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    L'étreinte du serpent
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    4,2
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    82 critiques spectateurs

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    Dominique H
    Dominique H

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Scénario alambiqué avec de nombreux passages incompréhensibles sous prétexte de magie, procédé facile. Il y avait pourtant un potentiel pour raconter la rencontre de cet explorateur avec les tribus amazoniennes. Le parti pris du noir et blanc nuit fortement à la beauté des paysages qui auraient pu - et du - être superbes, choix "artistique" raté donc. Mention spéciale pour la scène onirique finale qui aurait toute sa place dans un navet de science fiction des années 50. Évitez ce film visiblement bâclé et allez plutôt voir un bon documentaire sur les amérindiens et la forêt amazonienne.
    Joes
    Joes

    43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Superbe voyage initiatique, la jungle amazonienne en toile de fond. Un film qui ne pourra laisser indifférent qui distille aussi quelques moments d'anthologie, de magie et de rêve. Tantôt tragique, tantôt drôle, un film complet qui joue sur un registre émotionnel et intimiste, renforcé par l'usage de la photographie noir et blanc. Pour qui maîtrise la photo et connait l'amazonie, il n'y avait pas meilleure façon de donner vie à cette belle histoire. Qui après tout n'est peut être qu'un voyage au plus profond de l'Homme, tout à chacun pourra méditer a sa guise sur une chute un peu abrupte mais pleine d'espoir quand à nos capacité à nous transformer en être de lumière. On ne sort pas indemne de ce récit. Un film majeur pour commencer l'année, qui marquera l'histoire d'un certain cinéma.
    leobis
    leobis

