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    Cléopâtre
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    Akamaru
    Akamaru

    2 797 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2011
    Le péplum de tous les excès,qui est entré dans la légende du 7ème art pour ses à côtés.Budget pharaonique.Milliers de figurants.5 heures de bobines dans sa version intégrale.Remplacement du réalisateur initial par Joseph L.Wankiewicz.Naissance de l'idylle tumultueuse entre les 2 mégastars Elizabeth Taylor et Richard Burton.Pré-production de 2 ans..."Cléopâtre"(1963),de par son ampleur historique et son faste imagé,reste un péplum apprécié et impressionnant.Elizabeth Taylor y est magnifique,enivrante en Reine d'Egypte.Je crois n'avoir jamais vu une femme à la beauté pareille.Cléopâtre ensorcelera rien moins que le mégalomane Jules César et le chef dépressif de l'armée romaine Marc-Antoine.Par amour pour cette créature ensorcelante et divine,ils seront trahis par une conspiration intestine et une bataille navale perdue d'avançe.Quand amour et pouvoir ne font pas bon ménage...La véracité des évènements est avérée dans sa majorité.L'opulence des décors et costumes laisse franchement sans voix.Les interprètes sont magistraux,Taylor bien sûr,mais aussi Rex Harrison en César épileptique et déclinant,et Richard Burton aveuglé par son amour égyptien.Le film est bien trop long,notamment dans des longues scènes figées en intérieur,et il manque certainement de subtilité.C'est tout de même une colossale expérience à vivre,ne serait-ce que pour être transporté dans le destin tragique de cette Reine égoïste,ambitieuse et entière.
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2019
    Probablement l'un des plus grands fleuves d'Hollywood. Joseph Mankiewicz a explosé le budget (l’euphémisme du siècle) pour l'oeuvre la plus ambitieuse jamais proposée et l'effet s'en ressent dans chaque plan mais surtout dans le fond. La démesure des moyens nous font saisir l'ampleur des enjeux. Tous les éléments narratifs de cette longue fresque sont aiguillés de façon à ce que plus aucune d'entre-eux ne soient dissociés dans toutes les prises de décisions des protagonistes, que ce soit les sentiments ou le pragmatisme politique qui conduisent inévitablement à des frictions. Cette tragédie ne se détache jamais des ambitions de grandeur de son triangle de personnages principaux, tout est cadré de façon à nous faire perdre le sens de la réalité, le genre de grandiloquence qui nous fait douter, au même titre que la population, si ce ne sont pas des dieux qui se disputent le pouvoir devant nous. Mankiewicz a recours à plusieurs tricheries pour rendre le film que plus expressif là où le budget n'exprime qu'un spectacle extérieur. La bluffante prestation des acteurs relèvent du plus grand théâtre tant ceux-ci sont enfermés dans l'une des plus grandes histoires jamais écrites. Ce qui en fait l'un des plus grands moments dramaturgiques comme l'une des plus grandes vagues filmiques.
    ptiverat
    ptiverat

