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    Juste La Fin Du Monde
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    3,6
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    Bon film, avec de très bon acteurs (Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Marion Cotillard...).. Un film assez spécial et par moments pas facile à comprendre (cela est mon avis), mais très bon film de Xavier Dolan;
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    72 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Xavier Dolan propose ici une adaptation sobre et réussie de la pièce éponyme de Jean-Luc Lagarce,  au ton très autobiographique. Ce huis-clos familial tour à tour étouffant, drôle et dramatique, repose largement sur les superbes prestations de Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Vincent Cassel, Léa Seydoux et Marion Cotillard. Il explore avec un force certaine la complexité des rapports familiaux, la capacité à exprimer les choses et les secrets du passé. Comme toujours les choix musicaux et la mise en scène sont brillants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 octobre 2016
    Dans les années 70 - 80 les réunions de famille à huis clos les images étaient au service de dialogues que Freud n'aurait pas renié. Comme sur le fauteuil du psychanalyste, la parole révélait peu à peu le secret originel cause de tous les comportements.
    La force de Xavier Dolan est d'avoir assumé le total contrepied de cette approche. Le film ne progresse pas, il tourne en rond. Vous ne saurez pas ce qui s'est passé. Les secrets seront encore plus lourds à la fin du film qu'au début, les personnages encore plus isolés les uns des autres.
    Les dialogues sont aussi pauvres que dans un repas de dimanche midi. Ils sont remplacés par une présence physique époustouflante, inquiétante d'acteurs, tous excellents. De vrais morceaux d'anthologie où la caméra prend parfois le risque de l'esthétisme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 octobre 2016
    Personnages décalés, échanges musclés, famille décortiquée.... un beau projet, un joli film mais sur joué à mon gout ...dommage
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Xavier DOLAN nous plonge au cœur d'une famille où des frères et sœurs aux personnalités bien différentes ne se supportent plus. Les retrouvailles s'annoncent explosives. HALETANT !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Atmosphère pesante intensifié par les gros plan.
    Gros plans beaucoup trop présents qui deviennent lourd...
    La structure psychologique des personnages est bien tenue, leurs rapports tiennent bien la route.
    Ne plaira pas à tous le monde..
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Comme souvent chez Dolan tout commence par une image (volontairement) floue, celle d'une silhouette traînant sa carcasse dans un aéroport, comme perdue, incertaine quant à l'itinéraire à prendre une fois sa destination atteinte. Un taxi mène finalement le protagoniste principal dans une maison de campagne relativement isolée, et ici va débuter l'énigme. En tant que spectateur, nous connaissons son but : informer sa famille de sa mort prochaine, mais pas le cheminement par lequel il compte procéder pour l'annoncer, ni les motivations l'ayant poussé à couper les ponts plus de dix ans avec ses proches. Dés son arrivée le climat ambigu s'installe : joie des retrouvailles en sourdine, rancœurs péniblement contenues, peine à délivrer l'affection censée caractériser ce type de contexte.
