Avis sur Dans les hautes herbes

Malgré quelques courtes longueurs dans de rares dialogues vains, une fin expéditive qui manque de panache, et quelques rapides facilités incohérentes pour faire avancer le scénario, j'ai vraiment bien apprécié. J'ai même été sacrément surpris par cette histoire, aussi originale et riche, que mystérieuse et savamment anarchique. Je n'ai d'ailleurs pas tout compris. M'est avis que de nombreux niveaux de lecture subtile, m'ont complétement échappé. Mais la forme est tellement belle, et travaillé en profondeur, que je n'hésiterais pas le revoir dans quelques temps, pour percer à jour toutes les significations cryptés, intentions codés, et autre symboliques cachés dans cette mise en scène sublime. Pas mal de cadre grandiose et de plan virtuose, vont me rester longtemps en mémoire. Ésotérique, cauchemardesque, abandonné, dépaysant, intrigant, angoissant, oppressant, paranoïaque et prenant. La beauté artistique des images, rajoute encore une couche de charisme hypnotique, à cette étrange histoire déjà bien palpitante. Le travail du son, est juste extraordinaire de beauté, et de maitrise de la mise en scène. D'ordinaire, je ne suis pas trop fan des films, qui ne donnent pas de réponse aux questions qu'ils posent. Mais là, j'ai juste adoré. J'ai l'imagination en ébullition, à la recherche de l'explication à ce que je viens de voir. Et je parie que je ne suis pas le seul. Vraiment un des films les plus bizarre et fascinant, que j'ai vu cette année. En progrès Netflix. Continuez comme ça.

Mine de rien, la fièvre récente des adaptations des écrits de Stephen King n'a pas autant contaminé Netflix que l'on pourrait le croire. Hormis "1922" et "Jessie" (la série "The Mist" était une création Spike), la plateforme se montre plutôt raisonnable en la matière et semble privilégier une certaine qualité à la quantité, une donne donc à saluer vu le succès facile qui accompagne le nom de l'écrivain désormais utilisé en permanence. Ainsi, "In the Tall Grass" est un film qui, a priori, paraît s'inscrire en tout point dans cette logique. La nouvelle, coécrite par King et son fils Joe Hill et publiée en 2012 dans le magazine "Esquire", n'est pas la plus célèbre de l'auteur et, pour l'adapter, le revenant Vincenzo Natali -mais réalisateur talentueux de "Cube" ou de "Cypher" (on vous recommande ce dernier, beaucoup trop méconnu)- tient apparemment là un matériau parfait pour raviver les étincelles de ce qui a fait sa renommée. Après tout, "In the Tall Grass" parle d'un groupe d'individus pris au piège d'un environnement aussi étrange qu'hostile et il semble cohérent de penser que le metteur en scène de "Cube" soit l'homme de la situation afin d'en tirer le mieux parti.

