Avis : Ils sont partout - Page 6

Très bon sujet, très mal exploité. Tout ce qu'il y a de drôle est dans la bande-annonce, le reste ne vaut pas grand chose… Grosse déception.

Thème délicat, projet courageux, résultat un peu décevant.

Je ne pourrais pas dire que j'ai adoré ni que j'ai détesté. Déjà le film à sketchs, j'en avais quasiment jamais vu je crois, c'est spécial et un peu casse-gueule à mon avis.
Attal a eu le courage de faire ce film, il faut lui reconnaître ça, je pense qu'il avait plus à perdre qu'à gagner à faire le film, faut croire que le sujet lui tenait vraiment à cœur... Le grand mérite du film est de faire réfléchir le spectateur (pour peu qu'il soit dans cet état d'esprit en allant voir le film)
Il y a des moments vraiment bons dans le film, bon parfois les ficelles sont un peu grosses mais c'est marrant. Mais dans l'ensemble c'est inégal. Certaines performances d'acteurs ou sketchs sont vraiment moins bons (Charlotte Gainsbourg n'est pas crédible pour un sou par exemple). Le fil conducteur d'Attal chez le psy est une bonne idée, après c'est pareil, son jeu est un peu stéréotypé à mon goût. La morale optimiste dans la séquence finale d'Yvan Attal m'a plue.
Difficile à juger si on est ni juif ni antisémite. Ce qui n'empêche pas de passer un bon moment au demeurant mais à mon avis Yvan Attal n'aura pas forcément atteint son but avec ce film. Les juifs ayant de l'humour riront de cet humour juif si particulier, les antisémites riront aussi parce qu'ils ne comprennent pas le second degré, d'autres trouveront que cela participe à l'antisémitisme ambiant, ou au "complot mondial" selon le camp dans lequel ils se trouvent. Ils n'auront rien compris, c'est pas faute à Yvan Attal d'avoir essayé mais au final c'est un peu brouillon. Dommage !

Je vais etre honnete... c'est un bon gros nanard. Fan de Dany Boon et poolvoerde, j'y ai été pensant voir un film moyen, une comedie française classique, sympathique sans plus. J'esperai en fait avoir deux ou trois bon gros fous rires avec mes acteurs fétiches... mais rien du tout.

J'ai trouvé le film long et ennuyeux, pleins de clichés, ne démontrant rien et assez maladroit. Ce qui m'ennuie c'est que j'ai le sentiment qu'Yvan Attal a tenté de surfer sur une vague tres à la mode en ce moment et qu'il a voulu aller chercher le succes et la popularite en jouant sur une mecanique un peu facile.

Bref un mauvais film devant lequel on se sent pris en otage et qui donne l'impression de perdre son temps. Sur la meme thematique, je prefere 1000 fois reregarder rabbi jacob !

"C’est un film qui met le doigt sur une réalité dérangeante", l'antisémitisme. Un film sur un sujet sérieux et même grave mais qui ne se prend pas au sérieux. Un film brillant, intelligent et drôle, sans pathos, sans aigreur, sans règlement de compte. Humour caustique, originalité en sont les maîtres-mots. Yvan est juif, il se rend régulièrement chez son psy auquel il raconte son histoire, celle de ses grands parents, de ses parents et la sienne. Il explique que sa femme considère ses inquiétudes comme des obsessions et il se pose des questions sur l'identité juive et tous les clichés qui s'y rattachent (richesse, complot, meurtre de Jésus, etc). Plusieurs histoires sous forme de sketches, très originales et toujours pleines d'humour, viennent s'articuler autour de ce thème central pour y répondre et certaines sont particulièrement savoureuses ! Je ne viendrai pas les spoiler. J'ai passé un très bon moment . Ce film mérite tout à fait d'être vu, il est réussi, particulièrement plaisant et d'un bon esprit, alliant sagesse, humour et originalité.

