Avis : The Gift - Page 2

Enorme surprise. Un très bon film, un peu lent au début certes, mais lorsque l'on rentre dans le vif du sujet on ne le lâche plus. Avec un casting très "smooth" mais tellement efficace.
Jason Bateman est surprenant dans son rôle, car contrairement à ce qu'il a pu faire avant, il nous livre ici une facette de son jeu que l'on n'avait jamais vue, c'est limite incroyable.
Joel Edgerton est fidèle à lui même autant dans la réalisation que dans son jeu d'acteur.
Et Rebecca Hall, que dire de cette femme... Elle faisait partie de ces acteurs dont j'ignorai les noms tout en connaissant le visage, désormais cette époque est révolue, je ne risque pas d'oublier son nom de si tôt. Cette femme est bluffante dans ce film, comme dans le très bon THE TOWN d'ailleurs.
Dans certaines scène j'étais tellement bluffé que je repensais déjà à revoir le film, juste pour essayer de décrypter son jeu d'acteur tellement il est crédible.
Je me suis retrouvé plus tard à chercher sur le net quelle avait été sa formation. Et il s'avère qu'elle est passée par le théâtre donc... Tout s'explique.
Je ne vais pas parler du film en soit car je pense que la beauté et le plaisir de celui ci résident dans l'ignorance totale du sujet au départ. ( Et je ne suis pas le seul à penser ça ).
Ne cherchez pas à savoir ce qu'il en est.
Plongez vous dedans les yeux fermés, vous serez agréablement surpris.
Je l'ai moi même regardé par hasard et il y a des jours comme ça ou on a de la chance...
Une belle claque que je recommande donc à tout le monde.

The Gift n'est pas un film dont je peut vraiment parler car c'est se genre de film qu'il faut regarder sans rien savoir dessus pour ne pas gâcher la surprise. Simon et Robyn, mariés depuis peu, tombent un jour sur Gordo, un ancien camarade de lycée de Simon. Gordo commence à leur offrir une série de cadeau et à se présenter sans s'annoncer chez eux pendant que Simon est au travail. Malgré les efforts de Simon d'enterrer son passé, Gordo semble prêt à tout pour ne pas le laisser faire. J'en ai déjà trop dit sur le film, si vous aimez les thrillers psychologiques regardez le il vaut vraiment le coût.

Pour son premier film, Joel Edgerton met en scène un couple marié, qui fait la rencontre d'un vieil ami de lycée. Celui-ci fera preuve d'une gentillesse invasive qui va rapidement mettre mal à l'aise le mari méfiant. "The Gift" est une jolie surprise, qui mélange drame et thriller psychologique, un peu à la manière de films français tels que "Caché" ou "Harry, un ami qui vous veut du bien". Le trio d'acteur est très convaincant, tous incarnant des personnages fortement nuancés : Jason Bateman, loin de ses rôles comiques, est un carriériste moins lisse qu'il n'y parait, Rebecca Hall une femme attentionnée dont la confiance en son mari s'effrite, et Joel Edgerton un étranger déroutant et faussement simplet. Ces protagonistes seront au cœur d'une intrigue qui contient plusieurs éléments prévisibles, mais également des rebondissements inattendus, évoquant le thème du mensonge et de ses répercussions. On remarque par ailleurs une réalisation soignée et posée, jouant sur le côté oppressant des maisons ouvertes. Un bon début de carrière de metteur en scène pour Edgerton.

Joel Edgerton n'a plus rien à prouver, c'est évident. The Gift est bien huilé, bien joué et bien réalisé. Un petit film sympa pour les amateurs de suspense,

Joel Edgerton passe pour la première fois derrière la caméra et devient ainsi à la fois réalisateur et acteur, campant un personnage énigmatique qui va revenir hanter la vie d'un de ses anciens camarades de classe. Même si le scénario reste prévisible, Joel Edgerton parvient à instaurer un climat de tension de tous les instants d'une part grâce à son personnage inquiétant mais également grâce à une réalisation sobre mais efficace. The Gift n'est pas exempt de défauts mais l'histoire est suffisamment prenante pour accrocher le spectateur jusqu'au bout.