    Au-delà de la scène-pivot du repas, seul apte à réunir longuement la famille, les vérités de Louis se distillent lors des séquences privées qu'il passe avec chaque membre de la maisonnée. Une succession de « duels » équitablement saupoudrés le long du récit, et situés dans différents cadres symboliques, témoins de la nature de chaque relation : cette chambre où sa petite sœur a si souvent ruminé son absence ; ce grenier où sa mère a conservé ses vieilles affaires ; cette voiture en mouvement illustrant la fuite en avant d'un grand frère complexé ; cette cuisine où sa timide belle-sœur, traitée en servante par son mari, semble s'éterniser comme dans un refuge. Chaque face à face apporte son lot d'informations, souvent entre les lignes, parfois à travers les regards ou les silences valant mille mots. À côté de sa grandiloquence passée, la réalisation de Xavier Dolan apparaît ici presque nihiliste, oblige le spectateur à une implication totale, ouvre largement son sujet à l'interprétation, la subjectivité, ouverture absente de son prédécesseur Mommy. Pas de doute, cet opus amène le Québécois dans une nouvelle dimension, l'auréole d'une approche anthropologique et le spectateur avec, celle de l'observateur gêné devant une situation conflictuelle dont on ne possède pas tous les tenants et aboutissants. Jusqu'ici, à l'exception notable de J'ai tué ma mère il semblait aisé de prendre partie dans ses films, or il parvient cette fois à instiller une part touchante et détestable à chaque personnage. Même le cynique frère Antoine (Vincent Cassell) parvient à créer l'empathie, aussi bien coupable et victime de la pression sociale sur ses épaules. Même les « gentils » Louis (Gaspard Ulliel) et Suzanne (Léa Seydoux) provoquent l'agacement, l'un par un perpétuel mutisme, l'autre par une certaine vulgarité. En belle-sœur effacée, Marion Cotillard est paradoxalement la plus mise en lumière tandis que l'impact de Nathalie Baye en mère faussement déjantée s'amenuise au fil de la projection.
    S'il s'agit avant tout d'un film de personnages, Juste la fin du monde s'inscrit parfaitement dans la carrière de Xavier Dolan, porte sa patte, ses obsessions, ses références, enfonce le clou de sa progression en l'espace de sept ans. Citons à titre d'exemple son goût pour l'utilisation en bande son de titres ultra populaires qu'on ne s'attend pas à entendre dans ce type de cinéma : les Roumains d'O-Zone succèdent ici aux tubes de Céline Dion (Laurence Anyways, Mommy) ou Indochine (Les Amours Imaginaires) sans provoquer nullement le ridicule ou l'incohérence. Par ailleurs, des liens évidents relient cette œuvre à Tom à la ferme : même tabou autour de l'homosexualité en milieu rural, même postulat de l'élément extérieur dans un milieu hostile, même violence contenue, même opposition entre le spirituel et le manuel, et même refus de trancher dans la dernière ligne droite. Louis ne satisfait qu'en partie à l'objectif de sa venue, mais le film parvient à donner un caractère définitif à sa quête de paix intérieure.
    RK.
    RK.

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    J'ai pas mal aimer mais mystérieux du début à la fin ! On comprends pas très bien la fin et surtout on s'attend pas à une fin comme celle là !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Juste fantastique. Prestations extraordinaires d'acteurs en état de grâce. Un grand moment de cinéma et une direction d'acteurs (et quels acteurs!) rarement égalée. Impossible d'en sortir indifférent.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2016
    Je n'aime pas être manipulé au cinéma par un réalisateur trop malin, qui joue de tous ses effets de style pour provoquer en moi des émotions exagérées, voire fausses, souvent au détriment de la construction de personnages cohérents ou d'une histoire crédible. Tous ces défauts - et d'autres encore (une certaine prétention auteuriste, une exagération inutile dans le jeu des acteurs poussés à la sur-interprétation permanente) - clairement présents dans "Juste la Fin du Monde" ne m'ont pourtant pas empêché de décoller émotionnellement à plusieurs reprises : j'ai commencé le film en larmes (au bout de 45 secondes maximum) tant Ulliel m'a immédiatement bouleversé avec son jeu douloureusement léger, j'ai tremblé avec cette belle-sœur dépassée par les vagues de rage confuse qui déferlent autour d'elle (Marion Cotillard qui n'a jamais été aussi touchante), j'ai frémi de rage - littéralement asphyxié - dans la voiture avec ces deux frères qui ne supportaient pas d'être ensemble et de se dire qu'ils s'aimaient, j'ai pleuré à nouveau à la fin du film avec cet abruti absurdement blessé que Cassel incarne puissamment, comme malgré lui, presque en dépit de ses habituels tics insupportables. Xavier Dolan m'a laissé épuisé, ébloui, dans mon siège de cinéma d'une salle de province, où j'ai vécu les émotions les plus intenses de cette année 2016 : son film est à proprement parler "inacceptable", pour peu qu'on ait un minimum de "culture cinématographique", et il a pourtant été une fête - laide, éprouvante, mais une fête - indiscutable pour moi, ce soir. Je n'aime pas les réalisateurs manipulateurs, mais j'adore Von Trier, Haneke... et Dolan. Je dois être un peu con, finalement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 octobre 2016
    La lumière est belle, la direction des acteurs est démente, on est au plus près des personnages, de leur respiration, de leurs sentiments, c'est magnifique. Gaspard ulliel est super. Bande originale démente également. Vive Xavier Dolan.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Ayant découvert Xavier Dolan avec "Laurence anyways", j'adore sa manière très rococo-pop de traiter de sujets profonds. Ses envolées visuelles et musicales.