Impression d'ailleurs confirmée par la première partie convaincante de cette adaptation. Notre immersion dans le mystère de ce champ de cultures avalant littéralement tout ceux qui y rentrent (ici, un frère et sa sœur enceinte partis aider un petit garçon s'y étant également aventuré) est extrêmement prometteuse. Vincenzo Natali retranscrit admirablement bien à l'écran la perte de repères subie par ses personnages et fait véritablement de son décor de hautes herbes une entité à part entière, vivante et manipulatrice pour conduire toujours un peu plus ses victimes vers les portes de la folie. En plus de renvoyer à des autres œuvres de King ("Les Enfants du Maïs" est la plus évidente par le cadre mais pas la seule), la mythologie du champ au cœur de "In the Tall Grass" se dévoile peu à peu à travers des éléments bien connus des connaisseurs de la bibliographie de l'auteur où un phénomène étrange n'est en réalité qu'un prétexte à exacerber les pires maux humains refoulés dans la violence la plus primaire. En environ 40 minutes, le film pose toutes les composantes de sa teneur en étendant au maximum l'influence du champ sur ses victimes jusqu'à une donnée essentielle, une construction cyclique où les points de liaisons à élucider vont avoir une importance capitale.
Le problème, c'est qu'à part chercher à comprendre la manière dont les personnages vont bien pouvoir s'en sortir grâce à ces indices (et "In the Tall Grass" n'a hélas pas l'originalité d'un tel procédé), l'heure suivante du film ne va cesser de mettre en lumière les faiblesses d'un potentiel finalement très limité. La richesse d'une nouvelle est bien moindre que celle d'un roman en vue de donner du contenu à une adaptation et, de ce point de vue, "In the Tall Grass" va se prendre les pieds dans le tapis de ses hautes herbes en ne sachant plus trop quoi faire sinon se mettre à ressembler à un entassement de passages obligés juste bons à remplir le quota horreur d'une telle proposition. Entre des poursuites incessantes dans le champ et quelques manifestations obligatoires d'une folie meurtrière inarrêtable, le film ne fait que perdre constamment de son intérêt, même pas aidé par ses personnages dont les tourments intérieurs ne passionnent guère (et ils ont d'ailleurs droit à leur inévitable séquence du "on déballe tout ce qu'on a sur le cœur en attendant la réapparition du danger"). Bref, malgré les efforts plus que louables de Vincenzo Natali pour proposer une imagerie bien plus marquante que la pauvreté dans laquelle s'enlise le fond (les plans aériens sont à chaque fois à couper le souffle, une constante !), "In the Tall Grass" sombre complètement aux confins d'un ennui poli. Alors que l'on devrait être follement impressionné par sa conclusion assemblant les pièces de son puzzle laissé en suspens, c'est plutôt le soulagement d'être arrivé enfin au terme du film qui prédomine.

Peut-être qu'une adaptation de "In the Tall Grass" aurait plus eu sa place dans une anthologie horrifique, sous un format d'un épisode d'une heure par exemple, car, sur la durée d'un long-métrage, et ce malgré un très bon départ, cela donne un film qui se retrouve pris au piège du petit périmètre induit par son propre contenu et donc, de fait, beaucoup trop long pour maintenir l'efficacité de ses prémices...

J'ai bien aimé, mais tout en étant décu, non pas que le film soit mauvais mais l'attente de ce film qui était la rencontre entre un réalisateur que j'adorais et Stephen King, était tellement forte que je ne pouvais que ressentir une déception, tant j'en attendais énormément. Enfin de compte j'ai eu un Vincenzo Natali toujours aussi habile à exploiter un maigre concept et à en tirer tout le jus avec cette fois là son expérience auprès de Brian Fuller, lui a offert une patte visuelle qui s'ajoute à son talent à raconter une simple histoire. Je n'ai pas ressenti la claustrophobie avec ses herbes, je me suis senti perdu dans cette infinité de vert, et l'horreur que j'attendais a été amoindri par cette temporalité en boucle et un nombre de personnage limité. J'ai eu l'impression que Vincenzo Natali a vu Cube 2 avec cette idée que de temporalité, et de dédoublement et qu'il a voulu le transposer dans ce film. J'ai passé quand même un bon moment, après la première partie un peu répétitif mais nécessaire pour poser le concept des hautes herbes c'est a partir de la venue d'un nouvel élément que le film démarre enfin avec une traque d'un des personnage qui a m'a fait penser au personnage du détective dans le premier Cube,d'un coté et la révélation de ce qu'il y a autour de la pierre au centre du champs, qui partage un mystère équivalent à celui du cube dans le film Cube, aussi imposant que insaisissable. Çà m'a fait penser à un mélange des enfants du mais sans les enfants et sans le mais, et les Ruines mais sans les ruines, mais avec de la végétation.

Les adaptations au cinéma des nouvelles de Stephen King plaisent énormément à Hollywood ces derniers temps, ce qui à tendance à faire diminuer malheureusement les créations originales ! Mais bon bref, prenons les choses comme elles viennent et parlons d'un film qui m'a pas mal intrigué par son histoire, ''Dans les hautes herbes'' ou ''In the Tall Grass'' en VO réalisé et adapté par Vincenzo Natali.

