Avis sur Atomic Blonde

"Atomic Blonde" a un gros point fort, son univers haut en couleur dans lequel évolue son personnage principal qui ne l'est pas moins !
C'est un véritable festival de l'image, où les yeux n'auront de cesse de tout enregistrer dans un contexte des années 80 en plein Berlin lors de la chute du mur, prétexte à une ambiance très particulière, à la fois glacée, brute et vintage qu'accompagne il est vrai une BO à son image...
David Leitch met le paquet dans des effets visuels alléchants, des plans séquence saisissants et des angles de vue étonnants !
Un simple escarpin rouge brillant nous met déjà au parfum et les tenues de la fameuse Lorraine feront le reste !
Tenues vestimentaires que l'héroïne aura eu bien du mal à faire tenir dans sa toute petite valise par ailleurs !
Pour revenir à celle-ci et à son caractère, quelle forme olympienne en passant !
Ça cogne dur à tous les étages, jusque et particulièrement dans les escaliers, mais son brushing restera impeccable encore et toujours !
Si bien qu'au bout d'un moment on a beau régaler sa rétine, notre vengeresse finit à la longue par lasser. Pourquoi donc ?...
Mais oui, mais c'est bien sûr, quel manque cruel d'HUMOUR !
C'est ici le gros défaut du film, car même si certains personnages sont loufoques et déjantés forcément au passage, tout est beaucoup trop sérieux pour que l'on s'amuse un peu de ces bagarres perpétuelles qui n'apportent au bout du compte pas grand chose de plus que ce que l'on connaît déjà !
C'est d'autant plus dommage qu'avec cet univers de choix, David Leitch avait toute latitude pour nous amuser véritablement !
Pourquoi s'accrocher à cet esprit si coincé, comme si l'essentiel était de nous montrer que de la cascade et de la baston, certes sa grande spécialité ?
C'est souvent ce problème récurrent qui revient dans ce type de film et dont la conséquence est qu'ils se ressemblent beaucoup trop !
Encore une forme stylisée, originale, totalement décoiffante même, gâchée par un scénario trop classique traité comme à l'habitude, c'est à dire sans chercher un peu de second degré, sans chercher à se moquer de tous ces durs à cuire, bien trop durs pour être drôles !
Et pourtant c'est une femme qui est au centre cette fois de ce film d'action, et Charlize Theron fait à ce niveau sans doute beaucoup d'effet, mais trimbale sa dose de tristesse sans esquisser un seul petit sourire et à la fin, tout cela est bien pathétique et pesant...
D'autres réalisations ont su nous prouver le contraire et c'est bien celles-ci qui nous resteront en mémoire, comme quoi !...

Charelize Theron atomise ses adversaires dans le Berlin de la fin des années 80.
Franchement, je suis plus que mitigé sur ce film. C'est bien réalisé, la bande-annonce montre exactement ce que l'on va voir, on est pas surpris donc on ne peut pas être déçu si on aime ce genre de film. Malheureusement, le scénario est fortement vu et revu et lorgne beaucoup du côté de Salt, qui aurait pris des cours avec Jason Bourne, et l'absence de profondeur au niveau des personnages rend le film peu prenant. Le point fort est, sans conteste, le réalisme des scènes d'action. Les coups font mal et laissent des marques sur les personnages. Le traitement de l'action évolue aussi, au départ la musique assourdit toute la scène puis l'on finit par un combat d'une bonne dizaine de minutes où la musique a disparu et où l'on entend que les coups donnés. Le réalisme est aussi dans les décors et l'ambiance rendue. L'atmosphère de Berlin quelques jours avant la chute du mur est bien retranscrite même si elle est beaucoup fantasmée par Hollywood. Cet aspect est accentué par l'abondance de couleurs néons et la musique très Euro-dance des années 90 rendant le tout très pop. Côté acting, je n'ai toujours pas trouvé Charlize Theron exceptionnelle (je sais que beaucoup ne seront pas d'accord avec moi), James McAvoy est toujours impeccable dans ce genre de rôle et Sofia Boutella a enfin son premier vrai rôle et s'en sort plutôt bien et tire à elle le côté sexy du film.
Bref, un scénario qui manque d'épaisseur et qui ne laisse aucune surprise mais une réalisation musclée avec des scènes de combat plutôt cools. Honnêtement, le voir un dimanche soir sur TF1 ne m'aurait pas plus dérangé que ça.

