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    Les Délices de Tokyo
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    162 critiques spectateurs

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    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2016
    La réalisatrice japonaise Naomi Kawase ("still water") signe avec "les délices de Tokyo un film subtil entre sucré et salé. Sucré comme les Dorayakis, ces petits gâteaux populaires du Japon et salé comme la politique répressive que le pays a exercé à l'égard des lépreux jusqu'en 1996. 3 générations se croisent dans ce film aux dialogues poétiques portés par l’extraordinaire et charismatique actrice Kirin KikiSentaro. Tokue, une femme âgée de 70 ans vivant dans un sanatorium, Sentaro, le gérant de la boutique, et Wakana, une jeune adolescente cliente de l'établissement. Tous se croiseront dans cette exigüe boutique pour y trouver chacun à leur manière liberté et re0édemption. Un joli film attachant même si parfois le sucre prend un peu le dessus...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2016
    très beau filme et belle prestation et beaucoup d'émotion.
    un grand filme qui restera dans les annales du cinema
    Eric O.
    Eric O.

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Poétique, émouvant c'est beau et on a qu'une envie c'est de traverser l'écran pour sentir la brise du vent dans les cerisiers !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Magnifique de sensibilité et d'humanité, "Les délices de Tokyo" nous transportent avec beaucoup de grâce et de noblesse.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2016
    Le film est touchant mais on s'ennuie un peu tellement l'intrigue met du temps à s'installer, on sent biz qu'on n'est pas dans' la chronique mais en' même temps on a du mal à voir cette histoire décoller...
    Del arte
    Del arte

    14 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Une pure merveille, ce petit Tokyo, où travaillent des petites mains comme ce fabricants spécialiste en gâteau japonais. Et cette vieille femme qui arrive avec le printemps et croise sur son chemin les délices de Tokyo. Seule la pâte de haricots rouges n'est pas au top ! Qu'importe, la vieille femme va transmettre son savoir-faire. Tout pourrait aller pour le mieux sauf qu'en qualité d'ancienne lépreuse, elle porte encore les marques de la maladie. On apprend à cette occasion que les lépreux étaient relégués jusqu'en 1996 dans un quartier loin de la ville. C'est donc un film sur la solitude de trois êtres, la passion de la vie, le secret intime, etc. Et ça donne faim !
    cameradine
    cameradine

    11 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2016
    La bonne surprise de ces Délices de Tokyo, c'est qu'il ne s'agit pas simplement d'un feel-good movie à la japonaise comme le laisse penser la bande-annonce : un sujet plus grave et assez inattendu (que je ne vais pas dévoiler pour laisser la surprise aux futurs spectateurs) est abordé en toile de fond. Alors bien sûr on a un peu l'impression que Naomi Kawase ne fait qu'effleurer l'histoire de ces trois âmes en peine, mais c'est néanmoins un beau film, à la fois histoire d'amitié intergénérationnelle et déclaration d'amour pour la nature et les êtres, animés ou non (les haricots au même titre que les cerisiers ou les canaris méritent le respect !). À voir sans hésitation si vous aimez ce type de cinéma !
    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Une ode à la contemplation

    Toutes les contemplations en fait! La première, visuelle, puis suivent: l’auditive, l’olfactive, l’humaine… De tout ce qui nous fait comme nous sommes.

    Un homme dans un petit caboulot travaille, il prépare des Dorayakis, sorte de pancakes nippons aux haricots rouges sucrés et confits.
    Des collégiennes viennent manger et papoter, et pourquoi pas, gentiment se moquer. Un jour, une petite vieille vient, attirée par l’annonce d’un petit job; mais elle est vieille et Sentaro ne préfère pas l’embaucher. Et puis il y a Wakana, autre collégienne, mal dans sa maison, qui se dit que elle pourrait peut-être…
    Le film, dès lors, s’attache à ses trois et nous à leur suite, avec bonheur, douceur et un rien de langueur.

