Avis : Un Sac De Billes - Page 5

J'avoue avoir été agréablement surprise par ce film dans la mesure où ce n'est pas vraiment mon genre de cinéma. Les acteurs sont excellents, chapeau aux deux jeunes enfants qui n'avaient pas un rôle évident. Bruel, bien sûr, excellent. Comment peut-on arriver à nier ce que l'on est si ce n'est pour ne pas risquer sa vie. Ce que cette famille de juifs a consenti à faire alors que c'était dans des circonstances horribles où cette guerre n'aurait jamais dû être et persister. Dans ce monde violent où en permanence on doit se cacher, ces deux enfants ont réussi non seulement à sauver leurs vies mais le plus jeune en s'affirmant à sauver également celle de son employeur antisémite. Une chose est sûre ce n'est pas uniquement le lien du sang qui lie ces deux frères, mais au vu de la situation qu'ils ont connu, tout ce qu'ils ont traversé, ce lien est inébranlable et très fort. Bon scénario et bonne réalisation. C'est vraiment un film qui nous fait ressentir plusieurs émotions aussi bien dans la joie, dans la peur, dans la haine mais aussi dans l'amour.

Un récit utile, empli de courage et de bon sentiments, où la peur n'a pas sa place, mais les beaux paysages et une famille forte mais souvent séparée nous apprend la détermination, l'acharnement, la résistance... et ce avec un discours qui s'adressera aux plus jeunes.

Avec le film Jappeloup en 2013, le réalisateur québécois Christian Duguay nous avait montré tous ses talents de metteur en scène mis au profit de belles histoires. Il se saisit cette année du roman éponyme de Joseph Joffo, pour en proposer une nouvelle adaptation au cinéma. Maurice et Joseph Joffo étaient deux jeunes frères juifs qui ont fui Paris et ses persécutions antisémites durant la seconde guerre mondiale. Un Sac de Billes est avant tout l’histoire de ces deux enfants, et on sait qu’il est délicat de trouver des enfants acteurs capables de tenir ce type de premier rôle avec talent. Le pari est ici en partie réussi. En effet, le plus jeune des deux enfants est absolument épatant, alors que le second laisse plus indifférent. Ce Dorian Le Clech est vraiment une formidable trouvaille, d’un naturel à toute épreuve. Kev Adams fait une courte apparition et s’avère vraiment convaincant dans un rôle dramatique pour lequel on le sent particulièrement concerné et appliqué. Patrick Bruel et Elsa Zylberstein forment un couple parfaitement crédible et sont, comme le reste du casting, très bons. Mention spéciale également à Christian Clavier et Bernard Campan qui, dans des rôles secondaires, et pas forcément avantageux, tirent aussi leur épingle du jeu. Quant aux décors, importants pour ce type de film historique, ils sont plutôt soignés et rendent la reconstitution crédible. On regrettera juste un récit un peu trop linéaire, trop plein de bons sentiments, qui mène à un final tire-larmes attendu.

Quel film touchant sur cette période difficile de notre histoire qu'il ne faut surtout oublier vécu par des familles entières et traitées comme du bétail. L'histoire de cette famille est extraordinaire, les parents envoyant seuls leurs deux petits garçons en zone libre les croyants en sécurité il fallait oser les laisser partir seul quel parcours pour ses deux ados semé d,obstacles et de mauvaises rencontres bravo à voir et revoir par tous.

