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    L'étreinte du serpent
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    82 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 octobre 2017
    Ah ! le film de jungle ! De « Aguirre, la colère de Dieu » à « The Lost City of Z », en passant par « Apocalypse Now », un véritable sous-genre du cinéma d’aventure s’est constitué, avec son lot de clichés : la nature hostile et labyrinthique, les populations locales retorses jouées par des amateurs baragouinant leur dialecte cubeo, ticuna (mentions interchangeables, l’intention étant rarement didactique à cet égard), l’explorateur blanc se révélant à lui-même ou sombrant dans la folie au contact des éléments, les missionnaires sadiques exerçant en toute impunité leur foi nécessairement déviante, les digressions métaphysiques et l’apologie du savoir ancestral des sages de la forêt. Dans une classe enseignant cette matière, Ciro Guerra serait le bon élève du premier rang qui respecte consciencieusement les consignes du devoir pendant deux longues heures. « L’étreinte du serpent » s’avère incontestablement une copie propre et soignée, le plus sérieusement du monde en quête du satisfecit professoral, et toujours bien notée en dépit de son manque évident d’originalité. Certes, il faut rendre grâce aux jeunes réalisateurs colombiens de ne pas cracher sur leurs aînés comme leurs cousins argentins, et de s’inscrire dans une lignée somme toute classique, celle de Victor Gaviria et Luis Ospina par exemple. Mais le classicisme de Guerra est si appuyé et souligné, si contrôlé et corseté qu’il ne serait pas déraisonnable de ne voir en « L’étreinte sur serpent » qu’une tentative de réappropriation du motif amazonien pour servir de figure de proue colombienne dans les divers festivals internationaux. À ce titre, le film rencontrera un franc succès. Quoi ? Une œuvre sans parti pris risqué ? Un discours écolo culpabilisant pour les Occidentaux ? Pittoresque aussi ? Couleur locale ? Avec des indigènes à moitié à poil et un embryon de réflexion pseudo-philosophique ? N’en jetez plus, festival de Sundance, Quinzaine des réalisateurs à Cannes, prix C.I.C.A.E., nomination aux Oscars des meilleurs films étrangers !

    Il n’est cependant pas facile de présenter un avis mitigé sur « L’étreinte du serpent », tant la platitude générale est enrobée sous un emballage splendide. Le choix d’un format CinemaScope en noir et blanc s’avère judicieux et prête une grâce singulière au fleuve Amazone et à sa végétation luxuriante. Mieux encore, les deux couleurs servent la quête sensorielle initiée par le chaman Karamakate : la hiérarchisation simpliste de l’espace occidental (carte, boussole…), qui se contente de relever l’utile dans un tout essentiel, doit exploser dans une myriade de couleurs qui rendra grâce à la souveraine nature. Il ne s’agit donc pas tant de voir que d’apprendre à voir, ce que le film, très bavard, ne cesse d’asséner à nos cervelles d’Occidentaux demeurés. Le parti pris formel de Guerra invite donc bien le spectateur à une vision contemplative (le mot est lâché…), mais celle-ci se trouve sans cesse contrecarrée par une incroyable pesanteur narrative et stylistique.

    Le scénario est ainsi très balisé et nous comprenons dès les premières séquences où le voyage aboutira. À quarante années d’intervalle, le chaman amazonien Karabatake guide bon gré mal gré Theodor Koch-Grünberg, ethnologue et explorateur allemand, puis Richard Evans Schultes, ethnobotaniste américain, vers la yakruna, panacée de l’Amazone. spoiler: Ces deux explorations reposent sur un mensonge et débouchent sur une déconvenue : Theodor cherche à se soigner de la malaria, Richard marche sur les pas de son prédécesseur, mais une fois la yatruna trouvée, Karabatake se rend compte de la fourberie intrinsèque à l’homme blanc, le premier ayant déjà cultivé la plante sacrée (offense suprême !) et le second ne la convoitant que pour alimenter les armées américaines en caoutchouc de bonne qualité. Ayant gagné de la bouteille, Karabatake réagit cependant différemment à ces déceptions. Si, habité par un infini mépris, il abandonne Theodor à son triste sort, le chaman comprend avec Richard que sa mission profonde est d’enseigner à ces autres « bouge-mondes » que sont les explorateurs occidentaux le respect du fleuve et la forêt. Le « chullachaqui », mot quechua répété une dizaine de fois dans le film pour désigner un être sans âme, déjà mort, errant sans but, renvoie donc aussi bien à l’homme blanc, qui ne comprend décidément fichtre rien à la nature, qu’au chaman, dont le devoir de transmission était obscurci par des nuages de rancœur. Surgit alors une crainte légitime dans l’esprit du spectateur. Bon sang ! cette intention didactique et pédagogique nous viserait-elle ? Ciro Guerra, suivant le point de vue de Karabatake, confondrait-il les pouvoirs du cinéma avec les sortilèges de son chaman ? Foin de liberté contemplative, nos pérégrinations sont donc aussi pancartées qu’un GR à la Réunion !


