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    High Life
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 120 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    Un titre aguicheur, une bande-annonce intrigante, et surtout la collaboration du fantasque astrophysicien Aurélien Barrau : autant d’éléments qui n’ont pu qu’attiser ma curiosité à l’égard de ce « High Life ». Mais au final, maintenant que je ressors de la projection, qu’est-ce que j’en ai tiré ? Quelques belles images très ponctuelles et « that’s it ». Au-delà de ça, en termes de propos, d’intrigue, de personnages – voire même de démarche au sens large – je trouve que ce film est d’un néant assez triste. Et franchement ça m’embête. Ça m’embête parce que j’ai l’impression que ce film s’était pensé comme une sorte de réponse minimaliste à des films comme le « Sunshine » de Boyle ou l’« Interstellar » de Nolan, ce qui en soi aurait pu être vraiment très intéressant. Un équipage isolé dans l’espace. L’occasion d’être confronté à une forme d’existence dépouillée, résumée aux fondamentaux. Et au bout de tout ce voyage éprouvant pour le corps et le mental, la terrible question de la finalité ; cette effrayante inconnue… On peut faire des dizaines de films différents avec un postulat pareil, chacun pouvant trouver son intérêt dans la singularité de son angle d’attaque. Mais le hic avec ce « High Life » c’est qu’à bien tout prendre, il n’y a pas vraiment d’angle d’attaque. Transpire juste de cette accumulation de scènes qu’une sorte de névrose malsaine qui s’exprime au travers de micro-événements décousus qui peinent à trouver leur sens et leur justification. Et à dire vrai, ce fut pour moi un vrai petit supplice que de suivre ce film qui patine à avancer et à dire quoi que ce soit. On ne sait pas vraiment quelle est la mission de ces gens. Ils doivent aller vers un trou noir mais pourquoi ? On doit les droguer régulièrement mais pourquoi ? Le personnage de Dibs veut absolument faire des bébés en éprouvette dans l’espace mais pourquoi ? On s’interdit visiblement d’avoir une vie sentimentale et sexuelle dans l’espace mais pourquoi ? …C’est tout le problème de ce film (je trouve) que de vouloir absolument plonger ses personnages dans une situation de dépression permanente pour des raisons qui ne sont jamais expliquées. Et pour le coup c’est une vraie faute à mon sens. Autant l’absence d’explication peut parfois se justifier pour créer une atmosphère prenante et mystérieuse (prenons le « Cube » de Vincenzo Natali par exemple), autant dans le cas précis de ce film c’est une vraie tare car cela ne permet de rien explorer. On a juste un constat : celui de gens blasés et détraqués dans une situation sans réelle finalité. Et même si j’ai conscience que métaphoriquement parlant ça peut dire quelque-chose, cinématographiquement parlant c’est pour moi totalement stérile car cela empêche des spectateurs comme moi de cheminer dans cet univers. On ne comprend pas ces gens. On ne comprend pas leurs motivations. On ne comprend pas leurs actions. Si bien que plus ce film avance, plus il accable par son absence totale de dynamique. Ainsi, soit ce film ne fait que répéter sempiternellement la même chose ce qui peut contribuer à nous enraciner dans un ennui profond, soit il parvient à amener une péripétie nouvelle mais en le faisant d'une manière tellement obscure que, la plupart du temps, il est difficile d’en comprendre la logique et l’interprétation. spoiler: Qu’est-ce qu’ils veulent faire avec leurs trous noirs ? Comment ça se fait qu’ils croisent à un moment une mission n°9 alors qu’on peut supposer qu’elle a été envoyée bien après leur mission n°7 ? Pourquoi il n’y a que des chiens dedans ? Pourquoi on n'a pas le droit d’en ramener ? Pourquoi la fille de Monte grandit alors qu’on nous avait dit que l’accélération faisait que le temps ne s’écoulaient pratiquement pas pour eux ? Si suffisamment de temps s’est écoulé malgré tout pour que la petite devienne adolescente, pourquoi Monte lui n’a pas vieilli ? Qu’a la fin ils puissent traverser un trou noir, qu’est-ce que ça change ? Et puis c’est bien gentil de prendre un Aurélien Barrau pour avoir des trous noirs crédibles mais à quoi bon quand dans le même film on balance des trucs dans l’espace qui tombent dans le vide comme des sacs de patates ? Eh oh ! Dans l’espace c’est pas gravité zéro ? Non mais oh !
    En tout et pour tout, « High Life » n’aura été pour moi qu’une accumulation d’images dénuées de sens et d’intérêt. Une simple série d’images et de scènes souvent racoleuses qui se complaisent dans la violence des êtres et des corps ; dans l’expression d’une sexualité sans cesse contrainte et dévalorisante. Moi je n’y trouve aucun plaisir ni aucun intérêt. Au contraire, je ne peux m’empêcher de voir dans ce film les affres d’une auteure sans inspiration qui n’a rien à dire de construit et de constructif sur l’humain, et qui se cache soit derrière les effets d’esthète artificiellement vains (le tout premier plan en travelling sinusoïdal en est un triste exemple) soit derrière les malséances d’usage d’un cinéma hexagonal moribond. Une démarche triste donc pour un résultat assez accablant au final. Une triste manière aussi de gâcher un Aurélien Barrau… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    poet75
    poet75

