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    Paulina
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    27 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 270 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Un film extrêmement "abouti" sur la notion de viol, de culpabilité, de machisme lié à la pauvreté, de conflit œdipien entre une fille et son père.....
    Il faut le souligner, le film est dérangeant psychologiquement preuve de son intelligence et de sa subtilité ....
    cela faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant interpellé par ses personnages, son histoire, sa victimisation, et son message "politique"....
    On soulignera l'atmosphère sud américaine qui sa cruauté et son humanité atteint quelque chose d'universel......
    La technique plaide en faveur de la qualité du scénario, on retrouve pas mal d'extérieurs, des interrogatoires policiers dérangeants, des scènes crues et violentes, bref de quoi alimenter l'intérêt voire l'émotion....
    C'est de l'excellent cinéma, qui a de la force autant dans le fond (un tas de dénonciations ) que la forme et qui mérite d'être vu par un large public, on en sort pas indemme et les questions abondent sur les traumatismes vécue par la jeune victime......Fort conseillé....
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2016
    Au sujet de ce dernier long-métrage, Santiago Mitre a déclaré : "Nous vivons dans un pays potentiellement riche, mais dont l’indice de pauvreté est l’un des plus élevés au monde. Sans parler du taux de mortalité infantile. La pauvreté y génère naturellement de la violence." Qui mieux qu'un réalisateur et scénariste Argentin pour mettre en images des personnages dans ce contexte douloureux et violent ?
    Le scénario est particulièrement ambitieux, fouillé, intelligent et parfaitement écrit. Les premières images, mettent en scène un père et sa fille. Tout les sépare. La réussite de l'un, ancien communiste devenu un juge influent, et sa fille promise à un brillant avenir, qui choisira une autre voie. D'emblée, le film démontre les difficultés que les femmes rencontrent pour arriver à faire accepter leurs décisions. Il sera question de l'enseignement promulgué à des jeunes gens qui vivent en marge de tout. De la déforestation massive, aussi, au seul profit de quelques nantis. À aucun moment, Santiago Mitre n'impose un quelconque point de vue. Il réussit toutefois ce qu'il souhaitait … "Je fais des films pour construire des images, au milieu desquelles évoluent des personnages. Et s’ils soulèvent des questions, tant mieux !". Mais celles –ci ne trouvent pas ici de réponses. Le film est porté de bout en bout par l'excellente Dolores Fonzi.
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Ancien scénariste de Pablo Trapero, Santiago Mitre a réalisé El estudiante, un premier film très bavard, rhétorique et politique. Paulina commence par une longue conversation entre un père et sa fille, sur le thème de l'engagement, qui laisse penser que ce deuxième long-métrage sera du même acabit. Mais, rapidement, l'héroïne du film va se trouver confrontée à la réalité du terrain, dans une région difficile, et son idéalisme va en prendre un coup. Ou peut-être pas, finalement, tant cette femme croit à sa mission, au grand dam de ses proches. Cette obstination, y compris après ce qui lui est arrivé (il est préférable de ne pas le dévoiler) fait tout le sel du remarquable portrait que réalise Mitre aidé en cela par l'interprétation époustouflante de Dolores Fonzi. Les choix de Paulina peuvent paraître incompréhensibles et certains n'adhéreront sans doute pas au scénario jusqu'au bout. La mise en scène se met au service de son personnage principal avec un jeu assez subtil sur la temporalité, certains évènements revenant avec un autre point de vue. Coquetterie narrative ? Absolument pas mais une manière de montrer les choses sous des angles différents. Paulina, par sa complexité et son sujet même, témoigne d'une ambition sociale, politique (on y revient) et féministe qui se révèle passionnante.
    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Ce film véhicule une idéologie nauséabonde: les pauvres ne peuvent pas être coupables. Et s'ils le sont, ne peuvent pas être punis. C'est une insulte à toutes les femmes violées, qui se battent désespérément pour faire valoir leur statut de victime et faire reconnaître le viol comme un crime. Une des phrases choc : si c'était Alberto (son petit ami) qui t'avais violé ? "Je porterais plainte. Révoltant.
    Loïck G.
    Loïck G.

    281 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2016
    Quand tout lui sourit, Paulina tourne les talons, et s’enfonce dans ce coin reculé d’Argentine où elle va enseigner à une population défavorisée. Un altruisme cultivé dans une ambiance familiale et mis en pratique pour accorder pleinement ses idées avec ses actes. Une démarche que ne comprend pas vraiment son père qui va totalement halluciner le jour où, victime d’une agression, elle décide d’en assumer elle-même les conséquences. Paulina croit en l’homme, au point de s’entêter farouchement dans la voie qu’elle a choisie. Dolores Fonzi est tout à fait crédible dans l’interprétation de ce personnage extraordinaire que filme avec une constance réservée, un cinéaste sous influence, lui aussi. La complémentarité entre les deux fournit une vision exemplaire, peut-être un peu idyllique, de ce que pourrait être l’homme pour l’homme. Vous avez dit altruiste ?