La réalisation est bonne, les acteurs aussi mais c’est l’histoire qui est absente, sans grand intérêt, comme le film.

La critique complète sur mon blog Critique du dimanche

Quand le passé revient sonner à votre porte, c'est rarement pour vous couvrir de cadeaux.
Mais, en ce qui concerne les Callem, un couple fraîchement installé à Los Angeles, cela va être pourtant bel et bien le cas. Suite à leur rencontre inopinée avec un ancien camarade de classe du mari, ils vont en effet trouver tout un tas de présents laissés par cette vieille connaissance sur le pas de leur porte . Ce qui paraît forcément très sympathique dans un premier temps va vite se transformer en situation inextricable car l'omniprésence de ce bonhomme généreux devient de plus en plus oppressante pour le couple...

Premier film écrit et réalisé par l'acteur Joel Edgerton, "The Gift" se révèle extrêmement malin dans son utilisation de multiples genres pour mieux induire en erreur le spectateur sur la finalité de son propos.
Nous laissant présager de prime abord un banal home invasion (le fait que Blumhouse soit impliqué dans la production est d'ailleurs très trompeur en ce sens), le film s'amuse à fleurter avec les conventions de ce sous-genre horrifique en mettant en avant cet "intrus" qui s'immisce de plus en plus dans la vie du couple. Alors que l'on semble naviguer en terrain archi-connu, les thématiques explorées par "The Gift" vont devenir peu à peu bien plus troubles.
Au risque de désarçonner quelques spectateurs, il devient même impossible à mi-parcours de comprendre où le film veut vraiment en venir en se concentrant sur le personnage de Rebecca Hall, parfaite en épouse fragile. Mais cet excellent portrait de femme au bord de la rupture qui se dessine est en réalité une des clés centrales du long-métrage qui va déboucher sur bon nombre de révélations. On restera vague pour ménager la surprise mais Joel Edgerton explore des thèmes très similaires au cinéma de Michael Haneke avec cette idée que la réussite sociale se construit toujours sur la destruction d'autres vies et que, tôt ou tard, il y aura un prix à payer pour nos actes du passé. Dans cette optique, "The Gift" va jusqu'au paroxysme de cette idée en s'achevant sur un twist final glaçant et vraiment surprenant en remettant en perspective plusieurs évènements du film.

Joel Edgerton signe donc un thriller très habile à la croisée de plusieurs genres pour mieux ménager des rebondissements à l'intelligence redoutable. En plus, d'être lui-même très convaincant en gardant le mystère sur son rôle de "vieil ami", il en profite pour donner à Jason Bateman un rôle complètement inédit pour lui (et sans doute un des meilleurs de sa carrière) où l'acteur excelle aux côtés d'une géniale Rebecca Hall.
Acceptez sans crainte ce "présent" que vous fait Joel Edgerton, c'est un cadeau plus que prometteur quant à son avenir derrière la caméra.

On se doute que ce n’est pas qu’une énième histoire avec un nouvel ami envahissant et malintentionné (car tant de fois porté au cinéma). On reste donc attentif à cette histoire qui s'apprête à nous réserver quelques secrets, notamment derrière le personnage de Jason Bateman. Simple mais prenant, "The gift" fait son taf.

« The Gift » remplit parfaitement sa mission de thriller. L’intrigue est bonne et le suspense tient bien la route. La fin est bien travaillée, ce qui est grandement appréciable. Les acteurs offrent de bonnes prestations, sans en faire des tonnes inutilement. La mise en scène est propre et permet de développer une atmosphère particulièrement sombre et menaçante. Un premier film réussit par Joel Edgerton, qui accumule les fonctions de réalisateur, de producteur, de scénariste et d’acteur sur ce film. À voir …

Un très bon thriller, la première demi heure est, c'est vrai, un peu longue, mais ce qui donne d'autant plus d'impact a la suite. Le film vous promet quelques surprises et s'appuie surtout sur une ambiance lourde et pesante. La fin est très bien réussie, on a envie de voir ce qui se passe après mais le travail est fait. 3.5/5

Ce film est vraiment bien ficelé.l'intrigue est bien amenée, bon jeu d'acteurs, crédible. Mais...mais... terriblement déçu par la fin...

