Une histoire vraie de gangster, comme il y en a beaucoup, sur les quartiers pauvres américains des années 70. le film ne m'a pas plus passionné que ça, sans doute dû à un manque de rythme, ou à un univers peu attachant. 2/5. ----Février 2021----
Matthew McConaughey et Richie Merritt, pour la première fois au cinéma, sont père et fils dans « Undercover, une histoire vraie ». Ils livrent des armes aux dealers noirs de la ville de Detroit. Nous sommes dans les années 80 et l’adolescent est recruté comme indic par le FBI. Il doit alors se lancer dans le trafic de drogue pour parfaire sa couverture. Mais Rick grimpe les échelons et sa double casquette lui fait prendre de sérieux risques. Si le rythme est parfois lent, le cinéaste dépeint avec empathie le portait du plus jeune informateur de l’histoire du FBI. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Une famille de fous !!! Des ovnis ! Mention spéciale à Bel Powley magistrale, McConaughey parfait comme d'habitude mais malheureusement un Richie Merritt nerveux comme une huître (vraiment mauvais). La bio en elle-même semble être d'un autre temps (et pourtant assez proche). Une profusion de pieds nickelés au mètre carré. 3.5/5 pour les interprétations et situations.!
Après avoir réalisé l’excellent 71 Yann Demange récidive avec ce très bon Undercover. C’est une plongée dans le Détroit déjà en crise des années 80 pollué par l’explosion du crack. Une ville pourrie à tous les niveaux et qui voit donc grandir une jeunesse pervertie. Un film qui a la bonne idée de ne pas porter de jugement, de montrer ses personnages de manière entière avec des qualités mais aussi de gros défauts. Un film qui bénéficie d’une nouvelle interprétation xxl de Matthew McConaughey et d’une reconstitution impeccable des années 80 à l’image et au niveau du son. Bref un film remarquable qui n’arrive cependant pas à éviter un des problèmes du Rise and Fall (même si la on parle plus de Fall and Fall encore plus bas) à savoir une chute de tension dans les dernières minutes mais c’était tellement bien jusque là qu’on lui pardonne.
Yann Demange est le genre de réalisateur franco-algérien qui n’hésite pas à se découvrir en dehors du territoire. Après nous avoir immergés dans une guerre civile dans « ‘71 », il nous revient avec une histoire hors du commun et pourtant bien réelle, sur les grandes lignes. Le début d’un trafic en tout genre est synonyme de tension, méfiance et de trahison. La cupidité est une chose qui ne peut acheter le respect et l’œuvre explore comment une relation père-fils peut entretenir cette atmosphère. Il s’agit alors d’un métier en plein essor et qui aura de l’impact sur ce territoire de Détroit. Le drame s’emploie à définir l’injustice sociale qui frappe les habitants, qu’ils soient directement impliqués ou non. Chaque mouvement a une conséquence et c’est parfois trop propre pour qu’on s’attarde sur l’action.
On s’intéresse alors à l’humain derrière le jeune délinquant, répondant au nom de Richard Wershe Jr. (Richie Merritt). Moins incisif qu’un militaire dans des ruelles d’un Belfast en ruine, ce nouveau protagoniste ne parait pas du tout désorienté. Avec assurance, le comédien lui donne un cachet d’empathie, pour un premier rôle de qualité. Et c’est en comptant sur un délicieux Matthew McConaughey qu’ils échangent avec sagesse. Il est le père de famille, protecteur et pédagogue, malgré ses maladresses à l’égard de son business. La leçon de vie sur l’indépendance prend alors une nouvelle dimension, dès lors qu’un garçon perdu évolue dans un environnement déjà empoisonné. Il n’a pas pu développer les anticorps nécessaires afin qu’il puisse s’affirmer. Il aura beau être le fournisseur, il tombe malheureusement en client puis en victime de sa propre démarche. Et il n’est pas le seul dans le collimateur.
Le système fédéral est également remis en question, car la drogue est avant tout un problème humain, plus qu’un problème matériel. L’échappatoire n’est jamais permise au jeune Richard, bien que l’on puisse croire le contraire auprès de son père. La justice ne peut avoir de sens si on continue à l’alimenter, sans morale ni loi. Alors que la première heure nous a habitué à un élan complexe et travaillé, ce sera sur le dénouement que la chute du personnage clé sera longue et classique. Néanmoins, la mise en scène sert correctement la tragédie qui accompagne cette mythologie américaine. Ce sera dans la narration qu’on s’y perd, à défaut d’avoir capté l’essentiel et les similitudes entre l’histoire de Wershe Jr. et les cicatrices intactes d’une Amérique, qui s’asphyxie de plus en plus.
