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    Juste La Fin Du Monde
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    Vincent P
    Vincent P

    17 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Un des pires films qu'il m'ait été donné de voir. Le texte subtil de Lagarce est tellement pris à contresens que ça en est triste à pleurer.
    Xavier D. réduit la pièce en charpie avec un adaptation vulgaire, indigeste et criarde.
    Non seulement il n'a rien compris à cette histoire mais il trahi en plus les intentions de l'auteur.
    Le ridicule de certaines scènes, musicales notamment, est juste ahurissant. Les raccords sont mauvais, l'utilisation du flou insupportable.

    Xavier D. est incapable, jusqu'à ce qui aurait dû être le monologue final, de redonné la parole à un son auteur de peur qu'il lui fasse de l'ombre, même mort.

    Xavier D. n'est pas un réalisateur, c'est une marque. La marque du Fast-food du cinéma indépendant. Ecoeurant.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Avec Juste la fin du monde, Xavier Dolan adapte au cinéma la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce. Un exercice que le réalisateur canadien avait déjà pratiqué en 2013 avec Tom à la ferme. Cette mise en abyme d’une représentation théâtrale par un dispositif minimaliste met en scène des personnages attachants malgré leurs tempéraments excessifs.
    Décliné en un huis clos asphyxiant aux couleurs ternes, le psychodrame mis en images est aussi âpre que clivant. Entre incommunicabilité et incompréhensions, c’est l’agonie d’un dialogue familial qui est disséquée. Intelligemment, Xavier Dolan contrebalance la prédominance des dialogues par les non-dits et le langage des regards. Cette forme nous rappelle quelques pièces maîtresses de John Cassavetes. Plus de détails sur notre blog ciné :
    elbandito
    elbandito

    314 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Le sixième film de Xavier Dolan m'a permis de découvrir le potentiel de ce cinéaste canadien, qui filme les stars françaises du moment lors du retour inattendu du fils prodigue à la maison. Pas spécialement avide de films tournés en québécois, sans doute à tort, je m’étais abstenu pour le moment. Ici, Dolan nous livre l'intimité une famille modeste qui ne parvient pas à communiquer. Le résultat est assez étrange, parfois surréaliste, souvent décalé, mais le cinéaste filme ce quasi-huis clos au plus près des visages de ses personnages. Le fils prodigue, Gaspard Ulliel, magnétique, revient après douze ans d’absence annoncer une terrible nouvelle à ses proches. Entouré de Nathalie Baye en mère aimante, de Vincent Cassel en frère jaloux, de Léa Seydoux en sœur qui attend de prendre son envol et de Marion Cotillard en belle-sœur compatissante... Tous ont peur de ce retour inattendu. Oseront-ils enfin parler en toute sincérité et simplicité ? Tout est là… dans le poids des mots et leurs conséquences possibles. Le plan final, une allégorie osée et admirable, vous mettra en émoi.
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Très éloigné de la pièce de Jean-Luc Lagarce, que j'avais eu la chance de voir à la Comédie-Française en 2009 (une splendeur, avec Pierre Louis-Calixte dans le rôle de Louis).
    Xavier Dolan, qui remercie l'auteur au générique (Lagarce, mort en 1995, sera très heureux de l'apprendre), s'est librement inspiré de l'univers du dramaturge français, en l’accommodant la sauce Dolan : musique pop - ah la fameuse choré sur Ozone, maquillage à outrance pour la mère, tatouages floraux pour la fille, gueule de cassos pour le frère, etc. Pourquoi pas... Le problème est qu'on n'entend pas la langue de Lagarce et le très beau texte d'origine, tant les acteurs hurlent ou parlent dans leurs barbes, que Dolan a tout déconstruit, tout chamboulé, tout fantasmé (le souvenir des amours adolescentes de Louis avec son jeune voisin), mais surtout qu'il a commis un contresens absolu. "Après tout, ce n'est pas la fin du monde", dit Louis (l'admirable Gaspard Ulliel). Ben si justement, c'est JUSTE la fin du monde. Avec la mort annoncée de Louis, un monde va disparaître à jamais, s'évanouir comme de la buée sur une vitre (l'image vient pourtant du film), et ce sera une monstruosité insensée, un scandale inouï, mais aussi un épiphénomène, une toute petite chose, comme cet oiseau qui palpite au sol et se raidit dans le plan final, seule touche d'émotion dans un océan de bluff. Tabernacle, n'est pas Lagarce qui veut !
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    C'est raté.

