Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Malevolent Reviews
895 abonnés
3 207 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 mai 2013
Avec son quatrième long-métrage, Martin Scorsese explore déjà les bas-fonds de sa ville natale New York. Drame semi-biographique centrée dans le quartier de Little Italy, Mean Streets raconte une histoire simple mais humaine, celle de deux amis complètement opposés, de la montée de l'un, de la descente aux enfers de l'autre. Le premier, c'est Harvey Keitel : imposant, classe, talentueux, crédible ; un acteur féroce qui éblouit l'écran de sa prestance. Le second, c'est Robert De Niro : jeune, impulsif mais carré et également imposant ; quand il est à l'écran, on ne voit que lui, son charme et ses mimiques naturelles en faisant un anti-héros immédiatement attachant. Le film suit leur petite histoire sans vraiment être complexe, mais Scorsese filme avec amour et détermination cette amitié peu à peu brisée à cause de petites magouilles, de disputes incontrôlées, d'histoire d'amour impossible autour d'un personnage central : New York. Bref, avec Mean Streets, le réalisateur américain prouve définitivement qu'il allait devenir un grand.
Un film vide. La BO qui se veut bonne fait mal aux oreilles. Il n'y a pas de scénario, seul la manière de filmer est bonne ( Scorcese quoi). Keiteil tj aussi moche et ringuard (on dirait un beauf) et De Niro qui sauve le film...et encore
Un peu d'objectivité : ce film est nul. C'est un Scorsese et c'est de la daube, y' a pas de contradiction. On ne peut pas l'excuser simplement parce qu'après il en a fait des bons, et encore pas que. Ennui mortel, scénario inexistant, bo qui fait mal aux oreilles, mise en scène... euh, y'en a une ou les acteurs improvisent ? etc... Franchement cette avalanche de bonnes notes, c'est une blague ?
c'est un film? il y a-t-il un scnéario? non bien-sûr, mal réalisé et mal interprété par deux acteurs qui allaient devenir célèbre quelques années après, surtout l'un, l'autre s'est mis un peu en retrait, il faut croire que de niro lui faisait de l'ombre, déjà dans taxi driver (un chef-d'oeuvre) harvey keitel apparaît très peu, revenons à ce film, je l'ai trouvé vide, insipide et ennuyeux, quand il n'y a pas vraiment d'histoire on finit par perdre de l'intérêt, scorsece était au début de sa longue carrière, il s'est rattrapé par la suite bien que sa carrière est assez inégale avec quelques excellents films et d'autres qui le sont moins, depuis quelques années il semblerait que c'est avec de caprio qu'il tourne le plus, là encore les résultats sont discutables
Evidemment lorsque l’on a 20 ans et que par réaction contre les parents appréciant les mises en scène calmes et académiques ainsi que les acteurs bien élevés, cette nouveauté à de quoi éblouir les nouveaux arrivants dans les salles de cinéma. 45 ans plus tard, il est facile de voir que ce nouveau style n’a pas remporté le dernier grand prix à Cannes et que le cinéma des pépés et des mémés est toujours là. En plus, le scénario de Mean Streets est d’une platitude absolue, il est étiré en longueur, la mise en scène est d’une laideur qui saute aux yeux et le duo Johnny/Charlie insupportable…Que de redites, de portes ouvertes enfoncées et de personnages à fuir ! Seul échappatoire : fermer les yeux et écouter la bande son un peu forte mais riche et variée en musiques et chansons. L’identification de Charlie à un Saint du passé est une idée qui n’a vraiment aucun sens…C’est n’importe quoi.
Un film non fini, un scenario inexistant, des bagarres éclatent sans qu'on en connaissent les raisons, des discutions sans fins pour une dette de 30$, on est contant quand ça se termine
Plongée dans l'univers de la nuit des années 60 totalement réussie Par contre l'histoire n'avance pas et nous laisse sur notre faim à l'arrivée du générique. PLV : Des acteurs fabuleux qui se découvrent, ils sont en début de carrière.
