Avis : RAID Dingue - Page 8

Le début fait craindre le pire avec une Alice Pol horripilante, constamment dans le surjeu et des gags qui ne fonctionne pas. Dans sa dernière partie le film devient relativement plus intéressant notamment en raison de la prestation d'Yvan Attal en travesti. Le film a obtenu le pris Cesar du public en 2018… parfois faut pas trop chercher à comprendre

Raid dingue repose sur les ficelles des comédies des années 70/80, un tandem à la Pierre Richard / Gérard Depardieu. L'idée de base d'une fliquette gaffeuse, nulle mais ultra-pistonnée voulant rentrer dans une unité d'élite est excellente, et constitue à elle seule le demi-point des 3,5 / 5.

Alice Pol, la fille naturelle d'Héloïse Letissier (Christine and the Queens, pour le physique) et de Pierre Richard, surjoue volontairement, mais ça passe plutôt bien et elle enchaîne les gaffes pour le plaisir des petits et des grands (enfin, surtout des petits).

Danny Boon, à contre-emploi dans le rôle d'un chef d'unité du RAID, est vraiment bon, et nous prouve qu'il sait faire autre chose que ses caricatures de Ch'ti. Accessoirement, il est physiquement métamorphosé, et s'est laissé pousser des muscles qui le rendent crédible dans son rôle.

Le tout donne une comédie plutôt réussie pour les 2/3 du film, mais qui peine un peu à nous convaincre sur le dernier tiers, qui est vraiment "too much". A noter qu'à la fin le film est dédié aux forces de l'ordre ce qui, en ces temps troubles, est courageux et bienvenue.

" RAID Dingue " est une très bonne comédie. De toute évidence Dany Boon fait plus que re-confirmer le succès de "Bienvenue chez les Ch'Tis" avec une comédie dont le rythme est tout simplement très bon (aucun temps mort : constat suffisamment rare dans les "comédies" actuelles pour le signaler). Le duo formé par Dany Boon / Alice Pol fonctionne divinement bien à grands renforts de grimaces buccales pour elle et de haussements de sourcils pour lui : peu importe les quelques facilités utilisées, cela marche. Le côté critique du film porte sans doute sur le début du film (la présentation too much du personnage féminin) et la fin du film (la romance...), mais bon l'ensemble fait rire et la mission est donc totalement réussie.

Avec é Radin!" et ce film, Dany Boon revient à des comédies de qualité.Certes, il y a toujours tendance à une caricature parfois excessive mais avec une plus grande sobriété dans son propre rôle. On est heureux de voir des seconds rôles remarquables comme Michel Blanc ou Sabine Azéma ( qu'on aurait aimé voir un peu plus longuement peut-être...Il y a un clin d'œil appuyé, presque un mini hommage, à Jean-Paul Belmondo à travers deux affichettes de films et une fin tournée dans le même décor que "Le professionnel" ( mais dans une autre histoire, bien-sûr) une fin , ici, en apothéose. On est venu pour rire et on rit franchement de bon cœur même si les ficelles sont un peu grosses et le dialogue pas toujours des plus percutants: un film honnête à voir dans une salle bien pleine car le rire est communicatif!

A force de se dire qu’on aime pas Dany Boon, on va toujours à reculons voir ses films. Mais parce que nous sommes du genre à laisser moult chance à tous, on est allé voir Raid Dingue. Dany a changé, avec dix kilos de muscles supplémentaires et une allure plus droite, celui-ci espère peut-être un jour nous faire oublier ses Ch’tis. Il a raison ! Raid dingue est une comédie qui fait réellement rire. Pourtant l’histoire ne vole pas haut, est prévisible et caricaturale. Mais c’est un souffle assez inédit dans le patrimoine français. Alice Pol joue une fliquette qui rêve d’intégrer le Raid. Mais ses bourdes la font recaler à chaque tentative. C’est alors que Dany, le plus misogyne des agents va devoir la prendre sous son aile, elle, la fille du Ministre de l’Intérieur Michel Blanc. Les comédies policières françaises tombent souvent à l’eau mais ici le rythme est bien mené et les acteurs ont le charisme nécessaire pour tenir les instants les plus instables. Nous ne sommes pas raide dingue mais le moment ne fût pas déplaisant.
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"Raid Dingue" (2016) UGC 59650 le 07.03.2017