    Dès le titre, les symboles crient leur existence : « l’étreinte du serpent », c’est l’influence oppressante du fleuve sinueux, c’est le mal qui ronge l’homme blanc, c’est une parabole cosmogonique du monde considéré comme un tout cohérent. Et si nous ne l’avons pas compris, Ciro Guerra nous montre à diverses reprises ce serpent, dans l’eau ou dévoré par un jaguar. Disert, le film l’est aussi dans son montage, véritable langage cinématographique qu’il convient d’utiliser avec subtilité et parcimonie. S’adonnant à une mode vieille comme le premier récit de chasse au mammouth, Ciro Guerra enchâsse ses deux récits de manière à créer divers effets d’échos. spoiler: Le parallèle le plus lourd, souligné au crayon gras, est celui des stations successives dans la mission catholique perdue au bord du fleuve. Karabatake et Theodor y rencontrent un capucin sadique tout droit sorti des « 120 Journées de Sodome », adepte du fouet sur les pauvres petits martyrs indigènes. Quarante années plus tard, Karabatake et Richard affrontent une secte apocalyptique menée par un Jésus de pacotille, déclinaison hispanique du Klaus Klinski ou du Marlon Brando des chefs-d’œuvre du film de jungle. Nous concevons bien que cette critique de la religion catholique, subvertie en paganisme dément, cherche davantage à pointer du doigt la fin d’un monde, une apocalypse dans l’ordre ancien et naturel. Mais enfin, pourquoi insister aussi lourdement ? D’autant plus que ces péripéties se concluent à chaque fois par un massacre dans la mission, écornant certes de manière réjouissante le mythe du bon sauvage docile, mais contrevenant sans retour au message naïf proposé par ailleurs dans le film. Toute tension vers un idéal comprend son lot de cadavres, me direz-vous…

    spoiler: Néanmoins, ne moquons pas trop vite la séquence du Jésus dans la jungle, car elle offre une rupture bienvenue dans la monotonie balisée du récit. En fait, il s’agissait même d’une bonne idée de cinéma, mais Ciro Guerra l’expédie comme un passage obligé, obnubilé par son message et sa volonté de tout maîtriser. Je ne suis d’ailleurs pas assuré que l’oppression et parfois l’ennui ressentis à la vision de « L’étreinte du serpent » soit si volontaires, car même lorsque Richard ingurgite enfin la fameuse yakruna, le trip psychédélique tant attendu est expédié en deux minutes, sans grande inventivité. La comparaison avec le final de « 2001, l’odyssée de l’espace » ou plus récemment avec l’épisode 08 de la saison 03 de « Twin Peaks » est cruelle pour le réalisateur colombien, qui ne parvient pas à bousculer d’un iota son classicisme festivalier et à créer une grande séquence de cinéma.

