lenteur pour nous apaiser et nous faire rêver.
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Ce magnifique film porte si bien son titre : c'est un délice à tous points de vue.
    Quelle poésie, quelle émotion.
    Un vrai régal pour les yeux.
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