    11 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 février 2014
    Ouf que dire de cette orgie visuelle construite sur un scénario médiocre avec quelques belles envolées littéraires. Une fois passée la guimauve hollywoodienne spectaculaire et trop dorée à mon goût que reste-il de crédible à ce film? que reste-t-il de crédible à Taylor pour ce film? Que reste-il de la véritable Cléopâtre et de ses orgies, de la fumeuse d'opium et de son envoutante sexualité? RIEN sinon qu'un produit “politically” correct à la sauce hollywoodienne, répliques à peine plus élevées qu'un roman Harlequin et des personnages construits, certes, mais tués par les dialogues banals (à part quelques tirades) et surtout une intrigue endormante au possible. Tout cela est sans tripes et sans âmes! Malgré que les acteurs s'évertuent sur un scénario lourd à étaler leurs tripes et Burton soit le seul à s'en tirer un peu sans se faire mordre par l'aspic empoisonné d'un scénario rampant. Taylor pose et repose et est pathétique en reine d'Égypte où, finalement, on ne voit que la reine d'Hollywood. Le film croule sous son faste et se laisse regarder par ledit faste juste par voyeurisme de démesure. C'est d'ailleurs sa seule cohérence: la démesure des décors et le nombre de figurants. Le reste étant finalement terriblement ennuyant et Élisabeth Taylor aussi crédible qu'Élisabeth Montgomery dans Ma Sorcière Bien Aimée. Une Cléopâtre de carton-pâte et de formules magiques que l'on a peine à croire! Pour le nez (dans tous les sens) de Cléopâtre on repassera ! Et pour une Cléopâtre intéressante on regardera la série Rome!
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2018
    Décors pharaoniques (c'est le cas de le dire...) mais à part ça....rien. D'un ennui mortel. Liz Taylor joue les starlettes et se prend plus pour la reine d'Hollywood que la reine d'Egypte. Elle minaude et joue comme un pied des dialogues ridicules. Les deux acteurs masculins s'en sortent mieux mais n'évitent pas l'académisme exacerbée de cette bouillie peplumesque.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2008
    Au cœur des fastes décors de Rome et d’Egypte, Joseph L. Mankiewicz peine à conserver la puissance intime de son art dans «Cleopatra» (USA, 1963). En quelques deux cents soixante-dix minutes, le cinéaste dépeint une fresque sur la vie mouvementée de la dernière reine d’Egypte. Dans les ornements grandioses, les costumes indénombrables et les éblouissantes couleurs chaudes, Mankiewicz réussit à dégager les agitations communes de l’amour. L’opération de la petite histoire dans la grande Histoire est familière au cinéma mais l’écart qu’impose le film dénote du singulier. Jamais histoire d’amour, aux sentiments aussi versatiles, ne s’est vue confronter à des proportions aussi gigantesques. C’est dans l’association de la passion et de la politique que le film procède à cette ambigüité des histoires. La tentation est alors de grossir les traits pour mieux rendre compte de l’effusion des sentiments. Dans ce sens, et pour notre plaisir, le film rejoint Shakespeare, influence avouée de Mankiewicz. Le destin auquel le monde les soumet influe sur les simples émotions des protagonistes. L’idylle que Cléopâtre vit avec Jules César puis avec Marc Antoine est soumise aux volontés politiques du Sénat romain. Le destin n’est pas une instance magique mais là une production humaine. C’est du poids du monde que se meurt Cléopâtre et ses amants. Outre les influences du théâtre élisabéthain, le scénario, souvent pilier plus fondateur chez Mankiewicz que ne l’est la mise en scène, détient certains des thèmes chers au cinéaste. Pour exemple en est la solitude que la figure féminine doit affronter. Toutefois bien que l’intrigue prime sur sa mise en scène, le film engage dans sa durée un entremêlement des lieux et des temps par des ellipses spatio-temporelles. D’une séquence à l’autre, Mankiewicz alterne indifféremment entre Rome et Egypte. L’Histoire ne se fait plus qu’un bloc de puissance contre lequel lutte l’amour de deux êtres qui avant d’être maître et reine sont homme et femme.
    Redzing
    Redzing