    A vrai dire, on pouvait s'en douter un peu, tellement le casting sentait la fausse bonne idée et la succession de numéros d'acteurs.

    Après un prégénérique plutôt réussi et typiquement dolanien (moult ralentis et une bande-son poussée à fond), le film s'écroule selon nos pires craintes dès la première scène.

    On sait alors en une minute que l'on va devoir assister à une succession de stéréotypes outrés.

    Ainsi, Vincent Cassel fait du Vincent Cassel : il ne semble ouvrir la bouche que pour humilier et être agressif. Léa Seydoux lui répond sur un mode ado-rebelle (elle n'est pas un peu âgée pour ce type de rôle ?) qui se drogue et crie tout le temps. Car Juste la fin du monde ne ménage pas de répit : c'est ce type de film où on hurle des répliques comme "ARRETE DE CRIER".

    Marion Cotillard joue la cruche. Evidemment. Pour bien nous faire comprendre à quel point elle est bête, elle bégaye sans cesse et ne finit une phrase qu'au bout de 1h10 de film. Nathalie Baye, peinturlurée et méconnaissable, est certainement le personnage le plus intéressant du film, alors que Gsspard Ulliel joue le silencieux taciturne avec une monotonie rebutante (mais comment peut-il ne rien dire à ce point !).

    Le film n'est malheureusement qu'une juxtaposition de monologues. Chaque personnage joue sa partition indépendamment des autres et jamais l'intrigue ne progresse du fait de l'intéraction entre les différents membres de la famille, chacun étant réduit à incarner sa propre caricature.

    Le cinéma de Dolan, pour fonctionner, nécessite d'emporter le spectateur dans un tourbillon irrésistible, comme c'était notamment le cas dans Laurence anyways et Mommy, qui sont des films épiques, au sens dolanien.

    Le huis clos ne sied pas au jeune canadien : son cinéma paraît tout à coup factice et désincarné. A ce titre, il est étonnant de constater à quel point la géographie de la maison de famille n'imprime pas le film. Alors que le Festival de Cannes était cette année plein de maisons incarnées et superbement filmées (dans Aquarius, Sieranevada ou L'économie du couple par exemple), celle de Juste la fin du monde est transparente, et peu habitée, à l'image de tout le film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Après les puissants "Tom à la ferme" et "Mommy", Xavier Dolan signe un huis-clos lourd et appuyé, avec les acteurs français stars du moment, tous impeccables mais qui peinent à exister, la faute à des personnages beaucoup trop inconsistants. Cette pesanteur est ressentie dès les premières minutes, dès cette scène dans l'avion et la voix-off qui justifie solennellement la venue de Louis (Gapard Ulliel) dans une famille qu'il n'a pas vue depuis douze ans. Et quand les cinq membres sont réunis, le film devient - sans que l'on sache trop pourquoi - totalement hystérique, fait crier ses personnages sans véritable raison et appuie déjà les fameux "regards qui disent tout", dans un abominable ralenti en champ-contrechamp où la gentille et timide Catherine (Marion Cotillard), personnage schématique, comme tous les autres, définie par ces deux seules caractéristiques, comprend déjà que Louis va mourir. Mais ce qui fait de "Juste la fin du monde" un film relativement insipide, c'est que son hystérie se trouve toujours en surrégime, laisse de marbre ou fatigue au lieu de créer le débordement émotionnel visé. Cette fureur des personnages qui allait de soi dans "Mommy" sonne ici totalement faux, au même titre que les dialogues, certainement les plus mauvais d'un film de Dolan (le texte est apparemment fidèle à la pièce de Lagarce), qui empêchent en partie de croire à cette histoire, à ce drame censé bouleverser dans un final où les cris et les pleurs de chacun laissent presque indifférent mais surtout ne laissent aucune place au doute : on sait très bien qui a et qui n'a pas percé le secret de Louis. Jamais le film ne surprend sur ce point parce que les non-dits ne sont pas tenus, comme lors de cette scène où Louis et Antoine (Vincent Cassel) font un tour en voiture et que ce dernier livre ses sentiments les plus profonds, déjà anticipés si l'on réfléchit un tant soit peu. Dolan ne fait pas confiance en son spectateur, écarte tout ce qui pourrait être subtil et oublie surtout que son cinéma est bien meilleur quand il laisse exploser une énergie pop qui n'appartient qu'à lui (les deux flashbacks musicaux sont vibrants) et qu'on espère - sans trop y croire - retrouver dans son prochain film américain. En attendant, "Juste la fin du monde" marque un coup d'arrêt dans la carrière de Dolan et, alors qu'il semblait être son film le plus personnel de par le sujet abordé, il est finalement le plus distant et le moins investi.
    Christophe Le Crom
    Christophe Le Crom