    253 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Si, comme l’explique sur son blog le critique de cinéma Pierre Murat, Claire Denis a entrepris de marcher sur les traces de deux géants du 7ème art, Stanley Kubrick et Andreï Tarkovski, il est évident qu’elle est restée très deçà de ce que proposaient ces deux cinéastes. Chacun d’eux avait réalisé un chef d’œuvre, Kubrick en 1968 avec « 2001 L’Odyssée de l’espace » qui montrait comment un robot embarqué dans un vaisseau spatial se rebellait contre les humains, Tarkovski en 1974 avec « Solaris », réponse au film précédent, montrant un cosmonaute visité par ses souvenirs et par le fantôme de sa femme morte à cause de lui.
    Ces deux films étaient de haute tenue, ce qui n’est pas du tout le cas du long-métrage de Claire Denis qui ne parvient qu’à s’embrouiller dans une histoire abracadabrante. Certes, malgré le peu de moyens dont elle a disposé, elle a réussi à rendre à peu près crédibles son vaisseau spatial et son voyage intersidéral. Mais tout le reste est raté. Le scénario se perd dans une histoire de malfaiteurs dont on s’est débarrassé en les envoyant à bord d’un vaisseau spatial qui doit effectuer une mission si périlleuse qu’on est sûr qu’il ne reviendra jamais sur Terre. Quand on apprend que la mission en question consiste à s’approcher au plus près d’un trou noir afin d’y puiser l’énergie qui fait de plus en plus défaut sur la planète bleue, on n’y comprend plus rien. A quoi bon puiser cette énergie puisqu’il est certain que l’engin ne regagnera jamais la Terre ?
    Quant à la vie à bord du navire spatial, elle semble se focaliser sur les expériences menées par le personnage d’apprentie-sorcière de la reproduction jouée par Juliette Binoche, personnage qui s’obstine à recueillir tout le sperme possible afin d’assurer une descendance à l’équipe des cosmonautes malgré eux. Dès le début du film, on sait d’ailleurs qu’un enfant est né et que c’est le personnage joué par Robert Pattinson qui en prend soin. Mais les démêlés de Juliette Binoche avec tous les autres cosmonautes ne génèrent que lassitude. Les acteurs et actrices eux-mêmes semblent s’ennuyer copieusement dans leur vaisseau spatial et, bien sûr, ils risquent de provoquer le même effet sur les spectateurs. N’est pas Kubrick ni Tarkovski qui veut !
    AZZZO
    AZZZO

    259 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    Grâce à ce film de science-fiction, Claire Denis a atteint le vide intersidéral : c'est mal réalisé, avec les moyens techniques d'une MJC du Limousin et des tenues d'apiculteurs en guise de combinaison. Quant au message : il est simpliste voire grotesque. Le Interstellar du pauvre. Sans intérêt.
    Humphrey D.
    Humphrey D.