J'ai ri comme depuis pas longtemps au cinéma ! Fabuleux ! L'enfant d'Armentières a encore frappé : dès qu'il touche une caméra, le film se transforme en lingots d'or ! Un jour Pathé devra ériger à Dany Boon une statue en remerciement de l'argent qu'il lui aura fait gagner ! Tout est réussi, à commencer par un casting éblouissant : Alice Pol tout ce qu'il y a de plus flamboyante, hilarante : une "Pierre Richard en jupons" est née notamment dans le domaine des gaffes ! Yvon Attal m'a surpris agréablement dans un rôle peu conventionnel et dans lequel il fait merveille ! Aussi suprenant que Lambert Wilson en Céline Dion ! Avec aussi une rescapée de la bande des ch'tils : Anne Marivin décidément bien plus belle en blonde mais qui n'hérite malheureusement que d'un petit rôle où elle est malgré tout toujours aussi piquante Mais tant d'autres : tous les acteurs m'ont d'ailleurs plu sauf Patrick Mille, pas vraiment l'homme de la situation. ... Quant au scénario, on n'a pas fini de reprendre sa respiration après un éclat de rire, qu'un autre gag déboule ! Quel travail de préparation ce film a dû représenter ! Rien ne semble avoir été laissé au hasard ! Les images sont superbes, comme les rebondissements, et les trucages laissent pantois. Quant à la musique, je ne l'ai pas remarquée ce qui est plutôt bon signe... In voudro bin d'aut' films comme ch'ti-là.
Le 07 mars 2017, il avait fait quatre millions d'entrées en salles et la mienne était loin d'être vide pourtant un mardi à 15h30 ! J'ai été raid-content de mon après-midi !
willycopresto

alors déjà pour commencer, le film est ULTRA MEGA SEXISTE tout tourne autour du fait qu'une femme a une imposante musculature est cherche a intégrer le raid, millieux stérotypé masculin. de nos jours ceci est inacceptable comme si cela ne pouvait pas etre pire, le chef de la police pour qui elle travaille est lui aussi ULTRA SEXISTE, sont mari fini par s'y mettre aussi (comme si etre une fille sygnifiait forcément la beauté, les robes, maquillages, magnière girly) PAS DU TOUT loin de là. tout tourne autour d'un sexisme inssuportable alors le film ne pourra jamais fonctionner, ni etre bien vu d'ailleurs

Intégrer coûte que coûte l’unité d’élite de la police nationale française, tel est le vœu le plus cher de la fille du Ministre de l’intérieur. Champion du box-office, Danny Boon s'offre d’ores et déjà un nouveau succès, mais comme ce fut le cas avec «Supercondriaque», la rigolote première partie perd de son attractivité lors des séquences plus portées sur l’action. Dans le rôle de la "miss catastrophe", Alice Pol tient plutôt bien la route, tout comme les seconds rôles incarnés par François Levantal, Michel Blanc et l’inattendu Yvan Attal. Il faut bien entendu prendre « RAID dingue » pour ce qu’il est, à savoir une comédie familiale sympa pour passer un bon moment, le temps d’oublier la grisaille hivernale.

Excellent film!!!
C'est une réussite! Que de rires! Ma femme pleurait de rire dans la salle, elle aussi, hilare!
Quelle belle soirée à cet avant première de l'UGC de V2.
Alice Pol, que je ne connaissais pas bien, porte le film avec succès. Dany l'épaule et les répliques fusent.
A voir d'urgence si vous avez envie d'oublier la morosité de l'hiver.
Un très bon Dany Boon. J'avais été déçu par "supercondriaque". Là, c'est top. Pas déçu.
Bon, vous avez compris ce qu'il vous reste à faire le 1er février! ;-)

Comédie d’action sympathique, Raid dingue parvient à retrouver par moments la drôlerie de certains petits classiques du rire populaire comme Inspecteur la bavure ou encore La Chèvre, sans pour autant les égaler. Il est important d’ailleurs de noter que l’élément comique principal n’est pas Dany Boon, mais bien Alice Pol qui écope du rôle loufoque. Elle s’en tire plutôt bien car elle provoque souvent le rire, même si son personnage est un peu crispant par instants. Face à elle, Dany Boon est sobre et il s’en tire très bien, étant même crédible en agent du Raid. On aime également la prestation de François Levantal en chef du Raid qui doit obéir à des ordres qu’il ne cautionne pas. Son imperturbable sérieux provoque souvent le rire face à des situations volontairement ridicules. La réalisation des scènes d’action est plutôt efficace également. Bref, il s’agit d’un divertissement qui n’est certes pas d’une haute volée, mais qui fait le job.

