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    Les Délices de Tokyo
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    4,0
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    162 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 septembre 2016
    Naomi Kawase signe avec Les délices de Tokyo un film qui paraît au premier abord extrêmement simple, notamment dans sa structure narrative, et assez neutre, même s’il est traversé de quelques passages magnifiques cinématographiquement. Mais, avec son approche presque documentaire sur la fin, elle s’intéresse à sa manière à une question relativement taboue dans son pays, ce qui donne bien plus de poids à l’ensemble.
    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Une ode à la contemplation

    Toutes les contemplations en fait! La première, visuelle, puis suivent: l’auditive, l’olfactive, l’humaine… De tout ce qui nous fait comme nous sommes.

    Un homme dans un petit caboulot travaille, il prépare des Dorayakis, sorte de pancakes nippons aux haricots rouges sucrés et confits.
    Des collégiennes viennent manger et papoter, et pourquoi pas, gentiment se moquer. Un jour, une petite vieille vient, attirée par l’annonce d’un petit job; mais elle est vieille et Sentaro ne préfère pas l’embaucher. Et puis il y a Wakana, autre collégienne, mal dans sa maison, qui se dit que elle pourrait peut-être…
    Le film, dès lors, s’attache à ses trois et nous à leur suite, avec bonheur, douceur et un rien de langueur.

    Naomi Kawase, très tôt remarquée puisque Caméra d’or pour « Suzaku » à Cannes 97, après une dizaine! de court-métrages, avait depuis lors confirmé un talent et une sensibilité, rarement démenti, passant de la fiction au documentaire: « Hotaru » « la danse des souvenirs » « La forêt de Nogari » « Genpin » « Hanezu » ou le précédent « Still the water ».
    Elle fait partie de la relève sûre du cinéma japonais (Avec K.Kurosawa, H.Koereda, Aoyama) à la suite des maîtres défricheurs que furent A.Kurosawa, Y.Ozu ou encore K.Mizoguchi, avec un Takeshi Kitano pour faire le joint.
    Ce cinéma-là est moins mode que son compère coréen, même si je ne mets pas tout dans le même panier.

    Ici, Naomi Kawase nous tend douceur et pureté. Elle nous conte cette histoire des sens et de transmission aussi. De l’importance du temps, de l’indispensable Ecoute. Jamais, ce film ne nous force, puisqu’il ne pratique que la douceur, même malgré une propriétaire un rien stupide.

    Kirin Kiki compose une Tokue -vieille dame farfelue aux mains abîmées- pleine de bon sens et de finesse. A peine 2h d’une caméra fluide et tendre qui filme le vent dans les branches des cerisiers en fleurs, ou chantent des oiseaux qu’on écoute. »

    Synopsis Télérama Les Délices de Tokyo : Installé dans une petite cahute, en plein coeur de Tokyo, Sentaro vend des dorayakis, des pâtisseries traditionnelles japonaises, constituées de deux pancakes fourrés d’une pâte confite de haricots rouges. Parmi ses clients réguliers, la jeune Wakana, lycéenne, égaie ses journées solitaires. Mais tout bascule quand un jour, Tokue, une dame de 70 ans, propose à Sentaro ses services de cuisinière. D’abord réticent, l’homme finit par accepter de l’embaucher. Bien lui en prend, la recette de la sympathique vieille dame, aussi simple qu’inimitable, connaît très rapidement un vif succès et fait de l’échoppe un rendez-vous incontournable…

    EB
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Que c'était beau ! Mais que c'était beau ! En plus de donner l'eau à la bouche, Naomi Kawase nous emporte avec Les Délices de Tokyo dans un questionnement gracieux du sens de la vie. L'arrivée d'une vieille dame mystérieuse et profondément attachante dans la vie d'un pâtissier et d'une jeune fille, tous deux menant une vie triste, va provoquer un véritable chamboulement émotionnel en les aidant à retrouver le goût de la vie, non pas grâce à la nourriture, mais grâce à son tempérament simple mais ensoleillé malgré tous les malheurs qu'elle ou n'importe qui semble pouvoir traverser. Tokue nous apprend à voir le bonheur dans sa simplicité, celui que l'on retrouve dans la contemplation des cerisiers en fleurs, dans le goût de gâteaux préparés avec amour, dans le sourire d'autrui, celui qui nous apprend qu'il faut d'abord être heureux pour rendre les gens heureux. D'un magnifique renouvellement par l'image de la beauté de la nature en passant par le rire de personnes âgés et surtout les émotions transmis par tout ce qu'une personne que l'on aime nous a apporté, Les Délices de Tokyo est un film d'une beauté rare.
    Marcologie
    Marcologie