Un parfum de liberté, de fraicheur et d'insouciance soufflait en cette aube des années 1970. En cette atmosphère spontanée et quelque peu irrévérencieuse, un cinéaste allait apposer durablement sa patte. Ce cinéaste, c'est Martin Scorsese et "Mean Streets", sorti en 1973 reste certainement son plus important jalon. Little Italy, rédemption, violence, New York, rock'n roll... après quelques premiers films parfois réussis, souvent hésitants, celui-ci fait ainsi littéralement exploser la personnalité du réalisateur. Scorsese impose sa marque, son style, qui ne cesseront de l'habiter dans tous ses futurs chefs-d'oeuvre. De surcroît, à cette virtuosité inédite communique en retour un pétillant cercle d'interprètes renvoyant parfaitement la balle. Harvey Keitel et surtout la première des huit collaborations avec Robert de Niro, acteur qui ne va cesser de crever l'écran par la suite. Pendant que la chaleur des seventies envahit peu à peu toute la planète, qu'un alter-ego se dévoile, un immense cinéaste nait donc. Et il n'a pas fini d'influencer notre époque.
La seconde collaboration de Scorsese et De Niro est devenu un classique du cinéma de gangster new-yorkais filmé avec une touche personnelle du réalisateur… déjà. Certes l’image a pris un sérieux coup de vieux et le maestro a fait beaucoup mieux par la suite, à commencer par le percutant que Taxi Driver. Ceci dit, l’histoire tient la route malgré quelques longueurs. Un bon film à redécouvrir.
Jeunesse, Jeunesse... Scorsese signe ici un chef d'oeuvre. Ce premier film de gangster de Scorsese prouve que son style de prédilection est le film de gangster. Harvey Keitel est excellent, et Robert de Niro prouvait déjà qui l'est déjà le meilleur acteur de sa génération.
Première collaboration entre le réalisateur Martin Scorsese et l'acteur Robert de Niro, cette première oeuvre montre déjà le perfectionnisme du réalisateur. Le film relate l'histoire de plusieurs truands admirateurs des grands pontes de la mafia locale et qui veulent former leur propre gang et donc traiter leurs propres affaires. Robert de Niro joue le jeune hippie complètement défoncé à la drogue et qui ne pense qu'à trois choses: s'amuser au lit avec des pépettes déjà condamnées à se vendre dans la rue, boire comme un trou et se bagarrer. C'est ce trait de caractère si juvénile qui rend son personnage sympathique bien qu'immoral et subversif. La question qui se pose dans ce film est celle-ci: faut-il admirer les mafieux avec leurs belles montres, leurs costumes chics, leurs voitures de rêve et leurs putains belles comme le jour? Dans ce film, la réponse est claire. Si tu veux devenir gangster, tu ne joues pas avec la vie des vrais caïds et tu te plantes dans un endroit bien lointain du leur pour ne pas déranger leurs petites combines. Martin Scorsese ne se gêne pas pour montrer des actes d'extrême violence qui pour l'époque n'étaient pas si courantes car le film a été tourné en 1973, autrement dit le genre du cinéma de mafia commençait seulement à être en vogue depuis le triomphe de "Le Parrain" de Francis Ford Coppola à la fois public et critique. Sans doute voulait-il montrer à son ami que lui aussi tenait un acteur qui allait envahir tous les écrans de la planète cinéma: Robert de Niro. L'acteur est ici débordant de fraîcheur, d'agressivité et de spontanéité et crève littéralement l'écran en volant la vedette à Harvey Keitel qui lui-même n'est pas mauvais acteur mais ne possède pas le charisme de son compagnon qui allait être oscarisé l'années suivante pour "Le Parrain: deuxième partie" où il interprête Vito Corleone jeune. Martin Scorsese signe un film en tous points réussi et lance la carrière d'un acteur d'exception qui pourra tourner avec les plus grands.