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    Loving
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    221 critiques spectateurs

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    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2017
    "loving" sélectionné lors du dernier festival de cannes avait tout pour être un beau film et bien je fus déçu. En effet en dépit de moments poignants et d'une belle interprétation de Ruth negga et Joël edegorton, je fus peu touche par cette histoire car trop aseptisé et trop judiciaire à mon goût.
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2017
    Résultat très mitigé car les quelques moments de délicatesse et d’intimité superbement mis en scène sont perdus au milieu d’un film truffé de clichés où l’on peine à faire preuve d'une réelle empathie envers ce couple qui a subi tant d'épreuves contées par le talentueux Jeff Nichols. Et pourtant…l’histoire des époux Loving a changé le cours de l’Histoire des Etats-Unis, autorisant enfin, à l’aube des années soixante, les mariages interraciaux.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    58 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Toujours enclin à faire surgir l'extraordinaire d'un écrin délicieusement épuré, des cauchemars psychotiques de Take Shelter à l'introspection multi-dimensionnelle de Midnight Special en passant par le McConaughey spectral de Mud, Jeff Nichols narre avec son dernier cru Loving l'union interdite d'un homme blanc et d'une femme noire dans l'Amérique ségrégationniste des années 50. Retour en demi-teinte de prime abord pour le réalisateur qui entreprend cette romance avec l'once d'un certain académisme, ce qui pourra faire essuyer un ennui poli à quelques spectateurs. Mais ce serait bouder sa véritable invocation, la grâce essentielle de son classicisme, où dans l'ombre de l'Histoire, de la violence humaine, sont illuminées les racines universelles du cœur. Negga et Edgerton y sont d'une touchante simplicité, couple phare de ce fait historique dans l'évolution des droits civiques américains, Nichols préférant assumer la douceur de sa mise en scène pour mieux mettre en avant leur délicate complicité. Auréolé du charme aussi cinématographique que discret des 50's, Loving n'est pas dans la facilité "oscarisable" de séduire chaque spectateur, juste ceux sensibles à la sobriété et à l'universalité d'un amour qui brise les barrières.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2017
    Au fil des sorties en salles, on s'aperçoit que le cru 2016 de Cannes était véritablement exceptionnel. Et ce ne sont pas les films primés qui retiennent l'attention mais bien quelques uns de ceux qui sont repartis bredouilles : Elle, Aquarius, Paterson et le sublime Loving. Le film de Jeff Nichols est un modèle de dignité et de rectitude morale, tout en étant une merveille de découpage cinématographique et d'émotion contenue. Une histoire d'amour, toute simple, qui n'aurait jamais dû être célèbre. Seulement, en 1958, en Virginie, un mariage interracial était tout simplement illégal. Si le film de Jeff Nichols touche autant, c'est qu'il est d'abord dans sa conception même fidèle à la modestie du couple qui l'a inspiré. Un homme, une femme et leurs enfants qui ne souhaitaient rien d'autre que d'être tranquilles avec nullement la volonté de changer la constitution américaine. Loving (quel nom de famille extraordinaire) s'intéresse peu aux arguties judiciaires et se concentre sur ces héros malgré eux, avec une délicatesse, une douceur et une bienveillance de tous les instants. Un film magnifique et chaleureux qui ferait presque croire que l'homme est foncièrement bon.
    Romain J.
    Romain J.

    60 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2017
    LOVING est un très beau moment de cinéma, parfois même touché par une grâce indicible, qui regarde juste l'Histoire sans en faire des tonnes. Joel Edgerton disparaît derrière Richard Loving et Ruth Negga est absolument magnifique d'intensité. Nouvelle réussite pour Jeff Nichols !