Dany Boon s'affirme de plus en plus comme le fils spirituel de Gérard Oury avec cette comédie d'action Raid Dingue qui, comme son nom l'indique, s'intéresse à l'univers du Raid fortement sollicité en cette période d'état d'urgence. Bon, le but de Dany Boon, n'était pas de faire un film documentaire ni un polar sur la rivalité Raid/GIGN. Il n'est pas Olivier Marchal et il n'aspire pas à l'être. Son but, c'est de faire rire gentiment en jouant une nouvelle fois sur les clichés comme dans Bienvenue chez les Ch'tis. Puisque là, on a une femme, la première à être accepté dans un univers que Boon nous décrit comme étant profondément machiste. Je m'y attendais donc je ne vais pas faire comme si j'étais surpris. Un humour gentillet qui ne prend aucun risque de manière à s'assurer une promo facile chez Arthur le samedi soir, des millions d'entrées en salle et un succès d'audience lors de sa diffusion télé le dimanche soir. Dit comme ça, on pourrait croire que je n'ai pas aimé. C'est classique. C'est attendu. Si derrière la caméra, je l'ai comparé à Oury, devant, Boon semble une nouvelle fois s'affirmer comme un clone de Bourvil dans son rôle de grand benêt maladroit et romantique. Alice Pol, c'est la révélation. Je ne la connaissais pas le moins du monde et cette fille...est folle. Je ne sais pas si son truc, c'est de faire rire par rapport à d'autres actrices ayant débuté à la télévision ou sur scène et pour qui c'est plus naturel, mais je lui prédis une honnête carrière si elle arrive à capitaliser sur le succès de Raid Dingue. En attendant, malgré un humour convenu, Boon arrive une nouvelle fois à rendre ses personnages humains et attachants. Ça passe une fois de plus. Jusqu'à quand ? Telle est la question.

bof bof manque criant de credibilité, personnage creux, manque de rire Boun a fait beaucoup mieux, espérons que le prochain sera meilleur

Un bon divertissement populaire et respectueux du spectateur. Dany Boon a du charme, Alice Pol un peu moins, le film a du rythme et de jolies ambitions. Yvan Attal illumine quelques scenes par un jeu totalement dejanté, bravo !