    48 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2016
    Ce film aux images en noir et blanc de l'Amazonie est remarquable. Il nous montre combien il devient urgent de respecter la nature et de retrouver la communication avec celle-ci. C'est la confrontation de deux civilisations superbement interprétée.
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Comme quoi des fois il faut attendre jusqu'à la fin de l'année pour se prendre une des plus grosse claque de celle-ci. Quand j'ai vu la BA en salle de ce film j'ai direct pris rendez-vous à sa sortie, ça annonçait du lourd avec ce noir et blanc classieux, cette intrigue d'une quête mystique, chamanique, scientifique, la confrontation des cultures avec la démesure d'un Herzog et bah le film était à la hauteur de mes attentes et bien plus. Alors on a deux intrigues liées par la narration et qui ne cessent de se faire écho dans la structure avec des similitudes, des dissemblances, un effet de miroir. Je m'attendais toutefois à que ce soit beaucoup plus étroitement lié, qu'on retrouve des personnages mais non. Disons que ça permet au film de créé une sorte de déconstruction temporelle, on ne sait pas vraiment quand ça se passe : dans le temps sans temps. On ne comprend pas bien le rapport de causalité entre les deux, il se pourrait bien qu'il soit inversé par moments. Mais les deux intrigues sont passionnantes, l'indien ayant évolué on a une sorte d'inversion des âges, un vieux avec un jeune, un jeune avec un vieux, tout ça sur l'apprentissage. Ce qui est superbe c'est qu'on a pas d'avis trop manichéen sur la question sachant que le scénario est inspiré des seuls écrits concernant les tribus de cette époque. On a donc des personnages humains, en conflits de culture, les deux tenant un discours "raciste", les blancs sont cons ou les indiens sont le diable. Même si au fond on montre bien que c'est la religion catholique qui a emporté le combat, c'est elle qui a réussi à s'imposer, à enseigner sa pensée, sa culture, son savoir, alors qu'au fond les indiens le voulaient aussi. Bref, tout ça est très subtilement amené. On nous montre aussi la folie pure qu'était la religion de cette époque à travers une histoire se déroulant sur les deux époques et permettant ainsi de construire un discours, de voir la situation évoluer et les deux séquences sont vraiment très gênantes, avec une violence toute particulière qui s'en dégage, d'abord très crue et ensuite cauchemardesque, beaucoup plus folle, orgiaque et dionysiaque, plus abstraite en un sens, un peu comme une illustration de l'enfer, c'est viscéral. On a plein de scènes marquantes comme ça, comme celle où un indien doit tuer un estropier pour avoir ravagé son caoutchouc. Je dirais que s'il y a une chose qui m'a dérangé dans le film c'est qu'il assez verbeux et très attaché à une intrigue, avec des enjeux très définis, et j'aurais préféré quelque chose de plus expérimental, contemplatif, a-narratif. Parce qu'ainsi on a pas mal de scènes où on doit se "coltiner" le discours typique du blanc occidental qui ne comprend rien parce qu'enfermer dans sa pensée cartésienne et scientifique, qui n'arrive pas à voir le divin, à écouter la nature lui parler, Dieu lui chanter à l'oreille. Et on l'a déjà entendu et vu des dizaines de fois. De fait j'y viens. Les 5 dernières minutes sont à tomber à la renverse, c'est une expérience cinématographique incroyable, d'une grande force. On a une véritable expérience chamanique. J'avais déjà beaucoup aimé la manière dont il filme la nature à échelle d'homme, on a ce choix du noir et blanc qui vient tranché avec l'image très imprégnée dans l'imaginaire collective des feuillages verdoyant d'Amazonie, avec des plans magnifiques de la pirogue ou mieux : de la comète. Et puis quand il rentre en transe on voit enfin le plan du film que j'attendais, le plan aérien qui ouvre la BA, mais là on a cette musique incroyable, très étrange, angoissante mais en même temps très calme. Puis des plans zénithaux où l'on ne sait pas bien si on est dans le macrocosme ou le microcosme, si c'est un plan général ou un gros plan titanesque, une sensation qui ferait pâlir Malick. Et puis j'ai commencé à volé, à sentir mon corps flotté devant ces images et cette musique, déjà que le film avait son rythme et se montrait très hypnotique et que j'adore ça, ici il atteint son paroxysme. On comprend enfin pourquoi l'Anaconda, tout devient évident, tout ce qui était brumeux à nos yeux d'occidentaux, on arrive enfin à comprendre tout ce que voulait dire l'indien. Et on passe à la couleur avec ces motifs, on les comprends aussi, tout devient évident, c'est ineffable, mais c'est évident, tout est montré, rien n'est démontré. Je m'attendais à ce que le film se termine là même si j'aurais aimé que la scène dure 20-30 minutes. Ca m'a pas mal fait pensé aux passages les plus abstraits du Garçon et le Monde au niveau des couleurs et des ambiances. Je crois qu'il a très bien retranscrit ce que devait être un état de transe, parce que justement il s'est abstenu de représenté ce dont tout le monde parle habituellement (femmes magnifique, tremblement de terre), il l'a suggéré et du coup on a eu l'impression d'être en transe nous même, c'était ça de montrer et de ne pas démontrer. On ne nous explique pas ce que c'est on nous le fait vivre. Et puis j'étais déçu que le film reparte ainsi l'air de rien, mais je m'étais trompé parce que c'est sans compté sur le plan final. Tout est dit. Le plan auquel il fait écho était déjà magnifique, mais là avec toute la charge du film sur ses épaules, il est tout simplement démentiel. Indéniablement un des meilleurs film de l'année, je regrette simplement qu'on arrive tardivement dans le purement contemplatif, le film parle beaucoup, alors c'est toujours captivant et intéressant mais quand on a cette fin difficile de ne pas regretté d'avoir eu tout un film comme ça.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    C'est un film très intéressante, qui nos fait beaucoup réfléchir sur notre mode de vie. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    L'étreinte du serpent se contente et se complait, de et dans la contemplation des hommes. Naturelle origine de l'humanité, ce film sublime la transmission du savoir comme éternel dessein des relations humaines. Intouchable beauté insensible à l'amour. Ce récit prend tout son sens dès lors qu'est acceptée l'absence d'êtres aimés, au coeur d'une histoire apparaissant imaginée pour être racontée à d'insouciants enfants.L'étreinte du serpent, un conte contemporain mû par une beauté absolue niant l'existence même de l'amour tel qu'on le conçoit. Quelle audace d'encenser l'amour de la Terre tout en ignorant l'amour des hommes.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    C'est le troisième long-métrage du Colombien Ciro Gerra, inspiré par les récits historico-ethno-botaniques de deux explorateurs de l'Amazonie au XXe siècle : l'Allemand Theodor Koch-Grunberg et l'Américain Richard Evans Schultes. Ces deux sources se traduisent à l'écran par une narration double et alternée, avec deux expéditions qui se font écho, à quarante ans d'intervalle ; la seconde éclaire la première, à la façon d'une enquête sur des faits passés. Cette structure originale sert d'abord un ensemble de considérations sur les rapports entre les colons blancs et les Indiens d'Amazonie. Le scénario appuie là où ça fait mal : massacre de populations, conversions forcées au christianisme, dérives sectaires, destructions des savoirs et des cultures, pillage des ressources naturelles... La violence et l'amertume sont partout, à chaque étape de ce film dont la progression et le cadre rappellent - en plus humble - deux oeuvres de Werner Herzog : Aguirre et Fitzcarraldo. Immersion lente dans un monde d'eau et d'arbres, découverte à la fois envoûtante et inquiétante, plongée au coeur de la folie des hommes, au coeur de ténèbres qui sont aussi très "conradiens". La séquence avec le "messie-gourou", notamment, est impressionnante. Il y a par ailleurs dans ce river-movie au rythme sinueux, tel le cours de l'Amazone ou les reptations d'un serpent, un double récit initiatique qui, sans basculer dans un trip onirique à la Dead Man, comporte une dimension mystique et hallucinogène. Tout cela est emballé par une réalisation superbe et hypnotique, très inspirée dans ses angles de vue, dans ses mouvements ondoyants, dans ses transitions pour passer d'une époque à l'autre. La photo en noir et blanc magnifie des paysages incroyables. Grande beauté visuelle. Grande beauté sonore également. Récompensée à la Quinzaine des réalisateurs 2015, cette Étreinte du serpent est probablement un peu longue, mais l'aventure vaut singulièrement le détour. Mystérieuse, elle nous porte, nous transporte et nous hante encore quelque temps après la fin du film.
    Hughes B.
    Hughes B.