    29 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Je suis dolanniste depuis le début, et ce n'est pas cette fois que ça va s'arrêter. Il attire cinq stars? Il ne les laissera pas respirer tout seul pendant tout le film, ils ont été dirigés du début à la fin et la prouesse est là! Pas d'artifice, tout sur les acteurs toujours en gros plan. D'ailleurs hors ces cinq monstres sacrés, j'ai compté neuf minuscules seconds rôles avec micro apparition.
    La tension maximum au point qu'on se surprend parfois à regarder ailleurs tellement c'est gênant. J'ai pensé par moments aux Petits mouchoirs avec déjà Marion Cotillard: là aussi il y a avait de la star à foison, mais ça étalait du sentiment dans tous les coins de la pellicule. Dolan fait lui de l'impressionisme, tout en nuance, ce qu'il n'a pas toujours fait. Le film se passe dans les années 90? Un téléphone et une chanson (incroyable de retrouver Ozone) sont les seuls éléments qui posent le film dans le temps.
    Dans ce casting cinq étoiles, j'avoue avoir eu un faible pour Léa Seydoux. Formidable post-ado pas tout à fait adulte, elle a de très belles scènes d'actrice et dégage une énergie particulière. Je n'ai pas vu Adèle, il est temps de combler cette lacune.
    officiel76
    officiel76

    38 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Xavier Dolan réussit à rendre Elisabeth Taylor et Richard Burton, dans "qui a peur de Virginia Woolf, " éligibles au rang de gens normaux... En dehors de son talent à exploiter le meilleur des acteurs qu'il fait tourner, (nathalie Baye et Marion Cotillard sont impressionnantes), le reste est éprouvant, fatigant et inintéressant. Eprouvant car ces gens là sont tous hystériques, sauf le fils prodique tellement interoverti qu'il ne sait pas aligner une phrase cohérente, fatigant car le niveau de décibels et d'injures propres à leurs échanges est effrayant, et pour terminer inintéressant car on ne sait pas pourquoi, ni comment, une telle situation a pu se générer...bref, c'est vain, et ça donne l'illusion d'être profond parce que tous ces gens vont visiblement très mal et qu'ils le crient très fort. Hystérique, bruyant et pénible !
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Xavier Dolan me gonfle. Voilà bientôt une dizaine d’années que le petit génie canadien fait monter le buzz. Cannes lui a fait la courte échelle, sélectionnant la quasi-totalité de ses films et les couvrant de prix – seule la Palme d’Or lui a échappé – qui sont autant d’occasions de discours de remerciements hauts en couleurs. Sans doute faut-il reconnaître à « Laurence Anyways » (2012) un certain coffre ; mais j’ai déjà dit ici tout le mal que je pensais de l’insipide « Tom à la ferme » (2013) et du surcoté « Mommy » (2014).

