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    Le Jeune Karl Marx
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    3,6
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    79 critiques spectateurs

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    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Des prolétaires ramassent des chutes de bois dans une forêt, et tels les affreux chevaliers noirs du "Seigneur des Anneaux", des hordes de policiers s'abattent sur eux, dans une mise en scène volontairement spectaculaire. Drôle de début pour un film aussi discursif et didactique. Pour autant, le spectateur découvre que sans doute, toute la pensée de Marx s'origine dans cet affligeant constat que les peuples soient persécutés pour juste le ramassage de branches nécessaires pour se chauffer. Nous sommes en pleine Allemagne féconde intellectuellement; à l'heure naissante des Freud ou des Einstein, à l'aube de la révolution de 1848 qui va ébranler l'Europe industrielle. "Le jeune Karl Marx" est tout autant une hagiographie d'un célèbre penseur, qu'un pamphlet politique, profondément contemporain. D'ailleurs, le générique de fin, absolument merveilleux, renseigne sur le poids politique de la pensée de Marx, à l'œuvre dans ce film. Néanmoins, le film souffre de son caractère assurément pédagogique. Les dialogues ne cessent de citer l'auteur du fameux Kapital avec certes l'envie de faire connaître l'œuvre, mais aussi l'ambition de démontrer l'actualité de l'auteur. On découvre avec beaucoup d'intérêt l'intégrité parfaite de l'écrivain qui permet de combiner son engagement philosophique avec un mode de vie plutôt austère et pauvre. Le film a le mérite de retracer une période de l'histoire très importante en terme de rupture de la pensée. On regrettera peut-être des longueurs et un rythme assez lent.
    Pierre K.
    Pierre K.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Très beau film . Le parti pris d'avoir une VO en trois langues est intéressant. Le scénario est très bien ficelé bien porté par le jeu des différents acteurs.
    PLR
    PLR

    410 abonnés 1 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Film assurément pour amateur d'histoire et des grands personnages qui l'ont faite, de politique, de philosophie. Bien entendu le format d'un film est un peu court pour un personnage de telle ampleur. Mais l'essentiel y est. Sans doute quelques puristes et érudits y trouveront éventuellement à redire sur tel ou tel aspect trop rapidement traité ou laissé sous silence. Autour du jeune Marx, est également servi toute la brochette des penseurs et autres théoriciens qui ont analysé le système économique et social de ce début de l'ère industrielle et qui ont, chacun à sa manière, essayé de discerner le moyen de le changer. C'est passionnant. A condition d'aimer ce genre cinématographique. Etudiants, professeurs, intellectuels, économistes, politiciens, syndicalistes se pressent à la projection pour y réviser leurs classiques.
    cinéman
    cinéman

    22 abonnés 738 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2020
    Il est vraiment dommage que le consommateur moyen pense davantage à aller voir de grosses productions américaines au détriment de films intelligents comme celui-ci. La retranscription des conditions de classe au 19è siècle y est excellente, entre des ouvriers miséreux et exploités, et une bourgeoisie s'enrichissant de leur sueur, sans états d'âme, malgré la révolution industrielle. Mais c'est aussi à une invitation pour mieux comprendre la vie de Karl Marx (ses 25/30 ans) et ses rencontres successives avec Engels (son grand ami), Proudhon, Bakounine, Weitling... que nous invite ce film, dans une idéologie communiste naissante, de partage et de fraternité, ayant malheureusement débouché sur Staline et l'URSS que l'on sait. Toutefois, malgré en 2020 un monde toujours divisé entre une minorité bourgeoise et une très grande majorité de prolétaires (dont 250 millions d'enfants qui travaillent, rien n'a vraiment changé de ce côté là), l'espoir perdure, puisque ce film nous rappelle à juste titre, que les idées de Marx sont toujours d'actualité et en perpétuel mouvement.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 octobre 2017
    Tout d'abord, à l'attention des lecteurs de cette critique, si vous comptez aller voir ce film, munissez-vous d'un ouvrage sur la politique au XIXème siècle ou révisez vos classiques. Car oui, "Le jeune Karl Marx" n'a rien d'une oeuvre vulgarisée ou du moins, accessible au commun des mortels. Alors si vous ne connaissez pas Proudhon, Engels et Bakounine, ce film va vous assommer du début à la fin. Ce point pourrait paraître anodin (beaucoup de films historiques regorgent de personnages peu connus du grand public et sont à peine développer dans les oeuvres susdiets) mais révèle pourtant le boulet que traîne le nouveau film de Raoul Peck. Beaucoup trop référencé et théorique, "Le jeune Karl Marx" est avant tout un film d'initiés ce qui est dommage lorsque l'on traite d'un homme qui lutte pour le peuple ouvrier et les prolétaires en général. La majeure partie du film est ainsi composée de scènes assommantes où les divers théoriciens, qui nous sont successivement présentés, palabrent longuement sur des choses qui nous parlent, d'autres moins, le tout dans une atmosphère et un ton narratif incroyablement neutre. La déception est grande, surtout que le film prend une toute autre ampleur lorsqu'il confronte les ouvriers d'une usine à leur patron tyrannique ou encore lorsque Marx affronte verbalement un riche bourgeois usant allègrement du travail des enfants pour battre la concurrence. Mais ces scènes sont trop peu nombreuses et le récit s'enferme dans une espèce de club où tout les grands penseurs anarchistes et communistes du XIXème siècle se congratulent ou se dénigrent. Reste des performances d'acteurs habitées et un générique de fin plutôt sympa. Léger quand on prend l'ampleur de l'entreprise.
    kikilacocotte
    kikilacocotte