Un frère et sa sœur, décide de porter secours à un enfant après avoir entendu ses appels à l'aide dans les hautes herbes d'un champ, dans la campagne. De là, eux aussi vont se perdre et se retrouver totalement déboussoler par le mystère et les dangers de cette ''jungle labyrinthe'' !

Déjà pour mettre les choses au clair, je ne connais absolument pas le livre de Stephen King. Je découvre donc ce film Netflix, ignorant de tout ! Et il faut avouer que la première partie est très intéressante tant son mystère reste entiers : la découverte du personnage de Tobin, la répétition des événements ...
Mais plus le récit avance, plus j'ai personnellement tendance à décrocher du film ( surtout pendant la seconde partie ). On sent que les scènes veulent êtres étirés jusqu’à ne plus rien raconter ou devenir sans intérêt, pour éviter au film de passer sous la barre des 1h40 ( ce qui est deja bien haut pour ce que le récit a à raconter ). Les règlement familial au plein milieu d'une situation stressante ou dangereuse sont lourde, et sentent vraiment le niais à plein nez !

La partie finale arrive, répond à nos dernières petites interrogations scénaristique, et nous proposent un beau ''tout est bien qui finis bien'' en complicité avec une touche de tristesse avec un personnage sacrifié pour la libertés des autres ! Ce qui est relativement classique.

Je parle de choses classiques parce qu'on sent du vu et revu par rapport au cinéma d'horreur souvent médiocre de ces dernières années : la présence typique du personnage de la femme enceinte; et aussi donc des questionnements familiale sans aucun intérêt au beau milieu de l'action ...

J'aurai quand même tendance à retenir une réalisation plutôt intéressante de la part de Vincenzo Natali, avec des artifices qui marchent très bien : des plans-séquence ou encore des rotations de caméra à la Gaspar Noe qui ne peuvent que rajouter une tension et une certaine asphyxie dans cette errance dangereuses au sein des hautes herbes.

Sans être vraiment marquant, c'est un film qui vaut le coup d’œil et qui proposent quand même, on ne peut pas le nier, un scénario intriguant adapté de l'imagination folle de Stephen King.

D'après un roman de Stephen King, le film commence assez bien, puis on se lasse un peu et surtout on s'y perd. Dommage.

Vincenzo Natali est le troisième réalisateur à adapter une oeuvre de Stephen King en film pour Netflix après Mike Flanagan avec "Gerald's Game" et Zak Hilditch avec "1922". Si j'ai apprécié les trois, "In the Tall Grass" se situe entre les deux en terme de qualité. Pour moi, il est moins bien que le film avec Carla Gugino que j'avais beaucoup aimé par contre il est un peu au-dessus de celui mené par Thomas Jane. Vincenzo Natali, qui n'avait plus réalisé de films depuis six ans, si on ne compte pas le téléfilm "Tremors", revient avec un film qui se situe dans un registre qu'il connait bien. Plus de 20 ans après "Cube", il propose une nouvelle immersion dans un labyrinthe, cette fois-ci à ciel ouvert. Plutôt osé comme concept avec toute une histoire dans un champ, mais ça fonctionne bien. Je craignais que ce soit trop répétitif, mais finalement, non. Les personnages avancent encore et encore, mais ne progressent jamais. Pire encore, on a l'impression qu'ils sont de plus en plus coincés. Le réalisateur gère bien ses personnages qu'il fait sans cesse disparaître et réapparaître, et la notion du temps avec un récit totalement désordonné. Avec tout ça, c'est facile de se sentir aussi perdu que les personnages et le manque de réponses n'arrange rien. C'est pour cela qu'il faut voir ce film comme une expérience bien étrange et intrigante, et ne pas s'attendre à voir un film linéaire où tout a une raison. Juste dommage de ne pas avoir davantage utilisé tout ce qui se passe autour (les bruits, la sensation de présence, etc.) pour rendre l'atmosphère plus lourde, car là, le film est plus mystérieux qu'effrayant ou même inquiétant même s'il y a 2/3 bonnes scènes dans ce registre. Au final, "In the Tall Grass" est une bonne série B qui m'a fait passer un bon moment.

