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    Keeper
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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2016
    Keeper est la belle surprise de ce printemps et laisse présager un avenir prometteur pour son réalisateur. Retenez son nom : Guillaume Senez.

    LA SUITE :
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Le premier plan de Keeper montre deux adolescents s'embrassant avec fougue. Ils sont jeunes, insouciants, libres. Mais elle tombe enceinte et là commencent les questionnements. Dans une veine naturaliste, le premier film de Guillaume Senez séduit par sa vérité, sa sincérité, sa qualité d'interprétation mais aussi son découpage narratif, qui pallie une mise en scène un peu sage. Keeper s'attache principalement à celui qui va, peut-être, devenir père. C'est un parti pris. Un autre film aurait pu être tourné avec la vision de la future maman. C'est sans lourdeur mélodramatique et sans angélisme non plus que Senez trace le chemin, avec une maîtrise plutôt remarquable pour un tout premier long-métrage. L'influence des frères Dardenne est lointaine, on pourrait tout aussi bien citer Pialat mais le réalisateur franco-belge possède déjà un style qui lui est propre. Prometteur, le garçon !
    Fontaine Eric
    Fontaine Eric

    51 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Une jeunesse insouciante ? Un couple d'adolescents en manque de repères ? Non, Guillaume Senez casse les clichés et les préjugés avec un film qui va proposer d'autres pistes, d'autres solutions ou pas...C'est culotté de raconter une histoire qui aurait pu devenir un cauchemar à filmer, ici le réalisateur accomplit un vrai sacerdoce sur le questionnement de la vie, il puise son scénario dans une logique de l'espoir même quand les choses paraissent débridées. Ce petit couple au fond représente la jeunesse mais aussi le regard trouble du mystère de la vie, c'est beau et talentueux !
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2016
    Maxime et Mélanie ont quinze ans. Ils s'aiment. Mélanie tombe enceinte. Gardera ? Gardera pas ? Le titre, pas très heureux, nous met sur la piste. Et on se doute que si Mélanie avortait, il n'y aurait pas beaucoup de film. Donc, même si la décision n'intervient qu'au mitan du film, elle le garde. Vous pensez que je viens de vous spoiler le suspense ? Vous vous trompez. Car la fin du film, étonnante et inéluctable, vous scotchera.

    Mais n'allons pas si vite en besogne. Ou plutôt ne passons pas à côté de ce qui fait l'intérêt de ce premier film si juste qui soutient la comparaison avec les chefs d’œuvre des Dardenne et de Kechiche, excusez du peu. De quoi s'agit-il ? Pas seulement de dénouer le dilemme gardera/gardera pas. Mais surtout de décrire les paradoxes de l'adolescence.

    Guillaume Senez est sans cesse sur la corde raide. Et on tremble tout le long du film qu'il n'en tombe, en versant dans le moralisme et/ou dans le sentimentalisme. Il parvient étonnamment à éviter ces deux périls. Son ton est toujours juste. Il réussit miraculeusement à décrire un âge contradictoire. Maxime et Mélanie sont deux gamins amoureux, qui se roulent des pelles et s'écrivent des textos (admirablement bien orthographiés, seule entorse au réalisme du film) et qui s'enflamment à l'idée d'avoir un enfant. Ils n'ont évidemment pas la moindre conscience des conséquences de leur choix. Et on frémit pour eux des périls qui les guettent : la fatigue de la petite enfance, la lassitude dans le couple, le décalage avec les amis du même âge...

    Cette conscience-là, ce sont leurs parents qui tentent de la leur faire acquérir. Du côté de Mélanie, une mère dont on comprend qu'elle a eu, elle aussi, un enfant très jeune. Et qui refuse à sa fille la liberté de faire, comme elle, le mauvais choix. Du côté de Maxime, deux parents, plus âgés, plus aisés, mais divorcés : un père, entraîneur de foot, qui rêve pour son fils la carrière de joueur qu'il n'a pas eue, et une mère qui porte seule l'éducation de son fils.