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Ce film réussit plutôt bien à combiner, ce qui est toujours difficile dans un film historique, documentaire de surcroit, la chose suivante : être abordable pour les novices, avec quelques ellipses parfois tout de même, et être intéressant pour les initiés à la doctrine. On aurait néanmoins apprécié une genèse de ses idées philosophiques. Mais il a l’intérêt de donner une vision plus humaine des penseurs intellectuels des siècles précédents. On y trouve un Marx (magnifiquement interprété par August Dielh) arrogant mais vulnérable, en intégrité parfaite avec son engagement philosophique, ayant un mode de vie austère et pauvre.
    Le jeune Karl Marx retrace sa vie, de la période de 1844 à 1848, marquée par son doctorat de philosophie, ses débuts dans le journalisme, sa rencontre avec sa femme Jenny et celle avec Engels (formidablement joué par Stefan Konarske). Engels, son ami et complice, seul avec qui il atteint une réelle convergence de vue, se rebellant face à son père, un riche patron d’une filature, a tout autant d’importance dans ce récit. Tous deux sont attachés à la classe, défendant les droits des travailleurs, pourfendant le fétichisme de la marchandisation , démontant les rouages du capitalisme, prônant la lutte des classes et s’impliquant dans l’agitation des mouvements sociaux comme la Ligue des justes.
    La réalisation est réussie. Même si Raoul Peck reste dans le classicisme (décors et costumes d’époque, mise ne scène romanesque du quotidien des protagonistes), ce biopic a le charme de nous enchanter lors de quelques scènes fortes, portées par les dialogues cinglantes de Pascal Bonitzer. On se régale notamment de celle où Marx conteste le slogan de Proudhon « la propriété c’est le vol », par une même punchline, ou encore la discussion de Marx et Engels avec un ami de son père, grand patron qui justifie sans culpabilité le travail des enfants par la nécessité de faire face à la concurrence, et que Marx et Engels humilie, est assez jubilatoire. Autre prise de position intéressante dans cette réalisation, le mélange des langues. On pense bien sur à l’importance des mots, quand on épouse une carrière d’écrivain, que ce soit philosophique ou politique. Mais au-delà de ça, cela met en exergue à la fois l’exil permanent, mais aussi la volonté de réunir les peuples de tous les pays, qui les enclin à maîtriser tant l’allemand et l’anglais que le français.
    Autre chose appréciable dans ce film, la place méritée qui est donnée aux femmes. L’une a quitté sa riche famille pour vivre dans la pauvreté avec Marx, et l’autre, ouvrière, soutient son compagnon et l’infiltre dans les milieux ouvriers. Leur intelligence, leur combativité et leur courage sont sans nul dote un appui indispensable à la réussite de leurs compagnons.
    En somme, ce film donne envie de lire ou de relire Marx !
    Jean-Marc D
    Jean-Marc D