    Ce n’est pas « Juste la fin du monde » qui me réconciliera avec Xavier Dolan. Pourtant, j’avais aimé sa bande-annonce, diffusée en boucle durant tout le mois de septembre et son beau crescendo. Las ! le film en est l’homothétie inutilement étirée sur quatre-vingt-quinze minutes. Soit un fils prodigue (Gaspard Ulliel) – dont on connaît le lourd secret dès la première scène du film – qui revient dans sa famille et y retrouve sa mère (Nathalie Baye), sa sœur cadette (Léa Seydoux), son frère aîné (Vincent Cassel) et l’épouse de celui-ci (Marion Cotillard).

    Pendant une heure trente cette petite famille va hystériquement se couper la parole. Ça parle beaucoup. mais on comprend vite que le sujet est précisément celui de l’incommunicabilité. Chaque personnage est enfermé dans son stéréotype.
    Gaspard Ulliel = la bonté sulpicienne
    Nathalie Baye = la mère ripolinée
    Vincent Cassel = le prolo brutal
    Léa Seydoux = la jeunesse révoltée
    Marion Cotillard = la soumission compatissante

    Comme dans « La Chanson de l’éléphant » dont il interprétait le rôle principal, Xavier Dolan filme une pièce de théâtre. Pour « faire cinéma », il filme ses personnages en très gros plans – qui laissent parfois planer le doute d’un plan de tournage découpé de façon à accommoder l’agenda sans doute très chargé de chacune de ces cinq stars. Comme à son habitude, il égaie cette mise en scène oppressante de quelques envolées lyriques (un flash back au flou hamiltonien) et d’une musique racoleuse (Camille, Moby et – il fallait oser – O-zone). Au bout de trente minutes, on a compris et on étouffe.
    cceintrey
    cceintrey

    19 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Juste la fin du monde de Xavier Dolan a obtenu le Grand Prix au festival de Cannes. Après Mommy, Xavier Dolan signe un nouveau drame à partir de l'adaptation d'une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce. Après douze ans d'absence, par un dimanche de canicule, Louis, auteur reconnu, rend visite à sa famille pour leur faire une annonce...

    Ce film réunit un casting 5 étoiles :
    - Louis/Gaspard Ulliel, qui n'avait pas tourné depuis Saint Laurent de Bertrand Bonello. Ses tête-à-tête avec les différents membres de sa famille font avancer l'intrigue du film ;
    - Martine/Nathalie Baye, la mère, un peu paumée et maquillée comme une voiture volée ;
    - Antoine/Vincent Cassel, l'aîné, brutal en apparence ;
    - Catherine/Marion Cotillard, la femme d'Antoine, qui n'a jamais encore rencontré Louis. Son personnage m'a fait penser à celui de Yolande jouée par Catherine Frot dans Un air de famille de Cédric Klapisch ;
    - Suzanne/Léa Seydoux, la cadette rebelle qui tournait en parallèle Spectre, le dernier James Bond.

    C'est un film qui divise : deux spectateurs ont quitté la projection après 30 minutes. Personnellement, j'ai moins aimé que le précédent opus mais je trouve que c'est une véritable prouesse de concentrer autant d'émotions et de tensions en 1h35. J'avais les larmes au bord des yeux quand les lumières se sont rallumées.