    9 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Retour en deux temps sur une expédition d'il y a un siècle parmi les Indiens d'Amazonie colombienne. Triste retour, constat d'une perte irrémédiable et d'une terrible acculturation. L'isolement comme seule possibilité de survie?
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2016
    Somptueux film atypique en noir et blanc. C’est vraiment le genre de film que j’aime énormément. J’hésite à mettre 5 étoiles.

    1909 dans la forêt amazonienne. Karamakate , un chamane, dernier survivant de sa tribu, accepte d’accompagner un ethnologue gravement malade au coeur de la forêt, à la recherche de « Yacruna », plante qui le guérira de ses maux.

    40 ans plus tard, un botaniste américain, sur les traces de l’ethnologue, retrouve Karamakate et lui demande de de l’aider à trouver la même plante sacrée.

    Les deux récits s’entrecroisent, au fil de rencontres presque irréelles parfois hallucinantes le long des rives de l’Amazone, poursuivis par des hypothétiques guerriers colombiens en 1909.

    Le héros du film est le chamane, le point de vue est le sien et non celui des occidentaux. C’est un film sans folklore, ni exotisme, ni images touristiques, ni message écologique ni angélisme ou mythe du bon sauvage -il est question aussi de cannibalisme.

    Selon le rythme du fleuve et de la navigation, accompagnés par les bruits de la forêt -et parfois une musique qui trouve justement sa place- les voyageurs entraînent le spectateur dans une véritable aventure, avec perte de repères et de certitudes, dans des lieux où les rêves et les hallucinations ne sont jamais loin.

    Le cinéaste invite à une réflexion très fine sur le rapport à la nature des blancs, avec poésie sur celui des indiens. Il questionne les possibles échanges entre blancs et indiens. Les blancs ne sont-ils capables d’apporter que l’enfer là où ils arrivent ? Les indiens peuvent-ils leur expliquer la forêt et transmettre la symbiose qu’ils vivent avec elle ?
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 843 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Que dire si ce n'est que c'est à voir ? C'est peut-être pas aussi abouti que ce que j'aurai espéré, plus dans l'écriture d'une ou deux scènes (mais je pinaille) que dans la mise en scène d'ailleurs. On a un film superbe en noir et blanc, filmant les méandres de la jungle avec ces personnages remontant un fleuve à la rame en pleine Amazonie, ça suffit pour que je sois à fond... C'est l'un des multiples rêves de ma vie. Je me suis tellement projeté comme colon blanc allant en territoire inconnu pour étudier des plantes, apprendre comment vivent les autochtones avant de devenir fou, moi aussi, perdu dans la forêt, luttant contre le courant...

    Filmer ces paysages en noir et blanc est un choix assez particulier, surtout lorsque l'on sait à quel point ce lieu est immédiatement associé à la couleur verte. Après ça rend vraiment super bien et voir cette pirogue avancer entre les lianes, ou alors se perdre au milieu du cadre entre la forêt en l'immense rivière... ben ça me donne tellement envie...

    J'étais totalement fasciné.

    Le film utilise aussi à bon escient la musique pour renforcer certaines scènes, le reste du temps on le "silence" de la jungle.

    Je crois que j'aurai limite préféré un film plus contemplatif, avec encore moins de dialogues qui sont parfois un peu explicatifs, être totalement perdu, j'aurai voulu trouver ça encore plus fou, pour être plus envoûté encore.

    C'est vraiment un film où le décor est le personnage principal.