Un vrai bon film "adulte" sans pour autant délaisser le côté fun et offrant une BO encore plus dantesque. Le mur tremble et le nid 'espions en 1989 ce n'est ni Casablanca ni Le Caire. Pour l'espionne blonde platine on trouve évidemment le caméléon le plus sexy du cinéma, Charlize Theron qui s'impose tout en en bavant fièrement. On regrette juste que Sofia Boutella soit si peu exploitée, voir sous-employée malgré un rôle qui aurait pu permettre une présence plus primordiale. David Leitch signe là clairement l'un des meilleurs films d'action de l'année
Site : Selenie

"Atomic Blonde" a construit sa publicité autour d'arguments dont on peut s'étonner qu'ils n'aient pas susciter le légitime déchaînement des organisations féministes : les cuissardes sexy de Charlize Theron, sa perruque blonde platine et son gros pistolet. Le plan marketing était simple sinon simpliste : un Jason Bourne au féminin, un Lucy au pays des Espions

Pour ce faire, Hollywood adapte un "roman graphique" (on disait jadis "bande dessinée") de Anthony Johnston intitulé&e "The Coldest City". Sans barguigner, on le débaptise : "Atomic Blonde" sera plus vendeur.

Son action se déroule à Berlin dans les jours qui précèdent la chute du Mur. C'est la meilleure idée du film. C'est à peu près la seule. La reconstitution ne prétend pas à la réalité historique. Mais la réalisation n'a pas lésiné sur les moyens. Et le résultat est payant. Le meilleur : la B.O. qui reprend toutes les scies - même les plus démodées - de l'époque : The Cure, Nena, David Bowie, Depeche Mode, George Michael et même l'iconique Der Kommissar de Falco.

Quant au reste, qu'en dire ? Qu'on n'y a pas compris grand-chose. On se demande si les scénaristes ont cherché à nous perdre dans une intrigue trop confuse - ce à quoi ils ont parfaitement réussi - ou s'ils se sont maladroitement essayé à copier les intrigues à double fon de John Le Carré - les couleurs désaturées des scènes d'interrogatoire rappellent la palette graphique de "La Taupe".

Manifestement l'essentiel n'est pas là. Revenons à l'argument de vente du film : Charlize Theron. Elle est de tous les plans. Sans doublage comme le prétend le dossier de presse - et comme on peine à la croire - elle abat une sacrée besogne - et beaucoup d'ennemis. Un plan séquence époustouflant d'une bonne dizaine de minutes dans une cage d'escalier berlinois ne suffit toutefois pas à nous réveiller. Car chaque scène semble être la répétition de la précédente : Charlize arrive en robe de soirée et talons aiguilles ; elle rencontre un méchant patibulaire ; elle le défait au terme d'un combat aussi bref que brutal.

Bon, et bien... ça fait "boum", "pan-pan!", ça bouge, ça cogne et ça saigne. Bel emballage, couleurs et graphismes, BO exceptionnelle... mais alors le contenu s'avère bien terne voire bien vide! Ne retenez que l'emballage, la forme, pour ne pas être trop déçu par cette énième histoire d'espionnage, de faux indices et de trahison au temps des dernières heures de la RDA. Ça aurait pu être mille fois mieux si les scénaristes n'avaient pas abusé de rebondissements improbables et d'approximations historiques... en général d'ailleurs, "Atomic Blonde" souffre d'incohérences historiques (dans les détails des décors surtout, par exemple des voitures de l'Ouest des années 90 en plein Berlin-Est) et de rigueur de scénario qui en font trop (les méchants qui, même 10 fois tués, se relèvent pour se battre quand l'héroïne encaisse les coups et paraît toute fraîche la scène suivante...). Donc du spectacle de forme et du divertissement, et c'est tout. Même Berlin paraît factice et peu mis en avant, un décor de carton-pâte. Pas désagréable à regarder, surtout pour l'actrice Charlize Theron qui est très belle. James McAvoy est un peu lourd mais c'est peut-être le rôle qui veut ça, car un rôle d'agent double dont on ne sait jamais sur quel pied danser. En revanche, il faudrait m'expliquer pourquoi mettre l'acteur allemand Til Schweiger en tête d'affiche alors qu'il n'apparaît que 2 minutes dans son rôle d'horloger! Donc, et même pour les suites qui semblent se préparer, "Atomic Blonde" est oubliable.

