Avis sur Sleeping Giant

Une succession de tribulations d'adolescentes sans grand intérêt.......................... Pas d'autre chose à dire sur ce film avec prétentions et sans aboutissement

Il faut le dire c'est extraordinairement bien senti. Ce sont les grandes vacances, trois garçons cherchent à s'occuper et à meubler le temps, au bord du lac Supérieur, baigné d'une immense lumière. Le scénario tournent autour de leur premiers émois, mais aussi de leur relation avec les membres respectifs de leurs familles. Le scénario flotte un peu au début, commence comme un documentaire et tarde un peu à rentrer dans la fiction celle qui dramatise le fil conducteur. C'est bien filmé, la lumière d'été est splendide, la direction d'acteur assure le contraste entre le tempérament des protagonistes et le scénario s'emballe progressivement. Je retiens la justesse des situations et des dialogues. Pour un premier long-metrage, c'est vraiment réussi. "Sleeping giant" est un peu le pendant masculin de "Crache coeur", sorti aussi cette semaine, et c'est encore mieux.

S'inscrivant dans la lignée directe d'oeuvres comme le renommé "Stand by me", un très beau film canadien qui traite de façon très juste mais sans trop d'originalité du passage de l'enfance à l'âge adulte le temps d'un été mouvementé, émaillé d'insouciances, de débauches, révélateur pour les protagonistes d'émotions comme l'amour, l'attirance sexuelle ou encore la trahison, la responsabilité, le deuil. De magnifiques paysages. Une mise en scène toute simple mais qui fonctionne à merveille, des acteurs appliqués et convaincants pour un ensemble aussi moderne avec des thématiques contemporaines qu'intemporel avec cette plongée dans une nature au parfum de madeleine de Proust. Fort plaisant.

Une esthétique intéressante mais un sujet vu et revu sans une véritable proposition. Le rythme est trop languissant et le film assez caricatural (formaté pour Sundance). Dommage car les personnages sont intéressants et les acteurs prometteurs.

L'été où j'ai grandi : ce titre d'un beau film italien conviendrait aussi à Sleeping Giant du canadien Andrew Cividino qui passe au long-métrage après un court éponyme. L'éveil adolescent à certaines réalités de la vie est un thème récurrent au cinéma mais Cividino parvient à le renouveler par son atmosphère liquide et l'affrontement de garçons aux caractères très différents entre les "affranchis extravertis" et leur nouveau copain doux et passif. Ce temps des possibles est celui où l'on repousse ses limites et où l'on se met en danger. Pour voir ... C'est aussi la remise en question de l'éducation parentale, souvent tissée de mensonges et qui pousse à changer de vision du monde. Tout ceci est assez finement vu à travers un scénario lent et tout en ruptures et une mise en scène précise qui capte parfaitement les expressions et les postures d'hommes en devenir au milieu d'une nature faussement quiète.

L’été de toutes les découvertes s’ouvre pour un gentil garçon de bonne famille acoquiné à deux cousins dans le défi permanent. Le jeu de la vérité peut s’avérer meurtrier : la nature n’est pas qu’un décor pour saines activités estivales en milieu occidental. Ce n’est pas elle la plus sauvage. L’adolescence découvrant les failles des adultes et les distances sociales est touchante et douloureuse. Le bruit des feux d’artifices résonne dans le vide des espérances mortes avant même d’avoir pu germer.

Mouais... passable mais pas transcendant ! Le début part pourtant bien avec un ado attachant qui se retrouve confronté à 2 petites frappes et ont se demande ce qu'il va advenir de lui pendant ses vacances d'été et on s'intrigue quelque peu mais très vite, le rythme retombe et on s'ennuie et qui plus est, les questions que l'on se pose restent comme sans réponses et ça c'est agaçant ! L'orientation sexuelle des 2 jeunes hommes est comme ambigue mais jamais vraiment révélée, on ne sait pas pourquoi Adam dit qu'il a menti et qu'il est responsable de l'accident de Nate... enfin bref, un film déjà pas bien palpitant mais qui reste évasif et ça c'est pénible et je n'en garderai pas un bon souvenir en fin de compte !

Remarqué à Cannes, ce long-métrage d’Andrew Cividino est un film de vacances d’adolescents en quête d’eux-mêmes. Ils jouent, sortent, se cherchent, se battent, se posent des questions sur les filles mais aussi sur les garçons. Bref, l’âge aux multiples couleurs. Le réalisateur s’est saisie du sujet sans pathos et avec une sincérité totale. Il filme ces jeunes comme s’ils agissaient dans la propre vie et cela nous percute réellement. De plus, l’attention accordée à la photographie est exceptionnelle. Sleeping Giant est loin de traiter un sujet nouveau, mais sa façon d’être dite et montrée est saisissante.
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Je ne découvre Sleeping Giant que maintenant et pourtant ce film d'art et essai, présent à cannes en 2016, à tout d'un grand. Le cinéaste canadien Andrew Cividino nous présente sa patrie mais aussi les enfants difficiles de l'Ontario : Deux cousins, Nate et Riley, vont faire la connaissance d'Adam, fils de bonne famille... Cette rencontre va tous les changer à jamais. Entre défis adolescents, premiers émoi hétéro et gay et découverte de la vie, cette réalisation aura le don de nous en faire voir de toutes les couleurs... pas seulement par les magnifiques paysages canadiens, ni même par les talentueux jeunes acteurs qui crèvent littéralement l'écran. Que l'on adore ou pas, Sleeping Giant nous procure quelques choses, c'est certain !

Un récit initiatique prévisible et inégal mais sensible et sincère sur le passage à l'âge adulte de 3 ado américains en vacance dans les Grands Lacs, porté par une interprétation pleine de justesse, avec mention spéciale au petit rouquin.