    J'aime beaucoup la manière qu'ont le passé et le présent de se répondre, le fait de voir ces deux quêtes assez similaires, mais qui se situent à quatre décennies d'écart se recouper.

    Le film possède plusieurs scènes vraiment très fortes, notamment la toute fin du film, belle et assez intelligente pour ne pas répondre aux questions que l'on pourrait avoir, laissant un goût de rêve en bouche.

    En fait maintenant outre le fait de remonter ces fleuves moi-même, j'ai juste envie de lire les carnets de voyages dont s'est inspiré le réalisateur. Je suis décidément né un siècle trop tard.
    Archibald T.
    Archibald T.

    17 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    C'est une belle immersion dans le chamanisme que nous propose le film tout en apportant une critique intelligente sur la colonisation de l'Amerique du Sud avec ce qu'elle comporte : mission, destruction de la nature etc.

    Un beau film pour finir l'année 2015 en beauté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2016
    C'est la rencontre et la confrontation véridiques de deux cultures et de leurs modes de pensées. D’une part, la culture scientifique occidentale, sa rationalité, son esprit d'analyse, son détachement affectif vis à vis du milieu naturel qui lui est étranger. D’autre part, la culture intuitive, « rêveuse », globalisante, faite de superstitions et d'attachement désintéressé pour une nature où et dont elle vit. Et quand il y a interpénétration des deux cultures, se sont les aspect négatifs qui se cumulent. La question posée n’est plus nouvelle depuis belle lurette: qui a des leçons à prendre de qui ? L’interprétation des trois acteurs principaux est remarquable. J’ai souvent eu à regretter la longueur de films courts (1h30), mais il m’est rarement arrivé de regretter la brièveté d’un film long, tant j’aurais aimé qu’il se prolongeât. Deux regrets : d’une part que le réalisateur ait choisi de tourner en noir et blanc, ce qui relègue la forêt au rang de fond fadasse alors que, par ailleurs, les images sont époustouflantes ; d’autre part qu’il n’ait pas totalement supprimé le fond musical au profit exclusif des sons de la nature. Surtout ne vous privez pas de ce voyage superbe à tous égards.
    rogerwaters
    rogerwaters

    128 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2016
    Enfin un film audacieux qui redonne ses lettres de noblesse au mot aventure, tout en retrouvant le parfum d’œuvres aussi hallucinantes que celles du Werner Herzog des années 70. Sans jamais singer le maître allemand, Ciro Guerra nous invite à réfléchir sur le choc des civilisations entre Blancs et Amazoniens, sur le poids de la religion catholique sur les peuples colonisés, mais aussi sur les ravages de l’acculturation. Il en tire une séquence très inquiétante au milieu d’une communauté isolée qui pratique un christianisme tribal très original. Cette quête débouche également sur quelques envolées poétiques qui marquent durablement la rétine surtout en fin de projection. Il faut donc se laisser transporter par cet étonnant trip qui convoque toutefois davantage l’esprit que les sens, essayant notamment de s’affranchir des barrières de l’espace et du temps pour mieux coller à la philosophie des peuples autochtones. Cela donne une œuvre parfois un peu hermétique, mais qui tente à chaque fois de tendre la main au spectateur afin de ne jamais le perdre totalement.
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2016
    Une sorte d'Apocalypse now tourné par Béla Tarr, voilà à quoi ressemble L'étreinte du serpent.

    Le film est austère, mais captivant. On suit deux histoires en parallèle : un explorateur en Amazonie en 1901, et un autre 40 ans plus tard, à la recherche de caoutchouc pour l'effort de guerre. Le même indien les guide tous les deux.

    Au crédit du film, il faut porter sa belle originalité, sa photo magnifique et quelques scènes incroyables, comme celles qui nous montrent la mission chrétienne à quarante ans d'écart : hallucinant. Les paysages sont admirables, surtout vers la fin du film, et les compositions des acteurs indiens très impressionantes.

    Pour les aspects négatifs, qui pourront en rebuter plus d'un : le film est parfois (très) lent, répétitif, certains éléments sont franchement obscurs.

    Il m'a semblé que L'étreinte du serpent n'était pas vraiment tenu d'un point de vue narratif. L'impression finale est celle d'un impact visuel énorme, et d'un impact dramatique qui n'est pas tout à fait en rapport.
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2016
    Un grand film d'explorateur où le rationalisme côtoie les forces de la nature et de l'esprit, la folie aussi (...) Un chef-d'œuvre qui fait bien sûr penser aux films de Werner Herzog et qui restera une des œuvres majeures de l'année (...) ****
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