    918 abonnés 4 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2019
    "Cleopatra" fait partie de ces films plus célèbres pour leur tournage que pour leur qualité intrinsèque. Dans ce cas, le film fit beaucoup parler de lui à l'époque pour sa production littéralement pharaonique. Un budget démentiel de plus de 30 millions de dollars (le film resta longtemps le plus cher de l'histoire du cinéma, inflation comprise), qui aurait fait couler la Fox en cas d'échec en salles ! Un tournage très long, mouvementé par des caprices de stars et des licenciements de réalisateurs... Sans compter la liaison adultérine largement médiatisée à l'époque entre les deux vedettes Richard Burton et Elizabeth Taylor ! Bref, beaucoup de bruit, mais au final que vaut le film ? En premier lieu, les proportions titanesques de la production se voient à l'écran : les décors & costumes sont très variés et réussis, et le nombre de figurant assez hallucinant donne de la vie à l'écran (on voit parfois des centaines de soldats & cavaliers pour des scènes très courtes), en particulier lors des batailles. Ensuite, la durée importante (4h) permet de bien creuser le trio amoureux. D'abord Cléopâtre et César, puis Cléopâtre et Marc-Antoine. Elizabeth Taylor est sublime en reine d'Egypte malicieuse et ambitieuse, qui manipule les hommes à la fois par amour et pour son intérêt. Rex Harrison campe un Jules César attachant, fin stratège mais trop avide de pouvoir. Richard Burton quant à lui se lâche en Marc-Antoine frustré de vivre dans l'ombre de César, et dont la passion lui fera commettre de nombreuses erreurs. Des personnages bien développés, mais qui ont malheureusement le verbe souvent trop pompeux, d'autant que le scénario se veut bavard (alors que les scènes de batailles sont plutôt courtes). "Cleopatra" reste donc un péplum impressionnant, qui n'atteint pas le statut de grand classique, mais qui vaut amplement le coup d’œil.
    leochou
    leochou

    13 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Cette fresque romanesque et historique est magnifiquement mise en scène qui distille ces intrigues de pouvoir et d'amour sur plus de 4h. Grace à la qualité du scénario et à celle du casting, on est transporté par cette histoire que l'on suit de bout en bout sans aucun ennui, bien au contraire. Un pur chef d'oeuvre.
    NeoLain
    NeoLain

    4 227 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2008
    Forte de la splendeur des reconstitutions et de la puissance du jeu de ses acteurs, cette version séduit et envoûte le spectateur. Hélas, la seconde partie sur la déchéance de Marc-Antoine est moins captivante que la première avec César et la longueur du film (4h) se fait durement sentir, principalement dans certains dialogues. Les scènes “d’action” sont toutefois impressionnantes et les scènes de foules ont une ampleur rarement égalée : l’entrée de Cléopâtre dans Rome reste l’une des scènes les plus grandioses de toute l’histoire du cinéma. Le film coûta une véritable fortune, mettant à mal l’équilibre financier de la Fox, et le tournage fut des plus mouvementés. Le cinéma-grand-spectacle par excellence. Le plus : Elizabeth Taylor est d'une beauté ennivrante !
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Typiquement le genre de film dont les moyens dépensés ne valent que si vous le voyez au cinéma mais où est-il diffusé actuellement?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Je me demande si le film a eu l'Oscar des plus beaux décors ? il le mériterait amplement. Même de nos jours, il reste très impressionnant à cet égard. Idem pour les costumes et... les nombreuses tenues de Cléopâtre... et de son bellâtre.

    Et puis bordel ce défilé de la gay pride juste avant que Cléo n'arrive sur son char ! on se croirait dans "Champs-Elysées" avec Drucker. Ou au Moulin rouge du Paradis latin avec toutes les breloques qui brillent. Même la musique qui ne cesse de gueuler comme un orchestre de roquets énervés fait davantage penser à un cabaret aux bouteilles de champ' à 350 balles qu'à... un quoi au fait ? un "peplum" ?

    C'est sans doute ça, les peplums : des pièces de théâtre géantes (genre le Puy du Fou tu vois...) où tout le monde vient parader (putain, arrête ton char Ben-Hur) au son des trompettes, puis le cas échéant inévitablement se met à déclamer des sornettes que personne n'écoute, car tout le monde dort déjà.

    Richard fait ce qu'il peut en jupette et Elizabeth a de superbes maquillages et de jolis décolletés... Puis je regarde le temps, je n'ai tenu qu'à grand peine une heure et demi. Il reste encore deux autres plombes et demi... Et j'ai fait ça en deux fois.