Bande annonce trompeuse. On s'attend à une comédie drôle avec qui plus est les acteurs à fort potentiel comique. Finalement le film est pesant, on ressent au premier degré le côté torturé d'Yvan Attal sur la question de l'antisémitisme comme si nous étions tous des Merah ou des Dieudonné, du coup les rares scènes comiques passent au premier degré. Et le scenario en lui même est pauvre, un élève de collègue aurait pu l'écrire. J'ai passé une mauvaise soirée en regardant ce film.

Inégal
Certes le film est un peu inégal, mais il ne mérite pas toute la méchanceté de certaines critiques
Il y a à de très bons moments, par exemple le sketch sur la discours les ramoneurs est vraiment excellent, d'autres un peu moins réussis, la fin du deuxième sketch est déplorable. Mais dans l'ensemble on passe un bon moment et on rit souvent. Mais comme certaines scènes traitent de l'antisémitisme au second degré, beaucoup auront eu du mal à comprendre .

Malgré les critiques, je trouve ce film réussi. Qu'est qu'on a fait au bon dieu était sur l'angle de la comédie caricaturale très accentuée, là l'angle est beaucoup plus fin et philosophique, les saynètes sont surtout sur les préjugés, les non dits. Ce film est certes moins facile que le précédent cité car c'est un film à tiroirs !!! Les acteurs tous remarquables et les saynettes sont assez bien conçues et concises. Comme par exemple les rabbins et les différents dogmes et de générations ou l'excercice sur Alzheimer qui se transforme en devoir de mémoire. Plus qu'un film drôle c'est de l'absurdité jusqu'à dans la tragédie ou folie. Un film à voir qui fait réfléchir !!!☺

Nouveau film en tant que réalisateur pour Yvan Attal, quatre ans après le plutôt réussi Do not disturb. Il entend avec Ils sont partout, film à sketches, format peu courant aujourd'hui, dénoncer l'antisémitisme et les clichés qui s'y rapportent. Ils sont bien tous là. Cela commence très bien. Le premier segment avec Valérie Benneton et Benoit Poelvorde (parodie des Le Pen) est hilarant. Malheureusement, ils ne sont pas tous comme cela. Ça va même de mal en pis, jusqu'aux deux derniers complètement ratés. Si on voulait trouver la petite bête, on dirait qu'en démontant tous ces clichés antisémites Attal a fait un film anti-goys. Ce n'est peut être pas voulu mais la limite est toujours très mince. Et puis, le tout est un peu mou, ça manque d'émotion, de nerf, de plus de corrosif, et, au final, d'humour. Les scènes de liaison chez le psy sont de plus très ennuyeuses. L'idée de départ est bonne et pleine d'intentions louables, le sujet est sensible. Mais au final l'ensemble est donc un peu lourd. Reste une belle brochette d'acteurs, qui s'en sortent tous à peu près bien, les deux nommés plus haut en tête. Déception donc...

Un film réussi et qui, à chaque sketch/cliché, met strike à chaque tir! Yvan Attal écrit et réalise un film soigné, parsemé de messages, de références, d'humour osé et de claques. Une réalisation élégante, des dialogues soutenus sans être ronflants, un casting et un jeu d'acteurs excellents (à noter les prestations de C. Gainsbourg et de Popeck qui m'a littéralement cueilli). On sort de la salle (pleine) avec cette envie irrésistible d'en parler, de décortiquer chaque scène pour en saisir toute la densité. Ce film fait réfléchir, il soulage les juifs du poids des clichés antisemnite, qu'il réduit à l'état de poussière dont est parsemé les yeux de certains non-juifs. Le sujet n'est pas toucher du bout des doigts, il est bien sur la table, on en parle sans honte et sans retenue, et cela fait un bien fou ! Yvan Attal est courageux de l'avoir fait, et de l'avoir fait avec autant de implication personnelle. Je comprends mieux son coup de gueule sur le festival de Cannes car ce film y avait clairement sa place. Encore Bravo Yvan Attal !