    « L’étreinte du serpent » résume en définitive toute la frustration éprouvée devant le cinéma d’auteur contemporain. Les sujets sont parfois bons, la réalisation très agréable à l’œil, mais le tout souffre d’un manque d’audace criant et d’un enlisement dans des idées convenues encouragés par les prix internationaux qui y voient de l’art et de l’essai. Après trois longs-métrages, nous aimerions voir autre chose en Ciro Guerra qu’un fayot cannois.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2015
    "Le rêve amazonien " annoncé sur la très belle affiche de "L'étreinte du serpent" me renvoie direct à tous ces récits qui faisaient gamberger tous les enfants et adolescents jusqu'aux années soixante-dix. ( du siècle précédent). Un voyage hors du commun, à la découverte de terres souvent inconnues et peuplées de tribu pas toujours accueillantes, s'offrait à nous au travers de ces épopées, où se mêlaient exotisme, aventure mais aussi un zeste de colonialisme et de supériorité occidentale. Oui, j'ai rêvé sur ces héros où le courage et l'abnégation camouflaient une envie de domination que je ne percevais pas à l'époque.Quoi de plus normal dans l'esprit d'un enfant que cette envie d'importer notre bonne et belle culture (imposer irait mieux, mais les récits étaient écrits de façon hagiographique) ? Il ne doit plus y avoir de contrées inconnues, la plupart des tribus ont connu un destin tragique et celles qui ont la chance d'avoir encore quelques représentants sont en grande partie pourries par notre société de consommation.
    "L'étreinte du serpent" s'empare effectivement de cette mythologie et nous plonge, nous spectateurs du 21ème siècle dans une époque révolue. Nous sommes dans les années 1900, Théo, un ethnologue allemand a rencontré un indien aux pouvoirs chamaniques et a eu connaissance de l'existence d'une plante sacrée aux pouvoirs infinie : la yakruna. Il va la dessiner, la décrire dans son carnet de voyages, mais mourra emporté par une fièvre particulièrement sévère dans ces contrées. Une bonne trentaine d'années plus tard, un autre scientifique , américain celui-là, se lancera sur la trace de ce chamane et de cette fleur si rare. C'est son périple et la rencontre avec ce chamane, toujours en vie, que nous conte le film, mêlant les deux expéditions pour mieux nous faire ressentir la difficulté qu'ont ces deux mondes à se rencontrer et à échanger.
    Avec une image noir et blanc magnifique ( mais ne dit-on pas toujours cela quand un film adopte ce procédé? ), nous naviguons dans cette forêt amazonienne, oppressante, magnifique mais déjà souillée par les occidentaux. La récolte du caoutchouc a rendu fou les hommes, les a armé de fusils, leur a fourni de l'alcool, leur a offert tout ce que l'occident à de pire y compris sa religion catholique, aveuglant jusqu'à la violence, voire la folie cannibale la plus insoutenable, ses prêtres avides d'évangélisation. Les rapports entre les explorateurs et le chaman ne sont pas simples, les uns étant sûrs de leur savoir et de leur sciences, l'autre persuadé que l'échange réel, entre les deux cultures est essentiel, chacun pouvant apporter à l'autre quelques savoirs inconnus mais essentiels pour vivre sur cette terre.
    La fin sur le blog
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    C'est le troisième long-métrage du Colombien Ciro Gerra, inspiré par les récits historico-ethno-botaniques de deux explorateurs de l'Amazonie au XXe siècle : l'Allemand Theodor Koch-Grunberg et l'Américain Richard Evans Schultes. Ces deux sources se traduisent à l'écran par une narration double et alternée, avec deux expéditions qui se font écho, à quarante ans d'intervalle ; la seconde éclaire la première, à la façon d'une enquête sur des faits passés. Cette structure originale sert d'abord un ensemble de considérations sur les rapports entre les colons blancs et les Indiens d'Amazonie. Le scénario appuie là où ça fait mal : massacre de populations, conversions forcées au christianisme, dérives sectaires, destructions des savoirs et des cultures, pillage des ressources naturelles... La violence et l'amertume sont partout, à chaque étape de ce film dont la progression et le cadre rappellent - en plus humble - deux oeuvres de Werner Herzog : Aguirre et Fitzcarraldo. Immersion lente dans un monde d'eau et d'arbres, découverte à la fois envoûtante et inquiétante, plongée au coeur de la folie des hommes, au coeur de ténèbres qui sont aussi très "conradiens". La séquence avec le "messie-gourou", notamment, est impressionnante. Il y a par ailleurs dans ce river-movie au rythme sinueux, tel le cours de l'Amazone ou les reptations d'un serpent, un double récit initiatique qui, sans basculer dans un trip onirique à la Dead Man, comporte une dimension mystique et hallucinogène. Tout cela est emballé par une réalisation superbe et hypnotique, très inspirée dans ses angles de vue, dans ses mouvements ondoyants, dans ses transitions pour passer d'une époque à l'autre. La photo en noir et blanc magnifie des paysages incroyables. Grande beauté visuelle. Grande beauté sonore également. Récompensée à la Quinzaine des réalisateurs 2015, cette Étreinte du serpent est probablement un peu longue, mais l'aventure vaut singulièrement le détour. Mystérieuse, elle nous porte, nous transporte et nous hante encore quelque temps après la fin du film.
    Loïck G.
    Loïck G.