    Je crois qu'il me faudrait des mois ou des années pour le finir : pas plus de quelques secondes par jour sinon ça fait mal.
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    Permettez-moi de commencer cette critique par une question : quelqu’un pourrait-il me dire en quelle année est apparu le talon aiguille ?....... Bon je ne vais pas attendre éternellement une quelconque réponse puisque je suis à nouveau engagé dans un monologue allocinéphilistique. Alors autant y répondre de suite, et je vais commencer par un peu d’histoire concernant ces fameux talons puisqu’on aperçoit au moins à deux reprises Elizabeth Taylor chaussée de talons aiguille. C’est bref, mais c’est visible malgré les robes longues. Les talons aiguille firent leur véritable apparition dans la vie courante dès les années 1930. En ce qui concerne le talon haut, il semble que les premières traces remontent à l’Egypte antique 3500 ans avant notre ère, de telles chaussures étant alors apparemment portées par des personnes au plus haut statut. Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos hiéroglyphes dont l’action se passe dans les années 40/30 av. J.C. . "Cléopâtre" : un projet pharaonique, une durée marathonienne, une machine à gagner des Oscars, un budget colossal resté longtemps le record absolu du film le plus onéreux de l’histoire du cinéma. Nous sommes en 1963, 44 millions de dollars ont été dépensés, ce qui correspondrait aujourd’hui (à vue de nez, compte tenu de l’inflation) à un budget de 310 millions de dollars, si ce n’est davantage. Elizabeth Taylor en récolta un rien que pour son cachet, et dut endosser pas loin de 65 costumes ayant coûté la bagatelle avoisinant les 200 000 dollars. En somme, la Fox s’est donnée les moyens de faire la lumière sur l’une des plus grandes histoires de tous les temps. A ce que l’on en sait, le scénario semble être fidèle à l’histoire spoiler: , bien qu’il a été écarté le fait que la plus célèbre des reines d’Egypte ait eu trois enfants avec Marc Antoine
    . Rouben Mamoulian, le premier réalisateur, craqua sous la pression de l’ampleur de la tâche. Il fut remplacé par Joseph L. Mankiewicz qui fit un film en deux parties de trois heures chacune. Au final, la Twentieth préféra une version de quatre heures d’un seul tenant, bien que je me souvienne d’avoir vu ce film en deux parties à l’époque où la télévision le diffusait encore assez régulièrement. La réussite fut totale : 9 nominations aux Oscars 1964, 4 de remportés. Même si "Cléopâtre" semble être très théâtral, à tel point que ça peut en déranger plus d’un, on ne peut que s’émerveiller devant l’immensité des décors (non nominés) et des costumes (oscarisés). Les choses ont été vues en grand, et ça se voit. Je disais donc que pour le rôle-titre, Elizabeth Taylor a été choisie et visiblement elle s’est régalée, prenant manifestement un malin plaisir (pour ne pas dire son pied) à incarner un personnage qui a marqué l’histoire de son époque. Les historiens sont dans l’incapacité de dire si Cléopâtre était d’une beauté divine, mais il est établi que les statues édifiées à son effigie ont été idéalisées dans ce sens. Et je dois dire qu’Elizabeth Taylor est belle, très belle, si belle que j’en regrette presque de ne pas être né à son époque. Encore aurait-il fallu que je sois de son monde… En tout cas, nous spectateurs pouvons profiter de sa plastique de rêve, à des années lumière des critères à tendance anorexique de la beauté d’aujourd’hui. Que ce soit nue dans son bain, ou à peine vêtue d’un drap pour recevoir des soins de peau, ou allongée sur une sorte de sofa face à césar, ou encore pulpeusement