Alors... un scénario sans queue ni tête... thriller ? En quelle année ? Pas de meurtre, rien, des scènes abominablement longues dans des couloirs interminables... Des acteurs plats... Une intrigue ? Non évidemment, et une chute .... improbable ! Manque de moyen et de casting, ne payez pas pour voir ça ce serait un crime !

2 étoiles juste parce que l'intrigue fait pas mal de tete à queue. spoiler: On croit assister à un énième remake du couple harcelé par un psychopathe, puis le psychopathe se transforme en victime, puis finalement on a deux psychopathes, avec au milieu une épouse en oie blanche qui ne sait plus qui croire
.
Malgré tout, on devine facilement ce qui va arriver, c'est un peu long, et assez indigeste.

exactement le genre de film que j'adore ... le suspense est bel et bien la ... la tournure de la situation est juste magnifique ... et la fin est le top de film en un mot "Imprévisible" .....Rebecca Hall est mon coup de cœur du film ... touchante ... je conseille vivement ce film ... un thriller qui porte bien son nom 4/5 pour moi

Un thriller domestique proprement étonnant et surprenant. Non pas grâce à des rebondissements et retournements de situation totalement imprévisibles et/ou tirés par les cheveux comme souvent dans le genre, de manière plus ou moins bien exécutés d’ailleurs. Non. Mais par la manière dont il distille le suspense de manière incroyablement réaliste (et ce n’est pas si souvent que l’on peut voir un film de ce genre sans aucune invraisemblance) et surtout parce qu’il privilégie la psychologie aux effusions de sang ou aux sursauts préfabriqués. On pense se diriger vers un film de harcèlement ou de home invasion alors que le script est bien plus retors et intelligent que cela. Il convoque des thématiques fortes (harcèlement au lycée, mensonges, faux-semblants, poids du passé, …) pour les fondre dans un thriller adulte et puissant. « The Gift » est une bonne surprise qui nous tient en haleine.



C’est la première réalisation de Joel Edgerton découvert dans la petite bombe australienne, « Animal Kingdom » et acteur reconnu à Hollywood depuis. Et il s’est offert le rôle le plus ingrat, celui de l’harceleur, avec lequel il fait des merveilles tandis que Jason Bateman et Rebecca Hall forment un couple probant et au jeu appliqué. Lui dans un prolongement de celui qu’il a tenu ensuite dans « Ozark » (les magouilles en moins) et elle en femme en proie au doute de manière fine et bienvenue. Bateman n’est pas le plus grand des acteurs et son jeu semble parfois limité mais les rôles qu’il choisit lui vont bien. Tous les trois permettent à « The Gift » de tenir la barre haute puisque la tension repose beaucoup sur leur jeu. Et celle-ci monte crescendo, très doucement même. On peut dire que durant une heure il ne se passe pas grand-chose mais cela permet de bien creuser les personnages et leurs failles et d’installer une atmosphère terriblement inquiétante.



La surprise qui nous attend en tant que spectateur déjoue tous nos pronostics en n’étant pas à proprement parler hallucinante, juste rare et inattendue. Une inversion des rôles qui s’avère payante car tout à fait crédible. En évitant tout manichéisme mais en appuyant là où cela fait mal, le film joue avec notre morale et on en sait plus avec lequel des personnages partager de l’empathie. Refusant tout spectaculaire et sensationnel, ce thriller se positionne comme un suspense empreint de maturité et de fond. Le dernier quart d’heure nous tient particulièrement en haleine et la fatalité avec laquelle il se conclue, mêlée d’une pointe de nihilisme, nous laisse pantois. « The Gift » est le genre de suspense malin qui ne prend pas ses spectateurs pour des imbéciles et s’avère bien plus creusé et approfondi que la palanquée de suspense bas de gamme qu’on peut voir régulièrement. Pas un classique certes, mais un thriller tout à fait satisfaisant, honnête et dont l’apparente simplicité cache des questionnements moraux appréciables.



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