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    Lartimour
    Lartimour

    10 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Ce film raconte l'histoire d'une jeune femme promise à une grande carrière d'avocate, comme son père, et qui décide de tout plaquer pour se consacrer à une cause humanitaire, par conviction, l'enseignement dans une région reculée d'Argentine.
    Le film aborde plein de sujets et pose de vraies questions :
    - La relation entre une fille et son père qui est très inquiet pour sa fille dont la voie est toute tracée, et qui ne la comprend pas, du moins dans un premier temps.
    - Le portrait d'une femme qui a de fortes convictions et qui est prête à aller très loin pour les réaliser.
    - Le traumatisme, consécutif à un viol, chez cette femme est double, car elle est torturée entre la réaction "normale" chez une femme en ces circonstances et sa liberté de pensée que lui dictent ses convictions.
    La force du film réside dans le fait que le réalisateur ne prend pas parti : on comprend à la fois le père qui finit par "accepter" la décision de sa fille face à cette agression et la fille dans son son libre arbitre.
    C'est remarquable.
    Les deux acteurs principaux sont très bons, avec une excellente prestation, toute en finesse de Dolores Fonzi.
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2016
    Paulina, une belle jeune avocate idéaliste fille d'un puissant juge de gauche, quitte son petit confort bourgeois pour devenir professeur d'éducation politique, volontaire d'un programme d'assistance aux populations défavorisées de la campagne. Son obstination et son aveuglement, sa maladresse ne lui permettent pas d'entrer réellement en contact avec ceux qu'elle veut aider.
    Quand elle devient la victime de ceux qu'elle est venue aider, aveuglée par son combat militant, elle renonce à les faire traduire en justice,
    Cette histoire nous est racontée avec humilité par un réalisateur (Santiago Mitre) admiratif de cette figure de la jeunesse de gauche (la belle Dolorès Fonzi) et sans concession pour les imbéciles des campagnes, victimes du système mais authentiques salopards. La violence n'est jamais absente, qu'elle provienne de ces jeunes gens frustes ou de policiers couverts par l'autorité de leur uniforme.
    On peut regretter certains effets cinématographiques trop soulignés (la répétition de l'agression par exemple) qui n'ajoutent rien à la force du propos.
    On gardera longtemps le souvenir de cette jeune militante même si on reste, comme son père, dans le plus grand inconfort et abasourdi par ses choix.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 avril 2016
    C’est une commande d’une chaîne de télévision qui a conduit Santiago Mitre vers le réalisation de "Paulina". Ce film est le « remake » de "La Patota", un film en noir et blanc sorti en 1960 et qu’on doit à Daniel Tinayre, un réalisateur français qui a fait toute sa carrière en Argentine. Après "El Estudiante ou Récit d’une jeunesse révoltée", Prix spécial du jury cinéastes du présent au Festival de Locarno 2011, "Paulina" est le 2ème long métrage réalisé par Santiago Mitre, par ailleurs connu pour son travail de scénariste auprès de Pablo Trapero. "Paulina" a été présenté à La Semaine de la Critique à Cannes 2015 et il y a obtenu 2 prix. Après un début particulièrement brillant, "Paulina" emprunte des chemins qui ne s’avèrent pas toujours très heureux et qui ont tendance, sur un sujet a priori très fort, à dérouter, voire à perdre, la plupart des spectateurs. Par contre, ce film permet de confirmer les très grandes qualités de la comédienne Dolores Fonzi, qualités déjà remarquées dans "El Aura" et "Salamandra".
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 avril 2016
    Après de brillantes études juridiques, Paulina décide d’aller enseigner dans un lycée en milieu défavorisé contre l’avis de son père, magistrat influent de la région. Le film s’ouvre sur une discussion entre la fille et son père pour lequel il est difficile de comprendre les choix de Paulina, et ce ne sera pas la seule fois. Les intentions du réalisateur Santiago Mitre sont de montrer la pauvreté, génératrice de violence ; l’action se déroule en effet dans les faubourgs de Posadas, une ville moyenne d’Argentine, où vivent des Argentins et des immigrants Paraguayens s’entassant dans des bidonvilles en bordure de forêt. Cependant, il ne s’agit pas de cet aspect qui est marquant dans ce long métrage. Cette misère sociale est occultée par le drame subi par Paulina et son comportement singulier face au traumatisme. C’est d’ailleurs pourquoi le titre français s’attache à ce personnage, interprété par Dolores Fonzi, plutôt qu’à « la patota » (« la bande de voyous »), titre original de l’œuvre. Malgré cela et quelques incohérences (les personnages savent très bien se trouver), Paulina est une œuvre intéressante et troublante dans son traitement.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2016
    « Paulina »de Santiago Mitre aurait également pu s’intituler « de la théorie à la pratique » en matière de politique. Il s’ouvre d’ailleurs sur un long dialogue entre Fernando (Oscar Martinez), le père de Paulina (Dolores Fonzi) qui est un juge haut placé d’obédience communiste, et sa fille qui alors qu’elle fait des études de droit (« qui lui permettront de changer les choses par le haut via le pouvoir et la loi » comme dit par son père) préfère aller loin de Buenos Aires faire à des déshérités des cours d’éducation politique et ainsi mener une action sur le terrain pour changer les comportements.
