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    A United Kingdom
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "A United Kingdom" et de son tournage !

    Retrouvailles

    David Oyelowo et Rosamund Pike avaient déjà joué ensemble pour Jack Reacher, sorti en 2012.

    Figurants

    Le peuple botswanais a été invité à être figurant dans A United Kingdom ; le premier jour du tournage, 3 000 personnes se sont ainsi présentées.

    Caméo

    Le fils du Prince Seretse Khama fait une brève apparition dans le film.

    Genèse

    Le projet du film est né en 2010, lorsque les producteurs Justin Moore-Lewy et Charlie Mason ont racheté les droits du livre de Susan Williams Colour Bar, dont est adapté A United Kingdom, puis en ont conseillé la lecture à David Oyelowo. Happé par cette histoire, l'acteur a souhaité s'associer aux deux hommes pour en faire un film.

    Débuts houleux

    Du propre aveu de David Oyelowo, les premiers temps de la production d'A United Kingdom ont été difficiles. "Lorsque, dans un premier temps, nous avons fait lire le script à des agents, dans l’idée que je pourrais jouer le rôle de Seretse, les retours ont été négatifs", confie-t-il. Il s'en est alors remis à des producteurs qu'il connaissait afin d'obtenir gain de cause. Rick McCallum a été un acteur décisif dans la mise en place du projet : "J’ai prévenu David que ça prendrait du temps, qu’il faudrait qu’il soit patient, qu’il attende d’acquérir une plus grande notoriété, mais on a tous décidé à ce moment-là que sous aucun prétexte le film ne verrait le jour sans que David joue le rôle de Seretse", déclare-t-il.

    Souci d'authenticité

    Pour les producteurs, l'une des conditions du film était de tourner au Botswana : "On nous a très fortement incités à le faire en Afrique du Sud (en raison des infrastructures et des crédits d’impôt), mais pour nous, le seul endroit où on pouvait tourner le film, c’était là où les événements s’étaient réellement déroulés", affirme Rick McCallum. Le tournage a ainsi eu lieu à la périphérie des villes de Serowe et de Palpaye où une grande partie des événements abordés dans le film se sont produits. La partie londonienne du tournage a quant à elle notamment pris place dans les chambres du Parlement ainsi qu'au Royal Naval College à Greenwich.

    Choix aisé

    C'est David Oyelowo qui a trouvé la réalisatrice qui pourrait mettre en images A United Kingdom. Il revient sur son choix : "J’ai fait la connaissance d’Amma Asante sur le tournage d’une série télévisée il y a vingt ans, Brothers and Sisters. Ça a été l’un de mes premiers rôles à la sortie de l’école. Puis, à l’époque où l’on cherchait un réalisateur, j’ai vu son très beau film Belle. Je lui ai parlé de A United Kingdom et par chance le sujet l’a intéressée". La réalisatrice voyait en A United Kingdom l'occasion unique de parler de lieux qu'elle affectionne tout particulièrement : "Le film se passe en Afrique et à Londres, les deux lieux au monde qui me sont les plus chers. Le grand enthousiasme de David a également été déterminant, tout comme la ténacité de Rick ainsi que son expérience et son ouverture à mes suggestions et à mes idées", confie-t-elle.

    Adoubé par l'auteur

    L'auteur du roman dont est adapté le film, Susan Williams, a adoré A United Kingdom : "Il m’a émue aux larmes, notamment lorsque Seretse et Tshekedi unissent leurs forces. La scène est très fidèle à la réalité. Je suis extrêmement fière d’avoir participé au projet. Il y a des liens étroits entre le film et le livre". La romancière a particulièrement apprécié le souci du détail de la production : Amma Asante lui a notamment téléphoné une fois depuis le Botswana pour vérifier la prononciation du nom d’un des personnages. "Il y avait une légère erreur, et du coup ils ont refait la scène", affirme-t-elle.

    Un autre couple mixte

    Bien qu'elle prenne place dans un contexte très différent, l'histoire d'amour de ce couple mixte n'est pas sans rappeler celle de Loving, mis en scène par Jeff Nichols, sorti peu de temps avant.

    Motif de fierté

    David Oyelowo est particulièrement fier d'avoir pu mettre sur pied un film qui le représentait. "J’ai grandi au Royaume-Uni où j’ai vu beaucoup de drames historiques, ou encore les films de James Ivory, les adaptations de Jane Austen pour le cinéma et la télévision, et je ne me suis jamais senti représenté dans aucune production britannique", confie-t-il. "Et pourtant cela fait des siècles qu’il y a des Noirs au Royaume- Uni. Je n’ai jamais rien appris de mon histoire, en rapport avec l’Angleterre, à l’école. Du coup, à bien des égards, j’ai souscrit à l’idée que l’histoire des Noirs n’était pas importante et peut-être même inexistante. Donc pour moi, ce qui est formidable quand je regarde A United Kingdom, c’est que quelqu’un qui me ressemble soit le sujet principal d’un film d’époque britannique".

    En famille

    On compte au casting de A United Kingdom Jessica Oyelowo, qui n'est autre que la femme de David Oyelowo. Elle incarne dans le film Lady Canning, la femme du diplomate.

    Histoire méconnue

    En se rendant au Botwana, David Oyelowo a constaté avec surprise que l'histoire de Seretse Khama et Ruth Williams était très peu connue des Botswanais mêmes, bien que leur président actuel soit le fils de Khama. "Beaucoup de gens ignoraient ses origines. Lorsqu’on a discuté avec d’autres personnes, notamment la famille Khama, on s’est rendu compte que ça n’était pas quelque chose qu’on enseignait. Dans les écoles, on ne parle encore que de Livingstone (le missionnaire et explorateur anglais du XIXe siècle) ; c’est la seule histoire qu’ils connaissent", s'étonne-t-il.

    Parallèles

    Au cours de ses recherches, David Oyelowo a pu établir des connexions entre Seretse Khama et Martin Luther King, notamment concernant l'impact de chacune des épouses sur la vie de ces deux hommes : "Sa femme lui a donné beaucoup de force. C’est amusant parce que, pendant que je faisais des recherches pour A United Kingdom, je jouais le rôle de Martin Luther King dans Selma. Les parallèles sont intéressants, car Coretta Scott King a clairement été un vecteur de changement pour son époux. Elle lui a donné le courage dont il avait besoin. Il y avait donc de vrais recoupements", analyse-t-il.

    Tournage éprouvant

    Le tournage au Botswana a soulevé quelques difficultés pendant la production. Il a eu lieu principalement au mois d’octobre pour éviter la saison des pluies ; les équipes devaient donc composer avec une chaleur étouffante à laquelle elles n'étaient pas habituées. "On a passé de longues heures dans la chaleur du Botswana", se souvient Rosamund Pike. "Au bout de plusieurs semaines, c’est épuisant. Et c’est un pays touché par la sécheresse. Notre hôtel a connu une pénurie d’eau qui a duré quatre jours. Ça fait deux ans qu’il n’a pas véritablement plu dans le pays".

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