Un petit film d'action américain qui change complétement des gros blockbusters qui envahissent l'été. Ayant adoré les deux films "John Wick", cet "Atomic Blonde" m'intéressait sachant qu'il avait l'air d'y ressembler au vu des bandes annonces et des critiques, que ce soit à travers l'atmosphère, la mise en scène, les combats... Après il s'agit plus simplement de David Leitch qui est derrière la caméra, ancien cascadeur, et l'un des deux réalisateur du premier "John Wick" (et réalisateur du futur "Deadpool 2"!). J'aime également bien Charlize Theron que je vois décidément beaucoup à l’écran en ce moment ("Fury Road", "Le Chasseur et la Reine des Glaces", ou "FF8" il y a quelques mois) et James McAvoy qui est encore plus remonté dans mon estime après sa performance dans "Split". Après visionnage, j'ai trouvé le film sympa, mais je ne le reverrais pas. J'ai été accroché par cette ambiance assez cool. Le film est sombre, mais joue aussi sur des jeux de couleurs de temps en temps, comme on peut un peu le deviner avec l'affiche (des mots apparaissant à la bombe de couleur régulièrement par exemple). C'est donc un style plutôt original. Les acteurs sont excellents. Charlize Theron a vraiment les (fines) épaules pour jouer l'espionne Lorraine. Le personnage est très intéressant à suivre, avec une personnalité bien travaillée (qui me fait penser à Monsieur Wick par le fait qu'elle ne parle jamais pour rien), et on s'y attache vite. L'ancienne mannequin sud-africaine a d'ailleurs bénéficié d'une grande préparation physique pour le rôle (aux côtés de Keanu Reeves par moment!). On a décidément la confirmation qu'une femme aussi peut assurer le premier rôle d'un film d'action, après ce que nous a offert "Wonder Woman". Les scènes d'action et plus particulièrement de combats sont ultra prenantes. C'est chorégraphié et réaliste à merveille. Je repense à une scène surtout qui dure 7 minutes 30, très impressionnante, qui se déroule en partie dans un escalier d'un immeuble en plan-séquence. C'est la seule chose que je retiendrais du film je pense. Car en effet, je me suis quelque peu ennuyé entre ces moments d'action. En fait, j'ai trouvé le scénario bien trop complexe et assez brouillon en même temps. C'est basé sur un roman graphique intitulé "The Coldest City". J'ai vraiment eu du mal à comprendre ou voulait nous amener le film. Ça m'a bien dérangé pour l'apprécier dans son ensemble. Je ne m'attendais pas à ça. Je pense déjà que plus d'action aurait mieux correspondu à mes attentes. De plus, le fait que l'histoire se déroule à la fin des années 1980 n'arrange rien (certes on a après le droit à de superbes musiques qui enrichissent parfaitement le ton fun du film, notamment avec des sons qui ont marqués cette époque), en prenant en compte les événements historiques qui s'y passent, et qui sont impliqués dans le long métrage (chute du mur de Berlin, Guerre Froide...). Je trouve aussi qu'il y a des irrégularités dans le rythme du film. Enfin, la fin est plutôt pas mal, mais m'a donnée l'impression que ce qui l'a précédé a servi de remplissage pour amener à cette conclusion. Peut être que 1 heure et 55 minutes était de trop pour cette histoire. Donc bref, un film que je vais vite oublier et qui ne marquera pas mon année 2017. Cependant, je ne pense pas que "Atomic Blonde" est un mauvais film, au contraire. C'est juste que ce n'est pas mon genre, et que je l'ai trouvé tout de même bien différent d'un "John Wick". C'est dommage pour ma part mais il est très osé, il prend des risques et je ne le déconseille pas. Il mérite qu'on s'y intéresse, sans prendre en compte le fait qu'il ne révolutionne le genre tout de même.

Dans la lignée des Jason Bourne, Atomic Blonde est une sorte de Mission: Impossible au féminin. Très soigné par la réalisation de David Leitch, et très spectaculaire par la performance de Charlize Theron dans le rôle d'une espionne du Service de renseignement de Sa Majesté. Époustouflant sans être révolutionnaire. 4/5 ****

Mis à part le joli visage et la belle plastique de Charlize, faut tout de même admettre que l'on a pas grand chose à se mettre sous la dent tant tout est axé sur elle seule, dans toutes les tenues et dans toutes les postures. C'est un peu la série des "Martine" version baston, le scénario étant aussi absent que dans ladite BD. La folie de James McAvoy fait de nouveau plaisir à voir, mais ça ne suffit pas à relever une histoire sans queue ni tête dont à la finale on se moque éperdument de toute façon.

La première partie du film laissait présager un navet mais force est de constater que le film va crescendo avec une Charlize Theron à contre-emploi dans un rôle d'espionne anglaise qui n'hésite pas à faire le coup de poing( voire plus si affinités). Il est à regretter que ce thriller d'espionnage tarde tant à décoller et certaines scènes sanguinolentes auraient pu être évitées. Malgré tout, la dernière demi-heure est assez jubilatoire pour celui qui a tenu jusque là et Charlize Theron est plus "badass" que jamais. un ensemble qui reste donc assez mitigé.

Attention grosse daube américaine, un conseil ressortez Nikita de votre videotheque et dites vous que Besson n'a rien à apprendre des américains. Les scènes de bagarres se succèdent aussi invraisemblables les unes que les autres, Hollywood doit avoir oublier le métier de script-girl car les détails ratés foisonnent. Voilà un film d'action ou l'on s'ennuie avec une histoire de liste secrète que tout le monde veut. Vous aurez droit au type qui court monte les escaliers avec deux balles dans le buffet; aux bains de glaçons si facilement à faire couler depuis sa salle de bains. Et puis le choix narratif du film le rend pénible dés les cinq premières minutes. Vous voilà prévenu.