    Vous me direz que le sujet a déjà été traité dans Juno. Et vous aurez raison. J'ai un excellent souvenir de Juno... le problème est que je n'en ai aucun souvenir ! Du coup, sauvé par mon Alzheimer, j'ai savouré Keeper comme l'un des tout meilleurs films de ce début d'année 2016.
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2016
    Un premier long métrage sensible et touchant, malgré des maladresses. Sur un sujet convenu, une certaine grâce et une interprétation juste. On retiendra le jeu sensible de Catherine Salée dans le rôle de la mère, parfaite comme à son habitude.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Je n'ai pas un attrait particulier pour les nombreux films autour de l'adolescence qui fleurissent régulièrement sur les écrans, comme des boutons sur une peau acnéique. L'adolescent ne va pas bien, il est en crise, cherche les limites, s'essaye à diverses activités qui font froncer les sourcils de parents forcément dépassés et quand il arrive à prononcer un dialogue de plus de quatre mots, c'est qu'on est dans un film d'André Téchiné, fin observateur de ce passage de la vie mais dont l'âge vénérable peut nous faire douter d'un regard neuf (quoique ...).
    "Keeper" possède tout cela : un couple d'ados ayant un langage minimum, vivant dans une banlieue pavillonnaire assez sinistre et dont la fille va se retrouver enceinte à quinze ans. Le film va les suivre dans leur questionnement, leur errance et leur passage forcé à un âge plus adulte.
    Enorme bon point au scénario qui ne choisit pas la facilité, jouant des hésitations des deux jeunes protagonistes pour surprendre en empruntant des chemins pas toujours attendus, faisant ainsi ressentir leur malaise à trouver la bonne issue. Les deux jeunes acteurs y sont pour beaucoup, étonnants de naturel dans une mise en scène proche du documentaire. On retiendra aussi la totale absence de manichéisme du film face à deux sujets sensibles qui hantent cette histoire : l'avortement et l'adoption. Guillaume Senez a l'intelligence de poser le décor, l'histoire, sans détours, avec une justesse de ton impeccable, laissant le spectateur faire son jugement. Pour tout cela , "Keeper" est sans doute un long- métrage au dessus de la mêlée habituelle du genre.
    Cependant, même si le récit avance à bonne allure, le film pâtit de quelques petites scories qui m'ont empêché d'adhérer totalement. La première, sans doute indépendante du réalisateur, fut pour moi l'inévitable comparaison avec le cinéma des frères Dardenne. Du coup, face à la tension des films de ces derniers, on a parfois l'impression que "Keeper " est du Dardenne sous Prozac.
    La fin sur le blog
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2016
    Un film extrêmement réaliste sur ces jeunes filles insouciantes (ça n'engage que moi) qui succombent au désir de devenir Maman sans penser sur tout ce que cela implique... Le film met parfaitement bien en évidence les réactions de ces jeunes parents qui ont la fâcheuse tendance d'agir par esprit de contradiction, comme pour se rebeller contre l'autorité parentale... ou d'agir sur un coup de tête sur l'envie du moment sans savoir où ils vont et s'ils pourront assumer... A cette âge on idéalise beaucoup (trop... ?) et Guillaume Senez, le jeune metteur en scène qui signe ici son premier long, nous le fait observer en toute objectivité sans jamais chercher à juger. Les acteurs sont vraiment excellents et contribuent évidemment à rendre ce film aussi réaliste et convaincant . Un très bon film qu'il faudrait montrer aux collégiens/nes pour les amener à réfléchir sur les conséquences/diificultés d'avoir un enfant avant d'avoir une vie posée....
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Kacey Mottet Klein se détache largement à l'aide d'une prestation impressionnante pour son âge dans un film très juste par rapport à son sujet.