    31 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Le Japon , la cuisine, les cerisiers en fleur, même si tout ça joue la carte postale, le traitement intimiste et la justesse des personnages faisaient plutôt un bon début. Mais les situations sont tellement prévisibles que cela gâche l'ensemble. Bien sur la vieille dame va finir par être embauchée et apprendre la cuisine (et le sens de la vie à l'occasion) à son jeune patron-apprenti. Bien sur cela va marcher un moment et il va y avoir un conflit où il va devoir se positionner. Ce côté prévisible devient un peu lourd et finit par enlever émotion et poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2017
    Entre la finesse des cerisiers en fleurs et la gourmandise des recettes à base de pâte d’haricots rouges, "Les délices de Tokyo" ravit par sa poésie et par la profondeur délicate de son sujet. Toujours sensible aux sons et à la beauté de la nature, Naomi Kawase porte un regard tendre sur ses personnages et aborde un thème encore tabou : les lépreux. La réalisatrice japonaise nous offre une nouvelle douceur, aux saveurs empreintes de charme, de sagesse et d’humanité.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 377 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2018
    Ce film est un petit délice à regarder, c'est ce que je pourrais être tenté de dire. Un peu facile mais pourtant. ce film fait l'apologie de la vie, du bonheur, du temps qui passe lentement. Il faut donc le regarder à son rythme et en savourer chaque instant. Il nous apprend que la vie n'est pas toujours facile au travers des yeux d'un homme qui a passé du temps en prison, dans ceux d'une vieille femme qui a souffert de la lèpre toute sa vie et finalement dans ceux d'une jeune fille un peu triste. Ces 3 personnages vont se retrouver autour de la recette des dorayakis et se ressourcer et se (re)construire: l'union fait la force. La vieille dame plein de sagesse va leur transmettre ses valeurs d'amour, de gentillesse et de compassion, et va recevoir en retour une reconnaissance qu'elle cherchait depuis longtemps.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    Un bien joli film, qui prend son temps. Si la première partie s'avère plutôt anecdotique, bien qu'aussi savoureuse que les dorayakis préparés par les protagonistes, la seconde se révèle empreinte d'une certaine gravité en abordant des sujets tels que la maladie et l'exclusion.

    C'est au final une belle et humble leçon de vie qui l'emporte, dans ce film simple, poétique et émouvant, dont on gardera longtemps dans la rétine les magnifiques plans des cerisiers en fleurs.

    Précision : les dialogues de la version Française sont parfois simplistes, avec quelques lieux communs ; ce qui me semble-t-il n'était pas le cas dans la version originale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2016
    Un de ces films dont seuls les Japonais ont le secret : on ne sera plus jamais le même après l'avoir vu. J'ai une tendresse particulière pour le "patron" qui porte bien des défauts mais est vraiment un type bien. Et la grand mère ... quelle chance de rencontrer une personne comme elle !
    cameradine
    cameradine

    11 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2016
    La bonne surprise de ces Délices de Tokyo, c'est qu'il ne s'agit pas simplement d'un feel-good movie à la japonaise comme le laisse penser la bande-annonce : un sujet plus grave et assez inattendu (que je ne vais pas dévoiler pour laisser la surprise aux futurs spectateurs) est abordé en toile de fond. Alors bien sûr on a un peu l'impression que Naomi Kawase ne fait qu'effleurer l'histoire de ces trois âmes en peine, mais c'est néanmoins un beau film, à la fois histoire d'amitié intergénérationnelle et déclaration d'amour pour la nature et les êtres, animés ou non (les haricots au même titre que les cerisiers ou les canaris méritent le respect !). À voir sans hésitation si vous aimez ce type de cinéma !
    Didier L
    Didier L