Le chef op Jonathan Sela a su trouver une photographie saturée typique des années 80, changeant de température de couleur selon que l’on est à l’ouest ou à l’est de Berlin. Autre point positif, le plan-séquence hallucinant de bagarre dans un escalier. Mis à part ça, Atomic Blonde reste trop anodin dans son écriture et peine à divertir sur près de deux heures.

Des incohérences à la pelle, un rythme mollasson, des scènes d'action bien peu originales... une grosse déception. Quant à la crédibilité de C Theron, je n'imagine pas les espionnes affublées d'un physique de top model et habillées de manière si peu fonctionnelle. Reste un brin d'humour salvateur, des belles tenue pour la miss Theron et une scène de saphisme qui met l'eau à la bouche pour s'estomper aussi tôt. Même les cascades ne sauvent pas l'ensemble et l'ennui gagne rapidement. Maintenant, on comprend aisément pourquoi le second John Wick est mille fois mieux que le précédent. David Leitch est beaucoup moins doué que son acolyte et ce Atomic Blonde en est la preuve irréfutable.

Contrairement à La Tour Sombre, c'est la bande annonce qui m'a fait aller voir ce film. Je suis déçu. Pas de l'actrice principale, qui en met mais aussi s'en prend plein la gueule, avec des scènes d'action époustouflantes, et pas des autres acteurs non plus, très bon. Mais le scénario est vraiment trop alambiqué, avec des creux qui endorment dès que l'action est absente. Dommage. Mais ne serait-ce que pour admirer  notre Sofia nationale, malgré un rôle pas très intéressant, ça peut valoir le coup d'oeil...

B.O excellente, scènes d'action géniales, acteurs au top. Mais qu'est ce qui ne va pas ? Un scénario anémique mais inutilement alambiqué pour occulter sa platitude et une durée de film bien trop longue.
Un léger gâchis mais plutôt plaisant à regarder une fois.

Alors qu'un jeune John Wick devait commettre maladroitement ses premiers meurtres et rêver d'avoir son premier petit chien, celle que la promotion du film a présenté comme son pendant féminin, l'agent Lorraine Broughton était déjà, elle, une espionne aguerrie au combat.
Dans un Berlin de 1989 sur le point d'être réunifié, notre Atomic Blonde se voit confier la mission de récupérer une liste supra-hyper-compromettante d'identités d'agents secrets au sein de laquelle se trouve celle d'un agent double méchamment recherché par tout le monde (et ça rajoute un peu plus d'enjeux surtout). Mais, à cette époque, Berlin est un nid d'espions internationaux qui veulent tous logiquement mettre la main sur cette fameuse liste...

Et, nous, spectateurs, qui nous attendions à voir débouler une sorte de John Wick au féminin jouissif, allons devoir subir pendant plus d'une heure un thriller d'espionnage horriblement banal perdant son temps à mettre en place une galerie de personnages tous aussi creux les uns que les autres et qui, on le sait par avance, seront amenés à tous se trahir à un moment ou à un autre.
Alors, à quoi se raccrocher pendant les deux premiers tiers du film ? Aux scènes d'action ? Nope, désespérément rares et banales. À une sorte d'esprit décalé sorti tout droit de la meilleure musique des 80's ? Re-nope, les tubes ô combien sympathiques de l'époque ne sont là que pour dynamiser des scènes qui ne vaudraient pas grand chose sans eux, le procédé est bien trop superficiel pour convaincre ni même séduire. Aux acteurs ? Pour Charlize Theron, elle apporte à cette héroïne un charisme indéniable, et à l'énergie communicative de James McAvoy, on sera tenté de dire oui. Cela dit, ça reste une raison très faible d'être réellement accroché par cette "Atomic Blonde" mais arrive alors la dernière partie qui va enfin faire décoller le film...

En fait, il faut attendre que tous les personnages aient révélé leur véritable nature pour qu'enfin le film se libère de son intrigue faussement complexe et nous balance en pleine tête une baston absolument géniale filmée en plan-séquence dans l'escalier d'un immeuble. Dès lors, "Atomic Blonde" semble sortir de sa torpeur et devient l'actionner jubilatoire qu'il aurait dû être depuis le début et le restera jusqu'à sa conclusion malgré quelques rebondissements/passages obligés qui tournent désormais à vide. Ce ne sera certes que 30 minutes sur une durée de 1h50 mais cette dernière demi-heure aura le mérite de ne pas nous faire trop regretter le déplacement.
Ceci étant dit, on n'en réclamera pas un "Atomic Blonde 2" pour autant, on préférera plutôt attendre sagement un troisième épisode de l'ami "John Wick" qui, lui, ne nous a jamais déçu.