habillée de robes à décolleté ravageur que même un Wonderbra serré à mort viendrait honteusement gâcher, elle est tout simplement magnifique et contribue à la légende laissée en héritage par Cléopâtre VII. Mais pourquoi ce petit côté ardent, érotique ? La réponse est dans le film : elle choisit ses amants. Et donc elle agit en conséquence. C’est sans doute ce qui la pousse à faire une entrée fracassante dans Rome, la scène incontestablement la plus impressionnante du film. De mon souvenir de gamin, c’est la scène qui m’avait marqué, et pour moi c’est LA scène à ne pas rater. Elle veut en mettre plein la vue,... et on en prend plein la vue ! Tout le long du film, c’est spectaculaire, les producteurs ayant dépensé sans compter. Les effets visuels ont obtenus leur statuette, ainsi que la photographie, et la direction artistique. Il va sans dire que l’ensemble du casting est très convaincant, mis à part peut-être Martin Landau dans le rôle de Rufio, que j’ai senti un peu perdu. Rex Harrisson (en course pour les Oscars) et Richard Burton sont impeccables spoiler: , bien que je ne trouve pas les crises d’épilepsie de Jules César très convaincantes
    . La musique, en course elle aussi à la plus grande récompense, accompagne bien le film : elle est clinquante et est au niveau de la démesure du film, tour à tour impressionnante et plus discrète pour les moments plus intimes. Evidemment, pour faire un bon film à cette hauteur, ça passe par une bande son irréprochable et un montage maîtrisé. C’est le cas et ces deux aspects techniques ont été reconnus puisqu’ils étaient en compétition pour les Oscars, qu’ils ne remportèrent pas. Il fut donc logique que "Cléopâtre" soit lui aussi nominé en tant que meilleur film, mais il n’obtint rien. La faute à quoi ? Est-ce parce que le film balance trop entre les faits historiques et les romances ? Seul le jury de l’époque saurait nous répondre. Je rappelle cependant qu'il manque deux heures de tournage... Pour répondre à la dernière question, je crois que le réalisateur et surtout la Fox l’ont voulu ainsi, pour notre plus grand plaisir des yeux, et je respecte totalement ce choix, le sujet étant vaste au possible si on tient compte à la fois de l'actualité historique, des enjeux politiques et géopolitiques. La durée peut être rebutante, c’est vrai, mais je tiens à dire que les quatre heures passent bien. Assurément un grand film, digne des plus grandes réalisations hollywoodiennes de l'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mai 2011
    Un film en 2 parties. La 1ere, qui se termine avec la mort de J.César est épique, grandiose, intelligente. Rex Harrison est impérial. 5 étoiles, il n'y a pas photo! Mais voilà, la 2eme partie, est lourde, voire gnangnan! On s'en fout de la vie privée de Cléopatre, on s'en fout de savoir qu' Antoine force sur la bouteille. R.Burton n'arrive pas à la cheville de Harrison, en plus ses répliques sont chiantes. Une étoile pour la 2eme partie et c'est bien dommage!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    Ce monument à l’âge d’or du studio faiseur de féerie magique, juste suffira en frappant des mains pour nous éblouir chers spectateurs, une fresque sur le joyaux antique de l'histoire, les tableaux tragi-héroïques Greco-Égyptiens sont dans son musée du jardin suspendu romain latin luxembourgeois proto-eden, possédant beaucoup de trésor inestimable.
    Conserver précautionneusement et sous scellé pour contrecarrer les cambrioleurs faussaires arnaques contrefaçons conspirateurs assassins de dictateur voulant concentrer les pouvoirs républicains anciens, méthodes sénatoriales impérium.