Il est bien loin le rêve américain dans les bas quartiers de Détroit. « Undercover » conditionne sa noirceur dans un drame familial bien huilé. L’émotion manque cependant d’être placée au premier plan lorsqu’elle est nécessaire ou bien elle est complètement oubliée derrière une approche impersonnelle ou presque documentaire. Le réel infiltré dans cette affaire reste ces substances illicites, qui compromettent l’intégrité d’hommes, voués à devenir bon. Et cela entache également la crédibilité des forces de l’ordre, inaptes à gérer cette crise, qui se veut profonde et intimiste. La mise en garde et la campagne de sensibilisation se poursuivent.
Sur un scénario déjà croisé une bonne cinquantaine de fois au bas mot, Undercover nous emmène à la rencontre d'un gangster des temps moderne à ceci près que le garçon n'a que 14 ans ! Et c'est là toute l'originalité du métrage ainsi que l'aspect véridique de l'histoire. En dehors de ça c'est du très classique avec tout de même une mention aux interprétations du jeune Richie Merritt et surtout de l'excellent Matthew McConaughey ! La mise en scène est maîtrisée, on ne s'ennuie jamais vraiment et point d'apologie de la drogue ici, un ensemble du coup tout à fait honorable qui se laisse bien suivre mais qui ne dépasse jamais les limites imposées sur le sujet. Pas mal du tout en somme.
Encore une spectaculaire transformation physique de Matthew McConaughey qui délivre une superbe performance, de même que Richie Merritt. Ces performances combinées à la mise en scène remarquable du Détroit des années 80 par Yann Demange confère au film toute la crédibilité et l’immersion due à une histoire vraie aussi incroyable qu’elle puisse paraître.
Une histoire vraie, celle d'un jeune ado de 15 ans qui infiltre la communauté noire de Detroit, plus précisément une bande impliquée dans le trafic de drogue. Pauvre parmi les pauvres, loosers et misère à tous les étage, Rick veut s'en sortir, quitte l'école et s'essaie à une autre vie, à 15 ans, celle des nightclub et fréquente les bad boys de la nuit. Pour protéger son père qui lui aussi est dans le trafic d'arme à petite échelle, il se voit forcer de faire la taupe au service de la Police. Un bon scénario doté d’adrénaline mais malheureusement sous exploité à l’écran. Une réalisation timide pas toujours convaincante, des acteurs pas vraiment bon, Rick aurait pu en avoir un meilleur à vrai dire. Une bonne histoire qui manque de moyen et de bon professionnels pour mettre tous ça en œuvre.
Au cas où vous l'ignorez - et pourtant ils ont fait le nécessaire avec le titre français - ce film est basé sur des faits réels. En l'occurrence, il s’agit de l’histoire de Richard Wershe Jr. connu aussi sous le surnom de White Boy Rick, le plus jeune des indics. Si Undercover - Une histoire vraie peut compter sur les présences de Matthew McConaughey ou Jennifer Jason Leigh, le véritable héros du film reste Richie Merritt dont le jeu d’acteur n’a rien d’exceptionnel. Il faut dire que le jeune homme décroche là son tout premier rôle. On ne peut pas dire non plus que le scénario se montre extravagant bien au contraire, son déroulement est hélas on ne peut plus prévisible. On passe un bon moment devant ce second long-métrage du français Yann Demange mais il ne restera pas dans les mémoires !
Un film d’une dureté incroyable ! La drogue la pauvreté la corruption le trafic d’armes ! Tout y passe et c’est une histoire vraie ! Cela manque légèrement de rythme pour en faire un chef d’œuvre mais un très très bon film
Excellent thriller, terrible de dureté mais une réalisation parfaite. On est quasiment dans le documentaire empreint d'une âpreté sans égal. La machine a broyé est en route pendant 1h50. Remarquable.
Excellent Biopic avec des acteurs au top! Prenant et bien réalisé, le film raconte l'histoire (vraie) de Richard Wershe Jr, un jeune informateur du FBI qui se retrouvera embrigadé dans un cercle vicieux, spoiler: et qui finira derrière les barreaux, faisant de lui le délinquant mineur non-violent à avoir passé le plus de temps en prison dans l'État du Michigan