Yvan Attal consulte un psychiatre pour parler de son obsession des juifs. Cela sert de fil conducteur à différents sketchs en fonction des sujets qu'il aborde. Ainsi, nous sont présentées les histoires d'un leader de parti politique d'extrême droite découvrant que sa grand-mère était juive, d'un homme voulant renier le fait qu'il soit juif au motif que c'est un loser, de deux rabbins débattant d'une question paraissant anodine, d'un agent du mossad envoyé dans le passé pour supprimer Jesus, d'un homme voulant faire reconnaître sa douleur d'être roux et d'un gouvernement proposant un référendum pour que toute la population française devienne juive.
J'ai eu un petit peu de mal à comprendre où Yvan Attal voulait en venir avec ce film. Je trouve intéressant de se questionner sur les raisons de l'anti-sémitisme et sur les clichés véhiculés sur les juifs en général, me le constat de ce long-métrage me semble finalement limité. Chacune des histoires, dont certaines sont vraiment très décalées, m'ont laissé une sensation d'inachevé et je n'ai pas su quel message précis chacune devait transmettre.

Un film complètement brouillon et bâclé, sans aucune subtilité, enchaînant les scénettes toutes plus gênantes et balourdes les unes que les autres. Les dialogues sont complètement creux et le casting, pourtant prometteur, ne rattrape en rien cette comédie qui au final n’en n’est pas une. Attal s’est complètement planté ; ce film est d’un ennui mortel.

Le sujet était intéressant mais mal abordé dans le film. On ne comprend pas la part d'(auto)dérision dans ce film et la morale à en tirer
Je déconseille

C'est vraiment étonnant, qu'une comédie française soit mauvaise, comment ça non ?
Ils sont partout n'est pas vraiment mauvais c'est déja qu'il est mal écrit,très mal joué et pas forcément drôle, le film ne m'a pas fait décroché un sourire c'est grave quand même.
Mauvais et sans interêt.

« Ils sont partout » d’Yvan Attal se veut être une comédie mais pour ma part je le trouve « féroce » et totalement ennuyant.
A travers les séances de psychanalyse d’un Yvan Attal torturé par le fait d’être juif avec des dialogues qui n’apportent rien du tout à la réflexion, ce film n’est qu’une succession de clichés sur l’antisémitisme entrecoupés de grandes phrases choc relevant d’une propagande pétainiste !
C’est une succession de scènes incohérentes : Benoît Poelvoorde marié à la leader d’un parti d’extrême droite apprend qu’il est juif ; un discours sans queue ni tête entre 2 religieux sur 2 ramoneurs dont l’un est blanc et l’autre noir au sein d’une bibliothèque redondante de clichés sur la religion juive ; une opération ratée de l’inévitable Mossad toujours à la pointe des techniques ; le revisitation de la crucifixion d’un Jésus grotesque et la messe au nom du Messie Robert ; la révolution des roux bien sûr face au mémorial de Drancy ; le référendum … Seul le rôle à contre sens et l’interprétation de Charlotte Gainsbourg mérite d’être vus.
Un film que je qualifierai à la Woody Allen dont l’humour m’a toujours échappé. Un film d’intellectuel qui se veut « engagé » et voulant dépasser l’antisémitisme pour englober toutes les formes de racisme … mais Yvan Attal rate totalement son but en renforçant les clichés que les sales goys sont présents partout alors que la race élue éternelle victime – même s’il elle ne représente que 0,2 % de la population mondiale – se doit d’être alors que nous vivons tous dans un pays laïc … Yvan Attal se plait même à dire que Rothschild et Karl Marx étaient tous les deux juifs et que de ce fait … Le problème de la Palestine est bien évidemment complètement escamoté.

Cette succession de sketchs sensée combattre les idées reçues sur les juifs se révéle être un échec. Pourtant les 20 premières minutes sont plutôt réussies avec un Poelvoorde excellent en chef de fil du FN (pour ne pas le citer). Ensuite, ça se gâte fortement avec des prestations de Dany Boon et surtout de Gilles Lellouche qui frôlent le ridicule (notamment sur les juifs qui auraient tué Jésus). Heureusement que l'autre acteur belge du film (Francois Damiens) nous fait décrocher un sourire avec son association de roux. Malgré des intentions très louables, Yvan Attal, par trop de maladresses rate ce film sur l'antisémitisme vu par les juifs. Une éclaircie dans le film : la scène du ramoneur blanc et du ramoneur noir.