    284 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2015
    Malgré un sujet prisé par le cinéma (la découverte d’un nouveau monde) c’est un film que l’on n’a encore jamais fait. L’homme qui va à la découverte de la forêt amazonienne, un bon blanc comme l’Histoire en rapporte beaucoup est cette fois sous la coupe bienveillante de l’indigène. Le réalisateur inverse habilement le point de vue du spectateur en plaçant le personnage principal dans la peau de l’autochtone. Un chaman qui depuis 40 ans vit seul et qui maintenant reprend contact avec la civilisation à travers la venue du scientifique européen. Et avec autant d'habileté, le cinéaste nous raconte cette aventure en superposant les époques. Ca fonctionne très bien, à travers cette renaissance d’un monde, ce paradis perdu que deux hommes redécouvrent. Ils en deviennent les porte-paroles : Jan Bijvoet et Brionne Davis rayonnants, guidés par leur rêve. Qui devient le nôtre, l’osmose est parfaite.
    Pour en savoir plus
    Archibald T.
    Archibald T.

    17 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    C'est une belle immersion dans le chamanisme que nous propose le film tout en apportant une critique intelligente sur la colonisation de l'Amerique du Sud avec ce qu'elle comporte : mission, destruction de la nature etc.

    Un beau film pour finir l'année 2015 en beauté.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2016
    Somptueux film atypique en noir et blanc. C’est vraiment le genre de film que j’aime énormément. J’hésite à mettre 5 étoiles.

    1909 dans la forêt amazonienne. Karamakate , un chamane, dernier survivant de sa tribu, accepte d’accompagner un ethnologue gravement malade au coeur de la forêt, à la recherche de « Yacruna », plante qui le guérira de ses maux.

    40 ans plus tard, un botaniste américain, sur les traces de l’ethnologue, retrouve Karamakate et lui demande de de l’aider à trouver la même plante sacrée.

    Les deux récits s’entrecroisent, au fil de rencontres presque irréelles parfois hallucinantes le long des rives de l’Amazone, poursuivis par des hypothétiques guerriers colombiens en 1909.

    Le héros du film est le chamane, le point de vue est le sien et non celui des occidentaux. C’est un film sans folklore, ni exotisme, ni images touristiques, ni message écologique ni angélisme ou mythe du bon sauvage -il est question aussi de cannibalisme.

    Selon le rythme du fleuve et de la navigation, accompagnés par les bruits de la forêt -et parfois une musique qui trouve justement sa place- les voyageurs entraînent le spectateur dans une véritable aventure, avec perte de repères et de certitudes, dans des lieux où les rêves et les hallucinations ne sont jamais loin.

    Le cinéaste invite à une réflexion très fine sur le rapport à la nature des blancs, avec poésie sur celui des indiens. Il questionne les possibles échanges entre blancs et indiens. Les blancs ne sont-ils capables d’apporter que l’enfer là où ils arrivent ? Les indiens peuvent-ils leur expliquer la forêt et transmettre la symbiose qu’ils vivent avec elle ?
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2016
    "L'étreinte du serpent" est une expérience très originale qui met en abîme le rôle de l'homme blanc et son impact sur les contrées indigènes et qui place l'indien au centre de la réflexion. Les dialogues sont écrits de façon talentueuse, certains sont très percutants par ailleurs. Le film, tournée dans un noir et blanc magnifique offre des plans/scènes parfois belles, parfois horribles, notamment lorsqu'ils passent dans l'endroit religieux, que ça soit la secte ou le même endroit dirigé par le prêtre. La fin est néanmoins assez dure à comprendre
    rogerwaters
    rogerwaters