    Critique complète ici.
    crachou94
    crachou94

    22 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Un film édifiant sur la difficulté de s'aimer à la fin des années 50 dans un des états du sud des USA, la Virginie qui allait jusqu'à interdire les mariages inter-raciaux.
    Ce film, presqu'un documentaire, est très bien interprété.
    Xavier T
    Xavier T

    14 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2017
    Lorsque vérité de la flamme de l'amour est plus forte que l'ignominie. Loving nous replonge dans une époque pas si lointaine où l'apparence faisait la loi et légitimait les bassesses les plus inommables de l'être humain.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2017
    Relater des faits historiques est un style courant au cinéma, pourtant « Loving » ne fait rien comme les autres films du genre.
    Déjà, en lieu et place d’un film dossier au pathos appuyé, on découvre une histoire sidérante, traitée sans moralisation ni larmoiement, les faits parlent d’eux-mêmes en évitant les caricatures et en montrant les gens tels qu’ils étaient à cette époque, ni plus, ni moins.
    Ensuite, le film subtil et sobre, rend étonnement plus hommage au couple qu’à son combat, là où tous scénariste aurait fait l’inverse !
    Ici, point de grosses lettres blanches pour nous indiquer que le film est tiré d’une histoire vraie. Pourtant le scénario suit le documentaire de Nancy Buirski « The Loving Story » afin de coller au plus près à la réalité. Même les lieux de tournages sont presque tous les lieux réels.
    Evidemment, un tel niveau de réalisme ne servirait en rien le film si les acteurs n’étaient pas à la hauteur. Que dire de la ressemblance des protagonistes et surtout de la qualité de l’interprétation ? Le duo Ruth Negga et Joel Edgerton fonctionne à merveille, à l’image des personnages qu’ils incarnent, ils sont pudiques, en retenue et pourtant, entre deux moments stoïques, ils parviennent à illuminer l’écran avec une expression d’amour ou de joie puissante. Ici points de héros, le film déroute en présentant constamment des gens « normaux ». Alors qu’ils sont victimes d’un jugement totalement inadmissible, fidèles à leur éducation « à la dure », ils marchent droit, ne se plaignent pas et endurent sans contester tout en travaillant durement.
    L’histoire se déroule chronologiquement et le rythme est lent comme si l’on était écrasé sous la chaleur lourde et moite d’un été dans l’état de Virginie. Paradoxalement, ce rythme risque d’en refroidir plus d’un.
    La photo est sublime, très personnelle avec ses cadres serrés qui parviennent aussi bien à capter les émotions des personnages que la beauté de la nature et l’enfermement de la ville.
    De penser que ce couple, dont l’amour si simple et beau, est parvenu à faire abolir les lois anti-mariage mixte aux États-Unis, est un ravissement sans limites. D’autant plus qu’ils avaient un nom de famille prédestiné auquel ils font honneur.
    Mention spéciale pour la scène ou un ami de Richard Loving lui explique qu’il sait désormais ce que ça fait d’être noir.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Richard et Mildred Loving s'aiment dans la Virginie de 1958 jusqu'au jour où, une fois mariés, on leur interdit de vivre ensemble dans cet État. Cette interdiction, marquée par l'intervention des forces de l'ordre et par le bref emprisonnement du couple, est problématique en ce que sa représentation se révèle illustrative, un procédé lourd que l'on retrouvera à un autre moment du film, celui de l'accident de l’un de leurs enfants, moteur d'une vulgaire opposition qui associe la ville au danger et la campagne à la liberté. Néanmoins, il y a fort à parier que cette schématisation soit inconsciente, tant Nichols se concentre essentiellement sur le désir des deux personnages de vivre là où ils ont grandi. Mais s’il y a volonté de revenir en Virginie pour Richard et Mildred, ces derniers restent la plupart du temps passifs en ne cédant jamais à la violence face aux autorités et en ne participant pas à la procédure judiciaire qui les concerne. Mildred (Ruth Negga lumineuse) semble tout de même plus impliquée que son mari, convoque les médias afin non seulement de faire pression sur les instances mais aussi pour s'ériger en modèle, pour montrer la voie à tous les couples interraciaux qui ne pouvaient jusqu'alors pas se marier. Elle est consciente des droits que les noirs doivent acquérir et du racisme profondément ancré dans la société; tandis que Richard, plus rustre et plus manuel, ne porte à aucun moment de discours sur les couleurs de peau : il a eu une éducation saine et a vécu parmi les noirs. Quand il répète que ce qui leur arrive (à lui et à sa femme) n'est pas juste, il ne sous-entend pas qu'il est injuste de l’interdire de se marier à une femme noire, mais tout simplement de séparer deux êtres qui s'aiment et de les empêcher de vivre dans le lieu qu'ils chérissent. La simplicité de ce point de vue est également celui de Nichols, qui évite tout discours moralisateur pour filmer avec une pudeur classique la puissance des sentiments qui anime les Loving, un amour verbalisé dans une scène magnifique où Richard dit à Mildred : « I will take care of you ». Pendant deux heures, Jeff Nichols aura donc été témoin – à l’instar du photographe bienveillant interprété par Michael Shannon - d’un couple paisible où, malgré les injustices, chacun prend soin de l’autre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Moins d’un an après « Midnight Special », Jeff Nichols est de retour avec « Loving », une histoire d’amour interraciale dans l’Amérique ségrégationniste des années 60. Une époque durant laquelle certains états ont encore beaucoup de mal à accepter l’homme noir comme une personne à part entière méritant les mêmes droits que les Blancs. Un récit poignant.
    Wilma P
    Wilma P

