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    This Is Orson Welles
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    Lartimour
    Lartimour

    10 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2015
    Ce documentaire raconte la vie et l’œuvre de Orson Welles, comme acteur et cinéastetrès attaché à son indépendance, et voulant garder la maitrise complète de ses films, de A à Z.
    On découvre notamment, toutes les difficultés auxquelles s'est heurté Orson Welles tout au long de sa vie, pour la réalisation de ses films. Par exemple, pour "La soif du mal", la production fit changer complètement le montage originel de Welles par un autre réalisateur qui modifia radicalement la fin du film.
    Lui aussi eut droit aux honneurs de Hollywwod à la fin de sa vie.
    Très intéressant.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2016
    Comme le film ne dure que 52 mn, les 2 sœurs réalisatrices ont dû être synthétiques, vu la richesse de la vie et de l’œuvre d’Orson Welles (1915-1985). Le documentaire est construit à partir d’une interview peu connue d’Orson Welles et complétée par les témoignages de sa fille ainée Christopher (dite Chris, issue d’un 1er mariage et prénommée ainsi car ses parents attendaient un garçon !), de Martin Scorsese, de Peter Bogdanovitch, du critique Joseph McBride et d’Henry Jaglom, dernier réalisateur (anglais) avec qui il a tourné. On y découvre des aspects moins connus du réalisateur et comédien : passionné de magie et d’illusions, Welles s’est produit devant des G.I.s pendant la 2nde guerre mondiale, il met en scène « MacBeth » avec uniquement des acteurs noirs (l’action ayant été transposée en Haïti). Après sa fameuse émission de radio du 30 octobre 1938, à 23 ans, où il terrifie l’Amérique en faisant passer l’adaptation du roman d’Herbert George Wells, « Le guerre des mondes » pour une actualité, il quitte New-York pour Los Angeles où la R.K.O. (présidée à l’époque par Georges Schaeffer) lui signe un contrat pour 3 films. On y apprend son admiration pour John Ford (à la question, quels sont vos réalisateurs préférés, il répond, Ford, Ford et Ford). Il a ainsi vu 45 fois « La poursuite infernale » (« My darling Clementine ») (1946) ! Son 2e film, « La splendeur des Amberson » (« The magnificent Ambersons ») (1942) est boudé par le public lors des « previews », obligeant la R.K.O. à modifier le montage, le trouvant trop noir et déprimant (c’est le thème du film !) et ce, en l’absence de Welles, ce dernier étant au Brésil en train de filmer le carnaval de Rio-de-Janeiro. Il en sera profondément marqué. Quand il tourne « La dame de Shanghai » (« The lady from Shanghai ») (1948), principalement à Acapulco (Mexique), il vient de se séparer de Rita Hayworth (il a l’audace de couper ses beaux cheveux roux et de la teindre en blonde platine). Comme aucun de ses films n’a rapporté de l’argent [à part, « Le criminel » (« The stranger ») (1946) mais Welles ne l’aimait pas], le réalisateur n’intéresse plus les studios et il part en Europe faire ses films : « Othello » (1952), « Mr Arkadin » (1955), « Falstaff » (« Chimes at Midnight ») (1966) (son film préféré). C’est Charlton Heston qui a imposé Welles comme réalisateur de « La soif du mal » (« Touch of evil ») (1958) mais, là encore, vu la noirceur et la violence du film, le montage est modifié. Orson Welles est très lucide sur son parcours, constitué à 2 % de talent et 98 % de prostitution. Il tourne par petits morceaux « The other side of the wind » (1970-1976) et fait promettre à Peter Bogdanovitch d’en assurer le montage s’il lui arrivait quelque chose… Il apparait une dernière fois au cinéma dans le film d’Henry Jaglom, « Someone to love » (1987). .
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