    127 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2016
    Enfin un film audacieux qui redonne ses lettres de noblesse au mot aventure, tout en retrouvant le parfum d’œuvres aussi hallucinantes que celles du Werner Herzog des années 70. Sans jamais singer le maître allemand, Ciro Guerra nous invite à réfléchir sur le choc des civilisations entre Blancs et Amazoniens, sur le poids de la religion catholique sur les peuples colonisés, mais aussi sur les ravages de l’acculturation. Il en tire une séquence très inquiétante au milieu d’une communauté isolée qui pratique un christianisme tribal très original. Cette quête débouche également sur quelques envolées poétiques qui marquent durablement la rétine surtout en fin de projection. Il faut donc se laisser transporter par cet étonnant trip qui convoque toutefois davantage l’esprit que les sens, essayant notamment de s’affranchir des barrières de l’espace et du temps pour mieux coller à la philosophie des peuples autochtones. Cela donne une œuvre parfois un peu hermétique, mais qui tente à chaque fois de tendre la main au spectateur afin de ne jamais le perdre totalement.
    José O.
    José O.

    12 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2018
    Les images sont belles en effet, c'est courageux de filmer l'Amazonie en noir et blanc (noir et blanc aux reflets verdâtres, somptueux), n'est pas Sebastião Salgado qui veut. Par contre, le scénario est plus simpliste, c'est plus un "trip" où la plupart du temps j'ai vraiment voyagé. Dommage que quelques scènes qui frisent le grotesque aient gâché la destination finale.
    Réré S.
    Réré S.

    8 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2016
    Magnifique, à voir au cinéma et non sur petit écran, un film qui remet l'humanité à sa place et fait réfléchir à pas mal de sujets, y compris ceux hors de l'Amazonie...
    Dominique H
    Dominique H

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Scénario alambiqué avec de nombreux passages incompréhensibles sous prétexte de magie, procédé facile. Il y avait pourtant un potentiel pour raconter la rencontre de cet explorateur avec les tribus amazoniennes. Le parti pris du noir et blanc nuit fortement à la beauté des paysages qui auraient pu - et du - être superbes, choix "artistique" raté donc. Mention spéciale pour la scène onirique finale qui aurait toute sa place dans un navet de science fiction des années 50. Évitez ce film visiblement bâclé et allez plutôt voir un bon documentaire sur les amérindiens et la forêt amazonienne.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    667 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2017
    Dans ce film colombien, on suit la vie d'un chaman amazonien qui voit sa vie bousculée par l'arrivée d'un botaniste qui est à la recherche d'une plante sacrée. Et si le déroulement de l'intrigue propose quelques longueurs et n'est pas toujours très appréciable, il faut tout de même découvrir ce long-métrage qui est filmé dans un superbe noir et blanc et aussi parce qu'il possède une mise en scène assez envoûtante et hypnotisante.
    Backpacker
    Backpacker

    54 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2016
    Rien à redire sur les splendides images en noir et blanc. Sauf que cela ne suffit pas. Ce film documentaire traîne autant en longueur que le fleuve amazone lui-même... L'ennui s'installe et les bâillements se font sentir dès le début à vrai dire. On préférera de loin visionner un documentaire factuel de 52 minutes sur le chamanisme et les peuples amazoniens et non ce film qui hésite entre réalité et fiction.
    Hughes B.
    Hughes B.

    9 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Retour en deux temps sur une expédition d'il y a un siècle parmi les Indiens d'Amazonie colombienne. Triste retour, constat d'une perte irrémédiable et d'une terrible acculturation. L'isolement comme seule possibilité de survie?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2021
    Une plongée particulièrement prenante dans une Amazonie disparue, celle où se côtoyaient aventuriers, colons et peuples autochtones, dans la première moitiée du XXe siècle. Riche, nuancé, et visuellement superbe, L'Etreinte du Serpent est une oeuvre unique, une fiction qui tend presque vers le documentaire, intéressante dans son cheminement et puissante dans son aboutissement : un hommage parfait à un monde qui ne tient plus que du souvenir.
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