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    277 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2020
    Film très touchant, rare dans la sincérité de son propos, et aussi rare dans la simplicité de sa mise en scène, nourrie d'attention aux autres et de confiance dans le cinéma. Tout y est juste, compris les deux jeunes acteurs, mais aussi leurs mères opposées (Léa Dosch, excellente en mère dure, et Catherine Salé en mère aimante et attentionnée). La fin est poignante.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Ils ont 15 ans. Lui, Max, il rêve d'accéder à une carrière de foot avec les encouragements de son père. Elle, Mèl, elle l'aime éperdument son Max. Et le drame arrive : Mélanie est enceinte. Le drame ? Parce qu'attendre un bébé à 15 ans, c'est loin d'être une évidence quand on a encore un avenir à construire, des fêtes et des sorties à partager, et des amours peut-être à commencer. Guillaume Sénez a réalisé une œuvre honnête, simple et délicate. Il regarde l'adolescence avec tendresse et acuité. Il a créé un film belge, qui ne soit pas glauque, ou social. Au contraire, le film se passe dans un quartier pavillonnaire réservé aux classes moyennes, avec des personnages de la vraie vie, pour les uns divorcés, pour l'autre mère célibataire. Ce qui intéresse le réalisateur, c'est la grandissement à la vie de ces deux jeunes-gens. On apprend ô combien l'adolescence est la continuation de l'enfance, et qu'à ce titre, elle mérite des mots pensés, une retenue, là où les jeunes brillent parfois dans les excès et la tentation d'indépendance. Pendant tout le film, le spectateur a envie de serrer le jeune couple dans les bras, et de les accompagner dans leur choix de vie si difficile. L'interprétation de Kacey Mottet Klein et Galatéa Bellugi est subtile et remarquable. Ils retrouvent les regards, la gestualité, les voix propres à ce passage si particulier de la vie. On pourra peut-être regretter que le regard de la caméra se fixe surtout l'adolescent, Maxime, mettant un peu de côté Mélanie, voire faisant craindre pour la jeune-fille, une stéréotypie dans le comportement. Mais la douceur du récit l'emporte allègrement. "Keeper" (dont le titre mystérieux devient une évidence pendant le déroulement de l'histoire) est un film réjouissant, beau, souvent douloureux, mais qui donne envie de faire confiance à une jeunesse qui détient les clés de sa propre vie, bien plus que la société des adultes ne le croit.
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Kacey Mottet Klein poursuit son petit bonhomme de chemin avec des films exigeants et remarquables et son indéniable talent. Le thème de Keeper est difficile : un jeune couple d'ado de 15 ans décide de garder un bébé suite à une grossesse non désirée, contre l'avis de tous les adultes les entourant. Les adultes ont bien évidemment raison, mais le regard de ce père raté en devenir est porté avec grâce et intelligence. Il ne s'agit d'un plaidoyer anti-avortement, mais d'un parcours humain émouvant et sensible qui retourne le spectateur.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2016
    Le film (love story adolescente) est épatant. Il bénéficie d'une écriture scénaristique soignée, d'un duo de jeunes acteurs percutant dans la justesse des situations, des dialogues et des émotions. On croit complètement à cet amour, alors qu'il n'y a aucune scène filmé au lit. Guillaume Senez a du talent à revendre. Il est définitivement à suivre. Les seconds rôles sont formidables aussi.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Mélanie (Galatéa Bellugi) et Maxime (Kacey Mottet Klein) sont deux adolescents de 15 ans qui s'aiment d'amour tendre ou, plus exactement, qui apprennent à s'aimer : une des premières scènes du film l'indique habilement, aimer c'est aussi respecter l'autre, ne pas l'obliger à faire ce pour quoi il (ou elle en l'occurrence) n'éprouve que dégoût. A 15 ans, on a tout le temps qu'il faut pour découvrir ce que c'est que de s'aimer vraiment. En tout cas, on devrait avoir tout le temps nécessaire, mais pour les deux tourtereaux de ce film, les choses se compliquent de façon inattendue le jour où Mélanie découvre qu'elle est enceinte !
