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    Fukushima mon amour
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    9 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2017
    A l'ombre des grands cinéastes allemands, Les films de Doris Dörrie n'avaient jusqu'alors guère attiré l'attention, leur rare distribution hors d'Allemagne, à la notable exception de Cherry Blossoms, y étant sans doute pour beaucoup. Son œuvre la plus connue avait pour cadre le Japon comme son dernier film au titre explicite et reminiscent : Fukushima mon amour. Ce n'est pas un documentaire mais le fait d'avoir planté les caméras au plus près de la centrale maudite lui donne bien entendu une authenticité et un réalisme suffocants même si la réalisatrice reste très digne et ne cherche pas à faire des images choquantes. C'est du côté de la fiction que la cinéaste se place avec une histoire simple et touchante d'amitié qui sort des sentiers battus. Entre une allemande venue se soigner auprès de "gens qui vont mal" et une vieille japonaise qui a tout perdu va se nouer une relation étonnante, qui ne nie pas les différences de culture mais qui s'attache surtout à démonter les mécanismes de la souffrance et de la culpabilité. En Les relativisant aussi et en y instillant un humour sans concession. Porté par deux actrices en état de grâce, le film se risque vers les rivages du fantastique avec ses spectres irradiés. On est loin de Hiroshima mon amour et le titre original ne fait d'ailleurs aucune référence au film de Resnais mais sa délicatesse et son essence humaniste en font l'une des œuvres les plus touchantes de ces derniers mois. Il est hélas à prévoir que sa distribution confidentielle et son triste sujet ne soient pas de nature à drainer les foules.
    abcdetc
    abcdetc

    3 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2017
    Une belle rencontre entre Marie, clown allemande pleine de questions existentielles, et Satomi, la dernière geisha de Fukushima, qui a décidé de retourner dans sa maison dévastée. Deux femmes tellement différentes mais doucement réunies par le poids des souvenirs et l'envie partagée de vivre, maintenant.
    Comme une douce leçon de vie, loin des clichés de toutes sortes, sur le Japon comme sur le lâcher-prise. Une rencontre qui prend son temps, celui de l'apprivoisement des fantômes.
    Le tout dans un noir et blanc somptueux, filmé avec une profondeur de champ maîtrisée, habité par deux actrices remarquables et toujours justes : Rosalie Thomass et Kaori Momoi.
    A la toute fin, je me suis souvenu de Lost in Translation, et de sa vacuité. J'ai eu envie de sous-titre ce film : Reborn in translation.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    44 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2017
    Un film très émouvant sur la rencontre d 'une jeune allemande et une Gaeisha dans un environnement qui rappelle que des tristes souvenirs. Cette jeune allemande a quitté son compagnon 15 jours avant de se marier et elle s, engage à venir avec trois autres personnes divertir un groupe de personnes hors de la zone de contrôle de fukushima et la pour elle c'est difficile et cela ne marche pas et la intervient la Gaeisha superbe rencontre et un raffinement dans cette rencontre. bravo
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2017
    Titre français platement imité de celui du film de Resnais, “Hiroshima mon amour”, adapté de Marguerite Duras : sans raison, car cette histoire ne recèle aucune histoire d’amour, contrairement au film susdit. Marie, jeune Allemande qui désire “changer de vie” en se dévouant pour les autres, s’en va faire au Japon un spectacle de clowns, pour lequel elle n’est pas douée. Elle abandonne alors, et décide de suivre une quinquagénaire, Satomi, ancienne geisha, qui a dû fuir Fukushima, car sa maison a été détruite par le raz de marée. Elle l’aide à tout remettre en état, et apprend en échange le mode de vie local.

    Déjà, une absurdité : alors que les deux femmes ne parlent pas la même langue et ne se comprennent absolument pas, au bout de quelques scènes, cet obstacle est levé, car toutes deux parlent un anglais très compréhensible ! Mais passons.