Au vu de ma note, il n’est pas difficile de comprendre que je ne suis pas tombé raide dingue de cette nouvelle comédie de Dany Boon. Mais où est cette légèreté fantasque qui avait fait le succès de "Bienvenue chez les Ch’tis" ? Alors que l’exagération n’était utilisée qu’à dose homéopathique (du moins juste ce qu’il faut pour appuyer quelques clichés), ici elle ressort beaucoup plus, à tel point qu’elle semble permanente. Oui ben ça ne va pas vous friser les cheveux pour autant. La désillusion commence d’entrée avec l’interprétation clownesque d’Alice Pol. Qu’est-ce qu’elle est grimacière ! Alors qu’il ressort au naturel de la comédienne une charmante candeur, son personnage est plus hyperactif, en proie à une effervescence de tous les instants. Elle est même carrément survoltée ! Alice Pol a certes des capacités dans le domaine du rire, tant et si bien que Dany Boon lui-même la qualifie de Pierre Richard au féminin (propos recueilli lors d’une interview), mais trop c’est trop. Il aurait mieux valu s’en tenir à cette candeur doublée d’une douce et subtile maladresse. Parce que là, tout parait gros. Très gros. Trop gros. Et comme elle n’a de cesse d’en faire des tonnes et des tonnes, ça devient assez rapidement caricatural et limite agaçant. Nous pouvons comprendre que Dany Boon ait voulu rendre hommage aux unités d’élite de la police, bien que son idée date de bien avant les événements qui ont mis ces unités sur le devant de la scène internationale. Il fallait en choisir une, et c’est avec une certaine logique répondant au jeu de mot qu’il se penche sur le RAID (devenu rétroactivement l’acronyme de "Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion"), laissant ainsi de côté le GIPN, le GIGN, et la BRI pour ne citer qu’eux. Dany Boon témoigne d’une vraie admiration envers les corps d’élite, et ça se voit lorsque les agents reviennent d’une intervention sous les applaudissements des collègues restés au QG. Il n’est pas le seul. Les spectateurs vouent une immense admiration à ces courageux policiers anonymes, et ce depuis la traque qui a suivi les différentes attaques qui ont secoué le tout Paris et la France entière en janvier 2015. Parce que… il fallait y aller quand même ! Surtout quand on sait que les terroristes étaient lourdement équipés, des armes de guerre aux explosifs ! Seulement à vouloir en faire absolument une franche comédie, Dany Boon décrédibilise toute la rigueur, toute la formidable exigence que demandent ces unités d’élite, en l’occurrence le RAID. Oh je ne dis pas que les véritables agents ne partagent pas de bons moments, il doit même y exister quelques croustillantes anecdotes. Mais de là à en faire une farce, il y a plus d’un pas. Pire : n’importe qui peut l’intégrer ! Non pas parce que l’agent Johanna Pasquali est une femme, puisque les deux premières femmes ont réussi à intégrer pour la première fois le RAID (c’était en 2014) jusqu’alors exclusivement masculin, d’où sans doute cette misogynie prêtée à l’agent Eugène Froissard pour l’occasion mis en charge de la formation des stagiaires en vue d’en faire de nouvelles recrues. Non, c’est la façon dont ça se passe dans le film, bien que ça dénonce aussi le peu de considération envers l’argent du contribuable. Franchement, c’est d’un ridicule… Nous savons tous heureusement que l’intégration au RAID est on ne peut plus sérieuse et exigeante alors question vraisemblance, on repassera. Même les scènes d’entraînement (très édulcorées) tournent au rocambolesque. Pourtant Dany Boon s’est donné les moyens, fort d’un budget conséquent de 32,4 millions d’euros, malgré tout jugé insuffisant. Insuffisant parce qu’il a fallu reconstituer les décors intérieurs du château de Vaux-le-Vicomte, les propriétaires de ce dernier prenant trop cher pour tourner à l’intérieur. Sinon, les scènes à l’extérieur de ce magnifique bâtiment se sont déroulées sur place, de la même façon que les scènes à l’Elysée ont été tournées à l’Elysée, que les scènes relatives au Ministère de l’Intérieur ont été réalisées au Ministère de l’Intérieur, et que les plans aient été directement pris au QG du RAID. Reste tout de même la réplique exacte de la salle d'entraînement. Pour en revenir à la crédibilité, le bât blesse quant à l’anonymat des agents. Je veux en venir au fait qu’ils soient masqués par le biais de cagoules dès lors qu’ils sortent de leur base en vue d’une opération. Alors qu’ils se déplacent en véhicule pour aller sur une intervention ou en revenir, ne sont-ils pas censés garder leur accessoire en place ? Cela mérite réflexion, mais cela a le mérite d’augmenter la lisibilité sur l’identification des personnages à ces moments-là. Chacun appréciera ce petit travers… ou pas. Tout n’est pas mauvais pour autant : on aimera comment le commandant du RAID Patrick Legrand mouche le cynique Ministre de l’Intérieur (Michel Blanc), et ce avec le plus grand sérieux et un aplomb incroyable ! Formidable François Levantal ! Au final, c’est lui le plus sérieusement "amusant". Cependant la vraie bonne surprise vient d’Yvan Attal, heureux comme tout dans ce rôle de drôle de méchant (ou méchant drôle) où il a pu de son propre aveu vraiment jouer. Il en ressort une scène particulièrement savoureuse où il demande à son acolyte s’il ne veut pas faire la femme… On comprend que cette scène a dû être particulièrement éprouvante pour ne pas céder au fou-rire. Le spectateur en aura un aperçu dans le bêtisier, lequel n’est hélas pas intégré dans le générique de fin mais dans les bonus du DVD. Il en résulte une comédie qui ne fera pas date dans la filmographie de Dany Boon, car elle laisse trop un goût de grand-guignolesque, sans parler du fait que des erreurs grammaticales se sont glissées dans les dialogues (j’en ai détecté deux). Ce n’est pas très sérieux, tout ça…

Vu en avant première, film très sympa.
Beaucoup de rythme, un histoire qui tient la route sans demander une grande réflexion, des acteurs et actrices qui jouent juste, tous les ingrédients pour une soirée divertissante.
On a bien rit