    11 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2017
    Un grand et beau film. Qui nous montre sans la filmer la lutte antiracisme aux États Unis des années 50 à 60 au travers d'une très belle histoire d'amour entre une femme de couleur et un blanc de l'Amérique profonde. Tout en subtilité et en regard deux acteurs prodigieux pour un grand film. Pour moi aussi la palme d'or
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    Après son échappée assez peu inspirée du côté de la science-fiction (« Midnight Special » - 2016), fort heureusement, Jeff Nichols nous revient à présent avec ce qui lui convient le mieux, le film dramatique se basant sur des réalités américaines, à l'exemple du captivant « Mud – Sur les rives du Mississippi », sorti en 2013, qui semblait tout droit venu d'un récit de Mark Twain.
    Mais le film qui sort aujourd'hui, lui, s'inspire de faits réels, ceux qui ébranlèrent les bien nommés époux Loving, Richard (Joel Edgerton) et Mildred (Ruth Negga). Un couple qui aurait pu, qui aurait dû, mener une vie sans histoire si l'on n'avait eu affaire à un Blanc marié à une Noire à la fin des années 50 en Virginie, un Etat encore fortement marqué par le ségrégationnisme. A peine se sont-ils mariés à Washington et sont-ils de retour chez eux qu'ils sont arrêtés, emprisonnés et traduits en justice. On ne plaisante pas sur ce sujet en Virginie dans ces années-là et Richard et Mildred sont sommés de ne plus paraître ensemble sur le territoire de cet Etat durant les 25 ans à venir. Leur combat ne s'achèvera que près de 10 ans plus tard après avoir été médiatisé et présenté à la Cour Suprême des Etats-Unis.
    Avec un sujet comme celui-là, il était tentant de réaliser un film-dossier ultra classique (comme on a pu en voir un l'an dernier avec « Spotlight » par exemple), mais heureusement Jeff Nichols a fait un autre choix, bien plus judicieux et, en fin de compte, bien plus intéressant. Les scènes de procédure judiciaire, d'entrevues avec des hommes de loi, de comparutions au tribunal n'occupent qu'une toute petite partie du film et c'est tant mieux. Il n'y a pas besoin de beaucoup plus que d'une sentence se référant à une prétendue loi divine (Dieu qui aurait créé les races et les aurait dispersées sur la surface de la Terre pour qu'elles ne se rencontrent pas!) pour faire comprendre l'aberration des lois de ségrégation appliquées en Virginie. De même, le réalisateur de « Loving » se garde de mettre en scène les poncifs de la haine raciale. Une des scènes qui semble orienter le film vers un déchaînement de violence n'aboutit, en fin de compte, qu'à une fausse piste.
    Mais alors, si le film n'accorde qu'une place restreinte aux questions judiciaires et s'il se garde de mettre en spectacle des débordements de haine raciale, de quoi est-il fait, quel en est la matière, si l'on peut dire ? Eh bien, ce sur quoi le cinéaste met l'accent, c'est la vie du couple Loving, tout simplement. Un couple qui met au monde des enfants, les élève et tâche de mener une vie, pourrait-on dire, normale. La métaphore qui revient, comme un leitmotiv, tout au long du film, c'est celle de la maison qu'il faut construire. Richard et Mildred n'ont d'autre ambition que de construire leur maison et c'est en les montrant ainsi, fidèles à ce projet, que Jeff Nichols met aussi en lumière, par contraste, les égarements des tenants de la ségrégation.
    Il faut dire aussi, pour finir, que la réussite du film repose, pour une grande part, sur le jeu plus que convaincant des deux acteurs principaux. Joel Edgerton fait de Richard Loving un homme plutôt bourru mais déterminé à aller jusqu'au bout, jusqu'à construire la maison qu'il veut offrir à celle qu'il aime. Quant à Ruth Negga, elle éclaire tout le film par sa présence, en femme décidée à emprunter tous les chemins possibles pour faire reconnaître ses droits, pour changer la vie de plein d'autres couples mixtes, pour en finir avec les lois liberticides. Enfin, il n'est nul besoin de le souligner, mais on peut quand même affirmer que ce film vien à point nommé à l'heure où les Etats-Unis viennent d'élire leur nouveau président en la personne de Donald Trump ! 8/10
    Flowcoast
    Flowcoast