    Naomi Kawase, très tôt remarquée puisque Caméra d’or pour « Suzaku » à Cannes 97, après une dizaine! de court-métrages, avait depuis lors confirmé un talent et une sensibilité, rarement démenti, passant de la fiction au documentaire: « Hotaru » « la danse des souvenirs » « La forêt de Nogari » « Genpin » « Hanezu » ou le précédent « Still the water ».
    Elle fait partie de la relève sûre du cinéma japonais (Avec K.Kurosawa, H.Koereda, Aoyama) à la suite des maîtres défricheurs que furent A.Kurosawa, Y.Ozu ou encore K.Mizoguchi, avec un Takeshi Kitano pour faire le joint.
    Ce cinéma-là est moins mode que son compère coréen, même si je ne mets pas tout dans le même panier.

    Ici, Naomi Kawase nous tend douceur et pureté. Elle nous conte cette histoire des sens et de transmission aussi. De l’importance du temps, de l’indispensable Ecoute. Jamais, ce film ne nous force, puisqu’il ne pratique que la douceur, même malgré une propriétaire un rien stupide.

    Kirin Kiki compose une Tokue -vieille dame farfelue aux mains abîmées- pleine de bon sens et de finesse. A peine 2h d’une caméra fluide et tendre qui filme le vent dans les branches des cerisiers en fleurs, ou chantent des oiseaux qu’on écoute. »

    Synopsis Télérama Les Délices de Tokyo : Installé dans une petite cahute, en plein coeur de Tokyo, Sentaro vend des dorayakis, des pâtisseries traditionnelles japonaises, constituées de deux pancakes fourrés d’une pâte confite de haricots rouges. Parmi ses clients réguliers, la jeune Wakana, lycéenne, égaie ses journées solitaires. Mais tout bascule quand un jour, Tokue, une dame de 70 ans, propose à Sentaro ses services de cuisinière. D’abord réticent, l’homme finit par accepter de l’embaucher. Bien lui en prend, la recette de la sympathique vieille dame, aussi simple qu’inimitable, connaît très rapidement un vif succès et fait de l’échoppe un rendez-vous incontournable…

    EB
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2016
    Naomi Kawase a changé, a abandonné beaucoup de sa singularité : on perd clairement une certaine aspérité, un sentiment de travail "artistique" provocateur, enthousiasmant parfois, rebutant aussi éventuellement. "An" se situe plutôt du côté du cinéma intimiste, apaisé de Kore-eda, ce qui en soit n'est pas un mal - plutôt une garantie de plaisirs raffinés et d'émotions subtiles - même si pointe ça et là la menace d'un certain conformisme cinématographique. "An" nous narre la rencontre de trois êtres en souffrance, pour des raisons bien différentes (l'une, la lèpre et le rejet qu'elle engendre, étant le vecteur le plus original du film), et qui apprendront - au moins un peu - à se réconcilier avec eux même, et avec la vie en général. Les plus beaux moments sont plutôt dans la première partie du film, entre la sublime floraison des cerisiers et les scènes de cuisine réellement magiques. La seconde partie de "An" frise le mélo conventionnel, et pourra en irriter plus d'un : difficile quand même de ne pas verser quelques larmes, en particulier sur la très belle dernière scène. Il n'y a pas de honte à ça !
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Recette pour 8 dorayakis à la purée de haricots rouges : 2 œufs - 120 g de farine - 80 g de sucre - 1 c à c. rase de levure chimique - 30 ml d'eau - 1 c à soupe de miel – sel - 125 g de haricots rouges (azukis) - 100 g de sucre et 25 cl d'eau.
    Pas d’affolement quant à la préparation des dorayakis, Tokue va partager avec nous ses astuces et conseils pour en réaliser de savoureux. Clairement, il faut du temps (ne pas hésiter à se lever avant le soleil), de la patience (prévoir 5-6 heures) et être à l’écoute du monde qui nous entoure pour être à la hauteur !
    Pendant plus d’une heure, on a la sensation de suivre une émission de cuisine type « Petits Plats en Equilibre » avec alternance de plans serrés sur les ingrédients, la marmite, la cuisson et le plaisir gustatif des clients.
    Pour lentement, mais surement, basculer vers du « lourd », de l’émotion qui vous prend à la gorge et ne vous quitte plus !
    Quelle rencontre entre ces deux écorchés vifs ! La vie ne les aura guère épargnés mais ensemble, un semblant de bonheur parait accessible AVANT QUE....
    Pour en savoir plus, je vous encourage à aller voir ce film intimiste et poétique qui m’a enthousiasmée tant par le sujet (attention, penser que ce film ne se réduit qu’à un cours de cuisine comme semble le faire croire le synopsis serait une erreur), que par la réalisation (qui n'est pas s'en rappeler Terrence Malick et son magnifique True of Life), ainsi que le jeu tout en sobriété des acteurs (émouvante Kirin Kiki).
    Petit conseil (à suivre ou pas, mais je vous aurai prévenu) : ne pas choisir la séance de 21 heures si vous êtes un tantinet fatigué ! Ma camarade de ciné peut en témoigner, elle a tout bonnement piqué du nez entre la 75ème et 89ème minutes ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mars 2016
    je m attendais à qq chose d'un peu mièvre, sucré et plein de bons sentiments. La premiere demi heure est assez comme cela, conformément à ce que montre la bande annonce et les critiques. Mais la suite est boulevrsante, et poétique. une dénonciation inattendue. Dur dur en fait. Remarquables acteurs
    Zabou2004
    Zabou2004