    19 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    D’emblée, un questionnement saisit le spectateur : où sommes-nous ? de quoi s’agit-il ?pourquoi les personnages s’agitent-ils ? Ce questionnement ne nous quittera pas tout le long du film, s’aggravant même face aux non-réponses du scénario. Scénario, vous avez dit scénario ? Collages surréalistes de séquences inexpliquées, voire inexplicables, l’histoire déjà ténue ne cesse de se défaire pour tendre vers ce néant absolu que figure le trou noir de la prétention intellectuelle.
    Magma invraisemblable qui mélange pêle-mêle les références à la PMA, à la sexualité qui se sublime dans la permaculture, confusionne le Dr Freud avec le Dr Frankenstein, associe puériculture et violence, godemichet et chiens perdus dans l’espace, etc : tout un bazard hétéroclite dont on cherche vainement le sens. Claire Denis serait-elle une adepte de l’écriture automatique, à faire se rencontrer sur une table de vivisection un parapluie et une machine à coudre. Mais n’est pas Lautréamont qui veut, et encore moins Kubrick ou Tarkowski, qui doivent se retourner dans leur tombe à se voir invoqués par les critiques parisiano-intello-inrocko-cahierscinefilo qui crient au chef-d’œuvre pour ce nanar fait de trois bouts de ficelle et d’un morceau de carton-pâte.
    La première séquence est à ce titre assez édifiante. On y voit Pattinson vêtu d’une combinaison d’astronaute en train de visser rapidement un boulon sur la paroi de son astronef dans l’espace sidéral, puis perdre son outil qui « tombe » littéralement dans l’infini. Quand on sait qu’il faut quasiment cinq minutes à David Bowman dans 2001 pour faire faire un quart de tour à une manette, et qu’un objet dans le vide flotte et ne tombe pas, on se demande où se niche la vraisemblance scientifique. Et tout est à l’avenant : des combinaisons spatiales dont les gants se vissent comme des couvercles de confiture et les casques qui se posent sur la tête comme des chapeaux d’apiculteurs, un décor constitué d’une cuisine achetée à Conforama, d'une échelle fixée au mur d’un immeuble décrépi, et d'un matelas probablement récupéré chez Emmaüs. Quant à l’astronef, il s’agit certainement d’une boîte de chaussure peinte à la hâte par une écolière en CM1. Bien sûr, me dira-t-on, là n’est pas le propos du film, à chercher une quelconque véracité technologique ou scientifique (ah le trou noir censé renvoyer son énergie vers la terre au contact de l’astronef alors que l’on sait que sa nature est absorbante et non réfléchissante !), et qu’il s’agit de métaphysique plutôt que de physique, de lyrisme plutôt que de mélodrame, de poésie plutôt que de trivialité, de philosophie plutôt que de réflexions de comptoir. Ou alors l’inverse, je ne sais plus, quand le quoi se confond avec le n’importe quoi.
    Ce film, minimaliste à l’extrême, ambiguë dans son propos, ridicule dans sa forme, prétentieux dans ses interrogations a ceci de vrai qu’il s’absorbe entièrement dans le trou noir de sa nullité.
    nadège P.
    nadège P.

    124 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Je suis très bon public en général au cinéma, je suis tolérante et j'affectionne différents styles.
    Avec ce film là j'ai eu énormément de mal.
    Ma tolérance et ma patience ont été mises à rude épreuve.
    Tout d'abord, j'ai bien compris toute l'histoire.
    Mais cette histoire n'a rien pour elle : on ne ressent ni plaisir, ni compassion, ni empathie, ni intérêt.
    On ressent uniquement du dégoût, de l'ennui profond et surtout un désintérêt immense.
    Tout est fade, ridicule au possible, désagréable, malsain.
    Ce fut une grosse perte de temps et d'argent.
    Je suis bien navrée d'être aussi sévère mais pour ce film là ce n'est pas possible autrement.
    btravis1
    btravis1

    96 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Ce film est une pure escroquerie et n'a absolument aucun scénario. Pour faire rapide, on ne sait rien sur rien et de toute façon ça n'a aucun sens (pas de scientifique dans le vaisseau - mission sans but - étude incompréhensible sur la fécondité). On monte le tout en jouant avec l'espace temps, on met une scène légèrement pornographique au milieu du film (qui n'a absolument aucun intérêt), une fin que l'on voit venir dès le milieu du film, beaucoup de mystère, et on espère que ça va passer pour du génie. C'est raté ! Car le film est ennuyeux, paresseux, la mise en scène est moche et les acteurs mauvais. Le son est plutôt bon par contre, ça vaut l'étoile !
    traversay1
    traversay1