    A noter que la musique n'est pas signée par Xavier Dolan mais du compositeur Gabriel Yared. On y retrouve notamment Miss you de Blink-182, Dragosteo Din Tei d'O-zone, ou Natural Blues de Moby à la fin du film. Elle joue une nouvelle fois un rôle important par l'art de faire redécouvrir des chansons et leurs paroles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 octobre 2016
    Une performance incroyable. Un lieu, cinq personnages, et une justesse exceptionnelle. Plus que réaliste, vivant. Mais pas la partie heureuse de la vie, bien au contraire. La colère, la honte, la peur, toutes ces émotions à peine contrôlées, flottant d’une personne à l’autre, autour d’un protagoniste impuissant, un fantôme qui ne revient que pour repartir encore plus durement. Comment parler, comment oser ? Les dialogues sont vibrants, parce qu’hésitants. Les conflits, les espoirs, les rancunes, tout est dit à mi-mots ou pas dit du tout, et pourtant il n’y a qu’une fin possible, inévitable, et intolérable. Soit vous décrocherez dés le début, soit vous n’en perdrez pas une miette.
    Martin P.
    Martin P.

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2016
    Premier Dolan pour moi, j'ai été très impressionné. Je ne connaissais pas non plus la pièce originale, j'ai pourtant été pris dans cette histoire de famille. Le casting de luxe y est peut être pour beaucoup, car les acteurs sont très bons (Cassel et Baye crèvent l'écran). La réalisation est originale, on assiste à une avalanche de gros plans pourtant maîtrisés. Un bel exercice de style sous forme de drame familial, justement récompensé à Cannes.
    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Décidément, je n'aime pas ce que fait Xavier Dolan. Déjà, je n'avais pas été fan de "Momy" qui était "too much" et m'avait un peu exaspérée, mais alors là, ça hurle, tous les personnages sonnent faux (Vincent Cassel en méchant qui n'ouvre la bouche que pour proférer des horreurs), Marion Cotillard qui bégaie sans cesse avec de grands yeux éloquents (ça ne suffit pas à faire passer la pilule)... Nathalie Baye est sans doute la plus crédible dans cette horrible histoire filmée en gros plan où à part des hurlements d'une famille qui se déchire et crie sans arrêt, à part le fils (bien joué), mais bon, pas vraiment l'occasion de juger un jeu toujours identique entre regards, mi-sourires, etc..... donc, on se doute dès le début que, vu l'ambiance caricaturale de cette famille, Louis ne pourra pas dire qu'il vient pour annoncer sa mort prochaine..... Et alors ??? C'est du théâtre filmé (j'ai pensé vaguement à "mais qui a peur de Virginia Woolf" où les acteurs passaient leur temps à s'engu.....), mais c'était quand même un cran au-dessus. Non, M. Dolan, votre cinéma ne me plaît pas et je ne crie pas "au génie". Nous sommes ressortis de la salle en nous disant que l'on avait vu le plus mauvais film du mois.... Dommage.... Mais que vous trouvent ceux qui vous encensent ? Je ne comprends vraiment pas.
    ghislaine18
    ghislaine18

    6 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    Un homme, jeune, vient rendre visite à sa famille après de nombreuses années d'absence pour annoncer sa mort prochaine... situation complexe et qui engendre des joutes verbales et fait ressortir les non-dits et les sentiments de chacun. J'étais complètement dans le film, angoissée, ayant peur de ces affrontements et de ce qui allait en ressortir... passionnant ! Un beau panel d'acteurs avec une mention spéciale pour Nathalie Baye comme on ne l'a jamais vue, Gaspart Ulliel dont le regard en dit plus encore que les mots, vraiment excellent et un Vincent Cassel génial comme d'habitude.Les deux filles sont un peu en retrait, mais avec un bon jeu toutes les deux... J'ai beaucoup aimé et suis sortie de la salle un peu "secouée".
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    N'ayant pas vu ni lu la pièce de Lagarce j'ai trouvé le film assommant d'effets qui, pour moi, annihilent et ne collent pas avec la visée intimiste du thème; l'impossible communication devient ennuyeuse et grotesque de par les dialogues d'une extrême vacuité et son jeu d'acteurs plutôt inégal - Marion Cotillard est une calamiteuse femme-objet qui bégaie très mal ! -, sans compter la musique ostensiblement racoleuse ... Une grande déception ! 🎬
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