    5 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2016
    Un beau film dans l'air du temps: une vieille femme pleine de sagesse malgré la dure épreuve que lui a infligée la vie, va aider un jeune homme dépressif à sortir de son mal-être. Cela va se faire grâce à la sensorialité, avec la cuisine et la nature. C'est un véritable hymne à la nature et à la liberté en fait. J'ai beaucoup aimé cet aspect. Les acteurs sont parfaits, le film est poétique et profondément humaniste avec juste ce qu'il faut de lenteur pour nous apaiser et nous faire rêver.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Très grand film de l'année. Certes, mon point de vue est sans doute biaisé par mon amour du Japon. On retrouve dans ce film tout ce qui m'attire dans cette culture : beaucoup d'émotions à peine exprimées, l'esquisse des sentiments et une extrême subtilité, une forme de sérénité et d'harmonie qui côtoie la tristesse et la souffrance.
    Mais c'est d'abord et surtout une merveilleuse ode à l'amour de la vie, malgré tout ce qui peut arriver ou faire obstacle, et une invitation à comprendre et suivre sa mission...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Une histoire d amour, d' amitié et de transmission a travers le parcours de 3 âmes blessées par la vie.
    Sur ce point de depart pas plus bête qu'un autre la réalisatrice Naomi Kawase (dont c est le premier film que je vois) nous entraine dans un véritable calvaire filmique. Les scènes ne suscitent aucune émotion tant elles se répètent ad nauseum. La réalisation pseudo poetique empilant les clichés naturaliste est moche et redondante , le scénario ronflant et aucune séquence ne procure un sentiment autre que le profond ennuie. Un film profondément mauvais qui échappe au fiasco intégral grace a son acteur principal Matasoshi Nagase qui arrive a s en tirer grace a son charisme naturel. Pour le reste fuyez ce kouglof empathé et sans aucun intérêt.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Arrivé avec un préjugé favorable, j'ai trouvé les 45 premières minutes agréables mais plutôt banales.
    Progressivement les espèces de Doughnut aux haricots rouges ont commencé à sentir bon à force de mijoter. On s'attache à cette vieille dame rabougrie, et au charme des cerisiers en fleurs dans un quartier banal de Tokyo.
    Et ça continue de mijoter lentement.
    Et ça dévoile des petits rien, des exclusions intolérables aujourd'hui plus qu'hier, des manques de chance, des émotions enfouies depuis l'adolescence.
    Les gâteaux sont maintenant prêts à se laisser engloutir, le sucre et le sale se complètent à merveille. Avec un petit gout amer, celui qui reste dans ces blessés de l'âme que sont nos deux cuisiniers en bungalow. On ne peut rien vous dire de plus, ni vous promettre l’extase culinaire, juste l'occasion de découvrir un poussière d'humanité sous la pleine lune chère aux japonais.
    mars 16
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