    3 024 abonnés 4 598 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Tapez French Directors dans n'importe quel moteur de recherche et Claire Denis apparaîtra autour de la vingtième position, deuxième femme après Agnès Varda. Celle que vénèrent la plupart des acteurs américains est une sorte de légende vivante du film d'auteur, farouchement indépendante, singulière et à l'occasion provocatrice. C'est oublier que si certains de ces films valent le détour (Chocolat, 35 rhums, Les salauds), beaucoup sont ennuyeux à périr et assez prétentieux dans leur facture. High Life fait partie de cette catégorie dans le genre film de SF minimal à visées philosophiques. Le sujet ? Si l'on comprend bien (ce n'est pas certain vu le caractère opaque du récit), c'est rien de moins que l'extinction de la race humaine avec un sous-texte sur les manipulations génétiques. Mais à vrai dire, après une introduction mièvre avec bébé, on s'en fiche un peu car le temps passe extrêmement lentement dans ce vaisseau spatial et l'on n'exprime qu'un souhait : prendre congé au plus vite de ce pensum inhabité et dire au revoir là-haut. Pattinson, dénué d'expressions et surtout Binoche grotesque comme jamais jusqu'alors, n'en peuvent mais. Claire Denis se prend à la fois pour Tarkovski et Kubrick et fait sa petite tambouille tranquillement, avec des scènes de sexe superfétatoires et repoussantes en sus, histoire de montrer qu'elle n'a pas peur de choquer le spectateur. Oui, ce doit être cela une posture d'artiste qu'il sera convenable de louer si l'on ne veut pas passer pour un cul-terreux. A t-on le droit, en tant que cinéphile ouvert à toutes les expériences, de détester ce film ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 251 abonnés 3 262 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2018
    L'action de "High Life" se déroule dans une navette spatiale projetée aux marges de notre univers. On comprend que son équipage a été constitué de repris de justice dont la condamnation à mort a été commuée pour participer à cette mission probablement sans retour. Ils sont accompagnés d'une doctoresse (Juliette Binoche) qui travaille sur la reproduction humaine.
    Monte (Robert Pattinson) est l'un des membres d'équipage dont on découvrira le crime qu'il a commis sur terre et qui l'a conduit dans cette odyssée. Ses co-équipiers ont disparu l'un après l'autre. Il se retrouve seul à bord avec son bébé.

    "High Life" est un faux film de science fiction, sans extra-terrestres ni combats intergalactiques. Comme "Solaris" (dont le remake par Steven Soderbergh est bien plus comestible que l’original de Tarkovski porté au pinacle par des cinéphiles qui ne l'ont pas toujours vu) comme "Sunshine" de Danny Boyle, il s'agit d'un voyage intérieur et d'une quête métaphysique.

    Le problème est que ce voyage et cette quête tournent à vide. Dans un grand méli-mélo passablement prétentieux, il y est question d'amour, de filiation, d'inceste et de paternité. Si Robert Pattinson, le regard éteint, fixe l'infini des astres, le regard du spectateur s'éteint vite face à cet infini désastre.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Par principe, je n'aime pas trop tirer sur ces films qui cherchent à sortir du carcan trop formaté des productions à la Marvel, mais.... J'avais lu une interview de la réalisatrice dans le magazine du MK2 et si ce qu'elle disait m'avait paru fortement fumeux, ça m'avait aussi intrigué, donc j'étais curieux de voir ce film. Eh bien j'ai vu. Et comment dire... Je n'ai pas du tout compris le pourquoi du comment de tout ceci. En passant sur les nombreux détails qui m'ont fait tiquer (au hasard le tournevis qui tombe au coin du vaisseau sous gravité zéro...), qu'est-ce que l'on a voulu nous raconter? La presse semble y avoir vu une utopie, des thématiques sous-jacentes complexes et oniriques, une formidable mise en abîme de notre époque... Moi j'ai surtout vu un vide scénaristique étonnant et un film hermétique au spectateur lambda que je suis. Rien n'a vraiment de sens ici, ou alors à un lointain quatrième degré que je ne vais pas chercher (certains symboles classiques comme le jardin d'Eden du vaisseau trahissant le fait que le film doit être plein de symbolisme), et l'impression qui m'en reste est que l'on veut en dire beaucoup mais de façon détournée afin de ne surtout pas "faire blockbuster de science-fiction", restons dans un entre-soi intello façon film d'auteur que Diable! Mais alors, quitte à être bavard, pourquoi des dialogues aussi insipides?