    Le titre originel « El Patota » qui peut se traduire par « une bande voyous », est plus proche de l’histoire car Paulina se fera violer et toute sa problématique sera de savoir si elle doit parler (« La justice des pauvres ne s’intéresse pas à la vérité mais cherche des coupables » et « les faits sont liés aux conditions socio-économiques ») ou non et ce au nom de ses convictions politiques et personnelles.
    L’histoire d’une grande finesse d’analyse utilise plusieurs artifices :
    # des plans assez lents … où les acteurs sirotent leur verre de maté (arraché pour planter des arbres), correspondant à des phases de réflexion de Paulina
    # des flash-backs qui éclairent d’une autre façon les événements et la démarche de Paulina
    # les discussions avec son père (« Tu es une victime, pas une héroïne »)
    # la bande son de l’entretien entre Paulina et une Psychologue après le viol.
    Ce film très subtil pose le problème du libre arbitre … toujours entaché de son histoire personnelle (la mère de Paulina est absente), de son histoire familiale (impact du père, de la tante et de l’ami de Paulina), de ses amis (une maîtresse d’école) mais aussi ici de ses convictions politiques et même « féministes » puisque Paulina se posera la question d’un avortement ou non suite à ce viol.
    Ce film a été soutenu par le Ministère des Affaires culturelles et il est plaisant de voir que la France continue de rayonner dans le monde à travers les notions développées lors du siècle des lumières. Seul regret, ce film a reçu une récompense à Cannes … « sponsorisée » par une grande marque de café !
    A voir absolument … mais il faut savoir s’y plonger car ce film est souvent dérangeant !
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Une fille à l'avenir prometteur s'oppose à son père ambitieux. Cela se passe en Argentine. La lutte des classes reste une actualité criante. Cette jeune femme renonce à une carrière judiciaire dans la continuité de celle de son père, homme engagé et influent. Paulina choisit de partir enseigner à des déshérités. Elle affirme un désir de changement, elle s'affirme aussi face à son père. Puis, survient un événement traumatique imprévisible. Le viol est un crime, mais Paulina ne veut pas se résumer à un statut de victime, où elle s'en remettrait à la justice pour qu'une peine soit administrée au coupable. L'acte, qui lui a été infligée, a été fécond : une grossesse s'engage. Et Paulina veut garder l'enfant à venir... Voici un angle inattendu et audacieux de traiter du viol.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2019
    Evidemment que le déroulement de l'intrigue ne plaira pas a tout le monde et que certains choix scénaristique sont un peu douteux, mais il n'empêche que ce drame argentin mérite d'être visionner. En effet, "Paulina" possède une mise en scène très agréable et surtout une prestation particulièrement brillante de la part de Dolores Fonzi qui propose une bonne dose d'émotion dans son interprétation.
    Alasky
    Alasky

    282 abonnés 3 075 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    Film d'un réalisme déroutant. Le scénario est simple et traité de façon crue. spoiler: Le côté révoltant et aberrant cependant c'est à mon avis le fait que la femme se fasse violer et ne porte pas plainte contre son violeur, le laisse vivre en liberté.
    Le dénouement m'a laissée sur ma faim.
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Que peut-on attendre du statut de victime ? La victimisation est elle nécessaire pour avancer ? des questions qui semblent torturer Paulina "coupable" d'être victime, "coupable" d'être socialement privilégiée ... un excellent film qui revendique une forme d'idéal.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Basé sur La Patota de Daniel Tinayre, Pauline est le second long-métrage de Santiago Mitre. Une jeune femme décide d’arrêter une brillante carrière d’avocate en devenir, pour se consacrer à l’enseignement dans une région défavorisée d’Argentine. Confrontée à la réalité, elle est un soir violée par une bande, dont certains jeunes sont ses élèves. C’est ici que toute l’ambiguïté commence. Paulina ne va pas porter plainte, préférant résoudre elle-même ce conflit et surtout prendre sur elle et éviter que la bande de jeune ne soient arrêtés. Du coup, on se demande ce que cherche à prouver Paulina. Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes 2015, Paulina est un film qui dérange car est absent de toutes réponses auxquelles nous nous sommes posé sur cette femme bien particulière.
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