Beau film français, certes un brin franchouillard, mais qui revisite une fois de plus de manière sensible et intelligente notre passé, parfois peu glorieux. Voici donc un sac de bille version 2017. La réussite de ce film provient du casting des 2 héros qui jouent avec un superbe naturel et vérité. Bémol sur le fait qu'ils ne changent pas en 3/4 ans de guerre mais je pinaille !
Le reste du casting est tout aussi bien vu, mention à Bruel qui vieillit comme le bon vin. A son tour de jouer les patriarches taiseux mais humain et aimant. Zylberstien est un peu "creuse" à côté (elle pleure et rit niaisement). L'histoire est bouleversante et peu encore faire échos à notre monde actuel. Elle présente de manière parfois linéaire, voire manichéenne les événements de cette époque (les bons, les méchants), mais il y aussi des vrais moments difficiles où rien ne se passe justement de manière simpliste.
Pour une fois, j'ai bcp aimé les seconds rôles et même les petits rôles pour des célébrités type Clavier (sobre comme il faut), Kev Adams (vraiment couillu dans ce rôle)...
Car ces 2 enfants vont rencontrer des âmes charitables, de vrais héros qui vont les questionner et les changer pour tjs. C'est véritablement émouvant. On se questionne aussi. La relation avec le père est aussi forte et bien amenée dans la question de la responsabilité que l'on porte après en restant vivant soit. Que de courage et de volonté il aura fallu à ces 2 gamins pour survivre, comprendre des choses innommables, tout en vivant leur propre vie de pré-ado ou de jeune homme. Une leçon de vie en accéléré!
Bravo à la reconstitution, la musique, la réalisation aussi tout simplement.
Un belle adaptation qui explique bien notre passé à ne pas oublier. A montrer à nos enfants, même si des moments vraiment durs.

l'histoire de deux enfants juifs confrontés à l'antisémitisme durant la seconde guerre mondiale,un film émouvant avec des moments forts,la reconstitution de cette époque est parfaite mais l'atout principal est l'interprétation de qualité avec en tête les deux frères qui sont formidables

Nul !
Les gamins sauvent le peu qu'il y a à sauver
Bruel est très mauvais.
Une amie m'a dit que le bouquin n'est pas mauvais, mais ce film ne donne pas envie de lire le livre.
Film très semblable sinon pareil à tant d'autres, on finit par bâiller tout au long

Un sac de billes. Enfin un film tiré du célèbre roman de Joseph Joffo. Roman que j'ai lu au moins cinq fois... quand j'ai le blues... contradictoire, et pourtant ! Cette histoire, vraie, pleine d'énergies positives portées par deux gamins plein de vie, d'espoir et dont leur insouciance font leur force, donne du courage tant au jeunes héros qu'au lecteur.

Cette histoire se déroule pendant la guerre 39/45. Loin d'être déprimante et triste, il y a de la joie, de l'aventure, de l'insouciance, de l'amour et surtout un incroyable bonheur de vivre qui transperce au travers de ce film. Les enfants y sont pour beaucoup et Patrick Bruel, excellent en père de famille, tendre et aimant. Joseph Joffo, raconte avec truculence ces années de guerre dans une grande partie du film. Il pointe avec un regard d'enfant l'absurdité d'une situation où deux enfants innocents doivent fuir et se cacher pour survivre, mais toujours avec une malice et une inconscience jubilatoires (surtout perçues dans le livre). D'absurdité, il en est aussi question lorsque la famille Joffo se retrouve en 1943 en sécurité à Nice occupée par les Italiens, alliés des nazis mais ne réalisant pas la persécution des Juifs dans leur zone d'occupation.

Le comble de la folie nazie est atteint lorsque la Gestapo niçoise s'acharne à déterminer si les deux garçons sont juifs pendant des semaines alors que l'armée allemande enchaîne les défaites.

Un superbe film, fidèle au roman et qui laisse très très très loin derrière ce désastre cinématographique de Jacques Doillon sorti en 1975, et dont le sujet est malheureusement encore dans certains pays d'une infâmes réalité qu'il est bon de rappeler. À voir absolument.

Si vous avez aimé ce film tiré du roman éponyme, il existe une suite où l'on retrouve nos deux amis, Joseph et Maurice dans le livre Babyfoot aux éditions Lattès.

J'espère que Christian Duguay aura la bonne initiative de réaliser la suite que ce beau film mérite.