    Je soutiens donc la démarche, et je suis ennuyé de le noter bas, mais la réalité c'est que ce genre de films doit soit être plaisant à regarder au premier degré comme divertissement avec de grands thèmes sous-jacents (Interstellar) soit alors austère à regarder mais qui vous touche en tant qu'oeuvre de cinéma (2001). Là on se retrouve face aux obsessions de la réalisatrice (le sexe, les fluides, le vide...) dont on ne comprend pas l'origine et qui tournent à vide. Reste un truc bien: l'horrible impression de solitude et de vacuité totale d'une vie totalement vide d'intérêt (les protagonistes n'ayant strictement rien à faire dans ce vaisseau dont ils sont tous prisonniers, condamnés ou non) est ici parfaitement rendue, peut-être même mieux que je ne l'ai jamais vue, et ça ça mérite d'être salué: le vrai voyage spatial n'aura en effet certainement rien du côté cool et de l'agrément que l'on nous montre dans les films de SF en général. Le film transmet ce côté effrayant de fort belle manière.
    Dkc
    Dkc

    21 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    Le héros perd une clé à molette dans l espace... ou jette des mannequins ( ses collègues ?) dans le même espace : ils tombent !!! Vers où ? Ça c est pour la crédibilité scientifique ! Il y a encore des réalisateur qui osent faire ça en 2018. Pour ce qui est de la fiction : ennui dans un deux pièces cuisine low cost du cosmos... interminable pleurs de bébés !!! Flash back glauques. Dialogues poussifs. Scènes porno a donner la nausée. Bref un dès innombrables nanars qui sortent chaque année dans le monde. N était une certaine critique qui hurle au chef d ouvre d auteuuuuuuur ! Ok. ! Amis cinéphiles ! Quant à vous : fuyez ! Pauvres fous !
    Hervé L
    Hervé L

    58 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    C'est long C est lent et l on s ennuie ferme dans ce pseudo film de science fiction ou il n'y a ni science ni fiction en compagnie d un équipage de demeurés qui évoluent dans un 3 pièces cuisine sale et mal rangé tout cela pour servir de prétexte à l exhibitionnisme de Juliette Binoche qui essaye de jouir en se plantant avec rage sur un gros godmiché séquence porno au milieu d un désert d emotions
    Bill Happier
    Bill Happier

    2 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Si vous voulez testez votre résistance,ce film est fait pour vous !
    Vous serez gagné d'un ennui profond dés les premiere minutes
    Tout est médiocre, ahurissant et ridicule
    3 ont quitté la salle, je les envies, j'ai pas eu ce courage
    Ceux qui ont fait ce film ont une sacrée araignée au plafond
    axelle J.
    axelle J.

    105 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Voilà un grand nanar grotesque et grand guignolesque.
    J'ai été abasourdie par ce film littéralement plus que mauvais.
    L'histoire, les personnages, l'ambiance, tout est sincèrement mauvais.
    Je suis très déçue.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 février 2019
    Je suis ressortie de la salle très énervée, c’était médiocre, un navet de contemplation mortifère mettant mal à l’aise. Ce n’est pourtant pas les affreux « Aliens » causant l’origine du sursaut, le bond du siège pour un sentiment venant de la misanthropie humaine que de la folle horreur, d’apesanteur qui se prend le câble et tombe maladroitement. Toute une vaste arnaque inspiré des grandes maîtrises de science-fiction, une histoire hors système solaire morbide, la destinée des damnés dont on s’en fout. Éloignons aussi loin cette apocalypse visuelle, une scène sexy choc, la chose du clown rendant impassible sera broyé par ce trou noir, c’était parfait.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 146 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    La première assistante réalisatrice du chef d’œuvre « Paris, Texas » enchaîne les déceptions. Après le misérable « Les Salauds » et le déplorable « Un beau soleil intérieur », Claire Denis s’est mise dans l’idée de réaliser un film de science-fiction. Et bien sachez qu’on s’est encore fait berné ! Madame Denis fait honte au cinéma de science-fiction avec cette branlette trompe-l’œil provocante. Dans un futur plus ou moins proche, Robert Pattinson est l’un de ces criminels qui a été envoyé dans l’espace pour trouver de nouvelles sources d’énergie ou pour rejoindre le fameux trou-noir ou pour on ne sait quelle raison car rien n’est clair. A bord, Juliette Binoche est une femme égocentrique qui collecte le sperme des hommes, pour soit disant faire des recherches en reproduction, mais qui ne semble pas avoir de réelles intentions sur l’histoire. Alors que la science-fiction est censé ouvrir une réflexion sur notre monde actuel et ce qu’il va en devenir, « High Life » illusionne le spectateur avec des théories poubelles sans fond et sans conclusion. Quant à la forme, le film est moche. L’espace est mal conçu, la navette se limite à un trois pièces et les costumes sont navrants. Madame Binoche, il serait peut-être temps de vous rendre compte que cette réalisatrice ne vous apportera rien de plus qu’une image de nympho. Monsieur Pattinson, fuyez avant qu’il ne soit trop tard.
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