    51 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2017
    Perfectible car encore englué dans des sujets qui ont fait l'histoire, Loving apparaît comme ce film historique et vrai qui nous fait retomber dans le pire du passé. Evidemment, Loving est un film qui amène de l'émotion, de la sympathie pour le couple et l'inverse pour ces lois totalement ségrégationnistes.
    On a du mal à avoir de l'empathie tant le sujet est dur, certaines scènes le sont, et on a un peu du mal en détail à rentrer dans ce processus judiciaire comme on pourrait le voir pour un film comme Philadelphia
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2017
    Loving impressionne peut-être moins que les précédentes réalisations de Jeff Nichols, propositions cinématographiques plus audacieuses, mais le projet reste personnel en ce que l’on retrouve les thèmes fétiches de l’auteur.

    LA SUITE :
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2017
    Par la qualité de sa mise en scène, la force de son interprétation et l'immense qualité de son scénario, Loving aurait mérité, selon moi, la palme d'or au festival de Cannes 2016. Mais le palmarès de celui-ci n'a accouché que de faiblesses et d'incohérences. Jeff Nichols est un cinéaste majeur de notre temps à la fois très classique par ses choix narratifs et son style filmique. Loving s'inspire tout à la fois de John Ford, Terrence Malick pour le classicisme humaniste et son intérêt porté aux cadres naturels. Ajoutez y une influence de Steven Spielberg par ses scènes se jouant des fausses alertes. Le film est superbement mis en scène, douceur, refus du pathos, cadrage, choix astucieux des points de vue (caméra portée sur de jeunes enfants), qualité de la photographie et belle musique discrète sans emphase pour éviter le mélo. Jeff Nichols se joue aussi avec talent du passage du temps, peu de signe chez les acteurs, dans leur monde, celui à l'extérieur, lui, évolue. Loving bénéficie de la superbe interprétation de Ruth Negga, très pudique et de W.-Lee. Holland, bloc d'homme simple voué à l'amour de son couple. Le scénario est un chef d'oeuvre d'intelligence. En choisissant de porter son attention sur l'histoire d'amour du couple, Jeff Nichols évite le piège du film à thèse simpliste et réussit à adopter le récit d'une histoire vraie d'une façon très personnelle. Loving décrit bien un homme, limite inculte, qui ne pense qu'à construire les solides fondations de son couple à l'image de son métier de maçon et ses constructions de maisons dont le ciment est un bien beau symbole d'union amoureuse. Fort au départ de son pragmatisme, seul compte sa liberté, celle de sa femme et de vivre tout simplement, il devient par la suite mutique, s'effondrant, ne parvenant pas à généraliser à la société américaine le problème de son couple. Pour sa femme, sa trajectoire est opposée. Taiseuse au départ, atone, elle sent la vérité surgir en elle et à faire gagner le combat humaniste anti raciste. Il y a aussi deux personnages fascinants qui se répondent en miroir. La mère de Loving, en apparence douce et paisible, mais qui garde en elle des traces de xénophobie et le flic, dur en intransigeant religieux qui fait voir des félûres dans ses choix et une certaine empathie envers Loving. Baissant très légèrement de tension dramatique durant une demi heure, le film redevient le chef d'oeuvre lors de la scène, en partie hors champ, du procès au congrès, magistrale d'émotion ! Un film inoubliable qui réussira à faire pleurer sans être tire larmes.
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