Comme quasiment toutes les sorties du 21eme siècle. Aucun intérêt. Dialogues creux et steriles.. Intrigue stupide sans queue ni tête. Un navet comme Netflix en a le secret.

Le sentier est rebattu, peut-être même un peu trop. Dans Les Hautes Herbes s’aventure sur le terrain désormais ô combien balisé d’un grand nom de la littérature horrifique et psychologique – comprenons Stephen King –, si bien que l’ensemble des retournements dramatiques nous sont connus d’avance. Cette manière qu’a l’entité monstrueuse d’engloutir ses proies pour nourrir une matière plus dense qu’elle se retrouve à l’identique dans Ça, dans Christine ou encore dans Shining. Et le petit monde des personnages a beau s’agiter, courir et crier dans tous les sens, nous savons d’emblée où ils finiront par atterrir et devinons la résolution à venir. La faute n’est pas à rejeter sur King, qui témoigne ainsi d’une cohérence thématique foisonnante ; la faute n’est pas non plus à rejeter sur Vincenzo Natali, qui réinvestit ici son goût pour la paranoïa collective (cf. Cube) sur fond de mutations (cf. Splice). S’il y a une faute, elle se tient tout entière dans la passerelle scolaire et démonstrative que construit le film entre ces deux univers, film qui semble d’ailleurs n’avoir que faire des œuvres horrifiques précédentes, convaincu d’innover là où il se répète, persuadé d’effrayer là où il agace. La composition de certains plans mérite néanmoins le coup d’œil, saisit le spectateur par une imagerie du cauchemar somme toute efficace et réalisée avec soin (voir à ce titre les dernières vingt minutes). Dans Les Hautes Herbes construit un huis clos agricole déjà vu et revu qui ne dispose pas d’acteurs suffisamment convaincants pour intriguer ni d’une démarche artistique assez forte pour impressionner. Ça se regarde et ça s’oublie.

Que c'est mauvais. Dans un nanard genre piranha truc ou l'attaque des tomates géantes on peut se marrer, mais ici c'est zéro car ça veut être sérieux. Aussitôt vu aussitôt oublié.

un récit nébuleux et qui tourne en rond. un film autant absurde qu'il laisse de marbre!

Un scénario sans queue ni tête ... Impossible de comprendre le pourquoi du comment bref c'est dommage car ça aurait pu être sympa mais pour le coup c'est nul

Décevant,
La bande annonce ma bien attiré, pour au final un résultat décevant. Les acteurs sont bien. J'ai trouvé le début très sympa à suivre avec un scénario original et très intrigant.
Mais à un moment du film la nullité à été atteinte.
Plusieurs question sans réponses me tourne en rond. J'ai même pas compris la fin

évitez ce film une histoire abracadabrante ni queue ni tête on attend la fin pour souffler tellement c'est énervant

Malheureusement sans intérêt...
Scénario et intrigue qui n'ont aucun sens. Dommage, la bande annonce me donnait envie.

Hop ! Une de plus ! Une création originale Netflix inspirée d'un roman de Stephen King. J'ai donc décidé de la regarder.

Le film est... étrange ....
En réalité on ne sait pas trop où ils veulent en venir,
avec leurs hommes plantes et leur pierre bizarre.
Mais bon après tout pourquoi pas ?

Au début on s'attend à un film paranormal assez classique avec un gamin qui crie, une église abandonnée et un champ mystérieux.
Mais en réalité pas du tout !
Ils ont amenés ça loin !

A la fin du film on a quand même plein de choses qui restent sans réponse : est-ce des aliens ou des fantômes ou des expériences faites par des humains ?
Aucune idée !
On ne sait d'ailleurs même pas quel rapport y'a t'il avec leur histoire de temps et le fait que les personnes revivent à chaque fois !
En plus à la fin le gamin se retrouve en deux exemplaires !

Mais bon dans l'ensemble le film est quand même pas mal !