    Deux adolescents de 15 ans confrontés à la naissance d'un enfant : on imagine aisément que cela ne va pas de soi. Ce n'est pas un âge pour être parents et pourtant il faut bien se prononcer et prendre des décisions. Les discussions sont d'autant plus vives que, on s'en doute, à cet âge-là, on est bien obligé un jour ou l'autre de tout révéler aux parents et d'entendre leur avis. Ceux de Maxime (bien que séparés) se rejoignent dans une position d'ouverture et d'accueil. C'est surtout le cas de la mère du garçon, le père étant habité aussi par d'autres préoccupations. Quant à la mère de Mélanie, elle se souvient trop d'avoir elle-même souffert d'avoir eu sa fille alors qu'elle était très jeune pour accepter que cette dernière subisse le même sort. Discussions, petits arrangements, peurs, hésitations, décisions : le film avance en prenant en compte tous les enjeux, toutes les difficultés, faisant naître et grandir chez le spectateur une empathie pour les deux personnages d'adolescents, joués par deux acteurs qui, en dépit de leur âge, font preuve d'un grand talent. Quand Mélanie, soutenue par Maxime, décide de tenir tête à sa mère qui voudrait la faire avorter et lui affirme qu'elle veut garder l'enfant, on en reste pantois d'admiration tant le jeu de l'actrice est fort et convaincant.
    Pour Maxime, les décisions à prendre s'avèrent d'autant plus complexes que le cœur du garçon est divisé : s'il est habité d'un côté par son amour pour Mélanie, il l'est aussi d'un autre côté par sa passion pour le football. Belle idée que d'en avoir fait un gardien de but qui, guidé par son père, rêve de grimper les échelons de l'excellence. Le « keeper », le gardien, se trouve empêtré dans ses dilemmes. Que lui faut-il garder ? Garder un but, garder Mélanie, garder l'enfant... Peut-on tout garder sans rien perdre ? Ou faut-il faire des choix et, de ce fait, accepter des renoncements ? Et quels choix opérer quand on a affaire à une fille imprévisible comme Mélanie ?
    En optant pour un sujet aussi délicat, aussi périlleux pour son premier film, le belge Guillaume Senez a pris tous les risques. Mais il a su parfaitement maîtriser sa mise en scène, choisir ses acteurs et les diriger et réussir un film qui échappe totalement à tous les écueils, et en particulier à celui du moralisme. Ce n'est certes pas de leçons de morale dont ont besoin les deux adolescents qui sont au cœur de ce long-métrage, mais d'écoute, d'accompagnement, de soutien et, peut-être, de miséricorde. Jamais le réalisateur n'invite à juger ses personnages, il veut simplement nous les faire aimer tels qu'ils sont, forts et fragiles en même temps. 8/10
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    152 abonnés 2 752 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    Une belle réussite qui contagieusement se fait à travers les gestes, les intentions et les mots de ces jeunes acteurs, sans aucun doute possible, portés par une direction irréprochable. Le récit, jusqu'à son dernier plan est d'une justesse qui ébranle toute conviction.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mars 2016
    A quinze ans, on est fou et on s’en fout. Maxime et Mélanie ont juste l’âge de leurs envies. Envie de s’aimer, c’est bien naturel. De faire un enfant par mégarde, c’est plus problématique. De vouloir le garder, c’est à perdre la raison. Age tendre et tête de bois, Max et Mel n’ont pas beaucoup d’atouts pour endosser si tôt des responsabilités d’adultes. Max est apprenti gardien de but dans club de foot et se voit déjà shootant dans les étoiles. Et Mel est bien placée pour savoir ce que sa mère a enduré en ayant vécu la même situation qu’elle quinze ans plus tôt…
    Les deux ados restent sourds aux mises en garde parentales. C’est donc à marche forcée que Max et Mel feront l’apprentissage de la maturité. Et c’est ce passage à l’âge adulte que suit la caméra. Sans jugement, ni morale, juste par la grâce du numérique qui permet de lire le trouble au plus près des visages. Cela donne de l’émotion et quelques traits d’humour. Comme lorsque Max tente de parler à son fils qu’il tient gauchement dans ses bras : « Ca va aller ? », lui demande-t-il. On sourit en pensant que c’est plutôt le bébé qui devrait s’inquiéter ainsi de son papa…
    A l’image de ses héros, le premier film de Guillaume Senez, jeune cinéaste franco-belge, est bien de son époque : fier et fragile. Ce n’est évidemment pas l’épaisseur du scénario qui impressionne ici, mais la sincérité du propos autant que le naturel des dialogues. Malgré une mise en place un peu lente, le film est parfaitement servi par ses jeunes interprètes, plus vrais que nature. Prisonnier de ses espérances autant que de ses doutes, ce Keeper est le gardien de ses rêves envolés.
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