    Le film est un documentaire romancé, et l’image la plus forte est celle de ces milliers de sacs en plastique dans lesquels on a enfourné la terre contaminée par les radiations de la centrale nucléaire, et dont nul ne sait que faire. Abandonnés sur un terrain et à l’air libre, ils sont là, sans doute, pour des siècles. Mais le film bascule très vite dans spoiler: une absurde histoire de fantômes
    , en quoi croit Satomi, qui, de plus, est hantée par le remords : lors de l’inondation par la mer, elle et une amie s’étaient réfugiées dans un arbre, spoiler: mais elle avait poussé du pied son amie, qui était tombée et s’était noyée
    . Ce pour quoi, ayant éloigné Marie, elle tente spoiler: de se pendre, ce qui rate puisque Marie revient à temps pour la sauver
    .

    La dernière séquence est incompréhensible : les deux femmes prennent le train pour se rendre en ville chez la fille de Satomi, qu’elle voit rarement. Rien ne se passe, et le film s’achève dans une gare.

    De toute évidence, la réalisatrice, qui a peu de convictions décelables autre que sa passion pour le Japon, a manqué d’un scénario crédible et intéressant, et elle conclut sur un slogan un peu racoleur, “Non au nucléaire”, pas très indiqué puisque l’accident nuéclaire n’a fait aucune victime, et que toutes les morts l’ont été par noyades ! Faut-il interdire les raz de marée ?
    pitch22
    pitch22

    146 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2017
    Bon, l'histoire est sympa (encore que, ça parle de culpabilité, de sentiment d'être nul, de tentative de suicide, de fantôme... le tout en noir-et-blanc) mais franchement, Doris Dörrie nous a pondu bien mieux que ce "GRÜSSE AUS FUKUSHIMA" (titre plus ironique et correspondant que ce titre français complètement prétentieux et racoleur, mis à part sa dénonciation des ravages du nucléaire). Une vieille geisha entraîne une jeune Allemande, venue en stage en tant qu'animatrice pour oublier un mariage raté, sur le terrain abandonné de sa maison suite aux ravages du tsunami (dont on ne verra aucun flash-back contrairement à l'idée qu'exprime l'affiche, soignée). Cette relation, qui est d'abord très distante, est pas mal rendue mais elle met du temps à arriver et le fond a du mal à émerger. L'histoire fonctionne mais elle reste trop ténue et à faible portée pour susciter véritablement l'enthousiasme.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2017
    Si la fiction est fortement affirmée dans ce réquisitoire contre le nucléaire, la vision documentaire demeure très prégnante dans ce récit de l’après Fukushima que découvre une jeune femme allemande en quête de l’oubli de son passé. Marie se consacre à la survie d’une sinistrée de la zone infestée, Satomi qui malgré les interdictions a décidé de retourner y vivre. L’ancienne geisha d’abord rétive à toute intrusion va se laisser approcher par la jeune étrangère : une amitié inattendue retourne les souvenirs joyeux ou douloureux, avec un peu d’espoir au bout de la rencontre. Rosalie Thomass et Kaori Momoi, jouent parfaitement la partition écrite par la réalisatrice qui à mes yeux manque simplement de conviction dans une mise en scène qui ne prend jamais le parti du documentaire tout en lui conférant quelques espaces (images et vidéos d’archives …) et allusions scénaristiques (les barrages policiers...).
    Pour en savoir plus
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Une belle photo noir et blanc pour décrire un pays désolé et meurtri qui vit au ralenti, et une amitié improbable entre une « elephant » allemande et une geisha. Sobre et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 février 2017
    fukushima à était un drame pour tout le monde mais la faire un film sur sa en parlent de l'amour je trouve sa nul mal pensé mal réalisée il ne faut pas regarder sa
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 février 2017
    vu en avant-première le 13 février à l'UGC de Bordeaux

    Un film qui vous prend par la main pour vous faire suivre la quête existentielle d'une jeune Allemande dans ce qu'il reste de Fukushima. Le traitement se veut sans artifice, mélancolique et doucement poétique par instants. Une jolie surprise !
    spoiler: Je trouve juste dommage que la scène post-générique prenne position politiquement et parasite le reste de l'œuvre.
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