    L’immensité de la vie romantique d’une grande reine égyptienne, célèbre potin d’une et titre de magazine devant sa destinée, devenir une province romaine soumise courtisane de Cesar et général tacticien stratège militaire conquérant, ça y’est...c’est fait pendant quatre heures de durée impartie dans cette réalisation de 1962 qui a dû coûter cher.
    Onéreuse synonyme fortune pour les incultes précédemment cités-jardins, la production a les moyens pour mettre ses idées au clair, l’Amérique pharaonique du cinéma, passionnément ces intrigues, la république période transitoire vers l’empire, Julius Gaius Caesar laisse sa place de cœur à l’adoption filiale Octavien, pour l’Auguste, hail salut romain italien transalpin......!!!

    Pas de gaulois, la soumission sous Rome vainqueur et écrivain de l’histoire évincée les défaitistes perdants suicidaires, ave post César et hail l’empereur sur son vaste étendu de territoire commençant d’Europe jusqu’en Asie Mineure !!!.....
    Amicalement diplomatique rencontre interaction commerciale millénaire avec leurs voisins d’autres prestigieuses, complexes, sophistiquées, et raffinées civilisations, beaucoup beaucoup d’histoire à raconter, au plaisir tout ou rien qu’en remerciant, on y voyant clair dans ce jeu théâtral magnifié, des acteurs et actrices shakespeariens, tient ton chef-d’œuvre...!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2022
    D’une fluidité remarquable en dépit de la complexité de ses enjeux dynastiques et géopolitiques, Cleopatra est le parfait exemple du grand spectacle intelligent capable de faire vivre à son spectateur une expérience totale. Celle-ci repose d’abord sur une défiance à l’égard des statues, dont les regards sont, comme le répète César, dépourvus de vie, pour préférer l’incarnation : les dialogues associent la poéticité d’une langue raffinée proche des vers de Racine et le naturel nécessaire à la conversation – avec quelques familiarités en prime, ce qui, loin de rendre l’anachronisme saillant, donnent l’illusion de réel – qu’animent d’excellents acteurs ; les décors et les costumes somptueux articulent l’historique et l’exotisme orientalisant, teinté d’une influence Art déco bienvenue.

    L’art de Joseph L. Mankiewicz consiste à dévoiler dès les premières minutes l’artificialité congénitale de son spectacle pour inviter le public à ne pas chercher là une authenticité quelconque : César et ses troupes refusent les armes pour se faire acteurs le temps de traverser le marché extérieur et rejoindre le frère de Cléopâtre ; un peu plus tard, la reine d’Égypte fait son apparition cachée dans un tapis enroulé, suivant les codes de la comédie. Ainsi, le cinéaste place au premier plan ses personnages, et les acteurs qui les campent, qui deviennent aussi impressionnants par les dilemmes qui les travaillent que la magnificence de la reconstitution physique de l’Antiquité ; ceux-ci sont acteurs de l’Histoire, ils pèsent sur ce que nous savons de cette période, ils influencent un récit à la linéarité constamment déjouée, appelée « destin ». Il repousse alors en clausule la panthéonisation de Cléopâtre pour représenter, pendant presque quatre heures, la femme : amante et endeuillée, puissante et fragile, séductrice et soucieuse des traditions de sa culture, elle resplendit dans son ambivalence fondamentale, anime les images figées que nous avons d’elle, brise les statues en son hommage pour se mettre à nu, comme le dit Antoine. Mankiewicz s’intéresse aux passions à l’œuvre dans un corps et un esprit : il signe une mise en scène d’une précision rare captant à merveille les rapports de pouvoir et les relations troubles qui unissent les personnages, chacun saisi dans ses obsessions ; il choisit pour cela le symbole de l’œil, celui de la reine qui espionne derrière une mosaïque, celui d’Antoine qui la voit partir au loin en pensant qu’elle le trahit etc.

    Un chef-d’œuvre d’une densité folle qui rappelle que l’essentiel dans le grand spectacle n’est pas tant la somme des artifices déployés que l’épaisseur humaine qui y vit – leçon à transmettre aux blockbusters contemporains.
    brianpatrick
    brianpatrick

    68 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2010
    Un magnifique œuvre. Un travail gigantesque. Cléopâtre ; une actrice formidable. Un jeu d’acteur gigantesque. Admirable.
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