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    Très déçu. Pourtant adepte des biopics, j'ai trouvé le film ennuyeux et décousu, avec certaines scènes inutiles. Les acteurs ne déméritent pas. C'est plus dans la réalisation.
    velocio
    velocio

    1 179 abonnés 3 040 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2017
    Quelques années de l'histoire de l'Europe, entre 1843 et 1848. En Allemagne, en Angleterre, en France, en Belgique. Le monde industriel est en train de naître, avec, d'un côté les patrons, de l'autre les ouvriers, la bourgeoisie, le prolétariat. Certains hommes, le plus souvent issus de la bourgeoisie, ne supportent pas la façon dont est traitée la classe ouvrière. Parmi eux, deux allemands, Karl Marx, né en 1818 et Friedrich Engels, né en 1820. Titré "Le jeune Karl Marx", ce film de Raoul Peck, co-produit par Robert Guédiguian, aurait pu presque aussi bien s'appeler "Le jeune Friedrich Engels". On rencontre aussi Pierre Proudhon, Wilhelm Weitling, La ligue des justes, on assiste aux luttes intestines de ce mouvement communiste naissant, on partage la vie familiale de Karl et de Jenny, son épouse, la vie amoureuse de Friedrich auprès de Mary Burns, une ancienne ouvrière d'une usine appartenant à son père. Au total, un film utile et toujours d'actualité, 170 ans après les faits : on y entend, dans la bouche d'un patron, des éléments de langage qui, à quelque chose près, sont toujours utilisés de nos jours !
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Le film de De Raoul Peck (2017) est particulièrement réussi tant il nous plonge ou fait ressentir le bouillonnement intellectuel comme le misérabilisme ouvrier du milieu du 19 Ième siècle. Il nous fait entrevoir les dures conditions de vie du monde ouvrier qui ont nourries le bouillonnement et la naissance des idées révolutionnaires qui seront à l'origine de tous les mouvements communistes et syndicaux de la fin du 19 ième siècle. Magnifiquement interprétté par August DIEHL inspiré par le rôle de Karl Marx et Stefan KONARSKE jouant le fougueux et intelligent Friedrich Engels . Sans oublier la convaincante et belle Vicky KRIEPS et Olivier GOURMET jouant Proudhon .
    Un film très interessant .
    maxime ...
    maxime ...

    199 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 août 2018
    Ce biopic est en tout point très formel mais manque cruellement de vie ... L'approche académique et conventionnel vire à l'ennui et ne trouve jamais la bonne mesure ! Les thèmes abordés sont pour autant pertinent et retranscrit avec une remarquable intelligence, il manque tout simplement du cinéma ...
    montecristo59
    montecristo59