    27 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    La finesse et la délicatesse d'une porcelaine Ming. Un film terriblement touchant sur la transmission des savoirs au travers d'une magnifique histoire d'amitié. D'une infinie tendresse pour le regard sans jugement portés sur les trois personnages et une philosophie animiste sur la fusion avec la nature à laquelle je suis de plus en plus sensible.
    Del arte
    Del arte

    13 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Une pure merveille, ce petit Tokyo, où travaillent des petites mains comme ce fabricants spécialiste en gâteau japonais. Et cette vieille femme qui arrive avec le printemps et croise sur son chemin les délices de Tokyo. Seule la pâte de haricots rouges n'est pas au top ! Qu'importe, la vieille femme va transmettre son savoir-faire. Tout pourrait aller pour le mieux sauf qu'en qualité d'ancienne lépreuse, elle porte encore les marques de la maladie. On apprend à cette occasion que les lépreux étaient relégués jusqu'en 1996 dans un quartier loin de la ville. C'est donc un film sur la solitude de trois êtres, la passion de la vie, le secret intime, etc. Et ça donne faim !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mars 2016
    je m attendais à qq chose d'un peu mièvre, sucré et plein de bons sentiments. La premiere demi heure est assez comme cela, conformément à ce que montre la bande annonce et les critiques. Mais la suite est boulevrsante, et poétique. une dénonciation inattendue. Dur dur en fait. Remarquables acteurs
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    je suis conscient que ce genre de film ne touche pas tout le monde mais pour ma part il m'a fait vivre un agreable moment. magnifique de tendresse, de respect, de sagesse, de simplicité.. le japon comme j'aime l'imaginer.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Recette pour 8 dorayakis à la purée de haricots rouges : 2 œufs - 120 g de farine - 80 g de sucre - 1 c à c. rase de levure chimique - 30 ml d'eau - 1 c à soupe de miel – sel - 125 g de haricots rouges (azukis) - 100 g de sucre et 25 cl d'eau.
    Pas d’affolement quant à la préparation des dorayakis, Tokue va partager avec nous ses astuces et conseils pour en réaliser de savoureux. Clairement, il faut du temps (ne pas hésiter à se lever avant le soleil), de la patience (prévoir 5-6 heures) et être à l’écoute du monde qui nous entoure pour être à la hauteur !
    Pendant plus d’une heure, on a la sensation de suivre une émission de cuisine type « Petits Plats en Equilibre » avec alternance de plans serrés sur les ingrédients, la marmite, la cuisson et le plaisir gustatif des clients.
    Pour lentement, mais surement, basculer vers du « lourd », de l’émotion qui vous prend à la gorge et ne vous quitte plus !
    Quelle rencontre entre ces deux écorchés vifs ! La vie ne les aura guère épargnés mais ensemble, un semblant de bonheur parait accessible AVANT QUE....
    Pour en savoir plus, je vous encourage à aller voir ce film intimiste et poétique qui m’a enthousiasmée tant par le sujet (attention, penser que ce film ne se réduit qu’à un cours de cuisine comme semble le faire croire le synopsis serait une erreur), que par la réalisation (qui n'est pas s'en rappeler Terrence Malick et son magnifique True of Life), ainsi que le jeu tout en sobriété des acteurs (émouvante Kirin Kiki).
    Petit conseil (à suivre ou pas, mais je vous aurai prévenu) : ne pas choisir la séance de 21 heures si vous êtes un tantinet fatigué ! Ma camarade de ciné peut en témoigner, elle a tout bonnement piqué du nez entre la 75ème et 89ème minutes ;-)
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2016
    C'est long. Très long. En soi le film n'est pas mal, mais ce qu'on retiendra surtout c'est l'interprétation, le reste étant un peu vide. On assiste à la rencontre entre trois êtres qui ont été blessés par la vie de différentes manières, une rencontre entre les générations également. Sans être original, le thème est toujours intéressant, mais pourquoi tout avait tant besoin de traîner en longueur? La finesse dont fait preuve le réalisateur, à force d'être rabâchée, se transforme en lourdeur, et finalement, on se prend à attendre le moment où on pourra sortir de la salle. Quel dommage.
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