    Dans ce film, un peu de musique pop des 80's, mais bien peu de visuel.
    D'accord, c'est une adaptation d'un huis clos de théâtre, et dramatique en plus.
    On ressent le huis clos, la tension induite par l'espace réduit, les egos qui se frottent, les sentiments qui contredisent les physiques.
    L'histoire est lourde, propice aux éclats ou aux chuchotements, mais de tout cela, pas grand chose...
    Peu d'explications, ni sur le passé, ni sur ce que pourrait être le futur, trop peu pour provoquer une véritable empathie pour cette famille qui pourtant le mériterait, même le frère trop violent, mais pourquoi donc ?
    Donc un peu déçu, même si la patte de Xavier Dolan est toujours là et que malgré tout il nous donne envie de défendre son film. Au prochain alors !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Fan de Dolan ? En tout cas moi je le suis alors quand j'ai vu ce film en avant première, j'avais tellement hâte. Encensé par les critiques, primé à Cannes et X. Dolan qui en parle comme de son meilleur film...
    TOUT pour plaire ! Et TOUT faux...
    Sans déconner, c'est quoi ce film ? On reconnaît tout de même la "patte Dolan" avec des personnages torturés et je dois l'admettre magistralement interprétés par la belle brochette d'acteurs français aux inombrables récompenses... (d'où les 2 étoiles qui évitent un zéro pointé).
    Mais revenons en au film... Ah bah non en fait, il n'y a rien dedans, ou presque.
    Le scénario,... non plus... il n'y en a pas. Sauf si on le considère comme un huit clos basé exclusivement sur une idée simple (dévoilée dès le début du film) et sur ses personnages...
    Mais quand même, tout ce tapage, toutes ces attentes... Non, ce film n'est pas bon, pas réussi.
    Jean Pierre L
    Jean Pierre L

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Ennuyeux et surjoué .Trop de gros plans de scènes qui n’en finisse pas, La cuisine , la voiture , la chambre .. . pénible . L'histoire se termine après cinq minutes . J'ai perdu mon temps .
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    32 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    En résumé c'est long, on ne comprend pas pourquoi ils crient tous et pourquoi ils partagent encore un repas ensemble alors que ça paraît invivable.
    On pense deviner pourquoi Louis ne les avaient pas vus depuis 12 ans, moi perso j'aurais pris le large aussi et je ne n'aurais peut-être pas envoyé des cartes postales.
    À part de jolis flashbacks sur l'enfance et l'adolescence (qui font penser à C.R.A.Z.Y), quelque regards entre Catherine et Louis (Marion Cotillard et Gaspard Ulliel) pleins de compréhension mutuelle, ou quand Antoine (Vincent Cassel) l'asocial en a assez d'être pris pour un asocial, tout paraît vain et hystérique et pour tout dire assez désagréable à l'oreille par moment.
    Je dois avouer que je ne connaissais Lagarce, son théâtre et son histoire, que par articles de magasines ou interview radio interposés, donc pour moi c'était une découverte de l'histoire en même temps que de son traitement par Nolan.
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