    34 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    Grâce à ce film très didactique et intelligemment construit, j'ai cessé de voir K.Marx comme un intello obsessionnel cachant son orgueil derrière une longue barbe blanche de vieux sage, regardant le bon peuple se débattre avec la misère sans se mêler à lui, protégé par son statut de penseur.
    Intellectuel il l'était sans doute, orgueilleux aussi si c'est de l'orgueil qu'être persuadé d'avoir raison. Il apparaît parfois comme tel dans le film, mais aussi intègre et surtout cohérent avec lui-même. De plus Raoul Peck nous le campe dans la fougue de sa jeunesse, avec ses faiblesses et son ardeur, capable d'amour et d'amitié. Sa relation de relative dépendance vis à vis de sa femme et d'Engels, énergiques et attachantes figures qui prennent le relais de sa détermination quand elle faiblit à force d'épreuve et de dénuement, lui donne à mes yeux une épaisseur d'humain véritable. J'ai appris qu'il avait eu deux filles et peinait à entretenir sa petite famille. Qu'il était philosophe de formation et polyglotte, devenu une sorte de journaliste pigiste qui dépendait des journaux pour sa subsistance. Qu'entre les mauvais payeurs et les vicissitudes de sa vie de perpétuel fuyard d'un pays à l'autre, il avait du mal à joindre les deux bouts. Que Engels, fils de famille révolté mais fortuné, lui venait en aide heureusement. C'est un aspect des choses que j'ignorais, en somme je mourrai moins bête....
    La complexité des rapports du tandem Marx-Engels à Proudhon, plus tard à la ligue qui leur accordera l'opportunité de donner naissance à l'Internationale ouvrière, est bien démontée. Elle donne sans complaisance sa part au calcul intéressé et c'est bien, j'y vois un signe d'objectivité de la part du scénariste. La naissance du "Manifeste", bible simplifiée destinée à l'éducation des classes laborieuses et devant leur être intellectuellement accessible, bible que Marx semble s'être un peu forcé à mettre au point, cette naissance est bien amenée comme la première vraie consécration du génie qui attendit "Le Capital" pour s'exprimer plus personnellement....
    En ces temps du début de l'ère industrielle, la dureté de la condition ouvrière est bien sûr très présente, ne serait-ce que par l'image. Mais même si elle donne lieu à une certaine esthétisation (comme d'ailleurs tout le film dont la photo est fort soignée et réussie), elle évoque habilement la mondialisation qui pointait déjà plus que le bout de son nez, pour le pire plus que pour le meilleur à cause de la notion de concurrence, "libre et non faussée" comme dit l'autre. (Tu parles Charles !). Les siècles passent mais l'homme reste le même nuisible, plus enclin à l'avidité qu'à la compassion....
    Bref, le sujet était ardu et j'avais un peu l'appréhension de m'y perdre, mais le film a réussi à m'intéresser, pour le moins. En fait il m'a accroché de bout en bout. Eviter l'ennui était une gageure ! Pour moi le pari est gagné haut la main.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    36 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Comme le titre l’indique, le film se concentre sur la jeunesse de Karl Marx, de 1843 à 1848, c’est-à-dire entre 25 et 30 ans. C’est aussi l’histoire de sa collaboration et amitié avec Friedrich Engels, son cadet de 2 ans. Un beau film, certes académique mais il y un vrai travail sur les décors, les costumes et la lumière, sans oublier les dialogues (de Raoul Peck et Pascal Bonitzer), jamais pesants et restituant bien la pensée de Marx et d’Engels mais aussi de leurs contemporains (Proudhon, Bakounine, Stirner, Weitling) ; il a le mérite de situer le contexte de la genèse de leurs idées : elles allaient bouleverser l’histoire du XIXe s et de façon tragique, celle du XXe siècle qui les a détournées et/ou perverties. .
    Reverdy
    Reverdy

    10 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Raoul Peck a fait un très bon film sur les début du penseur du "Capital". Il réussit à montrer une pensée qui chemine. On y croise Proudhon, Engels, Bakounine. On y découvre que la pensée de Marx n'est pas morte : on peut ne pas être marxien, ni marxiste, et pourtant reconnaitre que les problèmes du milieu du 19ème siècle sont aussi les nôtres au 21ème siècle : notamment les inégalités sociales qui ne cessent d'augmenter. Les acteurs sont bons, notamment Olivier Gourmet, que j'adore, en Proudhon ! C'est dès lors un film qui nous enrichit réellement (pas au sens capitaliste, mais au sens spirituel ;-) : on découvre le début de l'idée de communisme, et les combats qui ont eu lieu. C'est un film qui fait du bien car on voit en action des personnes qui croient en quelque chose, et qui se battent pour cela, loin de l'individualisme contemporain où chacun pense avant tout à son bon plaisir, à son intérêt bien compris.
    Washing-machine
    Washing-machine

    15 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2017
    Passionnant et important, ce film redonne foi en la lutte pour une autre société : un indispensable !
    Galactus
    Galactus

    7 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2017
    Malgré sa relative longueur, ce film est captivant, on ne voit pas le temps passé. L'époque semble être rendue de manière remarquable, on a l'impression d'y être. Cet apprentissage, ou ce rappel, de l'histoire, est remarquablement mené. Les acteurs sont excellents. Les allées et venues entre l'allemand, le français et l'anglais rythment le film, qui est un excellent témoin de l'histoire. Cela permet aussi de réfléchir un peu aux sources des soulevements sociaux en Europe, et de comparer avec les revendications sociales actuelles. Au final un film indispensable, qui monopolise les méninges. C'est quand même pas souvent...
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