Christian Duguay va se faire une spécialité des films français à hauteur d’enfants en mode rétro après la suite de « Belle et Sébastien ». Un genre qui lui va plutôt bien tant il sait filmer les bambins et les adolescents de manière à tirer le meilleur d’eux-mêmes. En cela les jeunes Dorian Le Clech et Batyste Fleurial sont en tous points parfaits de naturel et de complicité bien secondés par un Patrick Bruel imposant et concerné. En revanche certains seconds rôles n’avaient vraiment pas leur place ici et se révèlent en total décalage avec l’ambiance du film, Kev Adams en premier lieu.

Cette histoire tirée du roman éponyme particulièrement célèbre de Joseph Joffo paru en 1973 avait déjà connu une adaptation par le spécialiste de l’enfance au cinéma Jacques Doillon. Cette nouvelle version dotée d’un plus grand budget manque parfois paradoxalement d’ampleur visuelle dans son décorum et sa reconstitution alors que le budget alloué doit être dix fois plus important que la première version. Elle n’en reste pas moins cousue main avec de beaux paysages, une photographie plaisante et une réalisation illustrative mais appliquée. On est à deux doigts de tomber dans le film du terroir passéiste type publicité Herta mais on n’y sombre heureusement jamais.

On suit donc les aventures de ces deux frères juifs qui fuient la capitale et les allemands durant le Seconde Guerre Mondiale avec plaisir bien que cette histoire ait été maintes fois vue et que la victimisation du peuple juif pourra sembler bien trop souvent assénée dans l’histoire du cinéma au détriment d’autres minorités également exterminées. On a l’impression d’avoir déjà vue mille fois cette histoire mais certains passages parviennent encore à émouvoir en rapport au sujet. Mais ce qui nous touche le plus est cette belle histoire fraternelle entre ces deux gamins qui s’avère être le cœur du film. Elle nous touche et nous fait verser quelques larmes faisant fi de quelques longueurs et d’un classicisme formel trop évident.

La reconstitution historique est plutôt bien faite et les acteurs convaincants.Concernant la réalisation, l'accent est mis sur le mélo, sans doute pour plaire à toute la famille, mais qui à mon sens nuis à la réussite complète du film. Et qu'est ce vient faire cette histoire d'amour improbable que vie le petit Jo!!?? Dommage.

Ce film n'est pas un chef d'œuvre comme la liste de Schindler, mais se laisse regarder. La peur de la guerre n'est pas bien exprimé dans ce film. Je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotion.Certains acteurs jouent bien, les enfants notamment.

Le thème est malheureusement éculé tant cette période recèle d'innombrables histoires de ce genre qui ont fait l'objet d'adaptations cinématographique, mais l'histoire de ces deux enfants au format road movie est vraiment jolie. Elle est servie, entre autre, par deux jeunes acteurs magnifiques, un Bruel toujours parfait et une Zylberstein touchante.

Film émouvant (surtout quand on sait que l'histoire est vraie), tous les acteurs sont bons (même Kev Adams, pour une fois).

très beau film ! bons acteurs ! On ressent vraiment la peur de se faire attraper qu'ils pouvaient ressentir pendant la guerre ... belle leçon de vie également , beaucoup d'amour... tiré d'une histoire vrai...donc d'autant plus touchant ! j'adore de genre de film.

On est presque (toujours) à faire des comparaisons, notamment avec le film de J DOILON de 1975. Le film de Christian DUGUAY répond au moins au respect du livre et à l'histoire. Des scènes touchantes ou l'émotion affleure . Comme le jeu de Dorian LE CLECH (Joseph) et Batyste FLEURIAL (Maurice) vraiement très juste et souvent émouvant . Le jeu de Patrick BRUEL est (beaucoup) plus académique comme beaucoup d'autres . Il y manque ce côté tripe . C'est dommage .

Patrick Bruel
Patrick Bruel
Rôle : Roman